jeudi 31 octobre 2013

Francophonie : « La douseur »



« La douseur »
            Ces écrivains ou rédacteurs qui utilisent l’espace des véhicules pour passer leurs messages, pour la plupart entachés de beaucoup d’imperfections grammaticales ou syntaxiques, sont de plus en plus nombreux et loin de lâcher prise. Comme celui-ci qui, de bonne foi et tout volontariste, a cru que le mot « douseur » s’orthographie ainsi.
            En effet, orthographié ainsi, le mot « douseur » s’oppose diamétralement à son ‘’homologue « douceur » qui porte les véritables marques de ce mot que le rédacteur a massacré !
Kléber Kungu

mardi 29 octobre 2013

La Cour constitutionnelle, la Céni, le cors judiciaire en atelier de formation lead



Du mardi 29 octobre au samedi 2 novembre à Kinshasa

La Cour constitutionnelle, la Céni, le cors judiciaire en atelier de formation lead

            Du mardi 29 octobre au samedi 2 novembre 2013, les membres des administrations impliquées dans la gestion électorale, la Céni, la Cour  constitutionnelle, nouvellement mise en place, les représentants du Corps judiciaire, les Forces de sécurité, les représentants de la société civile, les confessions religieuses et les représentants des média seront en atelier de formation lead.
            L’Unité électorale de la CEEAC organise une série d’atelier dans les pays membres de la CEEAC. Aussi, après le Burundi, du 25 au 29 mars 2013 à Bujumbura,  le Cameroun, du 24 au 28 juin 2013 à Yaoundé, c’est le tour de la République démocratique du Congo de bénéficier de cette formation inscrite  au programme 2013 de l’agenda de l’Unité électorale de la CEEAC pour cette première année d’expérimentation.
            Selon un communiqué de presse de la CEEAC dont L’Observateur a obtenu copie, le public visé par la thématique épouse la diversité des parties prenantes à un processus électoral, à savoir : les membres des administrations impliquées dans la gestion électorale, la Céni, la Cour  constitutionnelle, nouvellement mise en place, les représentants du Corps judiciaire, les Forces de sécurité, les représentants de la société civile, les confessions religieuses et les représentants des média.
            Durant les travaux, des développements permettront aux participants de se familiariser avec certaines questions comme le leadership et la  gestion des conflits pour les acteurs électoraux, la présentation des défis et  enjeux du leadership dans les processus électoraux, les défis électoraux et réponses technologiques, les défis liés à la biométrisation des processus électoraux, la gestion des crises électorales et les  techniques de négociation y afférentes, l’appropriation de l’évolution du débat démocratique et du processus électoral en RDC, la prévention des crises électorales par l’exercice du leadership pour la consolidation de la démocratie en phase postélectorale.
            Avant l’ouverture de cet atelier,  le secrétariat général de la CEEAC tient à féliciter l’Etat congolais pour sa disponibilité et sa précieuse collaboration, notamment les administrations en charge des questions d’immigration et des affaires électorales. 
Cette excellente attitude du pays hôte s’inscrit dans la logique de la décision de Kigali n° 03/CCEG/VI/90 du 26/01/1990 relative à la libre circulation de certaines catégories de ressortissants des Etats membres à l’intérieur de l’espace CEEAC.
            En effet, s’agissant de l’entrée sur son territoire des fonctionnaires non congolais de la CEEAC parties prenantes à cette rencontre, la RDC s’est prêtée de bonne grâce à appliquer les dispositions de la décision précitée.

 L’ensemble de la délégation lui en sait gré.
            D’ores et déjà, la CEEAC se félicite aussi  de la disponibilité des autorités de l’Ecole de formation électorale en Afrique centrale, (EFEAC) et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), et sait pouvoir compter sur la mobilisation des personnes concernées et/ou intéressées par les présentes assises. 
            Eu égard à l’expertise éprouvée des facilitateurs choisis pour animer les différents modules inscrits au programme des cinq jours d’atelier, il ne fait aucun doute que la mutualisation de ces échanges d’expériences devrait doter la RDC  qui abrite ce séminaire des instruments d’analyse et d’action susceptibles de prévenir d’éventuels actes de violences consécutives à des processus électoraux tels qu’on l’a déploré ailleurs en Afrique.
            Ce séminaire se tient  au lendemain de la mise en place de la Cour constitutionnelle, dont la mission première est de veiller à la constitutionnalité des lois et  de servir de juge en dernier ressort des contentieux électoraux  d’une part  et de l’important discours du Président de la République, Chef de l’Etat, Joseph Kabila , devant les deux chambres du parlement réunis en congrès d’autre part, discours qui annonce des décisions prochaines visant à réconcilier le pays avec ses diverses composantes politiques et sociologiques.
            Après des années de violences postélectorales que l’Afrique en plein processus démocratique n’a cessé de connaître dans son histoire, aujourd’hui le continent noir est en train de cheminer sur une autre voie marquée par l’apprentissage démocratique.
            Ce nouveau cap comble de bonheur  le Secrétariat général de la CEEAC auquel nos chefs d’Etat et de gouvernement ont confié la lourde mission de servir de bras séculier à l’édification  d’une  communauté harmonieuse et déterminée à s’exprimer qualitativement dans toute ses dimensions.
            Des sessions de formation comme celle qui s’ouvre ce 29 octobre à Kinshasa  constituent à cet égard  des jalons importants dans cette quête d’un espace communautaire tourné vers l’avenir, désireux de se construire dans la paix et soucieux d’y parvenir en s’inspirant des meilleurs exemples en la matière, légions en maintes contrées du globe, avec  comme modèle phare, l’Union Européenne, notre partenaire et bailleur dans l’organisation de ces cycles de formation .
            Tout  entreprendre dans notre espace communautaire  pour enrayer le phénomène des violences postélectorales, telle est la réalité qui s’impose et qui reste un défi que les pays membres de la CEEAC tiennent à relever.
            C’est la CEEAC qui organise cet atelier de formation, grâce au soutien de l’Union européenne, à travers notamment le Projet d’appui à la CEEAC en matière de paix et de sécurité (PAPS II).
Kléber Kungu

lundi 28 octobre 2013

3000 réfugiés congolais sont rentrés du Soudan du Sud depuis janvier



Après des années en dehors de leur pays

3000 réfugiés congolais sont rentrés du Soudan du Sud depuis janvier

            Environ trois mille Congolais réfugiés au Soudan du Sud sont rentrés en Province Orientale depuis le début de l’année. Ils avaient fui les attaques des groupes armés actifs dans cette partie du pays dont la LRA de Joseph Kony pour trouver refuge dans la préfecture sud-soudanaise de Nyori.
            Il s’agirait, rapporte-t-on, d’un mouvement de retour spontané. Selon l’administrateur du territoire de Faradje, ces anciens réfugiés se sont installés dans leurs villages d’origine notamment à Kakwa et Mando Missa dans la chefferie de Yima. D’autres se trouvent à Aru, Ariwara, Ingbokolo et Safisha dans le district de l’Ituri.
            Selon des sources de la société civile, une fois de retour, il reste de régler l’épineuse  question de la réinsertion de ces personnes. En effet, ces réfugiés n’ont bénéficié d’aucun appui pour leur réinsertion après plusieurs années passées dans un pays étranger.
            Pour sa part, le Haut commissariat  des Nations unies pour les réfugiés (HCR) affirme être au courant de la situation mais il a déclaré attendre la tenue de la tripartite avec les autorités du Soudan du Sud et de la RDC afin de planifier le retour des Congolais candidats au rapatriement volontaire dans leur pays.
            Selon l’administrateur du territoire de Faradje, près de huit mille autres Congolais refugiés au Soudan du Sud attendent de rentrer dans leur pays.
Kléber Kungu


Francophonie : « Gloire adieu »



« Gloire adieu »
            Pour ce qu’Il a fait pour eux, les créaturess de Dieu lui rendent la gloire de plusieurs manières. Chaque catégorie des créaturess excelle de zèle et d’invention pour bien plaire à Dieu. Voici comment les « écrivains » glorifient Celui qui a permis qu’ils soient au monde. «Gloire adieu », écrivent-ils sur le pare-brise d’un taxi-bus 207.
            Ils ignorent malheureusement qu’en écrivent ainsi, ils écrivent tout le contraire de ce qu’ils souhaitent dire ou exprimer au Créateur.
            En effet, écrire « Gloire adieu » ne voudrait tout simplement signifier que cette gloire qu’ils veulent lui rendre ne le sera que le nom. L’occasion nous est déjà arrivée d’expliquer ce mot « adieu » que les Congolais écrivent souvent très mal « a dieu » (c’est-à-dire en deux mots).
            « Gloire adieu » veut dire tout, sauf « Gloire à Dieu » que ces écrivains veulent dire !
Kléber Kungu

Déploiement imminent des soldats belges en RDC



Coopération militaire Kinshasa-Bruxelles

Déploiement imminent des soldats belges en RDC

            Bientôt une centaine de soldats belges sera déployée en République démocratique du Congo (RDC), précisement à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema. C’est le Conseil ministériel restreint belge qui a approuvé ce déploiement vendredi 25 octobre matin. Le nombre exact des soldats belges qui seront déployés en RDC ni la date de leur déploiement n’ont pas été précisés.
            A en croire Le Soir.be, une compagnie - soit une centaine d'hommes - du 3ème bataillon parachutiste de Tielen (province d'Anvers) va se rendre prochainement en République démocratique du Congo (RDC) pour deux objectifs principaux. Les soldats belges, selon le général  Gerard Van Caelenberge, cité par la même source, iront en RDC à la fois pour s'entraîner et participer à l'exercice de certification d'un bataillon d'élite congolais formé par des instructeurs belges.
            Cette compagnie se rendra "dans les prochains jours" dans la région de Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est) pour une période de "trois à quatre semaines". Un camp militaire des environs abrite une centaine d'instructeurs belges qui encadrent la formation d'un troisième bataillon commando de l'armée congolaise dans le cadre du Programme de Partenariat militaire (PPM) belgo-congolais.
            La formation du 323ème bataillon des Forces armées de la RDC (FARDC), qui comptait au départ environ 700 soldats, doit permettre à la RDC de disposer d'une troisième "unité de réaction rapide" (URR) pour faire face aux violences récurrentes qui agitent le pays. Cette formation a été entamée début avril.
            Ces deux bataillons, considérés comme étant des unités "bien formées et fiables" des FARDC, ont notamment été engagés dans les combats qui se déroulent au Nord-Kivu.
            Le gouvernement belge avait déjà approuvé le principe de la formation du 323ème bataillon en décembre dernier en avalisant les projets d'engagements opérationnels pour 2013 proposés par le ministre de la Défense, Pieter De Crem.
            En avril dernier, le ministère belge de la Défense avait précisé que Bruxelles avait donné son feu vert à l'envoi de 90 militaires à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est), pour encadrer la formation du 323ème bataillon UUR durant six mois, et de dix autres durant deux mois pour prendre en charge l'état-major de brigade qui doit "coiffer" les trois bataillons.
            La Belgique a amorcé depuis 2008 un ambitieux programme de formation des éléments des FARDC. Pour cela, elle a déjà encadré la formation de deux autres bataillons URR, également à Kindu, respectivement en 2008-2009 pour le 321ème et entre octobre 2011 et mars 2012 pour le 322ème.
            La compagnie de parachutistes doit à la fois s'entraîner en conditions tropicales et fournir "un supplément" pour l'exercice de certification du 323ème bataillon, prévu fin novembre, a souligné le chef de la Défense belge, le général  Gerard Van Caelenberge.
Kléber Kungu

jeudi 24 octobre 2013

Le Panu soutient les décisions de Joseph Kabila



Réactions positives sur le discours du chef de l’Etat

Le Panu soutient les décisions de Joseph Kabila

            Au lendemain de l’annonce par le chef de l’Etat Joseph Kabila des mesures importantes à travers son adresse sur l’Etat de la nation tenue devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, les institutions, les personnalités de divers  courants politiques ne cessent de réagir à ce discours. La dernière réaction en date est celle du Parti de l’alliance nationale pour l’unité (Panu) qui « soutient totalement les grandes décisions » et «  les grandes orientations et propositions » faites par le chef de l’Etat Joseph Kabila.
            Au cours d’une séance extraordinaire tenue le jeudi 24 octobre, les membres du Bureau exécutif du Parti de l’alliance nationale pour l’unité ont exprimé leur satisfaction après le discours  du président de la République, Joseph Kabila tenu le mercredi 23 octobre devant le Congrès. Au l’issue de ce discours, le chef de l’Etat Joseph Kabila a annoncé plusieurs mesures importantes issues des 679 recommandations formulées par les concertations nationales tenues à Kinshasa du 7 septembre au 5 octobre.
            Le Panu présidé par le député national Charly Wenga souhaite que la cohésion nationale envisagée par le chef de l’Etat Joseph Kabila, initiateur de ces concertations nationales, méritée d’être étendue et renforcée dans les provinces en y initiant aussi des gouvernements provinciaux.
            Les membres du Bureau exécutif de Panu se félicitent « de la fermeté du chef de l’Etat à l’agard des forces négatives et autres récidivistes impénitents. »
            Dans un communiqué publié à l’issue de cette séance dont L’Observateur a obtenu copie, le Panu appelle les Congolaises et les Congolais afin qu’ils s’approprient ces grandes décisions, orientations et propositions du chef de l’Etat en vue de barrer la route aux concepteurs du démembrement de la République démocratique du Congo tant convoitée par ses voisins depuis des décennies.
Kléber Kungu

Francophonie : « Tout bul ne pas bul »



            Pour tout non francophone, surtout non Congolais, particulièrement non Kinois branché, il est difficile de savoir ce que ce bout de phrase de 5 mots veut dire : « Tout bul ne pas bul ». Mais que signifie le mot « bul » qui ne se prononce pas comme un mot français. Il se prononce « boul » ! Il est de l’argot kinois qui veut dire « idée lumineuse, ingénieuse».
            En dehors de cette polémique argotique, voyons l’aspect grammatical de la langue française. Il est exécrable ! Sinon, il se serait écrit ainsi : « Tout bul n’est pas bul ». Une fois de plus, le monde des transports a livré son degré de nuisance en matière du massacre du français. Faites un tour vers le quartier très populeux de Kisangani, et vous le découvrirez sur un taxi-bus 207.
Kléber Kungu

mardi 22 octobre 2013

Francophonie: "...places sont litimées....Bien venu..."



« Hatez vous car les places sont litimées. La connaissance et la clef de la liberté. Bien venu à tous »

            C’est un communiqué - tel qu’on en trouve affichés un peu partout à Kinshasa sur les poteaux électriques, murs de maison, autres édifices publics et privés – que j’ai découvert au coin du croisement des avenues colonel Ebeya et des Huileries à la Gombe, avec entre autres écrits : « Hatez vous car les places sont litimées. La connaissance et la clef de la liberté. Bien venu à tous ».
            Ce communiqué parle de la « Formation gratuite en Droits de l’homme, prévention et gestion des conflits ». C’est dans sa partie finale que le français est massacré. Il le serait moins si le rédacteur s’était rappelé certaines règles de cette langue qui l’auraient poussé à écrire correctement ceci : « Hâtez-vous car les places sont limitées. La connaissance est la clef de la liberté. Bienvenue à tous »
Kléber Kungu





lundi 21 octobre 2013

L’Unicef s’insurge contre la vente des moustiquaires imprégnées d’insecticide



L’Unicef s’insurge contre la vente des moustiquaires imprégnées d’insecticide

            Le Bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), en République démocratique du Congo, s’insurge contre la vente de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans la ville de Kinshasa par quelques personnes mal intentionnées.
            Aussi porte-t-il à la connaissance du public, que des personnes mal intentionnées circulent actuellement dans les ménages de la province de Kinshasa, vendant des coupons photocopiés, sur lesquels figure la mention : « Don de Moustiquaire par UNICEF » au prix de 200FC (Deux cents francs congolais), selon un communiqué de ce Fonds onusien rendu public lundi 21 octobre et dont L’Observateur a obtenu copie.
            Ces faussaires prétendent que sur présentation d’un de ces coupons, l’Unicef leur remettra une moustiquaire au moment opportun, c’est-à-dire au moment où on procédera à la distribution gratuite de ces moustiquaires.
            L’Unicef saisit cette occasion pour s’insurger contre cette pratique et tient à informer l’opinion congolaise qu’il ne saurait s’associer à ce genre de pratiques. Par ailleurs, il tient à préciser que toutes les activités dans le cadre de la distribution universelle de moustiquaires imprégnées d’insecticide en cours actuellement à Kinshasa, avec l’appui financier du Fonds mondial, sont totalement gratuites pour toute la population bénéficiaire. Il en est de même pour la province du Maniema avec l’appui de l’Unicef et de l’USAID, ajoute le communiqué.
            Par conséquent, l’Unicef invite la population à être vigilante et à dénoncer les auteurs de ces méfaits auprès des autorités compétentes.
Kléber Kungu

Nkosazana Zuma rassemble tous les Africains autour des problèmes congolais



Arrivée depuis dimanche dans la capitale congolaise

Nkosazana Zuma rassemble tous les Africains autour des problèmes congolais

            « C’est vrai que les préoccupations de la RDC ne sont pas à elle seule mais celles de nous tous. L’Afrique toute entière devrait être concernée par les problèmes du Congo ». La préoccupation est celle de la présidente de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, qui l’a exprimée le dimanche 20 octobre  à son arrivée à Kinshasa, tout en reconnaissant l’atrocité de la situation de la République démocratique du Congo.
            Ainsi, en faisant allusion à la situation sécuritaire très préoccupante de la RDC due essentiellement à la guerre et aux affrontements entre l’armée régulière et les différents groupes armés, la présidente de la Commission de l’Union africaine a déclaré que « ce qui se passe en RDC est atroce ».
            « C’est vraiment atroce. Voir des femmes et des enfants souffrir de la sorte, c’est vraiment insupportable. C’est pourquoi, l’Afrique toute entière et nous d’ailleurs, nous sommes en train de fournir des efforts de sorte que nous puissions mener tous les pays de la région et de la sous région à s’impliquer à la résolution de ces problèmes », a plaidé Nkosazana Dlamini.
            Des nombreuses femmes et filles constamment violées, des hommes tués, des villages entiers incendiés,  des milliers de personnes déplacées, autant de personnes affamées, voilà la situation générale que traverse la partie orientale de la RDC en proie aux conflits armés depuis deux décennies.
            La présidente de la Commission de l’Union africaine est arrivée dimanche 20 octobre à Kinshasa où elle a été invitée par le gouvernement congolais.
            Dès son arrivée dans la capitale congolaise, Nkosazana Dlamini s’est entretenue avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Célestin Tunda ya Kasende. Au menu de cet entretien plusieurs questions, notamment la guerre dans l’Est de la RDC, la mise en œuvre de l’Accord cadre d’Addis-Abeba et de l’implication des organisations africaines dans la problématique de la guerre en RDC.
            La présidente de la commission de l’Union africaine s’est également entretenue le lundi 21 octobre  successivement avec le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, celui de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku et le Premier ministre Matata Ponyo.
            Avec toutes ces autorités, elle s’est entretenue au sujet de la situation en général de la RDC, notamment en matière des lois sur la paix, la sécurité et l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
            Au sujet de cet accord, le Premier ministre a expliqué à son hôte les efforts fournis par la RDC dans son application.
            Il est prévu que Nkosazana Dlamini-Zuma assiste au Congrès qui réunira mercredi 23 octobre les deux chambres du Parlement et au cours duquel le chef de l’Etat Joseph Kabila s’adressera à la Nation pour répondre aux recommandations des concertations nationales tenues à Kinshasa du 7 septembre au 5 octobre.
            La visite de la présidente de la Commission de l’Union africaine à Kinshasa intervient au moment les pourparlers de Kampala commencés il y a 10 mois viennent d’être suspendus pour la énième fois.
Kléber Kungu

Francophonie : « Disque d’ambriage… »



« Disque d’ambriage… »

         
   « Super garnisseur de bande es disque d’ambriage. Réparation : Platau, trasmisionet. Palier central. Tout marquet ». Cette pancarte est bien plantée sur la route menant au cimetière Kimbanseke, dans la commune de N’djili, au quartier V. C’est un super garnisseur qui fait son propre marketing. Notre grand mécanicien vient de nous prouver ses capacités d’apprenant du français qu’il a massacré. Il a voulu dire ceci : « Super garnisseur de bandes et disques d’embrayage. Réparation : Plateau, transmission et palier central. Toutes marques ».
            Moralité : si vous voulez apprendre la langue française, ne comptez jamais sur un mécanicien !
Kléber Kungu

dimanche 20 octobre 2013

21 personnes seraient tuées par des miliciens Nyatura



Masisi/Nord-Kivu

21 personnes seraient tuées par des miliciens Nyatura

            Malgré tous les efforts faits par le gouvernement pour pacifier le territoire national : organisation des concertations nationales, pourparlers de Kampala, et en dépit de l’épée de la CPI constamment suspendue sur les têtes de tous les seigneurs de guerre et autres chefs miliciens, rien n’arrête à ce jour la cruauté des groupes armés. On parle aujourd’hui de 21 personnes qui auraient été tuées entre les 15 et  17 octobre dans le groupement Nyamaboko I dans le territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.
            Pour le président de la société civile de ce territoire, Jean Banyene, cité par radiookapi.net, ces exécutions sont attribuées aux miliciens Maï-Maï Nyatura dirigés par Mangara. Trois des victimes ont été tuées dans le village de Luke et dix-huit autres à Ngululu
            Les tueries, selon Jean Banyene, sont consécutives aux affrontements ayant opposé, les 15 et 16 octobre, les Maï-Maï Nyatura aux miliciens de Raïa Mutomboki dans le groupement Osamandu.
            «Les Raïa Mutomboki ont brulé au moins 9 villages et cela a provoqué un déplacement massif de la population vers Gungu et les villages environnants comme Karuba et les autres sont descendus vers Bweremana et le Sud-Kivu », a affirmé Jean Banyene. C’était à cette occasion que Mangara et ses hommes auraient abattu trois jeunes hommes qui quittaient Rubaya vers Luke, a poursuivi Jean Banyene.
            « Jeudi, il y a d’autres [jeunes] qui quittaient Mwima pour venir au marché de Luke, ils ont été arrêtés et ont été achevés le jeudi. Donc, au total c’est 21 personnes qui ont été tuées. Donc, 3 personnes ont été tuées à Luke et 18 à Ngululu », a précisé la source.
            De son côté, l’administrateur du territoire de Masisi, Dieudonné Tshishiku, a affirmé qu’une équipe a été dépêchée sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
            En attendant que l’équipée dépêchée sur les lieux rentre et fasse son rapport et que la population civile soit sécurisée, la région continue à vivre dans la peur la plus totale.

 

            Reprise du contrôle de Pinga par le chef rebelle Cheka

            Dans l’entre-temps, il est fait état de la reprise le dimanche 20 octobre dans la matinée par le chef rebelle Cheka de Nduma Defense of Congo (NDC) du contrôle de la localité de Pinga, après en être délogé 24 heures avant par la coalition des miliciens de l’Alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et Nyatura.
            A en croire la radio onusienne, le milicien Cheka et ses hommes viennent de réoccuper cette localité après une contre-offensive lancée contre les milices apparentées aux ethnies Hunde et Hutu.
Les miliciens de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain et leurs alliés les Nyatura, qui avaient occupé Pinga samedi après avoir chassé les hommes de Cheka, auraient pris le chemin de Masisi, leur lieu de provenance.
            On parle de l’avancée de Cheka et ses hommes vers Nyabiondo et Lukweti, dans le territoire de Masisi, les fiefs des APCLS de Janvier. Ils seraient mus par l’esprit de vengeance, après la défaite que la coalition APCLS et Nyatura lui a infligée samedi 19 octobre à Pinga.
            Quelques habitants de Pinga, apprend-on, ont commencé à regagner leurs habitations mais nombreux hésitent encore, préférant attendre la stabilisation de la situation sécuritaire.
            Les rivalités entre les deux groupes combattants de NDC majoritairement de l’ethnie Nyanga et ceux de l’APCLS de l’ethnie Hunde, datent de 2010. En dépit de toutes les tentatives initiées par les notables de deux communautés pour réconcilier les deux groupes armés rivaux n’ont jamais réussi à ce jour.
            Ainsi le Bureau d’étude, d’observation et de coordination pour le développement du territoire de Walikale (Bedewa), invite-t-il l’autorité politico-administrative à s’impliquer dans la résolution de ce conflit pour stopper ces regains de violence dans la région de Pinga.
Kléber Kungu

Francophonie : « Impression noir sur blanc »

« Impression noir sur blanc »
            Avec le foisonnement sur le marché des photocopieuses, des imprimantes et autres machines électroniques, les utilisateurs de ces machines ne lésinent pas sur les moyens pour attirer de potentiels clients.
            J’ai ainsi remarqué par exemple ceci un jour dans un coin où s’agglutinent ces utilisateurs des imprimantes : « Impression noir sur blanc ». Il faut beaucoup de dose d’observation et de jugeote pour découvrir ce qui cloche dans ces écrits.
            Puisqu’on imprime en couleurs ou en noir et blanc, il est superflu de dire « Impression noir sur blanc ». Car  « noir et blanc » est une locution adjectivale, invariable, qui est utilisée aussi bien en photocopie, en photographie qu’en audiovisuel.
            N’oublions cependant pas qu’il existe également « noir sur blanc », une locution adverbiale signifiant d’une manière précise et formelle. Ex. : « C'est écrit noir sur blanc dans le discours de Kabila ».
Kléber Kungu

L’adresse de Joseph Kabila annoncée pour le 23 octobre



Après plusieurs reports de son adresse

L’adresse de Joseph Kabila annoncée pour le 23 octobre

            Le chef de l’Etat Joseph Kabila va enfin s’adresser le mercredi 23 octobre à la Nation congolaise via les députés et les sénateurs réunis en congrès. Ce sont les présidents de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, et du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, qui ont livré officiellement  l’information dans un communiqué rendu public vendredi 18 octobre soir sur la RTNC.
            A cette occasion dont le report à deux reprises a suscité beaucoup d’encre et de salive dans l’opinion tant nationale qu’internationale, tout en enflant le suspense, il sera question au président de la République de répondre aux différentes recommandations des concertations nationales, tenues à Kinshasa du 7 septembre au 5 octobre derniers.
            Selon le même communiqué, un seul point est inscrit à l’ordre du jour de cette séance : l’audition du discours du Président de la République après les concertations nationales, convoquées pour «renforcer la cohésion nationale. »
            Les concertateurs sont également conviés ) prendre part à cette rencontre. Il est également prévu que le président du Congo-Brazzaville  Denis Sassous Nguesso y prenne part en qualité d’invité de son homologue Joseph Kabila. A ce sujet, le présidium des concertations nationales, Léon Kengo et Aubin Minaku avaient traversé le pool Malebo le vendredi 11 octobre pour remettre l’invitation de Joseph Kabila à son homologue Sassou Nguesso. Ils lui avaient aussi remis les recommandations et les résolutions issues du forum congolais.
            Le président Sassou Nguesso avait accepté cette invitation en qualité d’invité de marque du Congrès.
Au sujet de cette allocution tant attendue par le peuple congolais, Gaston Musemena, député de la Majorité présidentielle, cité par radiookapi.net, a apporté quelques précisions. «Le chef de l’Etat va annoncer des mesures qui vont mettre en application les différentes recommandations importantes de ces assises ; entre autres l’ouverture politique pour assurer et cimenter la cohésion nationale, les mesures de grâce en faveur des personnalités qui ont été identifiées comme personnalités politiques, quels que soient leurs dossiers au niveau de la justice», a-t-il annoncé.
            De l’avis de plusieurs participants aux concertations nationales, cette ouverture politique devrait être cristallisée par  la mise en place d’un «gouvernement de large union nationale». Aussi des milieux politiques congolais ont fait de cette idée leur chou gras fondé sur des débats partagés sur la possibilité de maintenir ou non le Premier ministre actuel Augustin Matata Ponyo.
            A ce sujet, pour le député Gaston Musemena, «Il ne s’agit pas de rendre public le nom du formateur du gouvernement, lorsqu’on adopte une politique d’ouverture. La politique d’ouverture veut dire qu’on a ouvert une fenêtre. On n’a pas ouvert la porte [...] On a ouvert une fenêtre pour récupérer ceux qui veulent  participer à l’édification de notre pays».
            Le peuple congolais rongé par une longue attente de cette adresse, grossie par un suspense fort languissant, attend beaucoup de mesures intéressant ses conditions sociales. S’il attend beaucoup de changements sur les secteurs qui tardent à décoller, il ne souhaite pas cependant des mesures qui viendraient remettre en question des résultats déjà palpables.
            On rappelle que lors de la clôture des concertations nationales samedi 5 octobre, Joseph Kabila s’était engagé à présenter le rapport  de ces travaux aux membres du Parlement réunis en congrès, dans le plus bref délai. A cette occasion, il avait aussi promis d’annoncer des mesures importantes prises en réponse aux recommandations contenues dans ce rapport.
            Le recensement et l’identification des citoyens avant les prochaines élections, le respect strict de la constitution, l’affectation des militaires hors de leurs provinces d’origine, la lutte contre l’enrichissement illicite des membres du gouvernement, l’éradication des groupes armés nationaux comme étrangers, la promotion de la culture de la paix et de la bonne gouvernance, la libération des prisonniers politiques, le suivi du dossier du sénateur et ancien vice-président Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale, la réouverture des medias fermés sont entre autres les recommandations contenues dans le rapport  des concertations nationales et faites au chef de l’Etat.
Kléber Kungu

Nkosazana Dlamini Zuma à Kinshasa depuis dimanche







        



Présidente de la Commission de l’Union africaine

Nkosazana Dlamini Zuma à Kinshasa depuis dimanche

 

            La présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) est arrivée le dimanche 20 octobre à Kinshasa pour répondre à une invitation du gouvernement congolais dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord cadre d’Addis-Abeba.
            Nkosazana Dlamini Zuma, qui séjournera dans la capitale congolaise du 20 au 22 octobre 2013, mettra son séjour à profit pour rencontrer notamment les présidents de deux chambres du Parlement, Aubin Minaku (Assemblée nationale) et Léon Kengo wa Dondo (Sénat), les ambassadeurs des Etats membres du Conseil de sécurité, le groupe des ambassadeurs africains ainsi que des membres de la société civile.
            L’accord d’Addis-Abeba a été signé le 24 février 2013 par les onze pays de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), sous l’égide de l’Onu et de l’UA afin de parvenir à une paix durable dans l’Est de
Qui est Nkosazana Dlamini-Zuma
            Nkosazana Dlamini-Zuma, née le 27 janvier 1949 dans la province du Natal, de la tribu zoulou, est une femme politique d'Afrique du Sud, membre du Congrès national africain (ANC). Ancienne épouse de Jacob Zuma, vice-président d'Afrique du Sud de 1999 à 2005, puis président du pays à partir de 2009, elle est successivement ministre de la Santé (1994 à 1999), ministre des Affaires étrangères (1999 à 2009) et ministre de l'Intérieur du 11 mai 2009 au 2 octobre 2012. Elle est élue présidente de la Commission de l'Union africaine le 16 juillet 2012.
            Ainée de huit enfants, elle commence des études de botaniste et de zoologie à l'université du Zoulouland en 1971. Diplômée en science, elle continue des études médicales à l'université du Natal. Docteur en médecine, elle va revenir en Afrique, au Swaziland pour travailler à l'hôpital de Mbabane où elle rencontre Jacob Zuma, son futur mari, après quelques années d’exil en Grande-Bretagne où elle a achevé ses études médicales à l'université de Bristol en 1978.
En 1985, elle complète ses études à l'université de Liverpool par un diplôme spécialisé dans les maladies tropicales infantiles.
            En 1994, elle devient le premier ministre noir de la Santé d'Afrique du Sud dans le gouvernement de Nelson Mandela. Une de ses priorités est alors la lutte contre le tabagisme. Elle fait ainsi interdire de fumer dans tous les lieux publics en 1999.
            En 1995, Nkosazana Dlamini-Zuma est faite docteur honoraire de l'université du Natal et de l'Université de Bristol en 1996. En juin 1999, suite aux élections générales, elle est nommée ministre des Affaires étrangères par le nouveau président Thabo Mbeki
            En décembre 2007, proche de Mbeki qui en ferait bien son successeur à la présidence du pays, elle est candidate pour être l'un des cinq membres du conseil exécutif de l'ANC lors du congrès du parti à Polokwane. Elle est battue par un proche de Jacob Zuma alors que ce dernier est élu président de l'ANC avec 60 % des voix contre 40 % à Thabo Mbeki.
            Le 16 juillet 2012, elle est nommée à la tête de la Commission de l'Union africaine.
Nkosazana Dlamini-Zuma est divorcée de Jacob Zuma.           
            Elle est mère de quatre enfants issus de Jacob Zuma.
   L’arrivée de la présidente de la Commission de l’Union africaine intervient à la veille de l’adresse par le président de la République, Joseph Kabila, le mercredi 23 octobre, aux deux chambres du Parlement réunies en Congrès pour donner suite aux recommandations faites par les concertations nationales tenues du 7 septembre au 5 octobre et que les pourparlers de Kampala ont repris.

Kléber Kungu