dimanche 21 juin 2009

Adolphe Muzito s’est doté d’un cabinet pléthorique

Par la faute des collaborateurs inattentifs
Adolphe Muzito s’est doté d’un cabinet pléthorique
Le cabinet du Premier ministre Adolphe Muzito est pléthorique. Selon un communiqué de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco), il compte…409 personnes. A ce nombre, il faut ajouter quelque 4 qui y manquent : Kabeya Pindi Pasi, Cyrille Kileba Pok-A-Mes…… Le caractère pléthorique de ce cabinet, l’opinion nationale ne cesse d’en parler, surtout en ce moment où les conditions de vie des Congolais sont toujours restées précaires.
Les Congolais se demandent comment et pourquoi le Premier ministre doit se doter d’un cabinet très pléthorique alors que, pour satisfaire aux besoins des fonctionnaires de la Fonction publique et des enseignants, les raisons économiques sont toujours évoquées, comme pour dire que les caisses de l’Etat sonnent creux. La presse qui a toujours dénoncé cette pléthore est relayée aujourd’hui par la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco), dont nous détenons un communiqué de presse. Cette structure ne ménage pas Adolphe Muzito en criant « au scandale étant donné que jamais dans l’histoire de la RDC un Premier ministre n’a composé un cabinet politique pareil.» Elle s’en prend même au Parlement dont les membres « qui doivent contrôler les dépenses de l’Etat se taisent parce que les loups ne s’entremangent pas entre eux. »
La Licoco, scandalisée, note que « même au temps de Mobutu, un Premier ministre n’avait jamais composé un cabinet de la taille » d’Adolphe Muzito. Ajoutant que « Le président de l’actuel Sénat [n’] avait [qu’] une trentaine de personnes dans son cabinet, alors Premier ministre de Mobutu ». La Ligue congolaise de lutte contre la corruption compte aller plus loin dans ses investigations en promettant de révéler le coût financier du « cabinet du Premier ministre et le pourcentage que cela représente au budget de l’Etat. »
La conclusion est que Adolphe Muzito, un homme si regardant, se fait rouler par des conseillers en se laissant se doter d’un cabinet très pléthorique. En voici la preuve.



Nom
Fonction
1. DIRECTEURS DE CABINET
1. Jacques Mfumu Nzanza
Directeur de Cabinet
2. DIRECTEURS DE CABINET ADJOINT ET ASSIMILES
1. Jean Claude Mashini
Dircaba, Chargé de la Politique. Diplomatie et Social
2. Paulin Kambinga
Dircaba
3. Daniel Mukoko
Dircaba, Chargé de l´économie et finan.
4. Roger Liondjo
Dircaba, chargé des questions juridiques, fiscales, et administratives
5. Jean Claude Nachega
Dircaba, Chargé du suivi et évaluation
3. SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT
1. Vincent Kangulumba
Secrétaire Général du Gouvernement
4. SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DU GOUVERNEMENT
1. Hugo Mwanza
Chargé de l´administration
2. Kabwasa Padjabale
Chargé des besoins sociaux de base
3. Bonane Ya Ngazi
Chargé de l´économie et reconstruction
4. Jean Ekumbaki
Chargé de la Commission politique, défense et sécurité
5. Robert Lemba

5. CONSEILLERS PRINCIPAUX ET ASSIMILES
1. Guillaume Kanyimbwe
Conseiller Principal (CP)
2. Pascaline Kama
Conseillère Principale
3. Dr Freddy Mbakata
CP
4. François Malutshi
CP
5. Nicolas Taba
CP
6. Mutombo Mulenda
CP
7. Tommy Nzazi Kisungu
CP
8. Placide Bakafwa
Coordonnateur
9. Kayembe Masha
SGG
10. Jean Claude Nachega
CP
11. Felicien Lukwasa
Médecin
6. CONSEILLERS ET ASSIMILES
1. Urbain Kuhunisa
Conseiller des questions politiques
2. Delsard Malenghe
Conseiller en charge de l´intérieur et décentralisation
3. Denis Gikwenge
Conseiller en charge de la Justice et réforme institutionnelles
4. Adamu Ngoy
Conseiller- droits humains
5. Laurent Ngila
Conseiller- Affaires Etrangères
6. Augustin Ntumba
Conseiller de la Coopération
7. Delphin Tubula
Conseiller de l´éthique
8. Emery Kayamba
Conseiller de la Bonne Gouvernance
9. Jean Paul Mbaya
Conseiller de la lutte contre la corruption
10. Aly Selemani Bila
Conseiller de la lutte contre l´impunité
11. Anicet Nkwim Akol
Conseiller Réforme de l´administration
12. Aurelie Bitondo
Conseiller Réforme des services annexes
13. Yvonne Meta Kakumbu
Conseiller du Développement social
14. Thérèse Kipuwa Mamputu
Conseiller de la lutte contre la pauvreté
15. Celestin Ngunz
Conseiller des questions sociales
16. Joseph Pwala
Conseiller de la solidarité nationale
17. Florence Munsala
Conseiller genre
18. Julienne Matadi
Conseiller des Groupes vulnérables
19. Adrien Mbuya
Conseiller des finances et régies
20. Macaire Kabaka
Conseiller budget, banques et monnaie
21. Jean Claude Mushigo
Conseiller de l´économie, commerce
22. Georges Ndembolo
Conseiller du Portefeuille
23. Jacques Mika
Conseiller de l´agriculture et développement rural
24. Arthur Dituliakidi
Conseiller PME
25. Roger Munyololo
Conseiller du travail et de la prévoyance sociale
26. Noel Botakile
Conseiller de l´éducation et formation
27. Constant Koko Mudek
Conseiller de la Santé publique
28. Corneille Monoko
Conseiller de la culture et Arts
29. Claude Kizompayi
Conseiller de la Jeunesse et Sports
30. Adolphe Kivudi
Conseiller de la Communication
31. Mwamba Kasongo
Conseiller chargé du plan
32. Eloi Maputa Mutini
Conseiller des Infrastructures
33. Joseph Tshomba
Conseiller de la Reconstruction
34. Guy Kiwata Kazokolu
Conseiller des travaux publics
35. Jean Nestor Omapami
Conseiller des Affaires Foncières
36. Paulin Lumonga
Conseiller de l´urbanisme et habitat
37. Prosper Kassoto
Conseiller des Mines
38. Stone Diadia
Conseiller de l´Energie
39. Kimwanga Fundji
Conseiller des Hydrocarbures
40. Freddy Kasongo
Conseiller des Transports et Voies
41. Mulongo Mulenda
Conseiller des PTT
42. Beatrice Makaya
Conseiller de l´environnement
43. Pierrot Sidiki Kabamba
Conseiller des Relations avec le Parlement
44. Boko Matondo
Conseiller des Relations avec le pouvoir judiciaire
45. Chantal Kombe Shuku
Conseiller des Relations avec les forces vives
46. Joachim Manikisa Makarios
Conseiller de Sécurité et ordres
47. Victor Pelete
Conseiller de la Défense nationale
48. Jolie Yama Nzalabar
Conseiller de l´intégration régionale
49. Octave Mankondo
Conseiller/Vérificateur
50. Fidèle Manwana
Conseiller/Vérificateur
51. Ntumba Ditatanabo
Conseiller/Vérificateur
52. Zéphirin Mungongo
Aide de camp
53. Francois Kuminga
Conseiller/Vérificateur
54. Odile Kuyitila
Expert Juridique
55. Flavien Koni
Expert Rédaction
56. Stéphane Kalunda
Expert Documentation
57. Mathurin Santini
Conseiller/Vérificateur
58. Joseph Matala
Conseiller/Vérificateur
7. ASSISTANTS
1. Cléon Mwata
Assistant
2. Albert Munyingele
Assistant
3. Malola Ibula
Assistant
4. Théophile Kisenge
Assistant
5. Parfait Claude Bilali
Assistant
6. Gaudens Mugula
Assistant
7. Damien Mayengele
Assistant
8. Romuald Ngulungu
Assistant
9. Roland Kizekele
Assistant
10. Jean Bellarmin Muyita
Assistant
11. Flore Kingoma
Assistant
12. Jean Jacques Chiribagula
Assistant
13. Gina Matalatala
Assistante
14. Papaliko Nzongbo
Assistant
15. Doris Tshisungu
Assistante
16. Odette Ngelema
Assistante médicale
8. CHARGES DES MISSIONS
1. Fidèle Kisata
Chargé des missions
2. Lemos Maremo Mahamba
Chargé des missions région Nord-Est
3. Marie Swedi
Chargé des missions région Sud-Est
4. Alexis Mikwinzi
Chargé des missions région Nord-Ouest
5. Théodore Mbwalungu
Chargé des missions Forces Vives
6. Damien Yongo
Assistant de l´aide de Camp
7. Boniface Kabisa
Charge des missions région Sud-Ouest
9. CHARGES D´ETUDES
1. Eddy Muderhwa
Attache au bureau du PM
2. Henriette Ndoy Mwadi
Attaché au Bureau du PM
3. Mavé Osakano
Attaché au Bureau du PM
4. Angélique Ntumba
Attaché au Bureau du PM
5. Papy Boliya
Attaché au Bureau du PM
6. Xavier Kandala
Attaché au Bureau du PM
7. Robert Osubi
Collège Social et Culturel
8. Jean Claude Nkieri
Collège Social et Culturel
9. Lemba Mumbunze
Chargé d´études
10. Germain Kambale
Chargé d´études
11. Robert Ngambi
Chargé d´études
12. Nicaise Mangoma Bulata
Chargé d´études
13. Jean Jacques Nyembo
Chargé d´études
14. Rombaut Manianga
Chargé d´études
15. Papy Muzito
Attaché au Bureau du PM
16. Christophe Bomolo
Collège ECOFIN
17. Marie France Mulapi
Collège ECOFIN
18. Adelbert Kunzudo
Attaché au Bureau du PM
19. Placide Mumbembele
Collège de Développement
20. Itha Izzia
Collège de Développement
21. Kapanda Mufungu
Collège des Infrastructures
22. Mimi Maboloko
Collège des Infrastructures
23. Henri Mazabi
Collège Technique
24. Kingidila Masua
Collège Technique
25. Zuazu Sona
Questions stratégiques
26. Robert Lokanolo
Questions Stratégiques
27. Claude Nzangi
Cellule d´évaluation
28. Mukolo Nko-A-si
Cellule d´évaluation
29. Paulin Besa
Attaché au Bureau du PM
30. Espoir Lubunga
Collège Juridique, Politique et Administratif
31. Gisèle Madikase
Collège Juridique, Politique et Administratif
32. Jacqueline Mulaji
Collège Ethique et lutte contre la Corruption
33. Cyprien Kinienie
Collège Ethique et lutte contre la Corruption
34. Joël Mbingi
Collège de l´Ethique et lutte contre la Corruption
10. CORPS MEDICAL
1. Lambert Kayila
Infirmier
2. Frédericas Mukadi
Infirmier
3. Lucie Ngeteke
Infirmière
11. SECRETARIAT DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
A. SECRETARIAT PRIVE DU PREMIER MINISTRE
1. Marie Kafumu
Parsec
2. Rita Isidi
Secrétaire Privée du PM
3. Patrice Mbuba
Attache Parsec et Intendant
B. SECRETARIAT DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
1. Barnabé Muyongo
Secrétaire du Cabinet du PM
2. Marie Ntumba
Première Secrétaire adjointe du PM
3. Nadège Mamie Mukoko
Deuxième Secrétaire adjointe du PM
C. SECRETARIAT ADMINISTRATIF DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
1. Théo Issa
Secrétaire Administratif
2. Chantal Mbalanda
Secrétaire Administratif adjoint
12. SECRETARIAT
A. SECRETARIAT DE DIRECTION-DIRCABA & SGG
1. Bernard Nsambo
Secrétaire de Direction
2. Evelyne Kabena Munduma
Secrétaire de Direction
3. Solange Isola Fumunzanza
Secrétaire de Direction
4. Pauline Akunda
Secrétaire de Direction
5. Michel Tshodi
Secrétaire de Direction
6. Auclair Bolamba Yaya
Secrétaire de Cellule
B. SECRETARIAT COLLEGE/DIRCABA
1. Joëlle Ilunga Ngoy
Secrétaire du collège
2. Louise Bangula Nzombe
Secrétaire du collège
3. Clairette Nkoyi
Secrétaire du collège
4. Anne Marie Kumu
Secrétaire du collège
5. Lyly Siya Siya
Secrétaire du collège
6. Lyly Mandefu Mbungu
Secrétaire du collège
7. Déborah Kabassi Kabanga
Secrétaire du collège
8. Crispin Masudi
Secrétaire du collège
9. Anselme Lwadi
Secrétaire du collège
10. Dady Lukwasa Ndembe
Secrétaire du collège
13. GARDES
A. GARDES RAPPROCHEES NON POLICIERS
1. Mwanza Augustin
Garde rapprochée
2. Muzama Tino
Garde rapprochée
3. Kwazitela Toussaint
Garde rapprochée
4. Kawaba Joseph
Garde rapprochée
5. Mutala Zacharie
Garde rapprochée
6. Kindimba Steve
Garde rapprochée
7. Mpungi Noël
Garde rapprochée
8. Mbuba Blaise
Garde rapprochée
B. GARDE STATIQUES NON POLICIERS
1. Milemo Fumuntoto
Garde statique
2. Pikaziau Jean Marie
Garde statique
3. Khuko Adrien
Garde statique
4. Mulula Jean
Garde statique
5. Luwuku Anicet
Garde statique
6. Maswa Dema
Garde statique
7. Kiaka Lievin
Garde statique
8. Manzanza Tungabau
Garde statique
9. Tshitoko Thierry
Garde statique
10. Mitaku Mudingangu
Garde statique
11. Makombo Richard
Garde statique
12. Mavoka Eddy
Garde statique
13. Kisalakanda Salvador
Garde statique
14. Kimvula Nakangifila
Garde statique
15. Pikazio Robert
Garde statique
16. Kitambala Bidisa
Garde statique
17. Mesongolo Jacques
Garde statique
18. Kuzanga Mafoso
Garde statique
19. Kinte Cleophase
Garde statique
20. Pieta Ebwe
Garde statique
21. Muyaka Cele
Garde statique
22. Mushila Jean Pierre
Garde statique
23. Hubert Nkata
Garde statique
24. Kiekie Mubiau Mathias
Garde statique
25. Ngalula Bertin
Garde statique
26. Lukenia Mbuta
Garde statique
27. Lufwa Mbala
Garde statique
28. Kandi Bonaventure
Garde statique
29. Kulonda Kasongo
Garde statique
30. Zowa
Garde statique
31. Lemba
Garde statique
32. Mayamba Bernard
Garde statique
14. DOCUMENTALISTES DU CABINET DU PM
1. Odon Mumvudi
Documentaliste
2. Vincent Lukoji
Documentaliste
15. INTENDANCE ET COURRIER
1. Annie Mbuba
Agent courrier
2. Vany Mulenda
Intendant adjoint/maintenance
3. Albert Kuma Kuma
Agent courrier
4. Joachim Lukanga
Agent courrier
16. OPERATEUR DE SAISIE
1. Balbine Gizenga
Opératrice de saisie
2. Ferdinand Iyange
Opérateur de saisie
3. Indila Kwa Shokoma
Opérateur de saisie
4. Joseph Lelo
Opérateur de saisie
5. Sarah Ngalula
Opératrice de saisie
6. Kuyanse Nsele
Opératrice de saisie
7. Nadine Ansimbanda
Opératrice de saisie
8. Floribert Mulobo Kayol
Opérateur de saisie
9. Nancy Nkungi Tsemisa
Opératrice de saisie
10. Emérance Kamwamini
Opératrice de saisie
11. Bernadette Gudumbunda
Opératrice de saisie
12. Elie Nien Kobila
Opérateur de saisie
13. Mireille Mitashi
Opératrice de saisie
14. Berthe Kagwemba
Opératrice de saisie
15. Berthe Bazingama
Opératrice de saisie
16. Thomas Kidima Mbangi
Opérateur de saisie
17. Jean Marie Kalombo
Opérateur de saisie
18. Pitshou Palata
Opérateur de saisie
19. Masangu Manu
Opérateur de saisie
20. Françoise Mayamona
Opératrice de saisie
21. Jacques Kangu
Opérateur de saisie
22. Paguy Mashini Pangiani
Opératrice de saisie
23. Arsène Lwange Munganga
Opérateur de saisie
24. Pauline Mbaya
Opératrice de saisie
25. Kabala Ngondo
Opérateur de saisie
26. Kukatula Ngange
Opératrice de saisie
27. Kafutshi Masamba
Opératrice de saisie
28. Anne Marie Mabungu
Opératrice de saisie
29. Mireille Mwimba
Opératrice de saisie
30. Benny Kadibu Mbangi
Opérateur de saisie
31. Jackson Lukonga
Opérateur de saisie
32. Patience Mbenza
Opérateur de saisie
33. Hyppolite Ibwala
Opérateur de saisie
34. Jacques Sombolo
Opérateur de saisie
35. Paulin Mimpembe
Opérateur de saisie
36. Germaine Malongi
Opératrice de saisie
37. Kamanda Katuti
Opératrice de saisie
38. Kikubi Sesso
Opérateur de saisie
39. Mafuta Mulenda
Opérateur de saisie
40. Angèle Madianga
Opératrice de saisie
41. Gertrude Mulemo
Opératrice de saisie
42. Zopui Mansange
Opératrice de saisie
43. Bobo Mukangu
Opérateur de saisie
44. Célestine Ngunza
Opératrice de saisie
45. Lydie Ndombi
Opératrice de saisie
46. Makumi Osung
Opérateur de saisie
17. AGENTS DE LIAISON ET REPROGRAPHIE
1. Evodie Sona Bomashie
Agent de liaison
2. Séraphine Fele
Agent de liaison
3. Ivon Mboma
Agent de liaison
4. Odon Mwanza
Agent de liaison
5. Vital Giazoga
Agent de liaison
6. Martin Makambo
Agent de liaison
7. Kabamba Kimbula
Agent de liaison
8. Alain Belepe
Agent de reprographie
9. Luthongu Dieudonné
Agent de reprographie
18. PROTOCOLE
1. Mbangu Kipasa
Chef Protocole
2. Olga Kaziama
Chef Protocole adjoint
3. Niclette Mashini
Hôtesse
4. Gaziana Clément
Protocole
5. Masiani di Mathieu
Protocole
6. Musingeleshi Ernest
Protocole
7. Michel Muhubu
Protocole
8. Doris Mbukapindu
Protocole
9. Nana Mukawa
Hôtesse
10. Marc Kwisi Ntala
Protocole
11. Georgette Mbuku
Protocole
19. CHAUFFEURS
1. Alain Kaziama
Chauffeur PM
2. Alidor Kaziama
Chauffeur PM
3. Alain Onken
Chauffeur cortège
4. Kamalandua
Chauffeur cortège
5. Jean Lusanga
Chauffeur TP
6. Kalala Carlos
Chauffeur cortège
7. Kikata Nestor
Chauffeur Résidence PM
8. Mvunzi Nguba
Chauffeur Résidence PM
9. Kianza Sylvain
Chauffeur Résidence PM
10. Mwata Nicolas
Chauffeur Résidence PM
11. Tshiabakwawu Félix
Chauffeur Résidence PM
12. Mangala Richard
Chauffeur Résidence PM
13. Paul Mbudi
Chauffeur DIRCABA Mashini
14. Raphael Musanji
Chauffeur DIRCABA Paulin
15. Olivier Kalamba
Chauffeur DIRCABA Roger
16. Blaise Funda Kuzaya
Chauffeur SGG (Sec. Général du Gouv.)
17. Tandu Alga
Chauffeur SGGA (Sec.Gén. du Gouv. Adjoint)
18. Gilbert Ntanga
Chauffeur Résidence PM
19. Ndenga Joseph
Chauffeur Résidence PM
20. Patrick Kisata
Chauffeur courrier
21. Nzuzi Luvuvwamu
Chauffeur
20. PRESSE ET COMMUNICATION
1. Didier Mbongo
Journaliste
2. Martin Kilabi Kapata
Journaliste
3. Jean Macaire Mwanampulu
Journaliste
4. Mukeba Mbuyi
Cameramen
5. Albert Mbavwa
Attaché de presse
6. Youssouf Batuza Yako
Attaché de presse
7. Richard Kinzambi Kantulu
Cameramen
8. Claude Kimbwende
Cameramen Résidence
9. Doudou Kuniagota
Cameramen
10. Blaise Ndombele
Cameramen
11. Roger Mbowole
Monteur
21. NETTOYEURS
1. Norbert Lupangu
Nettoyeur
2. Makola Makumutima
Nettoyeur
3. Kubela Kabalu
Nettoyeur
4. Blaise Kingombi
Nettoyeur
5. Fumu Kayolo
Nettoyeur
6. Jeanne Ndombe
Nettoyeur
7. Nsele Getou
Nettoyeur
8. Munganga
Nettoyeur
22. PERSONNEL D´APPUI
A. RESIDENCE DU PREMIER MINISTRE
1. Feza Kayala
Chef du Protocole
2. Duguez Damas Mabaya Mboma
1er Chef du Protocole
3. Gutwama Kushimaneya Marie
2eme Chef du Protocole
4. Kongolo Jean Paul
Agent Protocole
5. Vakumu Anicet
Agent Protocole
6. Mbuba Mike
Agent Protocole
7. Mwata Maswaku Médard
Agent Protocole
8. Mbenza Marie
Hôtesse
9. Bambi Mukanda Mamie
Hôtesse
10. Kassongo Mamie
Hôtesse
11. Makasinga Yowa Hélène
Hôtesse
12. Nyembo Achille
Chauffeur
13. Kianza Sylvain
Chauffeur
14. Mayamba Souley
Chauffeur
15. Gipoyi Prosper
Plombier
16. Palata Innocent
Electricien
17. Ndandu Jean
Electricien
18. Luyeye Didier
Electromécanicien
19. Mukwa Mayamba
Frigoriste
20. Makemanda Fernand
Macon
21. Mukanda Godefroid
Menuisier
22. Hasan Tanzi Guillaume
Maire Hôtel
23. Museni Muwulu Remy
Maître Hôtel
24. Mbuba Véronique
Maître Hôtel adjointe
25. Kububa Corneille
Cuisinier
26. Makangila Justin
Cuisinier
27. Mafuta Awele Régine
Aide cuisinière
28. Gizela-A-Mbuba
Aide cuisinière
29. Nsoni Anicet
Serveur
30. Nkosi Mayamba
Serveur
31. Kwangalangana
Serveur
32. Nsimba Lola Lunsi Précieuse
Serveuse
33. Nakasila Aime
Garçon de chambre
34. Kedikila François
Garçon de chambre
35. Kozanga Wazago
Garçon de chambre
36. Mafuta Brigitte
Fille de Chambre
37. Gutwana Gisaba Geneviève
Fille de chambre
38. Manzunze Somona Dorothée
Fille de chambre
39. Kanana Rigobert
Lavandier
40. Dimbu Ngituka
Lavandier
41. Luboma René
Jardinier (Chef d´équipe)
42. Mayala Mbo
Jardinier
43. Dila Jonas
Jardinier
44. Kamanda Mema Justin
Jardinier
45. Akenda Adelard
Jardinier
46. Mukiongo Fingila
Jardinier
47. Kambumba Ngunza
Jardinier
48. Kimba Kangoma Evariste
Jardinier
49. Mudika Kianza
Jardinier
50. Mpese Butungu
Jardinier
51. Batala Kwawu Samuel
Jardinier
52. Maka Paulin
Jardinier
53. Kutaluka Dieudonné
Jardinier
54. Punana Sylvain
Jardinier
55. Gumona Kalonda
Jardinier
B. CABINET DE LA FEMME DU PREMIER MINISTRE
36 personnes, dont un Dircab, un Dircaba, des charges des missions, de charge d´études, des conseillers, des chauffeurs, huissier, opérateurs de saisie, etc.



- 1 Directeur de Cabinet,
- 5 Directeurs de Cabinet Adjoint,
- 1 Secrétaire Général du Gouvernement,
- 5 Secrétaire Généraux du Gouvernement,
- 11 Conseillers Principaux et assimilés,
- 58 Conseillers et Assimilés,
- 16 Assistants,
- 7 Chargés des missions,
- 34 Chargés d´Etudes,
- 3 Corps médicaux,
- 3 Secrétaires privés du Premier Ministre,
- 3 Secrétaire du Cabinet du Premier Ministre,
- 3 Secrétaires administratif du Premier Ministre
- 6 Secrétaires de Direction du Premier Ministre et Secrétaire Général du Gouvernement,
- 10 Secrétaires du collège/DIRCABA,
- 39 Gardes (rapprochées et statiques)
- 2 Documentalistes du Cabinet du Premier Ministre,
- 4 Intendants et Courrier,
- 46 Opérateurs de saisie,
- 9 Agents de liaison et reprographie,
- 11 Agents de protocole,
- 21 Chauffeurs,
- 11 Agents de la Presse et Communication,
- 8 Nettoyeurs,
- 55 Agents affectés à la Résidence Privée du Premier Ministre (menuisiers, lavandiers, maçons, jardiniers, filles de chambre, garçons de chambre, électriciens, électromécaniciens etc.)
- 36 personnes affectées au Cabinet de la femme du Premier Ministre.
Total du personnel : 409 personnes

jeudi 18 juin 2009

A quand la publication du gouvernement Muzito II ?

La population s’interroge :
A quand la publication du gouvernement Muzito II ?
Après avoir été annoncée tambour battant pour la mi-juin, la publication de la nouvelle équipe gouvernementale se fait toujours attendre. Par conséquent, bien des Congolais se posent mille et une questions sur ce retard : à quand la publication du gouvernement Muzito II ? Pourquoi tarde-t-elle ? C’est que, à bout de souffle, la population attend, comme un messie devant la délivrer d’un joug, la nouvelle équipe gouvernementale, dite Muzito II. L’impatience de l’attente de ce gouvernement est à la mesure du degré des souffrances d’une population qui ne sait plus en quel ministre avoir confiance. Aujourd’hui, depuis les nombreux remaniements ministériels intervenus au sein du gouvernement, l’impression est comme si rien ne va toujours.
Devant l’attente languissante de ce gouvernement qui risque de ne rien apporter aux besoins du peuple sinon d’autres déceptions, certains analystes très avisés estiment que le chef de l’Etat a retardé la publication de Muzito II en raison d’un besoin ardent de s’entourer – cette fois-ci – d’hommes très aguerris devant l’aider à amorcer la dernière ligne droite d’un mandat qui n’a plus que quelques mois de vie.
Pour eux, Kabila prend tout son temps pour s’offrir toutes les chances d’avoir cette fois des hommes aguerris pour affronter la dernière ligne de son mandat. Ce qui le pousse à s’interroger sur les hommes avec lesquels il doit cheminer le reste du mandat. Car, ainsi que l’estiment les analystes politiques bien avisés, il n’a plus droit à l’erreur. Cette erreur – peut-être – qui l’a poussé les jours passés à ne pas avoir dans ses rangs 15 personnes capables de lui permettre de faire changer la situation économique de son pays.
A propos de ces hommes, l’on est en droit s’interroger : la RDC est si pauvre en hommes aguerris que le chef de l’Etat est incapable d’en trouver une quinzaine, alors que grouillent docteurs, licenciés et autres ingénieurs en plusieurs domaines ? Quels critères de sélection utilise-t-il pour recruter ses collaborateurs pour qu’il n’arrive pas à être satisfait par le rendement de ceux qu’il aura choisi, par ses services interposés ?
Quelle recette va-t-il utiliser pour que cette fois-ci soit la bonne ? Pour un autre groupe d’analystes politiques, Joseph Kabila a peut-être donné trop de libertés à ses collaborateurs en les laissant, chacun, selon ses capacités inventives et créatrices, se livrer à une méga publicité sur ses chantiers au point où ils ont plus crié ou passé plus de temps à la télévision qu’à travailler réellement. Donnant l’impression que tout allait bien.
Alors que ces chantiers, plus qu’autre chose, demande moins de bruits que d’actions. Que de structures sont nées à la suite de 5 chantiers de la République. La population n’a pas besoin de trop de bruits pour remarquer les réalisations. Faudra-t-il, par exemple, mettre sur pied une structure ou faire du tapage médiatique pour remarquer le nouvel habit que la ville porte actuellement ?
Quoique habituée aux incessants remaniements ministériels qui n’apportent rien à son vécu quotidien, la population espère que cette fois-ci ses nombreuses préoccupations, surtout celles du ventre, trouveront un écho favorable auprès de la nouvelle équipe gouvernementale.
La dernière ligne droite du mandat de Joseph Kabila est si cruciale et déterminante qu’il est appelé à se faire violence, même dans sa propre famille politique, pour arriver à contenter la population qui croit que les 5 chantiers de la République ne le sont que le nom, car elle ne se retrouvant pas du tout. Ainsi certaines langues n’hésitent pas à les baptiser « 5 chantiers de l’AMP ».
Kléber Kungu

mercredi 17 juin 2009

Pourquoi la Cilu refuse toujours de payer la pension de retraite à Malaba Tshitenga ?


Affaire Malaba c/Cimenterie de Lukala
Pourquoi la Cilu refuse toujours de payer la pension de retraite à Malaba Tshitenga ?
Nous le rencontrons dans sa maison. Pendant plus de 2 heures, il nous raconte le récit de son calvaire, de son martyr, épluchant, de temps à autre, une pile de documents très parlants et convaincants, sur un procès qui l’oppose à son ancienne société, la Cimenterie de Lukala (Cilu). Il nous a ouvert son cœur : nous y avons découvert de l’amertume, du dépit, de la frustration, de la peine, du dégoût, de la colère…Mais aussi beaucoup d’espoir que tôt ou tard la justice rendue en sa faveur. Malaba Tshitenga Tshilomboji, sexagénaire, retraité, lutte depuis plus de… 13 ans contre la Cimenterie de Lukala (Cilu) pour obtenir le paiement de sa pension suspendu en décembre 1995. Que peut un individu devant une grosse et puissante machine comme la Cilu ? Rien, peut-on dire. Mû par la vérité qui est de son côté, Malaba Tshitenga cependant compte beaucoup sur son Dieu et la justice congolaise.
Tout va commencer un certain 12 juillet 1990, lorsque ce haut cadre de la Cilu, en pleine mission de service en Belgique, tombe victime d’un accident de circulation, pour que commence son calvaire, après 18 ans de bons et loyaux services à la Cilu.
« J’étais directeur de production de la Cilu [Cimenterie de Lukala, Société des ciments du Zaïre (Ciza), à l’époque, NDLR], avant d’être nommé administrateur de la Cilu et en même temps administrateur directeur d’exploitation chargé de la gestion technique de toutes les usines de l’Est (Cimshaba, Interlacs, celle-ci comprenait Ciments Lacs à Kabimba (près de Kalemie), Ciments du Kivu à Katana et Charbonnage du Tanganyika à Kalemie). J’étais donc muté à Lubumbashi pour être à la tête de ces sociétés », entame Malaba Tshitenga, s’interrompant entre deux quintes de toux.
« Je suis allé en Europe [pour une mission de service l’ayant conduit successivement en Afrique du Sud, en France et en Belgique] où j’ai été victime d’un accident de circulation [le 22 juillet 1990, NDLR]. J’étais tombé dans le coma pendant deux mois, j’ai fait une hémorragie cérébrale et je suis resté très longtemps à l’hôpital », nous raconte-t-il, d’une voix rauque. « Après m’être plus ou moins rétabli, je suis rentré au pays. Le patron, qui venait régulièrement me rendre visite à l’hôpital, a estimé bon de me mettre en pension, mon médecin m’ayant prescrit un long repos », poursuit M. Malaba, s’interrompant de temps à autre pour étayer sa déclaration par une preuve documentaire qu’il va fouiller dans une pile de documents.
Il reprend en nous informant de la procédure qui avait consisté au licenciement à l’amiable avec paiement d’un préavis conventionnel, d’une indemnité de licenciement et d’une allocation mensuelle nette d’impôts dont le montant est égal à un certain pourcentage de son dernier salaire.
Une rente viagère qui lui sera régulièrement versée pendant 3 ans et demi [le 6 juillet 1992 : début du versement, NDLR] avant d’être suspendue unilatéralement par son ancien employeur. Nous sommes en décembre 1995. Malta Forrest venait de racheter la Cilu. « Cette allocation m’a été payée régulièrement pendant 3 ans et demi, jusqu’au moment où M. Forrest ayant racheté toutes les cimenteries de ce pays, sauf la Cinat, la nouvelle direction de la société a décidé d’arrêter le paiement de cette allocation. Je l’ai approchée sans succès, avant de traduire en justice », nous raconte ce père de cinq enfants.

Quand un ministre intervient
Le Tribunal de Grande instance de la Gombe va, sous le RAT 7041, condamner la Cilu à continuer de verser la pension à son ancien employé. Celle-ci va faire appel de ce jugement à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe et demandé la défense à exécuter ce jugement. L’instance judiciaire va, par sa décision sous RAT 3903, rejeter cette demande de défense, exigeant que la Cilu continue à lui verser la pension. Malaba Tshitenga nous exhibe des extraits bancaires de la BCZ [Banque commerciale du Zaïre, actuellement Banque commerciale du Congo (BCDC), NDLR] où est marquée « Pension ».
Quand un ministre de la Justice intervient, il y a lieu de s’interroger profondément, surtout lorsque le dossier n’appelle point une telle intervention. En effet, selon le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, un ministre, de la Justice fût-il, n’a pas le pouvoir d’interférer dans une décision judiciaire. Malheureusement, le ministre de la Justice de l’époque avait enfreint à ce principe. Il reprend son récit. « Quand j’ai voulu exécuter le jugement, j’ai obtenu du Procureur de la République la réquisition des forces de l’ordre… » Il l’interrompt pour nous montrer la procuration du Procureur de la République. « En ce moment arrivent les agents de la Cilu qui vont me demander d’arrêter, exhibant une lettre du 19 septembre 1997 du ministre de la Justice,Célestin Lwanghy, suspendant l’exécution de mon jugement… » Il interrompt de nouveau son récit pour nous montrer la lettre en question.
Le malheureux Malaba va poursuivre son récit en racontant qu’il lui a fallu attendre jusqu’au 26 août 2002 – pendant cinq ans – pour obtenir du ministre de la Justice Ngele Masudi la levée de cette mesure de suspension. Mais, entre-temps, la Cilu, ne s’avouant pas vaincue va chercher des poux inexistants sur les têtes de sa victime et de son ancien administrateur directeur général, Roland Ghijis en leur intentant un procès pour faux et usage de faux.
Voici ce que la Cilu reproche aux deux personnes. «La Cilu étant rachetée par M. Forrest », raconte M. Malaba, je suis allé contacter M. Roland Ghijis, qui était encore administrateur de la Cilu, pour lui demander de m’établir un document attestant que la société [la Cilu, NDLR] m’avait accordé tels ou tels avantages, étant donné que les anciennes autorités de la société partaient [pour être remplacées par une nouvelle équipe dirigeante, la Cilu ayant été rachetée]. En amorçant cette démarche, Malaba Tshitenga voulait mettre toutes les chances de son côté en se mettant à l’abri de toute mauvaise surprise.

Une vraie attestation jugée fausse !

La nouvelle direction de la Cilu a décidé d’arrêter le versement de la pension à son ancien employé en se fondant sur l’attestation de M. Ghijis qu’elle qualifie de faux, prétendant que celui-ci n’avait pas droit de l’établir. « C’est archifaux », réagit Malaba Tshitenga en balayant d’un revers de la main toutes les dérobades de la Cilu. « M. Ghijis m’a établi cette attestation, en accord avec M. Dumont de Chassart, qui m’a confirmé d’ailleurs ce que je vous dit, tout simplement pour pouvoir prouver que je bénéficiais de tels avantages. Mais ce n’est pas cette attestation qui a été la base du paiement de ma pension, la décision du paiement étant antérieure à l’établissement de l’attestation », conclut-il.
Tout en nous montrant la preuve, l’ancien administrateur de la Cilu va raconter la tenue le 11 mars 1991 à Kinshasa de la 79ème réunion du Conseil d’administration de la Cilu à l’issue de laquelle les administrateurs, dont M. Malaba, avaient approuvé l’introduction d’un plan de retraite pour l’ensemble du personnel. Et c’est le 26 mars 1991, que M. Malaba, encore convalescent, avait été licencié et mis en retraite avec paiement de tous ses droits. Le début du paiement de sa rente viagère a commencé le 6 juillet 1992, date qui marque également la fin des négociations avec la Cilu menées avec Dumont de Chassart, vice-président du Conseil d’administration de la Cilu.
Roland Ghijis a été condamné à 3 ans de SPP et Malaba Tshitenga acquitté, tel avait été le verdict du Tribunal. « Voici donc comment notre justice fonctionne », se plaint M. Malaba. Et voilà pourquoi la Cilu a arrêté de me verser ma pension. M. Ghijis s’est pourvu en cassation à la Cour suprême de justice de Kinshasa qui a rejeté le pourvoi arguant qu’il avait été introduit en retard. Roland Ghijis a fait une prise à partie devant la même juridiction contre les juges qui avaient prononcé sa condamnation avec tant de légèreté. Cette action est en train de se poursuivre.
Un administrateur directeur général en plein exercice de sa fonction, signe une attestation pour certifier ce qui se fait déjà. Il la signe en accord avec le vice-président de la Cilu, administrateur délégué d’Egecim. Accord confirmé par celui-ci dans une lettre adressée à M. Malaba. M. Ghijis est, pour cet acte de gestion courante, condamné à 3 ans de prison sous RPA 16.851, parce que le juge a suivi la thèse de la Cilu selon laquelle cette attestation est un faux. Tandis que M. Malaba est acquitté de l’infraction d’usage de faux pour défaut de l’élément moral.
Mais en quoi est-ce que cette attestation est un faux, d’autant plus que celui qui l’a établie est non seulement en vie, mais aussi confirme d’avoir fait et avec toutes les autorisations nécessaires ?
« Quoiqu’il en soit, ce n’est pas cette attestation, conteste M. Malaba, qui m’a donné droit à ma pension, comme l’affirme la Cilu. Cette attestation a été signée le 19 décembre 1994, alors que je touchais déjà la pension depuis le 6 juillet 1992 ».

Malaba n’entend pas baisser la garde
Mû par la vérité qui est de son côté, Malaba Tshitenga est loin de baisser la garde. Il s’en remet « aux puissantes mains de Dieu » et au bon sens de la justice de son pays. «Vous avez vu que le ministre Ingele Masudi a levé la mesure de suspension de mon jugement prise par son prédécesseur Célestin Lwanghy. En plus, j’ai obtenu de la justice belge l’exequatuor (homologation de la décision du TGI/`Gombe) de la décision du Tribunal de Grande instance de Gombe qui condamnait la Cilu à continuer à me payer ma pension ».
L’intervention du ministre de la Justice de l’époque et des jugements fantaisistes comme celui celui qui a condamné M. Ghijis à 3 ans de prison montrent le trafic d’influence et l’utilisation d’immenses moyens de la Cilu pour s’attirer la sympathie des juges. Ce qui n’honore pas notre justice et notre pays.
Quoique déçu par le comportement des autorités de la Cilu, M. Malaba ne manque pas de motifs de consolation après toutes les réalisations à son actif à Lukala en faveur de la Cilu. Il s’en bombe le torse. « C’est moi qui ai créé l’équipe de football de Cilu. C’est moi qui suis à la base de la création de l’école secondaire et de la construction du stade de la Cilu », nous confie-t-il, le visage éclairé par un sourire de satisfaction. Ce « Blanc à la peau noire » (surnom que les habitants de Lubudi lui ont collé) a également à son actif la construction de l’école secondaire de Kabimba. « Je suis chez moi à Lukala, à Lubudi, à Kabimba, bien qu’étant du Kasaï. Les gens m’y aimaient beaucoup, car j’ai réalisé beaucoup d’oeuvres dans ces milieux », se console ce chimiste de formation.
Kléber Kungu

mardi 2 juin 2009

Remaniement ministériel : le CNDP récompensé pour ses tueries et viols

Le butin est lourd :14 postes ministériels réclamés
Remaniement ministériel : le CNDP récompensé pour ses tueries et viols
Le gouvernement congolais et le Congrès national pour la défense du peuple congolais (CNDP), ex-mouvement rebelle de Laurent Nkunda, et alliés sont en négociations très âpres. Les dirigeants de ce mouvement politico-militaire, qui s’est mué en parti politique au lendemain de la fin de la guerre, ne s’empêchent pas de placer la barre…très haut pour réclamer plusieurs postes ministériels dans le gouvernement Muzito II. Une façon de se faire payer tout le travail d’assassinats et de viols fait durant la guerre, qui a fait plusieurs centaines de victimes.
Depuis plusieurs semaines donc, le gouvernement congolais, le CNDP et alliés sont en négociations. Très exigeants et convaincus d’avoir pris les armes pour finalement aboutir à des négociations devant accoucher, elles, à un partage de pouvoir, les dirigeants du CNDP et alliés placent la barre très haut. Ils exigent par conséquent …quatorze postes ministériels, en dehors de leur intégration au sein des institutions politiques et militaires du pays.
Le Congrès national pour la libération du peuple exige le commandement de la Force terrestre des Forces armées, le commandement des régions militaires du Nord-Kivu et du Kasaï oriental, les ministères de l'Intérieur, des Transports et Communication, les vice-ministères des Mines et Affaires sociales. Tandis que les Patriotes résistants congolais (Pareco), divisés, quant à eux, demandent ce qui suit. Le Pareco, aile Mugabo veut devenir maître du commandement de la région militaire de la Province Orientale, du commandement adjoint de la région militaire du Nord-Kivu, du département de logistique, l'inspection provinciale de la police du Bas-Congo et du Katanga, le ministère des Affaires foncières, les vice-ministères de l'Agriculture, de l'Urbanisme et Habitat. Le Pareco, aile Janvier, lui, ne jure que par s’occuper de l'inspection provinciale de la police du Sud-Kivu et du Kasaï Occidental, du ministère de l'Agriculture, des vice­-ministères de l'Éducation nationale et des Travaux publics. Tandis que le Pareco, aile la Fontaine, veut s’occuper du commandement de la région militaire de la ville de Kinshasa, de l’inspection provinciale de la police au Bandundu, occuper un poste d’inspecteur adjoint au Katanga, du ministère du Tourisme, du vice-ministère de la Défense.
Au regard de toutes ces revendications, il y a lieu de conclure que le soubassement de la prise d’armes par le CNDP et consorts est le partage du pouvoir. Quoi de plus normal d’obtenir par des négociations ce qu’on n’est pas parvenu à arracher par des armes, dites-vous. La recette tient bon depuis une bonne époque et plusieurs Congolais n’hésitent pas à recourir à ce moyen pour s’offrir quelques postes au sein du gouvernement.
Pour trouver des postes pour ces belligérants trop gourmands, il faut un remaniement ministériel. Pour bien des analystes, un remaniement, comme les précédents, n’apportera rien aux Congolais qui se sont vus tuer et violer en grand nombre. Un remaniement qui va simplement permettre aux rebelles du CNDP et alliés de se faire payer tous les actes ignobles commis dans la partie orientale du pays.
Pour les contenter, les coalisés de l’AMP sont obligés de se faire violence en cédant aux entrants quelques-uns de leurs postes ministériels. Ainsi, apprend-on, le RCD/KML de Mbusa Nyamuisi et l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) sont-ils priés de céder chacun un poste ministériel. Dans cette logique, l’Udemo, dont le mariage avec l’AMP est en voie de voler en éclats, ne figurera plus dans la future équipe gouvernementale. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) figure parmi les partis politiques de l’Alliance de la majorité présidentielle (AMP) qui doivent céder quelques postes ministériels au profit des assassins du CNDP et alliés.
Trois grands événements politiques vont incessamment intervenir au cours du mois de juin. Le premier événement est le remaniement ministériel vers le 15 juin en faveur de l’entrée des éléments du CNDP et alliés dans le futur gouvernement. Le deuxième est le remaniement du cabinet du chef de l’Etat qui devrait intervenir au même moment que le premier événement. Tandis que la nomination du secrétaire général du PPRD en remplacement d’Evariste Boshab devenu président de l’Assemblée nationale, constituera le 3ème événement.
Concernant son cabinet, le chef de l’Etat compte nommer un conseiller chargé de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Tandis que le nom d’Emile Bongeli, actuel vice Premier ministre en charge de la Reconstruction, est constamment cité pour remplacer Evariste Boshab.
Kléber Kungu



« Développement du Congo : promesses, faillites et défis » présenté à la Banque mondiale


Livre de Bob Tumba
« Développement du Congo : promesses, faillites et défis » présenté à la Banque mondiale
La République démocratique du Congo va mal, très mal. Sa situation économique est loin d’être reluisante. Comment ce grand géant de l’Afrique centrale a dégringolé si bas ? Comment ce pays qui avait, au sortir de son indépendance en 1960, un produit intérieur brut (PIB) de 20 milliards de dollars doit se retrouver, près d’un demi-siècle plus tard, avec le quart, soit 4 milliards en 2006 ? Et pourtant ce ne sont pas les atouts qui lui manquent : ressources naturelles de toute sorte, mais surtout le potentiel humain. Mais justement, la RDC souffre de son potentiel humain. C’est cette problématique que Bob Tumba Matamba, le numéro 2 de Tigo, a développée dans son livre « Développement du Congo : promesses, faillites et défis » qu’il a présenté vendredi 29 mai au siège de la Banque mondiale à quelques ONG de droits de l’homme et autres, et devant quelques employés de cette institution financière internationale, au cours d’un café littéraire, modéré par le professeur Philippe Biyoya.
La courte recension présentée brillamment par l’auteur, économiste de formation, a ouvert un débat aussi enrichissant que critique, devant des employés de la Banque mondiale particulièrement intéressés par la matière traitée dans le livre. L’auteur a présenté la problématique de la situation économique de la RDC allant de mal en pis, en dépit de ses nombreux atouts, notamment humains.
« Ce qui me frappe, c’est l’allure des facteurs économiques de la RDC », a annoncé Bob Tumba, s’appuyant sur des courbes économiques démontrant la descente aux enfers de la RDC, un pays dont le produit intérieur brut (PIB) en 1960 – année de son indépendance – était de 20 milliards de dollars pour 4 milliards en 2006, année de publication de son livre, qui marque une tendance baissière. Quant au budget national, il est passé de 4 milliards de dollars en 1960 pour moins d’un milliard de dollars en 2009, tandis que le revenu par habitant est descendu de 20 milliards de dollars pour 13 millions d’habitants en 1960, soit 400 dollars pour 4 milliards de revenu par habitant pour plus ou moins 70 millions d’habitants à ce jour.

« Où sont les hommes dans cette terre ? »
Devant une telle situation économique, Bob Tumba, président, depuis 2003, de la filiale congolaise de la multinationale Millicom International Cellular S.A., interpelle les Congolais en s’interrogeant, la mort dans l’âme : « où sont les hommes dans cette terre ? Cette tendance est-elle génétique ? S’appuyant sur les facteurs qui sous-tendent le développement, qui sont de deux ordres – objectifs (histoire, géographie, ressources naturelles) et subjectifs (culture, société, leadership), l’auteur se pose encore quelques questions sur la situation économique, l’état de sous-développement de son pays. « Est-ce que le sous-développement est chronique ? Est-ce que les amis de l’extérieur (Banque mondiale, le FMI) sont-ils utiles ? Est-ce que l’Etat est utile ? »
In fine, l’auteur arrive à cette conclusion malheureuse et si évidente et à laquelle bien des analystes sont déjà arrivés : « c’est l’homme qui est le facteur important de développement. Si on est sous-développé, c’est à cause du Congolais, de l’homme. » Et il ne s’empêche pas de s’offrir un exemple, celui du Japon, un pays qui a su potentialiser le capital humain qui est à la base du développement du pays, qui n’a presque rien comme ressources naturelles. Voilà pourquoi l’auteur propose un leader instruit, consciencieux et idéaliste.
Dans le débat qui s’est ensuivi, plusieurs intervenants sont revenus sur cette constatation fort évidente : le développement d’un pays dépend de l’homme qui, lui, tire sa force de son éducation. L’éducation et le leadership constituent le socle de la problématique du développement. L’éducation, a estimé un des participants, est le seul défi.
Pour certains, alors qu’il ne disposait pas un grand nombre d’universitaires, le pays était bien dirigé à l’époque. Thèse que Bob Tumba, licencié en économie à l’université Lovanium de Kinshasa (aujourd’hui Unikin) et ancien directeur général du premier réseau de téléphonie cellulaire GSM au Congo, va presque balayer en faisant ce diagnostic, selon lequel, en 1960, la RDC ne disposait aucun médecin, aucun universitaire et 500 prêtres et que le premier président n’était qu’un bourgmestre qui n’avait fait que 3 mois comme bourgmestre. En conclusion, ceux qui avaient dirigé le pays à cette époque « avaient échoué pour n’avoir pas été préparés à gérer le pays ».
Par ailleurs, le rôle de la Société civile a été souligné remarquablement dans le fonctionnement d’un pays qui est divisé généralement en société politique (partis politiques) et société civile (forces vives, opinion publique, syndicats, médias, confessions religieuses, ONG, patronat…).
Pour l’auteur, il appartient à « la société civile de donner un modèle économique d’un pays, de créer une idéologie nationale ». En dépit de la richesse potentielle du pays sur laquelle tous s’accordent, « qu’est-ce qu’il faut pour sortir du sous-développement ? Y a-t-il un plan de développement national ? » S’est interrogé Bob Tumba, en ajoutant « dans combien de temps nous devons retrouver le niveau du PIB de 1960 ».

Question de vision
La Banque mondiale a accordé une si grande importance à la matière traitée dans l’ouvrage de Bob Tumba qu’elle a été représentée à un haut niveau par son directeur des Opérations pour l’Afrique centrale, Marie Françoise Marie-Nelly. Celle-ci a relativisé la situation de sous-développement de la RDC, tout en reconnaissant qu’elle est loin d’être reluisante. Pour elle, la courbe de la situation de sous-développement de la RDC ne doit pas être trop descendante, car vers 2005, le pays a connu quand même une certaine croissance économique.
Dans son questionnement d’experte en matière économique et de développement, Marie Françoise Marie-Nelly a placé les Congolais devant leurs responsabilités pour la situation de leur pays. « Que pensent les Congolais sur la marche de leur pays ? », a-t-elle déclaré, tout en se demandant si les choix économiques faits après l’indépendance avaient réussi. A l’époque, le Katanga avait été choisi pour s’occuper de l’économie du pays avec la Gécamines, et la SNCC et l’Onatra pour l’évacuation et le transport des produits.
S’appuyant sur la Côte d’Ivoire et le Rwanda, Marie Françoise Marie-Nelly invite les Congolais à s’interroger sur la nouvelle vision de leur pays dans 10 ans, 15 ans. Le premier pays, dont les dirigeants ont voulu faire de leur pays un éléphant d’Afrique et le second – le plus proche de la RDC – qui a développé son café et son tourisme – en instaurant un tourisme des riches et non des pauvres - au point qu’aujourd’hui tout le café rwandais est vendu aux Etats-Unis et que le tourisme fait entrer 30% au budget national.
Toutefois, le directeur des Opérations pour l’Afrique centrale a relevé la nécessité de consolider la paix étant donné que l’impact des conflits a été pour beaucoup dans la situation économique de la RDC.
« Développement du Congo : promesses, faillites et défis » de Bob Tumba est le énième livre écrit par un compatriote congolais contribuant à tirer la sonnette d’alarme sur la situation de sous-développement du pays. Comme d’autres qui l’ont précédé et certains qui seront écrits ultérieurement, cet ouvrage a-t-il atteint ou atteindra-t-il sa cible pour que son message ait un écho favorable ? La réponse affirmative est tout un défi à relever.
Préfacé par Lye Mudaba Yoka, « Développement du Congo : promesses, faillites et défis »
Kléber Kungu