mercredi 3 décembre 2014

FRANCOPHONIE :« La RDC a du peint sur la planche »

« La RDC a du peint sur la planche »
            « La RDC a du peint sur la planche ». C’est une consœur qui a écrit cette phrase. Une phrase qui, une fois lue, nous paraîtrait sans faute. Mais qui révèle ses failles au grand jour lorsqu’elle se présente sous la forme écrite.
            Lorsque « la RDC a du peint sur la planche », pour une raison ou pour une autre, c’est qu’il doit s’agir d’une expression qui signifie autre chose que celle –expression – qui signifie « avoir en perspective beaucoup de tâches fastidieuses à accomplir » et qui s’écrit autrement : « La RDC a du pain sur la planche ».Une expression dont le sens a beaucoup évolué à travers les siècles. A la fin du XIXe siècle, elle signifiait que l’on avait assez de réserves pour affronter l’avenir. Car à cette époque les paysans préparaient de grandes quantités de pain qu’ils conservaient sur une planche de bois fixée au plafond. Par la suite, l’expression a pris le sens "d’avoir de quoi vivre sans devoir travailler". Le sens actuel "avoir du travail en réserve" semble n’être apparu qu’au début du XXe siècle.

Kléber Kungu

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