tag:blogger.com,1999:blog-31770990153970490082024-03-12T15:03:14.663-07:00KLEBER-LOBSERVATEURKLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.comBlogger1638125tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-59515307873725279102015-09-15T13:39:00.002-07:002015-09-15T13:39:57.601-07:00Les occupants du quartier Paka Djuma sommés de déguerpissement<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Pour occupation illégale<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les
occupants du quartier Paka Djuma sommés de déguerpissement<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Les personnes occupant la concession
appartenant à la Société commerciale des transports et ports (SCPT), ex-Onatra,
située en face de l’entrée de la Bracongo, appelée Paka Djuma, dans la commune
de Limete, sont sommés d’évacuer ce site pour occupation illégale.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> C’est le chef de ce quartier, Robert
Pongo, apprend-on, qui a annoncé cette nouvelle à un groupe d’habitants de ce
quartier au cours d’une réunion qu’il a tenue dernièrement avec ce groupe.
Cette annonce est consécutive à la mesure émanant du gouvernement provincial de
la ville de Kinshasa.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Le gouvernement provincial de Kinshasa veut taper fort contre les
habitants de ce quartier en les sommant au déguerpissement pour insalubrité
notoire et autres antivaleurs ; Le quartier Paka Djuma, situé le long de
la voie ferrée à côté de l’avenue des Poids Lourds, est constitué de deux
concessions : la première lotie et la seconde appartenant à un particulier.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Tous ceux qui empruntent la route
des Poids lourds et mus encore par la conscience humaine restent frappés par la
promiscuité dans laquelle vivent les habitants de ce petit quartier dont la
réputation serait des orgies sexuelles mêlées aux viols et autres vols, qui y
élisent domicile à la nuit tombée. Pour bien des personnes informées dur les us
et coutumes de l’endroit, le quartier Paka Djuma est un véritable Far-West
sexuel. Un Sodome et Gomorrhe contemporain.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Quartier insalubre<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Paka Djuma est un quartier insalubre perdu de la ville
de Kinshasa, dont les habitants vivent en dehors de la modernisation d’autres
quartiers de la métropole congolaise. C’est un bidonville unique en son genre,
par son infrastructure hors normes et surtout par la mentalité de ceux qui le
gouvernent. La plupart des habitants de Paka Djuma n’ont rien de citadins mais
par contre, ils constituent la main-d’œuvre dans le cadre de petits métiers au
centre ville de Kinshasa.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> C’est un petit coin situé
à quelques mètres de la rivière Kalamu aux allures d’un camp de réfugies. Il se
situe à quelques mètres de l’entreprise de fosses septiques, coincé entre la
voie ferrée de l’Onatra et la route qui mène vers l’Ecole de l’aviation de
Ndolo.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Parmi les caractéristiques
de ce quartier, la pauvreté qui se voit par la promiscuité et les habitations
constituées des amas de pièces de ferrailles, des plastiques et de triplex
couverts des tôles usées surplombées de câbles électriques à moitié dénudés
dressés d’une manière désordonnée. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Horreur des étrangers<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> On rapporte que les Paka
Djumais ont horreur de ceux qui ne sont pas de leur village. Un étourdi qui s’y
hasarde sort, semble-t-il, bien dépouillé de ses biens… surtout de valeur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Comme tout quartier de cet
acabit, Paka Djuma vit dans une ambiance quotidienne.. Les jeunes s’adonnent à
la consommation de l’alcool local « le lotoko », à forte teneur. Deux
tiers des habitants vendent cette boisson en toute quiétude, à côté d’autres
liqueurs qui ont la particulier de pousser les consommateurs à des actes et
activités répugnants. Ainsi la délinquance sous toutes ses formes y est
florissante.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> L’insalubrité vous saute
aux yeux. Les fosses septiques sont de fortune. Dans cet environnement, il
n’est pas étonnant que jeunes et vieux se rencontrent souvent dans la brousse
pour jeter ce dont le ventre n’a plus besoin. Ou c’est la rivière Kalamu qui
reçoit toute cette nourriture pour ses occupants.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> A supposer que le
déguerpissement ait lieu. Combien de temps, se demande-t-on, que les effets de cette
mesure va-t-elle durer ?<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-26921815438319929342015-09-15T13:38:00.005-07:002015-09-15T13:38:36.564-07:00Où se font soigner nos chefs d’Etat ? <div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Où se font
soigner nos chefs d’Etat ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Nous
avons montré pour quelles raisons les dirigeants de ce monde cachent leurs
maladies, même si leur apparence physique contredit leur déni, voyons l’hôpital
que ceux qui nous gouvernent préfèrent se faire soigner, à l’abri de toute
curiosité naturelle et technologique. </span><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">La majeure partie des Présidents africains subissent pour la plupart leurs
traitements médicaux en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Et pourquoi donc ?<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; letter-spacing: -0.25pt;">Qualité des soins, appui de l’Etat français et discrétion : la
France est l’une des destinations privilégiées des chefs d’Etats malades. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Qu’ils
viennent du Maghreb ou d’Afrique centrale, l’hôpital militaire du Val-de-Grâce
de Paris et l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine <span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">au 63 Bd Victor Hugo en région parisienne</span> sont plébiscités par
les chefs d’Etat malades. Les hôpitaux de France et de la Suisse sont les plus
préférés par les chefs d’Etat, même s’ils se rendent aussi dans d’autres pays.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Le </span><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Val-de-Grâce
reste l’hôpital des puissants, de ces malades qui nous gouvernent. Les
militaires qui l'appellent brièvement <i>"le Val", </i>assurent devant les journalistes curieux qu'il s'agit
là d'un <i>"hôpital absolument comme les autres"</i>. La réalité
est cependant que le grand public n'en voit, à la télévision, que les mêmes
clichés : journalistes qui patientent devant l'entrée quand un président y est
hospitalisé ; badauds qui viennent battre le trottoir, lors de la mort d'une
personnalité populaire. Mais aucune caméra n'est jamais admise à l'intérieur.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Un
enjeu et un secret<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Dans cet hôpital,
apprend-on, la santé des grands de ce monde y est un enjeu et un secret.
Médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers, administration financière et un
tiers des aides-soignants sont militaires et ont fait l'objet d'une enquête
garantissant leur loyauté. <i>"Ils ont tous prêté serment</i>,
souligne le médecin-chef Anne Robert, qui contrôle d'une main de fer la
communication de l'hôpital.<i> Ils sont soumis, au-delà du secret médical,
au secret- défense."</i> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> De grandes précautions en
faveur de grandes personnalités comme des chefs d’Etat ou des dirigeants de multinationales.
N’est-ce pas que la nouvelle de la maladie et de la mort d’un chef d’Etat peut
entraîner les intrigues, les guerres de succession, les renversements de
régime ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> L’hôpital de Val-de-Grâce n’est pas discriminatoire. Il reçoit tous les
patients : riches et pauvres. A la seule distinction que le commun des
mortels, qui peut se faire admettre pour un simple bobo, pourra alors y entrer par
l'entrée qui donne sur le boulevard de Port-Royal, animé par les marchés et la
circulation. Tandis que les présidents, les ministres, les grands patrons, eux,
entrent le plus souvent par la rue Saint-Jacques, plus discrète. Là, il suffit
de traverser l'ancien hôpital militaire, de passer devant la somptueuse abbaye
royale du XVII<sup>e</sup> siècle et de contourner le nouveau bâtiment
hospitalier - cinq étages et deux sous-sols - que les médecins et infirmiers
appellent en riant <i>"la vertèbre"</i>. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Des patients
importants sous des pseudonymes<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Pour brouiller toute
trace, on fait inscrire les patients les plus importants sous de pseudonyme.
Comme le 7 novembre 1981, lorsque le malade François Mitterrand qui y est
admis, car souffrant d’une douleur à la cuisse, se fait affubler du pseudonyme
d’Albert Blot, le nom du beau-frère du général Thomas, directeur de l'hôpital
militaire. Mais, au final, des examens approfondis que va subir le président
français vont révéler ce résultat : une prostate qui a atteint un volume
important. Il faut donc hospitaliser le malade.
Qui refuse : « <i>Pas question »</i>, s'insurge
Mitterrand.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le
patient va décider de consulter le
professeur Steg de l'hôpital Cochin, juste en face du Val-de-Grâce Où il se fera opérer de son cancer de la
prostate en septembre 1992. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Que l'on ne s'imagine pas
le Val-de-Grâce comme un établissement de luxe. Certes, l'atmosphère est plus
feutrée que dans un CHU ordinaire. On s'interpelle moins dans les couloirs. La
nourriture est un peu meilleure. Mais l'administration militaire assure qu'il
n'y a <i>"pas de chambres VIP"</i>. Ce n'est pas tout à fait
vrai. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Quand un patient important
est hospitalisé, il dispose d'une chambre à double entrée, et une partie d'un
service lui est réservée. Ses officiers de sécurité, sa famille proche
occuperont les chambres voisines. Pas de luxe particulier dans la chambre. Un
lit, une table de chevet, un fauteuil, rapporte Le Monde dans son site web. <i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<i><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span></i><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">De fait, le "Val" offre la
garantie aux grands de ce monde qu'ils disposeront, au sein d'un hôpital de 350
lits, de services spécialisés en cancérologie, en chirurgie viscérale et
vasculaire, en neurologie et en médecine nucléaire (scintigraphie et tomographe
à positions de la dernière génération). Evidemment, cela n'empêche pas
l'angoisse devant la maladie. <i>"Le déni et la peur de la mort sont
les mêmes chez les puissants et les humbles"</i>, assure Bernard Debré,
qui, à l'hôpital Cochin, soigne lui aussi bon nombre de personnalités. Mais ils
gardent une petite chance de repousser un peu plus longtemps les limites de la
vie. Jean-Pierre Chevènement en sait
quelque chose. Son hospitalisation au Val-de-Grâce, le 2 septembre 1998, ne lui
évita pas le grave accident d'anesthésie qui entraîna un arrêt cardiaque de 55
minutes, une rareté.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Aurait-il pu cependant en
réchapper sans séquelles sans le déploiement technique et humain du
"Val" ? Le ministre de l'intérieur se réveilla du coma, flanqué de
tuyaux, incapable de parler. Au médecin qui refusait de le détacher,
Chevènement écrivit donc sur une ardoise : <i>"Primum non
nocere"</i> ("D'abord ne pas nuire"), premier serment
d'Hippocrate. Laissant interdit le personnel médical : <i>"Mais il ne
parle plus qu'en latin ! Il fait une régression..."</i> L'infirmière
voulut l'attacher sur son lit, afin qu'il ne tombe pas pendant son sommeil
: <i>"La police, ici, c'est moi..."</i> Le ministre
répliqua, superbe : <i>"Pas du tout. A Paris, le préfet de police,
c'est moi, et le Val-de-Grâce est à Paris, que je sache."</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Ce qui est loin d’être
vrai. Car au Val-de-Grâce, la hiérarchie militaire n'a qu'un référent : le chef
des armées, c'est-à-dire le président de la République. Le 2 septembre 2005,
lorsque Jacques Chirac, alors âgé de 72 ans, ressent de vives céphalées et des
troubles de la vision, seul le médecin militaire de l'Elysée, aussitôt prévenu,
est mis au courant. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Soupçonnant, à juste
titre, un accident vasculaire cérébral, il emmène aussitôt dans une voiture
banalisée le président de la République au Val-de-Grâce. Sans prévenir le Premier
ministre, Dominique de Villepin, ni le ministre de l'intérieur, Nicolas
Sarkozy. Les deux ne seront au courant de la nouvelle que le lendemain en fin
de matinée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le chef de l'Etat est
d'ailleurs le seul à être systématiquement informé de l'hospitalisation au
"Val" de personnalités, signe que la santé des puissants relève bien
du sommet de l'Etat. Hospitalisé en urgence le 7 mai 2005, Jean-Pierre Raffarin
raconte : <i>"Les médecins voulaient m'opérer immédiatement,
craignant une pancréatite. Je souhaitais en parler d'abord au président Chirac.
Je n'ai même pas eu besoin de téléphoner. C'est lui qui m'a appelé. Les
militaires du "Val" lui avaient déjà tout raconté. Et il m'a intimé
l'ordre de me faire opérer."</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le chef de l’Autorité
palestinienne, Yasser Arafat, lui, avait choisi d’être interné à l'hôpital
militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) en France, du 29 octobre au 11
novembre 2004.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Si le nombre des chefs
d’Etat qui débarquent au grand jour dans des hôpitaux étrangers pour se faire
soigner peut être connu, celui de ceux qui le font en catimini ne peut être
connu que Dieu le Père Créateur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Val-de-Grâce, un bréviaire sanitaire</span></b><b><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Au demeurant,
l’hôpital de Val-de-Grâce de France est reconnu comme un bréviaire sanitaire
pour les têtes couronnées de l’Afrique, surtout au Sud du Sahara. Il ne faut pas être un devin pour savoir pourquoi ceux qui nous dirigent préfèrent aller se
faire soigner ailleurs, même pour un petit bobo, pour nous contraindre presque
à nous faire soigner dans nos hôpitaux. Mais là n’est pas l’objet de notre
propos d’aujourd’hui.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Voici, à titre
exemplatif, la liste de quelques chefs d’Etat africains et les hôpitaux où ils
avaient été internés.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> <span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;"> Feu
le Général Gnassingbé Eyadema, du Togo s’était rendu au Centre cardiologique de
Lugano, en Suisse pour des examens cardiovasculaires en janvier 2005. Des
contrôles étaient prévus en mars 2005, lorsque le mal s’est aggravé entraînant
la mort du Général Eyadema le 25 février 2005, à Tunis.<span class="apple-converted-space"> <o:p></o:p></span></span></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le
Président Francis Koffi Kwamé Nkrumah est mort le 27 avril 1972 à Bucarest en
Roumanie, d’un cancer de l’estomac, à cette époque il n’exerçait plus de
fonctions officielles.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le Président
algérien, Houari Boumediene, après avoir été soigné à Moscou, est décédé le 17
décembre 1978 d’une tumeur cérébrale, à l’hôpital Moustapha Bacha, d’Alger.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le président
angolais, le Dr Agostino Neto, est lui aussi mort à Moscou officiellement des
suites d’une intervention chirurgicale, le 10 septembre 1979.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le chef de l’Etat
guinéen Sékou Touré, est mort sur la table d’opération du Mémorial
Hôpital, sur les bords du Lac Erié à Cleveland dans l’Ohio aux Etats-Unis
d’Amérique, le 26 mars 1984, souffrant d’une déchirure de l’aorte.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le Général Seyni
Kountché, président du Niger, est mort le 10 novembre 1987, à l’Hôpital de la
Pitié-Salpêtrière de Paris des suites d’une tumeur cérébrale.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le 30 novembre
1989, l’ancien président camerounais Ahmadou Babatoura Ahidjo, est décédé en
exil à Dakar au Sénégal, d’une dépression et d’un diabète avancé.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le 7 décembre
1993, le chef de l’Etat ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, meurt officiellement
à Yamoussoukro, après une opération relative à un cancer généralisé de la
prostate à l’hôpital Cochin à Paris en France.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le 7 septembre
1997, mourrait à Rabat au Maroc, le Maréchal Mobutu Sésé Séko, ancien président
du Zaïre, des suites d’un cancer généralisé de la prostate, après une opération
au CHIV de Lausanne en Suisse.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le Muwalimu,
Julus Nyéréré, meurt, lui, le 14 octobre 1999, dans un hôpital londonien des
suites d’une insuffisance rénale.<o:p></o:p></span></div>
<h2 style="background: white; margin-top: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; letter-spacing: -0.25pt;"> </span></h2>
<h2 style="background: white; margin-top: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; letter-spacing: -0.25pt;">Qualité des soins et discrétion<o:p></o:p></span></h2>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Comme on voit, ce
que vont chercher tous les chefs d’Etat patients au Val-de-Grâce, où les médecins sont des militaires, plus que
la sécurité physique, c’est la discrétion et l’appui de l’Etat français.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Pour des chefs
d’Etat habitués aux complots et aux rumeurs, rien de tel que de confier sa
santé à un établissement de la Grande muette, loin des turpitudes domestiques
et de toute intrusion médiatique.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;"> Aux dires de plusieurs
sources consultées, en s</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">’abritant derrière le secret médical et le principe de
non-ingérence – argument discutable lorsqu’un chef d’Etat étranger se trouve
dans un hôpital français –, le ministère des Affaires étrangères a en effet
pris l’habitude de protéger l’allié de passage en observant le plus grand
mutisme.<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-55988143953342948992015-09-15T13:38:00.003-07:002015-09-15T13:38:28.872-07:00Où se font soigner nos chefs d’Etat ? <div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Où se font
soigner nos chefs d’Etat ? <o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Nous
avons montré pour quelles raisons les dirigeants de ce monde cachent leurs
maladies, même si leur apparence physique contredit leur déni, voyons l’hôpital
que ceux qui nous gouvernent préfèrent se faire soigner, à l’abri de toute
curiosité naturelle et technologique. </span><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">La majeure partie des Présidents africains subissent pour la plupart leurs
traitements médicaux en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Et pourquoi donc ?<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; letter-spacing: -0.25pt;">Qualité des soins, appui de l’Etat français et discrétion : la
France est l’une des destinations privilégiées des chefs d’Etats malades. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Qu’ils
viennent du Maghreb ou d’Afrique centrale, l’hôpital militaire du Val-de-Grâce
de Paris et l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine <span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">au 63 Bd Victor Hugo en région parisienne</span> sont plébiscités par
les chefs d’Etat malades. Les hôpitaux de France et de la Suisse sont les plus
préférés par les chefs d’Etat, même s’ils se rendent aussi dans d’autres pays.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Le </span><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Val-de-Grâce
reste l’hôpital des puissants, de ces malades qui nous gouvernent. Les
militaires qui l'appellent brièvement <i>"le Val", </i>assurent devant les journalistes curieux qu'il s'agit
là d'un <i>"hôpital absolument comme les autres"</i>. La réalité
est cependant que le grand public n'en voit, à la télévision, que les mêmes
clichés : journalistes qui patientent devant l'entrée quand un président y est
hospitalisé ; badauds qui viennent battre le trottoir, lors de la mort d'une
personnalité populaire. Mais aucune caméra n'est jamais admise à l'intérieur.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Un
enjeu et un secret<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Dans cet hôpital,
apprend-on, la santé des grands de ce monde y est un enjeu et un secret.
Médecins, pharmaciens, dentistes, infirmiers, administration financière et un
tiers des aides-soignants sont militaires et ont fait l'objet d'une enquête
garantissant leur loyauté. <i>"Ils ont tous prêté serment</i>,
souligne le médecin-chef Anne Robert, qui contrôle d'une main de fer la
communication de l'hôpital.<i> Ils sont soumis, au-delà du secret médical,
au secret- défense."</i> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> De grandes précautions en
faveur de grandes personnalités comme des chefs d’Etat ou des dirigeants de multinationales.
N’est-ce pas que la nouvelle de la maladie et de la mort d’un chef d’Etat peut
entraîner les intrigues, les guerres de succession, les renversements de
régime ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> L’hôpital de Val-de-Grâce n’est pas discriminatoire. Il reçoit tous les
patients : riches et pauvres. A la seule distinction que le commun des
mortels, qui peut se faire admettre pour un simple bobo, pourra alors y entrer par
l'entrée qui donne sur le boulevard de Port-Royal, animé par les marchés et la
circulation. Tandis que les présidents, les ministres, les grands patrons, eux,
entrent le plus souvent par la rue Saint-Jacques, plus discrète. Là, il suffit
de traverser l'ancien hôpital militaire, de passer devant la somptueuse abbaye
royale du XVII<sup>e</sup> siècle et de contourner le nouveau bâtiment
hospitalier - cinq étages et deux sous-sols - que les médecins et infirmiers
appellent en riant <i>"la vertèbre"</i>. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Des patients
importants sous des pseudonymes<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Pour brouiller toute
trace, on fait inscrire les patients les plus importants sous de pseudonyme.
Comme le 7 novembre 1981, lorsque le malade François Mitterrand qui y est
admis, car souffrant d’une douleur à la cuisse, se fait affubler du pseudonyme
d’Albert Blot, le nom du beau-frère du général Thomas, directeur de l'hôpital
militaire. Mais, au final, des examens approfondis que va subir le président
français vont révéler ce résultat : une prostate qui a atteint un volume
important. Il faut donc hospitaliser le malade.
Qui refuse : « <i>Pas question »</i>, s'insurge
Mitterrand.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le
patient va décider de consulter le
professeur Steg de l'hôpital Cochin, juste en face du Val-de-Grâce Où il se fera opérer de son cancer de la
prostate en septembre 1992. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Que l'on ne s'imagine pas
le Val-de-Grâce comme un établissement de luxe. Certes, l'atmosphère est plus
feutrée que dans un CHU ordinaire. On s'interpelle moins dans les couloirs. La
nourriture est un peu meilleure. Mais l'administration militaire assure qu'il
n'y a <i>"pas de chambres VIP"</i>. Ce n'est pas tout à fait
vrai. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Quand un patient important
est hospitalisé, il dispose d'une chambre à double entrée, et une partie d'un
service lui est réservée. Ses officiers de sécurité, sa famille proche
occuperont les chambres voisines. Pas de luxe particulier dans la chambre. Un
lit, une table de chevet, un fauteuil, rapporte Le Monde dans son site web. <i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<i><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span></i><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">De fait, le "Val" offre la
garantie aux grands de ce monde qu'ils disposeront, au sein d'un hôpital de 350
lits, de services spécialisés en cancérologie, en chirurgie viscérale et
vasculaire, en neurologie et en médecine nucléaire (scintigraphie et tomographe
à positions de la dernière génération). Evidemment, cela n'empêche pas
l'angoisse devant la maladie. <i>"Le déni et la peur de la mort sont
les mêmes chez les puissants et les humbles"</i>, assure Bernard Debré,
qui, à l'hôpital Cochin, soigne lui aussi bon nombre de personnalités. Mais ils
gardent une petite chance de repousser un peu plus longtemps les limites de la
vie. Jean-Pierre Chevènement en sait
quelque chose. Son hospitalisation au Val-de-Grâce, le 2 septembre 1998, ne lui
évita pas le grave accident d'anesthésie qui entraîna un arrêt cardiaque de 55
minutes, une rareté.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Aurait-il pu cependant en
réchapper sans séquelles sans le déploiement technique et humain du
"Val" ? Le ministre de l'intérieur se réveilla du coma, flanqué de
tuyaux, incapable de parler. Au médecin qui refusait de le détacher,
Chevènement écrivit donc sur une ardoise : <i>"Primum non
nocere"</i> ("D'abord ne pas nuire"), premier serment
d'Hippocrate. Laissant interdit le personnel médical : <i>"Mais il ne
parle plus qu'en latin ! Il fait une régression..."</i> L'infirmière
voulut l'attacher sur son lit, afin qu'il ne tombe pas pendant son sommeil
: <i>"La police, ici, c'est moi..."</i> Le ministre
répliqua, superbe : <i>"Pas du tout. A Paris, le préfet de police,
c'est moi, et le Val-de-Grâce est à Paris, que je sache."</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Ce qui est loin d’être
vrai. Car au Val-de-Grâce, la hiérarchie militaire n'a qu'un référent : le chef
des armées, c'est-à-dire le président de la République. Le 2 septembre 2005,
lorsque Jacques Chirac, alors âgé de 72 ans, ressent de vives céphalées et des
troubles de la vision, seul le médecin militaire de l'Elysée, aussitôt prévenu,
est mis au courant. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Soupçonnant, à juste
titre, un accident vasculaire cérébral, il emmène aussitôt dans une voiture
banalisée le président de la République au Val-de-Grâce. Sans prévenir le Premier
ministre, Dominique de Villepin, ni le ministre de l'intérieur, Nicolas
Sarkozy. Les deux ne seront au courant de la nouvelle que le lendemain en fin
de matinée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le chef de l'Etat est
d'ailleurs le seul à être systématiquement informé de l'hospitalisation au
"Val" de personnalités, signe que la santé des puissants relève bien
du sommet de l'Etat. Hospitalisé en urgence le 7 mai 2005, Jean-Pierre Raffarin
raconte : <i>"Les médecins voulaient m'opérer immédiatement,
craignant une pancréatite. Je souhaitais en parler d'abord au président Chirac.
Je n'ai même pas eu besoin de téléphoner. C'est lui qui m'a appelé. Les
militaires du "Val" lui avaient déjà tout raconté. Et il m'a intimé
l'ordre de me faire opérer."</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le chef de l’Autorité
palestinienne, Yasser Arafat, lui, avait choisi d’être interné à l'hôpital
militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) en France, du 29 octobre au 11
novembre 2004.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Si le nombre des chefs
d’Etat qui débarquent au grand jour dans des hôpitaux étrangers pour se faire
soigner peut être connu, celui de ceux qui le font en catimini ne peut être
connu que Dieu le Père Créateur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Val-de-Grâce, un bréviaire sanitaire</span></b><b><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Au demeurant,
l’hôpital de Val-de-Grâce de France est reconnu comme un bréviaire sanitaire
pour les têtes couronnées de l’Afrique, surtout au Sud du Sahara. Il ne faut pas être un devin pour savoir pourquoi ceux qui nous dirigent préfèrent aller se
faire soigner ailleurs, même pour un petit bobo, pour nous contraindre presque
à nous faire soigner dans nos hôpitaux. Mais là n’est pas l’objet de notre
propos d’aujourd’hui.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Voici, à titre
exemplatif, la liste de quelques chefs d’Etat africains et les hôpitaux où ils
avaient été internés.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> <span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;"> Feu
le Général Gnassingbé Eyadema, du Togo s’était rendu au Centre cardiologique de
Lugano, en Suisse pour des examens cardiovasculaires en janvier 2005. Des
contrôles étaient prévus en mars 2005, lorsque le mal s’est aggravé entraînant
la mort du Général Eyadema le 25 février 2005, à Tunis.<span class="apple-converted-space"> <o:p></o:p></span></span></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le
Président Francis Koffi Kwamé Nkrumah est mort le 27 avril 1972 à Bucarest en
Roumanie, d’un cancer de l’estomac, à cette époque il n’exerçait plus de
fonctions officielles.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le Président
algérien, Houari Boumediene, après avoir été soigné à Moscou, est décédé le 17
décembre 1978 d’une tumeur cérébrale, à l’hôpital Moustapha Bacha, d’Alger.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le président
angolais, le Dr Agostino Neto, est lui aussi mort à Moscou officiellement des
suites d’une intervention chirurgicale, le 10 septembre 1979.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le chef de l’Etat
guinéen Sékou Touré, est mort sur la table d’opération du Mémorial
Hôpital, sur les bords du Lac Erié à Cleveland dans l’Ohio aux Etats-Unis
d’Amérique, le 26 mars 1984, souffrant d’une déchirure de l’aorte.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le Général Seyni
Kountché, président du Niger, est mort le 10 novembre 1987, à l’Hôpital de la
Pitié-Salpêtrière de Paris des suites d’une tumeur cérébrale.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le 30 novembre
1989, l’ancien président camerounais Ahmadou Babatoura Ahidjo, est décédé en
exil à Dakar au Sénégal, d’une dépression et d’un diabète avancé.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le 7 décembre
1993, le chef de l’Etat ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, meurt officiellement
à Yamoussoukro, après une opération relative à un cancer généralisé de la
prostate à l’hôpital Cochin à Paris en France.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le 7 septembre
1997, mourrait à Rabat au Maroc, le Maréchal Mobutu Sésé Séko, ancien président
du Zaïre, des suites d’un cancer généralisé de la prostate, après une opération
au CHIV de Lausanne en Suisse.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le Muwalimu,
Julus Nyéréré, meurt, lui, le 14 octobre 1999, dans un hôpital londonien des
suites d’une insuffisance rénale.<o:p></o:p></span></div>
<h2 style="background: white; margin-top: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; letter-spacing: -0.25pt;"> </span></h2>
<h2 style="background: white; margin-top: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; letter-spacing: -0.25pt;">Qualité des soins et discrétion<o:p></o:p></span></h2>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Comme on voit, ce
que vont chercher tous les chefs d’Etat patients au Val-de-Grâce, où les médecins sont des militaires, plus que
la sécurité physique, c’est la discrétion et l’appui de l’Etat français.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Pour des chefs
d’Etat habitués aux complots et aux rumeurs, rien de tel que de confier sa
santé à un établissement de la Grande muette, loin des turpitudes domestiques
et de toute intrusion médiatique.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;"> Aux dires de plusieurs
sources consultées, en s</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">’abritant derrière le secret médical et le principe de
non-ingérence – argument discutable lorsqu’un chef d’Etat étranger se trouve
dans un hôpital français –, le ministère des Affaires étrangères a en effet
pris l’habitude de protéger l’allié de passage en observant le plus grand
mutisme.<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-18362854599921824452015-09-15T13:36:00.002-07:002015-09-15T13:36:32.728-07:00Plus de 100 chèvres sont mortes de la peste caprine à Kamina<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.2pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-outline-level: 2; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #010d37; font-family: "Arial","sans-serif"; letter-spacing: -.65pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Province du Katanga<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.2pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-outline-level: 2; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #010d37; font-family: "Arial","sans-serif"; letter-spacing: -.65pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Plus de 100 chèvres sont mortes de la peste caprine à Kamina<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Plus de 100 chèvres sont
mortes de la peste caprine en une semaine dans la ville de Kamina, à 600 km de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga.
C’est plus de douze fermes de cette
ville qui sont touchées par cette épizootie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le président du Comité des éleveurs du petit bétail (CEPEBE) à Kamina,
Mbayo Mwenze, a livré ce chiffre, lundi 9 mars, à l’issue d’une visite dans les
différents cheptels de la périphérie de cette cité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le médecin vétérinaire de
district de Kamina, le docteur Kazadi Lubamba a appelé, par conséquent, les éleveurs à abattre toutes les chèvres déjà
touchées par cette maladie pour éviter la propagation de cette épidémie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le médecin vétérinaire a
en outre appelé les autorités locales à approvisionner sa juridiction en
vaccins pour faire face à cette épizootie qui risque de tout décimer si des
dispositions nécessaires ne sont pas prises.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<i><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span></i><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Selon le médecin chef de division de santé
animale au ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage, cette épizootie est
causée par le «virus de la peste des petits ruminants» qui, selon lui, se
transmet par des contacts avec les fluides du corps comme la morve, les
matières fécales et des micros particules qui se propagent dans l’air.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Il a indiqué que les bêtes
atteintes présentent des symptômes tels que la diarrhée, la coulée nasale et
leurs poils sont hérissés. L’animal meurt au bout de deux ou trois jours.</span><span style="color: #222222; font-family: "Cambria Math","serif"; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Cette épidémie animale
n’est pas à sa première attaque. En 2013, v</span><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif";">ingt-sept mille chèvres
avaient été décimées mortes sur les quarante-deux mille infectées par la fièvre
aphteuse dans trois aires de santé de Kalole dans le territoire de Shabunda
province du Sud-Kivu. <o:p></o:p></span></div>
<b><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-79426178353048605302015-09-15T13:35:00.002-07:002015-09-15T13:35:44.634-07:00Un brigadier condamné à 16 ans de prison pour le viol d’une septuagénaire<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.2pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-outline-level: 2; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #010d37; font-family: "Arial","sans-serif"; letter-spacing: -.65pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Bas-Congo<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 13.2pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-outline-level: 2; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #010d37; font-family: "Arial","sans-serif"; letter-spacing: -.65pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Un brigadier condamné à 16 ans de prison pour le viol d’une septuagénaire<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le brigadier Nsimba
Matondo, 37 ans, a été condamné mercredi 11 mars courant à seize ans de prison
pour le viol d’une septuagénaire à Kasangulu dans le Bas-Congo. Sept autres
policiers ont également été condamnés par le Tribunal militaire de garnison de
Mbanza-Ngungu dans des affaires de violence sexuelle. Ils écopent de 4 ans de
prison. Alors qu’un autre a été acquitté.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Ces verdicts ont été rendus
par le Tribunal militaire de garnison de Mbanza-Ngungu en audience foraine
(nécessitant que des juges se déplacent pour aller siéger dans une autre ville
où les juridictions ne sont pas représentées en permanence) avec l’appui
logistique du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le tribunal militaire de garnison
de Mbanza-Ngungu a décidé que la victime, âgée d’environ 70 ans, constituée
partie civile, ne recevrait pas d’indemnisation, malgré les douleurs dont elle
se plaint depuis le viol.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le Bureau conjoint des
Nations unies aux droits de l’homme regrette cette décision et plaide pour un
fonds de réparation des victimes de violence sexuelle.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Présente lors des audiences
publiques foraines qui ont duré 4 jours, la conseillère du chef de l’Etat en
matière de violence sexuelle, Jeanine Mabunda, a laissé entendre qu’elle
réfléchissait sur la mise en place de ce fonds.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Selon le Bureau conjoint
des Nations unies aux droits de l’homme, étant donné la poursuite de seuls
prévenus sans la citation de l’Etat congolais à comparaître, il n’était pas
possible de condamner les policiers en solidarité avec leur employeur.<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-73030795545174212092015-09-15T13:34:00.002-07:002015-09-15T13:34:49.160-07:007,3 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans restent à scolariser<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Education nationale<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">7,3 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans restent à scolariser<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> En République démocratique
du Congo (RDC), 7,3 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans, soit 28% de la
population scolarisable, ne fréquentent pas l’école. Ce chiffre ressort d’un
forum organisé à Kinshasa sur l’éducation nationale par des acteurs de ce
secteur qui ont évalué les progrès réalisés par la RDC pour atteindre les
objectifs du millénaire en matière d’éducation<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> L’objectif du Millénaire
numéro 2 enjoint les Etats à assurer l’éducation primaire pour tous. Ces pays
devaient donner à tous les enfants, tous sexes confondus, partout dans le
monde, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires d’ici 2015,
selon radiookapi.net.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Au cours du forum organisé
à Kinshasa par la Coalition nationale de l’éducation pour tous (Conept)-RDC,
avec l’appui d’Osisa, les participants, issus des organisations nationales,
provinciales et internationales de la société civile, ont noté que 28% de la
population scolarisable ne fréquente pas l’école en RDC<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Le forum a encore fait
remarquer que 16,5% des dépenses courantes de l’Etat sont allouées à
l’éducation nationale au lieu des 25% requis pour atteindre les objectifs de
l’éducation pour tous. Il est à noter que depuis des années, le gouvernement
congolais fournit beaucoup d’effort pour faire avancer cette tendance. Ld’es
participants à ce forum de la société civile ont d’ailleurs salué les progrès
réalisés par la RDC dans l’éducation des enfants <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Ils ont souligné deux
réalisations majeures à l’actif du gouvernement. Il s’agit de l’amélioration de
manière croissante par le gouvernement de sa dotation budgétaire sur
l’éducation et le fait également qu’il se soit lancé dans un vaste programme de
construction d’écoles sur l’ensemble du territoire national pour essayer de
rapprocher l’école de l’écolier. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Le gouvernement est
encouragé à faire des efforts dans les domaines comme l’alphabétisation et la
scolarisation des filles. D’autant plus que le taux de préscolarisation est
encore de 4,4%, et au niveau de la scolarisation primaire la gratuité n’est pas
encore effective. Et il reste à asseoir des structures pour alphabétiser les
adultes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Le gouvernement est appelé
à instaurer, à travers les quartiers pour ce qui est des villes, et les
secteurs et les villages, pour ce qui des milieux ruraux, des contrôles en vue
de sanctionner tous les parents qui refusent d’envoyer leurs enfants à l’école.
En effet, en dépit des efforts du gouvernement de scolariser tous les enfants,
il existe des parents irresponsables qui annihilent les efforts du
gouvernement.<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;"> <b>Kléber Kungu</b></span>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-63141913335578884502015-09-15T13:30:00.002-07:002015-09-15T13:30:57.773-07:00La situation sécuritaire en RDC au centre de l’entretien<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Rencontre </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">João Manuel Gonçalves Lourenço- Paul Arkwright<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">La situation sécuritaire
en RDC au centre de l’entretien<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La situation sécuritaire
en République démocratique du Congo (RDC)
a été au cœur de la rencontre entre le ministre angolais de la Défense
Nationale, João Manuel Gonçalves Lourenço et le Directeur aux Affaires multilatérales
du Royaume Uni, Paul Arkwright, tenue mardi 10 mars, à Luanda. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Au cours de leur
entretien, les deux personnalités ont abordé les aspects liés à la situation de
paix et sécurité dans la région des Grands Lacs, principalement dans l’est de
la République démocratique du Congo.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Aux dires du diplomate
britannique cité par l’agence angolaise de presse, Angop,il était nécessaire de
changer des impressions pour la résolution de ce conflits et tant d’autres
problèmes en Afrique entre le Royaume Uni comme membre permanant du Conseil de
sécurité des Nations unies et l’Angola, également membre bien que non permanant
de cet organisme mondial.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Paul Arkwright a affirmé qu’en tant que membre permanant de
l’Onu, l’objectif du Royaume uni est de trouver solution en vue de la paix et
sécurité en RDC et en RCA, tout en espérant qu’un consensus politique dans ces deux
pays sera fondamental pour la résolution. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Le diplomate britannique
s’est également exprimé sur le rôle actuel joué par l'Angola à l'Onu, en tant
que membre non permanent. Il a souligné que le rôle important et efficace joué
par le représentant angolais aux Nations unies, soutenu par un personnel
efficace, dans la résolution des conflits et crises qui surgissent dans ce
monde, quoique cette mission ait à peine commencé..<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La République d'Angola a
assumé, depuis le 1er janvier 2015,le deuxième mandat au Conseil de sécurité
(SC), après son élection comme membre non permanent de cet organe de l'ONU
chargé de veiller à la mise en place et le maintien de la paix et la sécurité
mondiale.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Et en qualité de président
en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs
(CIRGL), le président angolais, José Eduardo Dos Santos s’est impliqué dans la
recherche de la paix et sécurité en RDC en réunissant plusieurs sommets
consacrés à cette question.<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-9303343112460157772015-09-15T13:29:00.003-07:002015-09-15T13:29:12.429-07:00Pourquoi les chefs d'Etat cachent leurs maladies ?<h1 style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Pourquoi les chefs d'Etat cachent leurs maladies ?<o:p></o:p></span></h1>
<h2 style="background: white; margin-top: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; font-weight: normal;"> Dans
notre précédent article, nous avons parlé de l’opacité ou du secret d’Etat qui
entoure la santé des chefs d’Etat, en particulier ceux d’Afrique. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-weight: normal;">La transparence sur la santé
présidentielle reste un vain mot et un secret d’Etat si bien que la sanction de
la témérité de ceux des confrères qui ont cherché à fouiner plus loin a parfois
été la bagne ou la mort, sinon des menaces d emort ont payé parfois de leur vie
cette témérité. D’où la question de savoir pourquoi ceux qui nous gouvernent
cachent leurs maladies. Et celle de savoir quel est l’hôpital ou le pays de
prédilection où ils vont se faire soigner.<o:p></o:p></span></h2>
<h1 style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-weight: normal;"> Pourquoi les chefs d’Etat
cachent-ils leurs maladies au point que leur <span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">bulletin
de santé. Pourquoi ne renseigne-t-il en rien sur l’état de forme
réel du président ? Pourquoi la santé des ch</span>efs d'Etat est-elle un
des secrets les mieux gardés de la République, ne fuitant que par des rumeurs
les plus folles ?</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></h1>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: Arial, sans-serif;"> </span><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-bidi-font-weight: bold;">Dans les systèmes politiques autocratiques,
un traitement médical ne peut être entrepris qu’au risque de perdre le pouvoir.
S’il s’avère qu’en règle générale, nul</span><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif";"> n’aime aller en consultation chez le docteur, pour un dirigeant politique, la seule nouvelle
d’une visite chez le médecin parait sonner le glas de sa carrière politique. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif";"> Il n’est donc
pas étonnant que l’état de santé du chef de l’Etat soit, dans de nombreux pays,
le secret le mieux gardé. En Afrique comme en Occident. L’entourage de nos
dirigeants préfère garder le silence sur le bulletin de santé de ceux-ci, même
si leur disparition de la circulation devient longue et inquiétante. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif";"> Personne n’a
oublié les rumeurs qui avaient entouré la disparition de Xi Jinping, pressenti
comme le futur président chinois. Xi a disparu de la circulation pendant
plusieurs semaines afin de poursuivre un traitement médical de douleurs
lombaires ou de problèmes cardiaques..<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Au Venezuela,
les électeurs s’étaient rendus aux urnes pour réélire, ou non, le président
Hugo Chavez, qui s’était montré particulièrement mystérieux sur son cancer </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">diagnostiqué, évoquant à plusieurs reprises des </span><a href="http://www.huffingtonpost.com/2012/07/13/venezuelas-chavez-back-on-street-claims-miracle-recovery_n_1671262.html"><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-themecolor: text1; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;">rémissions miraculeuses</span></a><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">– tout
en se rendant régulièrement à Cuba pour y être soigné. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Au
mois d’avril 2014, le Zimbabwe a bruissé des rumeurs de la mort du président
zimbabwéen Robert Mugabeu, mais ses concitoyens n’ont pas été particulièrement
rassurés par</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></span><a href="http://www.guardian.co.uk/world/2012/apr/10/zimbabwe-mugabe-deathbed"><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-themecolor: text1; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;">la poigne de fer
maintenue par le gouvernement sur les médias</span></a><span class="apple-converted-space"><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-theme-font: major-fareast;"> </span></span><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">à ce sujet.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Cette année, le
monde a assisté également à la mort –
dans leurs fonctions - de quatre présidents africains – en Ethiopie, au Ghana,
en Guinée-Bissau et au Malawi – chacun d’entre eux ayant subi un traitement à
l’étranger et ayant fait tout leur possible pour que leur état de santé demeure
totalement secret avant leur mort. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Si ces chefs
d’Etat récemment décédés avaient des âges variés, de 57 ans à 78 ans, des
études approfondies démontrent que les chefs d’Etat, et particulièrement dans
les régimes non-démocratiques, dépassent de très loin l’espérance de vie
médiane de leurs concitoyens.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> L’espérance de
vie de ces pays est d’ailleurs bien souvent très basse en raison, précisément,
de la manière très égoïste dont ces chefs d’Etat les dirigent. On peut supposer
que tous ces dirigeants avaient accès aux meilleurs soins médicaux, mais bénéficier
d’un tel traitement de faveur peut également provoquer une mort politique.<o:p></o:p></span></div>
<h3 style="background: white; margin-top: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></h3>
<h3 style="background: white; margin-top: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif";">Pas de pouvoir sans la santé<o:p></o:p></span></h3>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Pour les
dirigeants africains, tout soutien moral
et toute loyauté dont ils peuvent bénéficier de la part de leur entourage ne
peuvent se justifier que lorsqu’ils peuvent encore afficher une santé de fer.
Ce qui signifie que l’entourage ou les membres de famille peuvent espérer tirer
les dividendes du pouvoir de leur protecteur. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> il existe
également une difficulté particulière, entre le maintien d’une bonne santé et
la révélation aux proches -ou au bas peuple- que tout ne va pas forcément bien.
Cette difficulté, particulièrement dans les systèmes autocratiques, est qu’un
traitement médical ne peut être entrepris qu’au risque de perdre le pouvoir –un
risque qui n’est valable qu’in-extremis. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Donc, toute la
campagne de soutien que peuvent mener les cercles les plus proches du pouvoir
n’a d’autre explication que le souci de se faire voir en vue de bénéficier des
largesses du chef. Quand la mort frappe à la porte du pouvoir, les cercles
rapprochés ne résistent pas à se défaire, à se détourner et à chercher à
s’attirer les bonnes grâces d’un éventuel successeur. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Se
faire soigner dans un autre pays<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Les chefs
d’Etat rechignent à se faire soigner dans leurs propres pays où les médecins
sont présentés comme des gens dangereux et sans secret. Aussi un secret est
vite ébruité et la « mauvaise nouvelle » atteint les oreilles
indiscrètes. Ce qui peut provoquer un malaise au sein de la famille politique
au pouvoir.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Comprenez donc
pourquoi tout chef digne de ce nom doit maintenir une maladie fatale aussi
secrète que possible. Une maladie en stade terminal ou un trop grand âge -sans
doute la plus terminale des maladies, quand on y pense- sont des indices clairs
que l’on ne pourra plus longtemps compter sur le grand timonier bien aimé. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Quoi de plus
simple pour les soutiens ou collaborateurs du timonier que de se mettre à le
défendre, bec et ongles, à voir le rouge là où se trouve le blanc, à déclarer
haut et fort que l’état de santé du chef est reluisant alors que l’intéressé
est agonisant. En effet, au bout du compte, il y a divers dividendes à
tirer : pouvoir, avantages, privilèges, générosité sans limites,
affection.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> De là se
demander pourquoi les partisans du chef de l’Etat se livrent à de tant de zèle
dans sa défense, l’explication saute facilement aux yeux !<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> D’une manière
générale, l’Histoire a montré que des chefs en bonne santé rassurent leurs
fidèles qui, à leur tour, le soutiennent; les chefs malades n’offrent plus une
telle garantie.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> L’importance de
la santé d’un chef d’Etat dans une révolution n’a rien de neuf. Feu Mobutu Sese
Seko en sait quelque chose. En 1997, les forces rebelles de Laurent Désiré
Kabila ont conquis tout le Zaïre, actuelle République démocratique du Congo,
quand il est devenu évident que Mobutu Sese Seko était gravement malade. Mobutu
avait commis une grosse erreur : celle de s’être fait soigner publiquement
en Europe et de convier le peuple à célébrer son retour de soins – alors que la
qualité des soins médicaux laissait pour le moins à désirer au Zaïre. Bien des
dirigeants du monde ont subi le même traitement.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: major-fareast;"> </span></b><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Plusieurs
chefs d’Etat du monde ont réussi à cacher leurs maladies, aidés par leur
entourage. Il s’agit notamment de l’entourage de Woodrow Wilson, président
des Etats-Unis, qui </span><a href="http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/02/02/AR2007020201698.html"><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-themecolor: text1; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;">dissimula la gravité</span></a><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">de
ses problèmes respiratoires sévères au cours de la Première guerre</span><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">
mondiale; Franklin D. Roosevelt dissimula sa paralysie; John Kennedy cacha sa
dépendance aux corticoïdes. La liste est loin de s’arrêter ici. En effet, il
est important qu’un chef d’Etat, surtout de la nation la plus puissante, soit
sanitairement très fort, viril, puissant, même en apparence.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Le très
viril Vladmir Poutine<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Le président
russe Vladimir Poutine a des leçons à donner à ses pairs et reste un modèle
politiquement. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">On le voit régulièrement </span><a href="http://www.dailymail.co.uk/news/article-1204250/Vladimir-Putin-takes-dip-climbs-tree-makes-basics-Siberia-vacation.html"><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-themecolor: text1; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;">torse nu</span></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">, chassant dans la forêt, pilotant des ULM au-dessus de l’Arctique
ou effectuant</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></span><a href="http://www.foreignpolicy.com/articles/2012/05/04/putin_forever"><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-themecolor: text1; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;">diverses prouesses
physiques</span></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Au
final, une bonne santé est un atout indéniable surtout pour un autocrate. Car
il suffit quelques rumeurs sur l’état de santé défaillant du chef d’Etat pour
que l’opposition prenne la balle au bond et aggraver la situation.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Les
visites de médecins étrangers, les visites d’hôpitaux à l’étranger pour régler
des problèmes de santé présentés comme mineurs (comme le traitement prolongé du
roi saoudien Abdallah pour</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span></span><em><span style="border: 1pt none windowtext; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; padding: 0cm;">«</span></em><a href="http://www.businessweek.com/news/2011-10-22/saudi-king-abdullah-leaves-hospital-after-back-surgery-spa-says.html"><i><span style="border: none windowtext 1.0pt; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; mso-themecolor: text1; padding: 0cm; text-decoration: none; text-underline: none;">des problèmes de dos</span></i></a><em><span style="border: 1pt none windowtext; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; padding: 0cm;">»</span></em><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">), les changements d’apparence physique
–comme une prise de poids liée à la prise de corticoïdes– et de longues
absences de la vie publique sont autant d’avertisseurs d’une future instabilité
politique. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Alors,
où tous ces chefs d’Etat, qui refusent les hôpitaux de leurs propres pays, se
font-ils soigner ? La réponse dans notre édition de vendredi 13 mars.<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 115%;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-35623581835025300312015-09-15T13:04:00.000-07:002015-09-15T13:04:44.836-07:00La RDC et la RSA consacrent l’entrée en vigueur du traité du Grand Inga<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">Coopération dans le secteur énergétique <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">La RDC et la RSA consacrent l’entrée en vigueur du traité du Grand Inga<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span></b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> La République démocratique du
Congo (RDC) et la République sud-africaine (RSA) par la voie de leurs ministres
de l’Energie, </span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tina Joemat Petterson et Jeannot
Matadi Nenga Gamanda, ont signé lundi 9
mars courant, à Kinshasa, une déclaration consacrant l’entrée en vigueur
du traité relatif au projet hydroélectrique Grand Inga. Ce projet énergétique,
une fois opérationnel, pourra fournir une quantité d’énergie supplémentaire aux
deux pays<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Selon la version française de la
déclaration lue par le ministre congolais de l’Energie et des Ressources
hydrauliques, la signature du traité a été précédée par plusieurs autres étapes
importantes. Il s’agit de sa ratification d’abord par les parlements des deux
pays respectivement le 13 novembre 2014 pour la République sud-africaine et le
29 novembre de la même année pour la République démocratique du Congo, suivie
de sa notification réciproque le 3 décembre pour la RDC et le 5 février 2015
pour la RSA, selon l’Agence congolaise de presse (ACP).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Les deux pays s’engagent à respecter
le traité du Grand Inga du 29 octobre 2013 et à l’exécuter dans l’intérêt de
deux pays.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le traité a été signé le 9 octobre
2013 à Kinshasa entre la RDC et la RSA par les ministres de l’Énergie de deux
pays en présence de chefs d’État congolais Joseph Kabila et sud-africain Jacob
Zuma au cours d’une cérémonie solennelle.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> La ministre sud-africaine a indiqué
que la déclaration de Kinshasa démontre que le projet Grand Inga entre en
vigueur à partir du 20 mars et que son pays renouvelle l’assurance d’une haute
considération au projet de développement du site d’Inga.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Puissance installée de 4 700 MW<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Aux dires du coordonnateur de la
cellule de gestion du projet d’Inga3 (CGI3), Bernard Diayele, cité par la
source, ce projet a connu des années avec les engagements de deux pays à
acheter 2 500 MW pour la RSA et 2 700 MW de la production de la centrale d’Inga3,
basse chute, avec une puissance installée de 4 700 MW. Un chronogramme a
été élaboré prévoyant la pose de la première pierre en octobre prochain et la
production du premier mégawatt en 2020, avec promesse de réactualisation de ce
chronogramme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> La déclaration de Kinshasa, selon
lui, ambitionne de promouvoir la coopération et les échanges entre les deux
parties dans le secteur de l’énergie. Il s’agit également de transférer la
technologie et de promouvoir des formations spécialisées ainsi que la tenue des
rencontres, des conférences pour attirer des investissements.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> La rencontre de Kinshasa a permis
aux deux gouvernements de réaffirmer l’engagement de la RDC et de la RSA à
mettre en place des structures et à développer un cadre favorable pour faciliter
la mise en œuvre du projet. C’est pour cette raison que la RDC s’est engagée
aussi à créer une agence de l’électricité et à adopté des lois et des
règlements. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> La RSA, quant à elle, a souscrit
l’initiation de négociations d’un contrat d’électricité. Le chargé d’affaires
de la RSA en RDC et l’ambassade de la RDC à Pretoria étaient présents à cette
cérémonie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">C’est en 2013
que la RDC et l’Afrique du Sud ont signé à Paris un accord pour la construction
du Grand Inga, le plus grand complexe
hydraulique du monde. Avec l’aide de l’Agence française de développement (AFD),
qui avait financé l’étude de faisabilité réalisée par l’</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">entreprise Lahmeyer pour
15 millions de dollars, de la Banque européenne d’investissement et de la
Banque mondiale. EDF et GDF Suez sont en charge de
l’ingénierie. .<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Un projet pour les
industriels et les grandes villes</span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ce
traité fait de l’Afrique du Sud le principal acheteur de l’énergie à générer
par la future centrale Inga</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> III</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">, première phase du projet Grand Inga.
Soit 2 500</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> MW </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">(mégawatts) sur les 4 800</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> MW </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">prévus. Le reste sera vendu à des compagnies minières congolaises,
notamment celles de la province du Katanga. .<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ce
grand complexe hydraulique permettra sans doute un meilleur approvisionnement
en courant électrique en RDC en général, à Kinshasa en particulier où, sur près
de dix millions d’habitants, moins de 30</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 7.5pt;"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">% ont accès à l’électricité (contre 1%
dans les zones rurales), et 10</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 7.5pt;"> </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">% seulement en disposent 24 heures sur 24 et où la
majorité utilise le bois comme source d’énergie. .<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<strong><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">80
milliards de dollars pour Grand Inga<o:p></o:p></span></strong></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Les barrages Inga I de 351<span class="apple-converted-space"> </span><span class="caps">MW</span><span class="apple-converted-space"> </span>et Inga<span class="apple-converted-space"> </span><span class="caps">II</span><span class="apple-converted-space"> </span>de 1424<span class="apple-converted-space"> </span><span class="caps">MW </span>construits
en 1972 et 1982 n’ont jamais pu fonctionner correctement en raison du manque de
maintenance, des années de guerre et du manque de compétences nécessaires. La
réhabilitation de Inga I et<span class="apple-converted-space"> </span><span class="caps">II</span><span class="apple-converted-space"> qui </span>est en
cours doit être achevée en 2016, pour un coût de 883 millions de dollars, soit
plus de quatre fois les estimations de la Banque en 2003.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La réhabilitation des barrages
inclura le remplacement et la rénovation des turbines ainsi que la construction
d’une deuxième ligne électrique à Kinshasa pour permettre à 35 000
consommateurs d’avoir accès au courant électrique. Le réseau Inga Kolwezi qui
opère à 25% de sa capacité sera également réhabilité.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Au moins 12 milliards seront
nécessaires pour la construction d’Inga<span class="apple-converted-space"> </span><span class="caps">III</span><span class="apple-converted-space"> </span>et 80
milliards pour l’ensemble du projet Grand Inga.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Dès lors que Inga<span class="apple-converted-space"> </span><span class="caps">III</span><span class="apple-converted-space"> </span>doit fournir de l’électricité pour les
mines et l’exportation, il s’avère que ce projet est un projet de développement
qui doit avoir des retombées indirectes, avec l’hypothèse que cela attirera les
investissements dans le pays, créera de l’emploi et profitera aux Congolais.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le barrage Grand Inga ambitionne de
construire une centrale d'une puissance de 39 000 MW. Le projet
prévoit la construction d’un barrage en amont de la prise d’eau de Nkokolo, qui
permettrait de générer une retenue d’eau à une altitude de 200 mètres (contre
125 mètres actuellement au même endroit) dans la vallée de la rivière Bundi,
qui serait elle-même barrée quelques kilomètres plus loin par un barrage au
niveau de son confluent avec le Congo (actuellement à 45 mètres d’altitude). <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Entre
la retenue d’eau et le fleuve, désormais 155 mètres de dénivelé sur le deuxième
fleuve le plus puissant du monde. Une centrale construite là aurait une
puissance de 39 000 MW, soit le double du potentiel du </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_des_Trois-Gorges" title="Barrage des Trois-Gorges"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">barrage des
Trois-Gorges</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> sur le </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Yangzi_Jiang" title="Yangzi Jiang"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Yangzi Jiang</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, pour un
investissement et des coûts écologiques sensiblement moindres qu’aux
Trois-Gorges, à </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Haut_barrage_d%27Assouan" title="Haut barrage d'Assouan"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Assouan</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> ou </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_d%27Itaipu" title="Barrage d'Itaipu"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Itaipu</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<i><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span></i><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En définitive,</span><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> le total du complexe des barrages d'Inga, dénommé lui-même <i>Grand Inga,</i>
comprendrait 4 unités de production, pour une puissance totale de 45 275 MW répartie
comme suit :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 19.2pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: #252525; font-family: Symbol; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-fareast-language: FR;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; font-stretch: normal;">
</span></span><!--[endif]--><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_Inga_I" title="Barrage Inga I"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Inga I</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (fonctionnant actuellement à 20% de ses
capacités, 45 mètres de chute) : 351 MW<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 19.2pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: #252525; font-family: Symbol; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-fareast-language: FR;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; font-stretch: normal;">
</span></span><!--[endif]--><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_Inga_II" title="Barrage Inga II"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Inga II</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (fonctionnant actuellement à 20%
de ses capacités, 50 mètres de chute): 1 424 MW<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 19.2pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: #252525; font-family: Symbol; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-fareast-language: FR;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; font-stretch: normal;">
</span></span><!--[endif]--><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrage_Inga_III" title="Barrage Inga III"><span style="color: #0b0080; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; text-decoration: none; text-underline: none;">Inga III</span></a><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> (en projet, 55 mètres de
chute) : 4 500 MW<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 19.2pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: #252525; font-family: Symbol; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol; mso-fareast-language: FR;">·<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 7pt; font-stretch: normal;">
</span></span><!--[endif]--><b><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Grand Inga</span></b><span style="color: #252525; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> / centrale de la Bundi (en projet,
155 mètres de chute) : 39 000 MW<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-21839191539582481042015-09-15T12:59:00.000-07:002015-09-15T12:59:08.568-07:00Journée internationale de la femme :Si j’étais femme…<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Journée
internationale de la femme<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Si j’étais femme…<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> A partir de samedi 7 mars courant,
le monde résonne de « Journée internationale de la femme » jusqu’à la
fin du mois. En effet, les dirigeants de ce monde ont convenu que le 8 mars de
chaque année soit consacré à la journée internationale de la femme. L’appétit
venant en mangeant, c’est tout le mois de mars qui est consacré à la femme. Un
être qui plie sous une litanie de revendications et de dénonciations de
violations de ses droits et autres injustices. Si j’étais femme, je profiterais
de ces trente jours pour me lancer dans une campagne d’auto conscientisation,
d’autosensibilisation, d’auto moralisation en faveur des paires…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Si j’étais femme, je profiterais de
la journée internationale de la femme pour me lancer dans une grande campagne
d’auto conscientisation, d’autosensibilisation, d’auto moralisation de toutes
les autres femmes sur le statut de la femme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Je commencerais par demander à
chaque femme de se débarrasser des sentiments négatifs qui nous animent
vis-à-vis de nous-mêmes lorsqu’il s’agit de choisir l’une de nous pour un
quelconque poste électif pour éviter de nous plaindre sans cesse que les hommes
ne font pas davantage pour nous propulser.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Aussi je nous inviterais à
capitaliser notre avantage numérique – les femmes constituent 52% de la
population totale de la RDC – lors de différentes élections à venir.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Je m’attaquerais sans pitié à toutes
ces filles - en grand nombre en RDC - qui prennent un grand plaisir et en même
temps de gros risques sanitaires, à
grossir grâce aux médicaments communément appelés « Tia foin » (Gagez,
NDLR). Une pratique en vogue qui montre le degré de dépravation des mœurs chez
les femmes congolaises.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Si j’étais femme, en ce mois de
femme, je mettrais toutes les batteries en marche pour sensibiliser les autres
femmes, surtout les jeunes filles et les femmes qui mènent un combat acharné
contre la vieillesse, sur l’opportunité qu’elles offrent aux hommes qui arguent
que le comportement vestimentaire indécent des femmes est une sorte de violence
faite aux hommes à laquelle la communauté internationale ne fait pas tellement
cas.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Durant ce mois de mars, je me
mettrais à capitaliser cette opportunité pour appeler toutes les autres femmes
à valoriser le pagne – qui caractériser l’Africaine, la Congolaise en
particulier –dont le port par une bonne frange de la jeunesse est fort négligé,
prétextant l’inconfort du port du pagne et sa cherté. Ainsi l’habit occidental a-t-il
pris le dessus sur celui typiquement africain. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Si j’étais femme, mon combat durant
ce mois de mars serait consacré à décourager celles de mes paires qui ont fait
de la prière une activité inlassablement quotidienne qui leur fait oublier
l’essentiel vital qui doit guider leur vie terrestre concomitamment avec la
prière. N’est-ce pas que certaines Eglises ont comme devise : « Priez
et travaillez, travaillez et priez » ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Combattre toute chosification de la
femme par notamment les artistes musiciens dans les clips et autres concerts
publics, devrait être l’un de mes combats quotidiens si j’étais femme.
Pourquoi, devrais-je m’insurger, les leaders des orchestres congolais
prennent-ils la liberté de faire danser presque nues leurs danseuses, alors que
les danseurs – qui sont rares – sont habillés autrement. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Je mènerais également une lutte sans
merci contre la production des chansons obscènes qui empêchent parents et
enfants à les écouter ou à les visionner en famille…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Freiner le phénomène enfant de la
rue en forte augmentation en RDC en sensibilisant tous les partenaires
impliqués dans cette problème (pasteurs, parents…), phénomène qui donne
naissance à ces voyous de kuluna, empêcher que les Eglises qui devaient jouer
le rôle de rassembleur des couples et des familles prônent les divorces de
mariages et, par conséquent, la dislocation des familles.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Si j’étais femme, la première chose
que je ferais c’est d’enlever à cette journée le caractère festif que les
jeunes Congolaises voudraient imprimer à cette journée pour tenter de diluer
leur penchant sensuel.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Voilà le combat que je mènerais pour
valoriser les femmes congolaises si j’étais ministre du Genre, Famille et
Enfant. Parce que ce combat doit être commun. Dirigeants et dirigés, chacun, en
ce qui le concerne, est appelé à porter sa contribution dans cette quête
quotidienne de faire de la Congolaise une femme émancipée, dépouillée de toutes
les tares décriées et prête à rivaliser de compétence avec son congère homme, à
diplôme égal. Heureusement, dans ce sens, beaucoup de progrès ont été déjà
réalisés.<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-82780389615998026522015-09-15T12:56:00.002-07:002015-09-15T12:56:49.838-07:00Un kuluna malade n’a plus l’usage de ses membres<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Tout se
paie ici bas<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Un kuluna malade n’a plus l’usage de ses
membres<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Il était revenu de Kisangani, il y a plus d’une année, où son
père, militaire de son état, l’avait chassé pour avoir violé une de ses sœurs. Embarqué
dans le premier avion en partance pour Kinshasa, ce jeune garçon, la vingtaine
révolue, atterrit dans la parcelle familiale avec pour bagages seulement ses habits. D’un caractère insupportable, ce
garçon, va vivre pendant quelques mois dans cette parcelle avant d’en être
chassé pour avoir tenté de violer une de ses tantes maternelles, mère de
nombreux enfants. Depuis, Dieu, dont le prénom est paradoxal avec son
comportement acariâtre menait une vie
de kuluna, avant de revenir un jour, malade, à un pas de la tombe. Tout se paie
ici bas.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Le premier jour de son retour, à
ceux qui le voyaient assis devant le portail de la parcelle familiale, Dieu
répétait qu’il était malade, que ses bras étaient incapables de faire un
moindre mouvement. Au fil des semaines,
la famille et les voisins découvrent que Dieu marche également difficilement.
Cependant, il a encore l’usage de sa voix.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Dieu n’a pas honte de
raconter sa vie de kuluna<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Ce qui lui permet de pouvoir
s’entretenir avec autrui. A qui, comme s’agissant des hauts faits, il n’hésite
pas ni n’a honte de raconter ses exploits de kuluna.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Ainsi, à qui veut l’entendre, le
soir, après avoir ingurgité quelques boules de fufu avec de matembele (feuilles
de patate douce en français, NDLR) ou du pondu (feuilles de manioc, en
français, NDLR). Dieu se met à raconter comment, alors kuluna, en compagnie de
ses amis, il a tué un jour un homme, ou
volé des objets de valeur (téléphones notamment) à plusieurs personnes. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Outrecuidant, il a raconté comment
il a volé de l’argent d’un homme qui venait de toucher son salaire. Cet homme
ne serait-il pas responsable du mal dont souffre Dieu ? s’interrogent
plusieurs personnes à qui il raconte sa vie de malfrat. Ainsi le mot
« boulevard Kimbuta » ne quitte-t-il pas ses lèvres pour montrer que
cet endroit est un véritable repaire de kuluna aux petites heures du matin…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Les jours passent et le mal de Dieu va
de mal en pis. Il perd de mieux en mieux l’usage et de ses bras et de ses pieds.
Il dort à l’extérieur, à la belle étoile, exposé à toutes les intempéries.
Puisque ses bras ne fonctionnent plus, personne ne se rappelle la date où il
s’est brossé les dents qui, faute de soins, ont perdu totalement la couleur
blanche. Puisque se laver exige que les bras interviennent, Dieu ne se lave
plus. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Si vous voulez vomir à cause des
odeurs nauséabondes que dégagent le corps puant de Dieu, ayez seulement le
courage de vous placer à ses côtés ! Se mettre debout lorsqu’il est assis
sur un tabouret rélève d’un exploit surhumain pour ce kuluna qui est en train
de payer les actes ignobles qu’il a déjà posés du haut de ses 22 ans.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Dieu fait caca sur
place<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Aujourd’hui, il se met à faire caca
dans ses habits à plusieurs reprises. Il ne peut en être autrement d’autant
plus que l’ancien kuluna est incapable, à l’état actuel, de porter ou d’enlever
ses habits, notamment. Nous sommes dimanche 22 février courant. Le malfrat qui, la veille, s’est empiffré de
beaucoup de repas avariés, va attraper de la diarrhée alimentaire. Après avoir
déféqué dans ses habits, Dieu n’a fait que se badigeonner le corps et ses
habits de son caca puant et crasseux.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Un véritable scandale au sein des
locataires dans la parcelle qui interpellent les bailleurs face à ce grand
désordre. La triste nouvelle arrive aux oreilles de la mère de Dieu par l’un
des locataires. Alors que quelques mois plus tard, Dieu et sa mère s’étaient
violemment disputés et au cours de cette prise de bec, le fils impoli n’avait
pas eu honte de qualifier sa mère de cane en raison du nombre élevé d’enfants
qu’elle a mis au monde.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Sans secours, Dieu a dû accepter que
la « cane » le lave comme un bébé…c’est-à-dire nu comme un ver de
terre. Dieu est en train de payer ses actes !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Mais Dieu n’a pas commis que ces
actes cités plus haut. Il est allé plus loin, il s’est comporté très mal dans
sa vie. Ce qu’il va raconter, confesser un jour à un des locataires qui le
supplient de se confesser.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> « Coucher avec des femmes en menstruation »<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> « <i>Un jour</i>, commence-t-il, <i>je
suis allé consulter un féticheur, catcheur de son état, pour qu’il me donne des
fétiches devant me permettre de devenir très glissant. Ainsi, lorsque je suis
attrapé, je serai capable d’échapper à mes poursuivants comme un poisson… Le
féticheur accède à ma demande en me donnant quelques consignes</i>,
poursuit-il. <i>Je devais coucher avec lui
et des femmes en période de menstrues. Mais comme prix, je devais lui remettre
deux poules blanches…Il se fait que je ne lui ai pas encore remis ces poules…,</i>
termine-t-il son récit diabolique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Après avoir accumulé tant de méfaits
qu’il conte comme hauts faits, Dieu est entre la vie et la mort, envoûté par un
esprit diabolique qui l’empêche ainsi que les membres de sa famille, sa mère
notamment, de l’emmener dans une église où il avait déjà commencé à se faire
soigner spirituellement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Mardi 24 février, alors que sa mère
débarque le matin pour le prendre pour le conduire aux soins, après avoir
prétexté la culotte qu’il a jugée trop ample, Dieu arrive enfin à trouver un
autre prétexte pour ne pas se rendre à l’église : « je sens des
vertiges », dit-il à sa mère qui, convaincue, remet à aujourd’hui cette
séance, promettant de l’y conduire à bord d’une moto, question de trouver
1 000 FC de transport.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Dieu est en train de payer ce qu’il
a semé. Pour un des confrères, il aura à le récolter aussi longtemps que
possible. In fine, de ses membres, il aura des bras et des jambes atrophiés,
prophétise cet homme qui en a vu de toutes sortes dans sa vie.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-58351218665958188522015-09-15T12:55:00.000-07:002015-09-15T12:55:12.160-07:00Burkina Faso: Les députés s’attaquent à la corruption<h1 style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt; font-weight: normal;">Burkina Faso:<o:p></o:p></span></h1>
<h1 style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Les députés s’attaquent à la
corruption<o:p></o:p></span></h1>
<h1 style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt; font-weight: normal;"> Les
Burkinabè, par leurs représentants, tiennent à assainir l’environnement sociopolitique de leur pays en
le débarrassant de leur pays de toutes les tares qui le gangrènent. Ainsi q</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt; font-weight: normal;">uatre mois
après la révolution ayant chassé Blaise Compaoré du pouvoir et la mise en place
de nouvelles autorités, le Conseil national de transition (l'Assemblée) a voté,
mardi 4 mars au soir, la loi anti-corruption, que l’on peut qualifier de première
grande loi.<o:p></o:p></span></h1>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Une loi
qui a fait l’unanimité au sein d’une Assemblée de 82 députés dont 81 ont voté
pour une abstention. C’est que les Burkinabè dans leur majorité tiennent à
tourner définitivement la page Compaoré.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La loi
anti-corruption, apprend-on, est un texte très fourni avec 117 articles et 5
titres qui le composent. Il définit tous les actes possibles de<span class="apple-converted-space"> </span></span><a href="http://www.rfi.fr/afrique/20141129-burkina-faso-justice-enquete-sankara-Blaise-Compaore/" target="_blank"><strong><span style="color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-themecolor: text1; text-decoration: none; text-underline: none;">corruption</span></strong></a><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">et
détermine des sanctions. Chérif Sy, président du CNT, met l’accent sur
l’article 63 qui permet de contrôler le rapport entre le salaire gagné par<span class="apple-converted-space"> </span></span><a href="http://www.rfi.fr/afrique/20141229-burkina-faso-guiguemde-dieguimde-ministre-transports-demission-corruption-etats-unis/" target="_blank"><strong><span style="color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-themecolor: text1; text-decoration: none; text-underline: none;">un fonctionnaire</span></strong></a><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">et
ses biens.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> « <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Vous avez des fonctionnaires dont le
salaire est connu et qui ont des demeures telles que, pour pouvoir les avoir,
il faut multiplier leurs salaires par trois cents. La loi autorise que l’on
puisse vous interpeler pour que vous puissiez prouver comment vous avez pu
avoir un tel train de vie</span></em> », a précisé Chérif Sy.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Cinq ans de prison<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La
sanction prévue dans ce type de cas peut aller jusqu'à cinq ans de prison et 25
millions de francs CFA d'amende. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Les députés
du</span><a href="http://www.rfi.fr/afrique/20141222-burkina-faso-mois-apres-debuts-gouvernement-transition-michel-kafando/#./?&_suid=1425505746154030329624952104106" target="_blank"><span class="apple-converted-space"><span style="color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold; mso-themecolor: text1; text-decoration: none; text-underline: none;"> </span></span><strong><span style="color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-themecolor: text1; text-decoration: none; text-underline: none;">CNT</span></strong><span class="apple-converted-space"><span style="color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-weight: bold; mso-themecolor: text1; text-decoration: none; text-underline: none;"> </span></span></a><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">sont allés plus loin dans la lutte contre la
corruption en s’attaquant même à la petite corruption. Ainsi ont –ils aussi
décidé de s'attaquer à la corruption électorale, au « financement occulte » des
partis politiques et à la petite corruption, celle des administrations et de la
rue. Le point concernant le
« financement occulte » des partis politiques a conduit le seul
député qui s’est abstenu à adopter cette position, souhaitant avoir une
définition claire de « financement occulte ».<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Tout
Burkinabè est mis à contribution dans cette lutte. Chérif Sy souhaite
d'ailleurs adresser un message à ses compatriotes. «<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Il faut avoir le courage de dénoncer les
corrupteurs ; il faut refuser d’être un corrompu ou d’être un corrupteur, un
point c’est tout </span></em>», a-t-il déclaré. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La loi anti-corruption
votée par les députés, il reste qu’elle soit validée par le Conseil
constitutionnel, puis promulguée par Michel Kafando, le président de la
transition.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Honorer le rang
d’ « hommes intègres »<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le
peuple burkinabè tient à honorer son qualificatif d’ « hommes
intègres ». En votant la loi anti-corruption, qui porte prévention et répression de la
corruption, le CNT ambitionne de marquer son passage sur le paysage politique
du pays. Avec cette loi, des garde-fous sont désormais placés en vue de
moraliser la gestion des ressources et freiner le phénomène devenu planétaire
qu’est la corruption.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La nouvelle </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">loi anti-corruption, qu’auparavant le régime Compaoré avait vidée de sa substance,
ambitionne de définir les règles de prévention et de répression des actes jugés
de corruption. Elle définit la typologie des actes de corruption et prévoit les
sanctions y afférentes. La loi édicte ensuite les mesures à respecter aussi
bien dans le secteur privé que dans le secteur public en vue de prévenir la
corruption.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Elle
institue une obligation de déclaration d’intérêt et de patrimoine pour
certaines autorités (une liste non exhaustive a été intégrée dans la loi) et
des emplois dans la haute administration civile et militaire. Cette loi traite
de la coopération internationale, du recouvrement d’avoirs et de l’entraide
judiciaire en matière de corruption.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Délit
d’apparence adopté. Le délit d’apparence, cette mesure si chère au Pr Laurent
Bado, cité par Burkina 24, a été intégrée
dans cette loi. Elle punit, à l’article 63, d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et
d’une amende de 5 millions à 25 millions de F CFA, « quiconque ne peut
raisonnablement justifier l’augmentation de son train de vie au-delà d’un seuil
fixé par voie réglementaire au regard de ses revenus licites« . En plus, « la
juridiction du jugement ordonne la confiscation de la partie non justifiée du
patrimoine ». .<o:p></o:p></span></div>
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt; line-height: 115%;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-4301917676814791712015-09-15T12:52:00.000-07:002015-09-15T12:52:03.587-07:00Accusé de viol sur mineures : Un septuagénaire belge déféré au Parquet de la Gombe<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Accusé de viol sur mineures<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Un septuagénaire belge déféré au
Parquet de la Gombe</span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Un
sujet belge auteur présumé de viol sur mineures a été arrêté par la police
congolaise avant d’être déféré au parquet à Kinshasa, mercredi 4 mars, selon la
Police nationale congolaise.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Il s’agit de Francis
Belliz, âgé de 74 ans, qui, accusé de viol sur deux jeunes filles congolaises
de 11 ans et 13 ans, a été transféré par la police au Parquet du tribunal de
grande instance de la Gombe à Kinshasa, selon </span><span style="background: white; color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif";">le porte-parole de la
police kinoise, le colonel Pierrot Mwana Mputu cité par l’agence belge
d’information, Belga.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">. Père
de trois enfants et divorcé, Francis
Belliz est en séjour irrégulier depuis 2011 en République démocratique du
Congo.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> La
police congolaise n’a pas précisé les circonstances dans lesquelles ce crime
aurait été commis, l'officier de police a cependant affirmé que les viols ont
eu lieu cette année.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> L'ambassade
de Belgique en RDC n’a pas voulu réagir « sur des cas consulaires
individuels" en "raisons des
lois sur la vie privée en Belgique". <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Selon
la loi congolaise, Francis Belliz encourt cinq à vingt ans de prison si les
faits qui lui sont reprochés sont avérés.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">K.K.<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-41370048321763588652015-09-15T12:49:00.003-07:002015-09-15T12:49:21.113-07:00Kabila va lancer la première récolte de maîs de Bukanga-Lonzo<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Le
Gouvernement Matata aura tenu sa parole<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="background: white; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Kabila va lancer la première récolte
de maîs de Bukanga-Lonzo<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Sauf imprévu de dernière minute</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, il est prévu que le chef de
l’Etat, Joseph Kabila procède à la toute première récolte de maïs du Parc
agro-alimentaire de Bukanga Lonzo vendredi 6 mars prochain. Le gouvernement
Matata aura donc tenu sa parole donnée il y a quelques mois promettant aux Congolais,
singulièrement aux Kinois de leur fournir la première récolte du Parc
agro-industriel de Bukanga Lonzo.<br />
Un événement digne d’un grand
pays qui tient à relever coûte que coûte le défi de la sécurité alimentaire et
auquel seront invitées plusieurs personnalités et autres opérateurs économiques
et étudiants en agronomie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> ier directeur général adjoint du
Fonds monétaire international (FMI), qui sera au pays le 05 mars 2015.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> « J’annonce que le Chef de l’Etat va
lancer la production du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. C’est la toute
première production à laquelle seront invités les opérateurs économiques et les
étudiants en agronomie ». En annonçant cette nouvelle lors de la dernière
réunion de la Troïka stratégique tenue lundi 2 mars à l’Hôtel du gouvernement,
le Premier ministre a voulu souligner l’importance d’un tel événement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Et pour faire mieux et marquer d’un
sceau particulier cet événement, il échoit au premier congolais de procéder à
la première récolte des maïs dont l’opération de e semis avait été lancée fin
septembre.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le
gouvernement congolais avait, en effet, lancé, lundi 22 septembre, l’opération
de semis de 100 tonnes de maïs et de haricot sur une surface de 25 hectares au parc
agro-industriel de Bukanga Lonzo, à 240 Km de Kinshasa, la capitale, sur la
route menant vers Kikwit, en province du Bandundu. Une opération à
laquelle le Premier ministre Matata
Ponyo avait assisté..<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> A
cette occasion, le directeur du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo avait
indiqué que la première production attendue était de 27 000 tonnes. De quoi satisfaire, dans un
premier temps, la population kinoise..<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Bukanga
Lonzo éclaté en trois sociétés</span></b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> L’occasion faisant le larron, il revient que le Comité de pilotage du
programme des parcs agro-industriels en République démocratique du Congo vient
de créer trois sociétés autour du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, au
cours de la réunion de la Troïka stratégique de lundi 2 mars courant. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Il était question de rendre effectif
sur le plan juridique ce projet de l’Exécutif national en vue de répondre à
l’impératif de la prise en charge de la diversité d’activités générées par le
parc agro-industriel pilote de Bukanga Lonzo.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Selon le ministre de l’Economie,
Modeste Bahati Lukwebo ces trois sociétés distinctes portent « l’une sur
le parc agro-industriel proprement dit, l’autre sur l’exploitation du site et
la troisième sera chargée de la commercialisation des produits récoltés à
Bukanga Lonzo, à savoir le marché international de Kinshasa ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> La réunion du Comité de pilotage,
apprend-on, a également levé différentes options sur le niveau du capital,
l’actionnariat et sur l’objet social de chaque société ainsi constituée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Pour le gouvernement congolais, le
capital de ces trois sociétés créées sera ouvert au secteur privé pour
promouvoir la trilogie PPP, c’est-à-dire le partenariat public–privé. Ainsi,trois
types d’actionnaires vont-ils devoir constituer ces sociétés, à savoir :
l’Etat congolais, les partenaires sud-africains d’Africom et le secteur privé
congolais.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Projet d’érection du Marché
international de Kinshasa à Maluku<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Pour l’opérationnalisation et le
développement des activités agricoles du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo,
la firme sud-africaine Africom est déjà à pied d’œuvre. Concernant le Marché
international de Kinshasa, son érection est prévue sur le site de la Zone
économique spéciale (ZES) dans la commune de Maluku sur un espace de 7 des 15 hectares lui alloués.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> L’histoire rappelle qu’en septembre
dernier, le Conseiller principal du Premier ministre en charge de l’Agriculture
et Développement rural avait précisé que le Marché international de Kinshasa n’était
pas un simple projet, mais une entreprise dans laquelle le gouvernement entend
voir les privés aussi prendre des actions.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Le
Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo reste sans conteste un projet pilote
devant permettre au gouvernement d’offrir à la population congolaise une
variété de produits alimentaires à des prix abordables.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 12.6pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Par
l’extension d’autres parcs agro-industriels sur l’ensemble du territoire
national, le gouvernement ambitionne de créer un système efficace de production
alimentaire qui permettra à la majorité de Congolais d’avoir accès à une
alimentation équilibrée. Par ricochet, le projet de Bukanga Lonzo devra
également permettre à la RDC de satisfaire les besoins de consommation
intérieure et de devenir un important exportateur des produits alimentaires à
moyen terme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Sans doute, à 48 heures du grand
événement, Bukanga Lonzo doit vivre dans une effervescence festive dans
l’attente de l’arrivée de grandes personnalités politiques et économiques de la
RDC.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-29313387924875774752015-09-15T12:46:00.002-07:002015-09-15T12:46:11.669-07:00Le calendrier électoral de l’opposition est-il opportun ?<div class="MsoNormal">
Les élections font-elles
peur ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<b>Le calendrier électoral de l’opposition est-il
opportun ?<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 2; text-align: justify;">
L’opposition politique propose un
calendrier électoral différent de celui rendu public jeudi 12 février par la
Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Elle compte le déposer ce
mardi 3 mars courant à certaines institutions nationales. A-t-elle raison en
prenant cette option, cette opposition qui avait réclamé, à cor et à cri, la
publication par la Céni du calendrier électoral ? Cette démarche est-elle
constitutionnelle, alors que la Céni est la seule institution habilitée à
élaborer un tel calendrier ? Peut-il être opportun ce calendrier électoral,
qu’il soit proposé par l’opposition ou la Majorité présidentielle dès lors que
la Céni, composée de toutes les composantes (opposition politique,
Majorité présidentielle, Société civile)
a fait son travail ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Des partis de l’opposition politique, des regroupements politiques et
parlementaires de l’opposition ainsi que ceux de la société civile et de la
diaspora ont proposé vendredi 27 février un projet de calendrier électoral
qu’ils estiment « réaliste, réalisable et cohérent ». <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ils
proposent que les élections locales, municipales et urbaines « qui sont plus
complexes mais nécessaires à la consolidation de l’Etat et de la démocratie »
se tiennent après 2016 « pour une programmation plus rationnelle ».<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 2; text-align: justify;">
Pour eux, il est question de corriger le calendrier de
la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qu’ils qualifient de non
consensuel. Une démarche que la Majorité présidentielle qualifie d’anticonstitutionnelle.
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 2; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 2; text-align: justify;">
<b> Tant
d’agitations, pourquoi ?<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 2; text-align: justify;">
Pourquoi tant d’agitations au sein de l’opposition après
la publication du calendrier électoral que la Céni a qualifié de global et
qu’elle ne veut, pour tout l’or du monde, rectifier parce qu’une frange de la
classe politique trouve qu’il n’est pas réaliste.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 2; text-align: justify;">
Dans sa dernière conférence de presse tenue vendredi 20
février à son siège,la Céni, par son rapporteur, Jean-Pierre Kalamba Mulumba, a
souligné et expliqué le caractère « global, consensuel, réaliste,
constitutionnel et légal » en dépit de tout ce qui se dit sur ce document.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour
la Céni, le calendrier électoral est global dans la mesure où il intègre les
différents scrutins du cycle électoral et assure la régularité des élections en
RDC ;, ce qui met fin aux arriérés électoraux de 2006 et 2011.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il
tire son caractère consensuel par le fait qu’avant sa publication, plusieurs
cadres de concertation avaient été organisés par la Céni avec toutes les parties
prenantes, y compris avec « le Comité de liaison avec les mandataires des
partis politiques régulièrement accrédités », aussi bien à Kinshasa que dans dix provinces du pays.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il
est réaliste pour deux raisons. D’abord, du fait que le coût des opérations
relève du budget pluriannuel convenu avec le Gouvernement, dont il a déjà
débloqué une partie qui a été utilisée à l’opération de fiabilisation du
fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles.
Ensuite, du fait que les délais des opérations contenus dans ce calendrier sont
plus raisonnables qu’en 2006 ou 2011.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Enfin,
ce calendrier est constitutionnel et légal car les délais légaux ont été
respectés, à savoir particulièrement : les articles 70, 73 et 103 de la
Constitution.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Comme
pour balayer la demande de l’opposition selon laquelle il faut privilégier la
présidentielle et les législatives, au détriment des locales, municipales,
urbaines qu’elle estime plus complexes, la Céni, avait déclaré que le train
était déjà en marche et ne pouvait pas, par conséquent, faire marche arrière
pour satisfaire certaines revendications de l’opposition. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Quant
à la demande de l’opposition selon laquelle, la Céni devait privilégier les
élections locales et provinciales, la
Céni avait répondu que cela ne relevait pas de ses prérogatives, soulignant en
conclusion qu’il n’y avait pas d’élections plus importantes que d’autres. En
outre, le rapporteur de la Céni avait relevé le fait que l’organisation des
locales était plus qu’une nécessité d’autant plus qu’elles permettraient de
rétablir l’autorité de l‘Etat qui fait défaut à l’intérieur du pays.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Que
cette opposition vienne aujourd’hui remettre en cause le travail consensuel
réalisé par la Céni, il n’y a pas de doute à croire que cette démarche ne peut
procéder qu’à une certaine peur de l’opposition politique qui ne veut pas aller
aux élections qu’elle ne cesse pourtant de réclamer à cor et à cri, accusant la
Céni de vouloir faire le jeu de la Majorité.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b>Vouloir
à la fois une chose et son contraire<o:p></o:p></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce
qui voudrait tout simplement dire que l’opposition politique congolaise veut à
la fois une chose et son contraire.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
De leur côté,
les opposants proposent que les élections des députés provinciaux, des
gouverneurs, des vice-gouverneurs et des sénateurs se tiennent en 2015.<br />
« Les élections des députés provinciaux, des gouverneurs, des vice-gouverneurs
et des sénateurs sont prioritaires parce que suspendues au cours du cycle
électoral 2011 -2016 et doivent être organisées en 2015 pour résoudre la
question de leur légitimité. Car l’illégitimité érode l’efficacité de l’Etat »,
explique Emery Okundji, secrétaire général du parti de l’opposition Fonus.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans
son calendrier publié le 12 février dernier, la Commission électorale nationale
indépendante (Ceni) prévoit d’organiser les élections provinciales,
municipales, urbaines et locales le 25 octobre 2015 alors que les élections
présidentielle et législatives devraient se tenir le 27 novembre 2016<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
L’opposition est cependant d’accord avec la Ceni sur une chose : la date de la
tenue de la présidentielle et des législatives en 2016.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Tout compte fait, on
comprend maintenant que réclamer la publication du calendrier électoral et la
tenue des élections est une chose, mais être prêt à se mettre en ordre de
bataille le moment venu, en est une autre. La publication du calendrier
électoral par la Céni a été pour bien des hommes politiques une surprise, même
s’ils le réclamaient à cor et à cri. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
Maintenant que le
calendrier est publié, préparons-nous à aller aux élections. Pour cela, il faut
de l’argent, beaucoup d’argent. En avons-nous suffisamment pour y aller ?
C’est là que le bât blesse.<o:p></o:p></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<b>Kléber
Kungu<o:p></o:p></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-67246387076899867152015-09-15T12:45:00.000-07:002015-09-15T12:45:02.764-07:00Et si la RDC emboîtait le pas aux Capverdiens <div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Les sacs en
matière plastique interdits au Cap-Vert</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Et si la RDC emboîtait le pas aux
Capverdiens <o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Les sacs en
matière plastique au Cap-Vert n’ont plus que quelque 2 années de vie. Car leur fabrication,
leur importation et leur commercialisation pour des emballages seront interdit es
dans ce pays à partir du 1er janvier 2017. Le gouvernement capverdien les
accuse de contribuer à la dégradation de l’environnement. L’environnement du
Cap-Vert n’est pas le seul à subir les effets néfastes des sacs en plastique.
La RDC est en Afrique l’un des pays dont l’environnement subit l’emploi négatif
de ces objets. Pourquoi n’emboîterait-elle pas les pas au Cap-Vert et aux
autres pays qui ont pris la courageuse décision d’interdire la fabrication, l’importation
et la commercialisation pour des emballages ?<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le gouvernement
capverdien, par son ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de
l’Aménagement territorial, Antero Veiga, vient d’interdire ces objets qui
contribuent à la dégradation environnementale, selon l’agence Pana.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Par son projet
''Roadmap'' qui a pour but de créer les conditions pour une gestion durable des
ordures solides au Cap-Vert, le gouvernement capverdien tient à « encourager
l’artisanat local et introduire des emballages biodégradables pour que les
fleurs de nos acacias cessent d’être des sacs en plastique qui prolifèrent dans
l’environnement au Cap-Vert''.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Cadre
juridique<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Le gouvernement
capverdien envisage également d’approuver un régime général applicable à la
prévention, la production et la gestion des déchets, appuyé par un régime
juridique d’autorisation et de concession des opérations de gestion des
ordures. Le Cap-Vert entend de ce régime juridique une « espèce de
loi-cadre des ordures qui fait tant défaut'' dans le pays.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> La RDC fait face
à une telle problématique, peut-être à un niveau plus élevé, d’autant plus que
sa population est de loin supérieure à celle de ce petit pays qu’est le
Cap-Vert. Cela dit, pourquoi le gouvernement congolais ne ferait pas plus d’efforts
que ceux déjà entrepris depuis dans ce domaine ?<o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Sont prises de temps à autre par le
gouvernement congolais des mesures interdisant de produire, commercialiser et
importer les sacs en plastique. La dernière date de 2012, mais sur le terrain
les choses se passent comme si aucune
mesure n’a jamais été prise depuis.<o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Il y a quelques mois seulement,
l’ancien ministre de l’Industrie, Petites et Moyennes entreprises (IPME), Rémy
Musungayi, alors en fonction, avait acquis deux Jeeps 4X4 pour intensifier la
lutte contre l’usage des sacs en plastique. Ces voitures devaient permettre aux
collaborateurs du ministère de l’IPME, appuyés par la police, de localiser les
fabriques des emballages interdits. <o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;">Forte dégradation de l’environnement<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> La dégradation de l’environnement
des villes de la RDC, spécialement de la capitale congolaise, est telle que le
gouvernement est appelé à faire de la lutte contre l’usage des sacs en
plastique pour emballages une de ses priorités essentielles.<o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11.0pt;"> Aujourd’hui, non seulement la fabrication, l’importation et la commercialisation pour des
emballages des sacs en matière plastique ont encore de beaux jours en RDC, mais
des sociétés de fabrication de ces objets continuent d’en fabriquer de
nouveaux. Il y a peu, le marché congolais a connu l’introduction de nouveaux
sachets en plastique de couleurs bleue et noire que les vendeuses de braises
utilisent comme emballages.<o:p></o:p></span></div>
<div style="margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Ses sachets sont venus renforcer la
dégradation de l’environnement des villes congolaises entamée par d’anciens
sachets en plastique. A Kinshasa comme partout ailleurs, tout emballage est en
matière plastique. Au marché, dans des boutiques, dans des magasins, arachide, haricots, l’eau, huile, sucre, sel,
pains et autres petits articles sont vendus en sachets. Au point où, faute de
poubelles, tous ses sachets se jettent n’importe où, par terre.
Conséquence : le sol est pavé de
sachets !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Ce qui rend très
difficiles les travaux d’assainissement de la ville de Kinshasa sur ses grandes
artères. Equipés de balais, de pioches, les nombreux balayeurs se mettent à
nettoyer les artères kinoises. Mais leur grande difficulté est </span><span style="background: white; color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">vient de tous ces
passants qui jettent par terre des sacs en plastique après que ces balayeurs
ont passé toute la journée, à balayer les routes.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> L’usage
des sacs en plastique est si ancré dans les habitudes des Congolais que la lutte contre cette pratique appelle des
mesures coercitives.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<i><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span></i><em><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 1pt none windowtext; color: #222222; font-family: Arial, sans-serif; padding: 0cm;">Ce mal mérite
d’être détruit à la racine, la racine étant l’importation des matières qui
servaient de fabrication des sachets ou la fabrication elle-même des sachets.
Il ne suffit pas de décréter la mesure, il faut en assurer le suivi.
Malheureusement, cela fait généralement défaut.</span></em><em><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 1pt none windowtext; color: #222222; font-family: Arial, sans-serif; font-style: normal; padding: 0cm;"><o:p></o:p></span></em></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<em><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 1pt none windowtext; color: #222222; font-family: Arial, sans-serif; padding: 0cm;"> Cette
lutte passe par le recyclage de toutes les ordures en sachets, dont les sacs en
plastique. Il faut donc </span></em><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">réduire, recycler, gérer et réutiliser le
maximum de ces ordures solides. Donc, il faut arriver à faire, avec l’aide des
partenaires internationaux, de la lutte contre les sacs en plastique une
opportunité d’emplois dans le recyclage (transformation), la gestion et la
réutilisation de ces sachets.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Ainsi la perte
d’emploi consécutif à la fermeture de ces usines fabriquant des sacs en matière
plastique pourrait être compensée par la création d’autres emplois consécutifs
à la création d’unités de production des objets produits grâce à la
transformation de ces ordures solides.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> Faisons vite
sinon, nous n’aurons plus de sol riche pour l’agriculture, sinon nos rivières,
avec toutes ces tonnes d’ordures solides qui y sont jetées quotidiennement,
seront asséchées, sinon nos villes seront inondées à chaque petite pluie…<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;">Kléber
Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-39459100920387323372015-09-15T12:42:00.003-07:002015-09-15T12:42:57.583-07:00Pour ses 91 ans d’âge : Mugabe gâte ses invités avec de la viande d’éléphant<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Pour ses 91 ans d’âge <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Mugabe gâte ses
invités avec de la viande d’éléphant<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Robert Mugabe a célébré, samedi 28 février 2015, son 91e anniversaire à
Victoria Falls. Une grosse fête qui a nécessité d’abattre des éléphants
consommés avec sept énormes gâteaux, dont un de... 91 kilogrammes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Président
du Zimbabwé doublé du président de l’Union africaine, Robert Mugabe est une
grande personnalité qui a tenu à fêter son anniversaire comme tel. Et les
organisateurs de son 91<sup>ème</sup> anniversaire l’ont compris. Ainsi
n’ont-ils pas lésiné sur les moyens pour satisfaire les hôtes du dirigeant
zimbabwéen. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ainsi,
une fête grandiose dont le buffet a été qualifié d’obscène par l’opposition a
été organisée. Les milliers de partisans de la Zanu-PF, le parti au pouvoir,
ont chanté et dansé </span><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">pour saluer l'arrivée du père de l'indépendance,
au pouvoir depuis 1980, à l'hôtel de luxe où se déroulaient les festivités</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> à l’honneur de Robert
Mugabe.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Pour
gâter ses invités, le nonagénaire, aidé
par son épouse, Grâce, a lancé en l’air 91 ballons, a offert de la chair
d’éléphants, et sept gâteaux, dont un qui pesait 91 kilos..<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Cette fête grandiose dont le faste a
été qualifié d'"obscène" a été critiquée par l'opposition.
L'extravagance des anniversaires de Robert Mugabe est un sujet de controverse
annuelle au Zimbabwe.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Environ 20 000 convives<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Si toutes prévisions étaient
respectées, c’est à grands fracas que M. Mugabe a fêté ses 91 ans d’âge,
dont 35 à la tête de son pays. Ainsi environ 20 000 personnes ont été
conviées à cette fête à qui le nonagénaire a notamment offert de la viande de
lion, d’éléphant, de buffle et d’antilope.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Même
si aucune précision n’a été donnée sur le nombre de chaque animal abattu, les
medias locaux avaient avancé, avant la fête, le chiffre d’une trentaine
d’éléphants à abattre pour honorer les invités du Président. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Par
ailleurs, les dons n’ont pas fait défaut. Un fermier de la région avait déjà
promis de donner deux éléphants, deux buffles et un lion pour le buffet. Ce
buffet, composé d’animaux sauvages, fait polémique, notamment avec les
organisations de protection des animaux qui avaient haussé le ton, jugeant
cette pratique contraire à la morale. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> L’opposition
zimbabwéenne avait condamné le coût
exorbitant de ces festivités. De son côté, le principal parti d’opposition, le
Mouvement pour le changement démocratique, avait estimé que l’argent collecté
devrait servir à la réhabilitation des hôpitaux publics, les cliniques et les
écoles de la province.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Critique contre les safaris<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le
président zimbabwéen a profité de son
anniversaire pour s’attaquer aux réserves animalières tenues par des Blancs,
visant en particulier les Américains.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> "Nous
allons maintenant envahir ces forêts", a déclaré M. Mugabe, dans un grand
discours prononcé devant ses partisans."Il y a beaucoup de safaris dans la
campagne, très peu sont africains, la majorité sont blancs. "<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Robert
Mugabe a en particulier fustigé les Etats-Unis, qui permettent à leurs
ressortissants de venir chasser des trophées dans son pays, alors qu'ils
maintiennent des sanctions contre son régime.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> "Mais
les Américains nous imposent des sanctions, mais leurs propres Européens
(Blancs, ndlr) viennent, ils ont toujours des fermes et, en privé, ils
organisent la venue de visiteurs d'Amérique. Ils viennent chasser, se paient
eux-mêmes, tuent les animaux et rapportent des trophées avec eux", a
relevé le vieux président.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> "Ils
(les Américains) ne peuvent pas avoir les deux: s'ils veulent être amis, puis
ils doivent être entièrement amis avec nous et alors nous leur permettrons
d'avoir des safaris. Mais ils ne peuvent pas dire ‘’permettez à nos gens de
venir, permettez à nos gens d'avoir des safaris pour tuer nos lions et emporter
des trophées en Amérique", a-t-il insisté.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La
chasse rapporte une centaine de millions de dollars par an et fait vivre 800.
000 familles au Zimbabwe. L'interdiction par Washington de l'importation de
produits en ivoire a cependant fait baisser le chiffre d'affaires de la filière
de 30% l'an dernier, selon l'association des opérateurs de safaris locale,
selon le site web de Jeune Afrique.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-28935060671527468592015-02-25T11:52:00.002-08:002015-02-25T12:01:20.441-08:00Serge Kubla soupçonné d’avoir corrompu Adolphe Muzito<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Bourmestre de Waterloo/Belgique<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Serge Kubla soupçonné d’avoir corrompu Adolphe Muzito</span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<i><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Chantal Ngalula, épouse d’Adolphe Muzito,
est également citée dans cette affaire qui fait grand bruit en Belgique.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le bourgmestre de la ville belge de Waterloo, Serge Kubla, a
été arrêté et inculpé dans le cadre d'une affaire de corruption dans laquelle
est également citée l'épouse de l'ancien Premier ministre congolais, Adolphe
Muzito, selon le Parquet fédéral belge cité par des médias belges.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Inculpé de corruption
comme auteur ou coauteur, Serge Kubla a été placé sous les liens d'un mandat
d'arrêt (mis en détention provisoire, ndlr), en raison « des risques de
collusion avec d'autres intervenants à ce stade de la procédure ». Il a
été incarcéré à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles. Plusieurs perquisitions" ont également
été menées mardi matin par la police belge dans le cadre de cette affaire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le bourgmestre de Waterloo
était depuis novembre sous le coup d'une
enquête pour "corruption" active auprès d'une "personne qui
exerce une fonction publique dans un État étranger". Cette personne n’est
personne d’autre que Adolphe Muzito, ancien Premier ministre en République
démocratique du Congo.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Enquête sur des affaires
financières en RDC<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">L'enquête dirigée par le juge d'instruction spécialisé
dans les affaires financières, Michel Claise, a débuté le 17 novembre 2014.
Elle concerne plus généralement les activités en RDC du groupe sidérurgique
Duferco, "suspecté d'avoir, au travers de la corruption d'agents publics congolais,
favorisé l'évolution d'investissements importants dans le secteur du jeu et des
loteries", explique le parquet<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le parquet fédéral belge précise
que les fonds ayant servi à la corruption "auraient été transmis au moins
en partie par l'intermédiaire de Serge Kubla", qui "aurait remis 20.000
euros à l'épouse du Premier ministre Adolphe Muzito à l'hôtel Président de
Bruxelles à titre d’acompte sur une somme évaluée à 500 000 euros".<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> A l’annonce
de cette affaire, les conseillers communaux sont déboussolés, abasourdis,
stupéfaits, sous le choc. C’est une catastrophe pour la commune de Waterloo.
Serge Kubla, dont la défense sera assurée </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">par le cabinet d'avocats
Forestini, a reconnu les faits, mais pas la corruption. Concrètement, le maire
de Waterloo a reconnu l'échange de 20.000 euros avec le Premier ministre
congolais mais en tant que transaction, pas comme une corruption."<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> L’un de ses avocats, Roland
Forestini, a tenté de minimiser l’affaire en déclarant que "cela s'est
réglé comme s'il s'agissait d'une facture" et qu’il était incarcéré pour
des "raisons techniques".<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Serge Kubla est accusé de corruption
dans des marchés qu'il était chargé de passer pour l’entreprise Duferco en RDC.
Il devait prospecter et était chargé de trouver de nouveaux clients pour cette
entreprise. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">La
disparition d’un comptable</span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Tout commence
avec la disparition mystérieuse d’un comptable belge du groupe industriel
suisse Duferco. Il existe de sérieux indices laissant croire qu’il a été
assassiné. La justice enquête donc et découvre assez vite l’existence de
mouvements de fonds suspects.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Pourquoi
ces transferts d’argent ? Dans l’état actuel de l’enquête, il semble que
Duferco ait cherché à pénétrer le marché de la sidérurgie congolaise.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Il n’y a pas
réussi mais lorsqu’il lorgnait ce marché, le groupe aurait, pour avancer ses
pions ou parce qu’on l’y avait aimablement invité, décidé de refinancer la
société nationale congolaise de Loterie. Et ce refinancement aurait donné lieu
à divers versements de fonds dont plusieurs intermédiaires se seraient chargés.
C’est dans ce cadre que Serge Kubla, qui serait en aveux, serait intervenu.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">D’autres
inculpations sont attendues</span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Les enquêteurs le
soupçonnent lui et les autres acteurs du dossier (car il faut s’attendre dans
les jours qui viennent à d’autres inculpations) d’avoir tenté de favoriser
l’évolution des investissements de Duferco en ayant recours à des manœuvres de
corruption d’agents publics congolais. <o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ces fonds
auraient donc été transmis, au moins pour partie, par l’intermédiaire de
l’ancien ministre wallon. Serge Kubla est soupçonné d’avoir remis 20 000 euros
à l’épouse de l’ancien Premier ministre congolais Adolphe Muzito. Cette remise
de fonds aurait eu lieu lors d’une rencontre, à Bruxelles, dans les salons de
l’hôtel "Président".<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ces 20 000 euros
n’auraient été qu’un acompte sur une somme évaluée à 500 000 euros. Quelques
questions méritent d’être posées. A qui cet argent devait-il être remis ?
Devait-il servir à corrompre une ou plusieurs personnes ? Si, à cette étape de
l’affaire, on est incapable de répondre à ces questions, Serge Kubla aurait
lui-même reçu<span class="apple-converted-space"> </span><i>"plusieurs
centaines de milliers d’euros"</i><span class="apple-converted-space"> </span>de
l’entreprise sidérurgique via une société écran off-shore.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le bourgmestre
devra passer dans les cinq jours devant la chambre du conseil de Bruxelles qui
aura à prolonger ou non son mandat d’arrêt.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Il s’avère
que l</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">’inculpation et l’arrestation de M. Kubla ont été précédées de
plusieurs perquisitions menées, mardi matin, en divers endroits du pays, par la
police fédérale, à la demande du magistrat instructeur. Depuis le 17 novembre
2014, de nombreux devoirs ont été exécutés et les choses se sont accélérées mardi
24 février courant avec les perquisitions dont il est question plus avant et
l’arrestation du bourgmestre de Waterloo.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Serge Kubla « un petit poisson »<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> D’autres auditions d’autres suspects
sont programmées dans les prochaines heures. Avec sans doute d’autres
inculpations à la clé. En effet, de source proche de l’enquête, il apparaît que
Serge Kubla n’aurait été "qu’un petit poisson" et que les transferts
de fonds concernent des sommes qui se compteraient en millions d’euros. Alors
qui sont les gros poissons derrière cette affaire ?<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Selon la source citant un ancien
ministre congolais, l’entreprise sidérurgique Duferco était intéressée par la
Société sidérurgique de Maluku (Sosider)<o:p></o:p></span></div>
<h3 style="background: white; margin-top: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt; font-weight: normal;"> Résumons-nous
pour dire que Serge Kubla est soupçonné d’avoir corrompu l’ancien Premier
ministre congolais au profit de l’entreprise Duferco. Pour cela, il a été
arrêté. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt; font-weight: normal;">La
justice soupçonne Serge Kubla d’avoir remis 20.000 euros à l’épouse de l’ancien
Premier ministre congolais Adolphe Muzito, en exercice entre 2008 et 2012, lors
d’une rencontre à l’hôtel « Président » de Bruxelles. <o:p></o:p></span></h3>
<h3 style="background: white; margin-top: 0cm;">
<span style="color: #242424; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold;"> Cette
somme d’argent aurait été donnée dans le cadre des activités du groupe
industriel Duferco en République démocratique du Congo</span><span style="color: #242424; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">. </span><span style="color: #242424; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold;">Le groupe est suspecté d’avoir<span class="apple-converted-space"> </span><em style="font-weight: inherit; line-height: inherit;"><span style="border: 1pt none windowtext; padding: 0cm;">« favorisé l’évolution
d’investissements importants dans le secteur du jeu et des loteries ». <o:p></o:p></span></em></span></h3>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 14.4pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-outline-level: 1; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 14.4pt; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-outline-level: 1; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Chantal Ngalula nie avoir rencontré
Kubla<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Chantal
Ngalula Muzito, épouse de l'ex-Premier ministre congolais, Adolphe Muzito, a,
par ses avocats cités par l’agence Belga, réagi à cette affaire en affirmant
n'avoir jamais rencontré Serge Kubla, déclarant ne pas le connaître. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Elle se dit dès
lors "surprise" d'apprendre "par voie de presse" qu'elle
aurait reçu 20.000 euros des mains du bourgmestre de Waterloo, une somme, selon
le parquet fédéral belge, que le bourgmestre de Waterloo, Serge Kubla a remise
à cette femme en tant qu'intermédiaire du groupe industriel Duferco. L'argent
lui aurait été donné à l'hôtel Président de Bruxelles à titre d'acompte d'une somme
évaluée à 500.000 euros.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> D’après l’avocat du bourgmestre, Me Roland Forestini, Serge
Kubla ne nie pas la transaction mais il ignorait son caractère frauduleux,
pensant honorer une facture.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Chantal Muzito a déclare
pourtant ne pas connaître Serge Kubla. "Notre cliente tient à informer
l'opinion tant nationale qu'internationale qu'elle est surprise par ces
déclarations d'autant plus qu'elle ne connaît pas Monsieur Kubla et ne l'a jamais
rencontré pour discuter de quelque sujet que ce soit. Elle n'a donc jamais reçu
une quelconque somme d'argent auprès du concerné. Madame Chantal Muzito se
réserve le droit de poursuivre en justice toute personne qui tenterait de nuire
à son honneur et à sa réputation en tant qu'être humain, épouse et mère de
famille", peut-on lire dans le communiqué signé par ses conseils,
Tshibangu Kalala et Kangulumba Mbambi.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 11pt;"> </span><span style="color: #242424; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">L’affaire a été mise à
l’instruction en novembre 2014 suite à la disparition d’un expert-comptable
impliqué dans des transactions financières suspectes avec le Congo. C’est au
cours de cette enquête que le nom de Serge Kubla est apparu. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Voilà pour ce qui est visible
en ce moment dans cette affaire.<o:p></o:p></span></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Plusieurs zones d’ombre</span></b><b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></b></div>
<div style="background: white; font-size: 1.7rem; margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="color: #242424; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Cependant, cette
affaire renferme plusieurs zones d’ombre, Ainsi ignore-t-on le montant total de
la transaction, mais les autorités congolaises auraient réclamé 500 000 dollars
pour que l’affaire soit conclue. En plus, la direction de Duferco s’est refusée
à tout commentaire. Cependant, au stade de cette affaire, les uns et les autres
bénéficient encore de la présomption d’innocence.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-size: 1.7rem; margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Serge Kubla est
une personnalité libérale connue en Belgique francophone depuis une quarantaine
d'années. Il dirige depuis 1977 Waterloo, une commune chic du sud de Bruxelles
où s'était déroulée en 1815 la célèbre bataille fatale à Napoléon. Il a
également été ministre de l’Économie de la Région wallonne de 1999 à 2004 et
député régional jusqu'en juin 2014.<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Kléber Kungu<span style="background: #C5D6E6;"><o:p></o:p></span></span></b></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="background: white; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<br /></div>
</div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-27395954478082729032015-02-25T11:50:00.003-08:002015-02-25T11:50:57.917-08:00Le bac Manda remis officiellement au bénéficiaire<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Fruit de la coopération nippone-congolaise<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Le bac Manda remis officiellement au bénéficiaire <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> L’ambassadeur
du Japon en RDC, Shigeru Ushio, a participé mardi 17 février courant, à la
cérémonie de remise officielle du bac Manda, en présence du ministre du Plan et
Révolution de la modernité, Olivier Kamitatu Etsu, du sénateur Léonard She
Okitundu et de Tetsuro Yano, ex-ministre délégué auprès du ministre des
Affaires étrangères du Japon. C’tait dans le cadre du « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Projet de la construction du Bac
de Manda</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ce
projet, à en croire un communiqué de presse de l’ambassade du Japon, dont
L’Observateur a obtenu copie, a été réalisé grâce au</span><span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Fonds de contrepartie
Congo-Japon pour un montant d’environ 150 000</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">
dollars américains. Le projet de construction et d’installation d’un bac a été
également réalisé en 2010 pour le territoire de Lomela au Kasaï </span><span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">oriental. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Ce bac, apprend-on de la même
source, va opérer dans le district de Sankuru, Kasaï Oriental. Il est d’une
importante capitale telle qu’il va offrir à la population la possibilité
d’aller à l’école, de faire du commerce et d’effectuer des déplacements à travers
différents territoires du district de Sankuru.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le Japon, confronté à la question
épineuse de la pyramide d’âge dans le milieu rural face à un vieillissement et
une diminution de sa population, estime que le développement du pays passe par
le milieu rural dans lequel l’assistance est la plus déterminante. Le pays du
Soleil levant aborde actuellement la redynamisation de l’économie locale sous
le leadership du Premier ministre du Japon, Shinzo Abe. Ainsi le pays tente-t-il
de se développer à partir du milieu rural. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Plus de 150 000 ponts au
Japon<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> La RDC possède un grand nombre de
rivières et d’affluents, alors que le Japon est est un pays insulaire constitué
de plusieurs îles, îlots ainsi que d’une multitude de rivières. Il utilise des
bateaux depuis la préhistoire. Cependant, à cause de la survenue successive des
dégâts d’inondations en raison des dispositions du terrain et l’augmentation de
la circulation, le Japon a été poussé à construire des ponts. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Aujourd’hui, on dénombre plus de 150
000 ponts de plus de 15 mètres de long au Japon. C’est cette technologie
japonaise de construction de ponts qui a également permis de construire en 1983
le pont Maréchal à Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo. Un ouvrage
qui symbolise et cimente les relations d’amitié et de coopération
sino-congolaises restera toujours gravé, pour des générations, dans le cœur des
Japonais. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Pour cette raison, le Premier ministre,
Shinzo Abe, a tenu à parler du pont Marechal
lors
du Sommet tenu en marge de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre
dernier. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;"> Le bateau joue toujours aujourd’hui
un rôle capital au Japon, un pays insulaire. Aussi l’Ambassadeur Shigeru Ushiro
est-il convaincu de la nécessité du bac en
RDC puisque le développement avance aussi grâce à l’exploitation du bateau et
du bac. Il est heureux de constater que le Fonds de contrepartie Congo-Japon a
été utile à la réalisation de ce projet.<o:p></o:p></span></div>
<b><span lang="FR-BE" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 10pt;">Kléber Kungu</span></b>KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-4983105781262913732015-02-25T11:49:00.002-08:002015-02-25T11:49:35.312-08:00Didier Reynders et Alexander De Croo soutiennent la traque des FDLR<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">En séjour de quatre jours en RDC<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Didier Reynders et
Alexander De Croo soutiennent la traque des FDLR<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Les ministres belges des Affaires
étrangères et de la Coopération au développement, Didier Reynders et Alexander
De Croo, séjournent depuis samedi 21 février courant à Kinshasa pour une visite
de quatre jours en République démocratique du Congo (RDC), à l'image de la
mission conjointe qu'ils avaient déjà menée début janvier au Rwanda et au
Burundi voisins. A leur agenda sont prévues des<span style="color: #333333;">
rencontres avec le chef de l’Etat Joseph Kabila, des membres du gouvernement
congolais, l'opposition et la société civile. Au centre de leurs entretiens,
les scrutins prochains.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> </span></b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">En séjour à Kinshasa depuis samedi 21
février, Didier Reynders et Alexander De
Croo se sont entretenus dimanche 22
février courant avec le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond
Tshibanda. Les deux personnalités belges ont exprimé le soutien de leur pays à
la « détermination » du gouvernement congolais à traquer les rebelles
hutu rwandais ds Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Interrogé sur un éventuel
soutien financier de la Belgique au processus électoral congolais en cours,
Didier Reynders a renvoyé aux discussions en cours au niveau de l'Union européenne</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Quant au bras de fer entre Kinshasa
et la Monusco au sujet de la présence au commandement de l’opération Sukola II
de deux généraux Bruno Mandevu et Fall Sikabwe que la Monusco soupçonne d’être
impliqués dans les violations des droits de l’Homme, Didier Reynders s’est dit </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">prêt à favoriser le dialogue entre l'armée
gouvernementale et lla mission de l'Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Aide « pour apporter à la population
de l’espoir… »<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Au sujet de la coopération
au développement, le ministre belge de la Coopération au développement,
Alexander De Croo, a indiqué que "la Belgique n'y participe pas pour se
mêler des affaires congolaises, mais pour apporter à la population de l'espoir
et de la sécurité en l'avenir". M. Reynders, plaidant pour une coopération
de la proximité, a reconnu que la Belgique pouvait toujours faire davantage,
pour autant qu'il y ait un engagement mutuel incluant les partenaires de la
société civile.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Durant leur séjour en RDC,
premier partenaire de la coopération belge, Didier Reynders et
Alexander Croo évoqueront aussi le climat des affaires dans ce pays dont
les progrès sont significatifs, et la situation d'insécurité quasi chronique
qui a élu domicile dans la partie orientale du pays.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Etape de Goma<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Ainsi se rendront-ils à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu,
frontalière du Rwanda et de l'Ouganda. Cette région pullule de groupes armés
locaux et étrangers, dont les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques
de libération du Rwanda (FDLR), dont la traque lancée par l’armée congolaise il
y a quelques semaines n’a pas encore donné des résultats attendus.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Sous
la dénomination de l’opération Sukola
II, cette traque intervient sur fond d’un bras de fer entre Kinshasa et la Mission
des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Celle-ci refuse de
fournir son aide logistique, stratégique et opérationnelle aux Forces armées de
la RDC (FARDC). </span><span style="color: #16212c; font-family: "Arial","sans-serif";">Au cœur de cette décision : la nomination des généraux
Sikabwe Fall et Bruno Mandevu aux commandes de l’offensive contre les FDLR,
alors que l’Onu les soupçonne d’avoir commis de graves violations des droits de
l’Homme.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Une position qui a
poussé le chef de l’Etat Joseph Kabila à prendre acte de cette décision en
décidant, lui aussi, de renoncer à ce soutien.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Entretien avec Joseph
Kabila<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Sans
doute, avant leur départ de Kinshasa, prévu mercredi soir, les deux ministres belges
devraient rencontrer Joseph Kabila avec qui ils évoqueront ce dossier et
d’autres, notamment les élections dont le calendrier global a été publié le 12
février courant par </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">la Commission électorale nationale indépendante (Céni).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Il
prévoit l'organisation des scrutins en retard: élections des députés
provinciaux et élections locales (25 octobre 2015), élections sénatoriales (17
janvier 2016) et des gouverneurs de provinces (31 janvier 2016), ces deux
derniers scrutins devant se tenir au suffrage indirect comme l'élection des
maires (7 mars 2016). La présidentielle et les législatives sont fixées au 27
novembre 2016. Le tout avec un budget estimé à environ 1,1 milliard de dollars
pour sept scrutins différents.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Dès
la publication du calendrier électoral et de la promulgation de la loi,
Didier Reynders avait appelé toutes les parties prenantes à contribuer à
la tenue d'élections "<i>transparentes, libres et justes</i>" et
souhaité le respect de ce calendrier électoral.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kinshasa au centre de
l’attention internationale<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Depuis
le début de cette année, spécialement après la publication du calendrier global
électoral et la promulgation de la loi électorale, Kinshasa ne cesse d’être au
centre de l’attention particulière de la communauté internationale qui y envoie
régulièrement ses émissaires.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Il y a quelques jours, </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la
région des Grands lacs et la République démocratique du Congo, Russ Feingold, y
a séjourné pendant quelques jours pour saluer la publication du calendrier
électoral et appeler à la tenue des élections crédibles.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Le ministre
allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeir séjourne en terre
congolaise depuis jeudi 19 février, où il a rencontré le président Joseph
Kabila et le Premier ministre Matata Ponyo, avant de se rendre à Goma où il a </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">assisté à la remise officielle
d'une partie de la piste de l'aéroport de Goma</span><span style="color: #3e3e3e; font-family: "Arial","sans-serif";"> réhabilitée avec le soutien du
gouvernement allemand à travers l'organisation "Welthungerhilfe".<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-59686605972071115772015-02-25T11:47:00.002-08:002015-02-25T11:47:56.128-08:00Etienne Tshisekedi réapparaît pour la première fois en public<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">Sept mois plus tard<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">Etienne Tshisekedi réapparaît pour la première fois en public<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Sept mois plus tard après
son évacuation en août dernier en Belgique par avion médicalisé pour des soins de
santé Etienne Tshisekedi vient de faire sa première réapparition publique en
Belgique samedi 21 février au cours
d’une conférence de presse.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> C’est tout seul et sans
aide qu’Etienne Tshisekedi a fait son entrée dans la salle, sous un tonnerre
d’applaudissements. Il s’est assis rapidement à côté de sa femme, Maman Marthe,
sous les flashs des appareils photo. S’en sont suivi quelques discours auxquels
le président de l’UDPS n’a semblé porter que très peu d’attention,
applaudissant quand la salle applaudissait, le regard parfois dans le vide, le
visage fatigué.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Au cours de cette première
réapparition publique</span><span style="color: #141414; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> le vieil opposant charismatique
congolais n’a pas fait de grand discours, </span><span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">tout juste un mot de remerciement adressé aux militants de son parti
politique. Il les a appelés à travailler en harmonie, dans l’unité. « <i>Pour
que nous puissions vaincre, il faut l’union de tous</i> », a-t-il affirmé.
<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Sans doute faisait-il
allusion aux divisions internes que connait le parti. Autre point sur
lequel Etienne Tshisekedi a insisté : il ne faut pas chercher midi à 14h,
il nous faut instaurer un Etat de droit. « <i>L'idéal, c'est l'Etat de
droit</i> », a-t-il répété. Un propos accueilli par des
applaudissements très nourris. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Etienne Tshisekedi, cité
par RFI, a appelé au dialogue qui l’a toujours tenu à cœur.L’UDPS a transmis
une feuille de route de sortie de crise à la Monusco et à d’autres membres de
la communauté internationale.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Cette première
réapparition s’est achevée par une séance photo dans une ambiance délirante, où
des dizaines de militants se sont bousculés pour prendre un cliché avec leur
président. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="background: white; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="color: #3a3939; font-family: "Arial","sans-serif"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-65399604367824650562015-02-25T11:46:00.002-08:002015-02-25T11:46:31.845-08:00Des experts de la Cemac participent aux travaux de cette rencontre<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;">Atelier sur le travail maritime en Afrique
centrale du 16 au 19 février</span><span style="background: rgb(197, 214, 230); font-family: Arial, sans-serif;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Des experts de la Cemac participent aux travaux de cette rencontre<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Des experts de la
Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), de la
République démocratique du Congo (RDC), de l’Angola et de la Mauritanie
participent du 16 au 19 février à un atelier sous-régional portant sur la mise
en œuvre de la convention MLC 2006 sur le travail maritime qui se tient à
Brazzaville, capitale de la République du Congo.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Le but de cette rencontre,
organisée avec l’appui du Bureau international du travail (BIT), est de
familiariser les participants avec les concepts clés de cette convention et à
souligner l’importance de sa ratification, selon l’Agence presse associée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> A l’ouverture des travaux
de cet atelier sous-régional, le ministre congolais d’Etat, chargé du Travail
et de la Sécurité sociale, Florent Ntsiba, a appelé les autres pays membres de
la Cemac et les Etats africains à ratifier cette convention internationale.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La convention MLC 2006
englobe en un seul instrument juridique 37 conventions et recommandations de
l’Organisation internationale du travail (OIT) concernant les différents
aspects des conditions de vie et de travail des gens de mer. Il prône également
la protection de l’environnement marin. C’est « une exigence, a précisé
Florent Ntsiba, à laquelle toutes les parties prenantes au travail maritime
sont appelées à se conformer ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La République du Congo,
précise la source, est le premier pays de la Cemac à ratifier cette convention
internationale. Il a aussi ratifié les conventions internationales de 1974 sur
la sauvegarde de la vie humaine en mer, de 1973-1978 sur la prévention de la
pollution par les hydrocarbures et de 1978 sur les normes de formation des gens
de mer, de délivrance des brevets et de veille.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Souhait de la mise en place d’un
observatoire des droits des gens de mer<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Florent Ntsiba a souhaité
la mise en place au sein de la Cemac, d’un observatoire des droits des gens de
mer pour veiller sur la promotion des emplois maritimes par l’instauration
d’une réglementation et d’une politique assurant le juste équilibre entre la
création, la préservation des emplois et la défense des droits fondamentaux.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> De son côté, la directrice
du département des normes internationales du travail au BIT, Clopatra Doumbia
Henry, s’est réjouie de la synergie entre les ministères congolais du Travail
et de la Marine marchande sur la convention MLC 2006. Elle a évoqué la
nécessité de veiller à la mise en norme des armateurs et de ratifier cette
convention qui assure la promotion de l’emploi, du métier de marin et de la
formation des gens de mer.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Elle a émis la crainte de
voir entrer dans le port d’un pays n’ayant pas ratifié la convention, « des
navires non conformes, qui ne peuvent naviguer partout dans le monde ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La directrice du
département des normes internationales du travail au BIT a appelé , les autres
pays de la Cemac à emboîter le pas à la République du Congo et au Gabon en
ratifiant la convention MLC 2006.<span style="background: #C5D6E6;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial, sans-serif;"> La Cemac regroupe six
Etats: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale
et le Tchad.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: Arial, sans-serif;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-16635321026276247372015-02-25T11:38:00.002-08:002015-02-25T11:38:28.614-08:00FRANCOPHONIE : « Bosangana, boya nazapre »<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Bosangana,
boya nazapre »<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « Bosangana, boya
nazapre », intime un message écrit sur le pare-brise d’un taxi-bus aperçu
un jour au centre-ville. Un message qui veut dire tout simplement en
français ; « Rassemblez-vous, venez, je suis pre, NDLR » <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Pour un défi de quelqu’un qui est
sûr de lui, de ses forces, de ses capacités physiques, c’en est vraiment un.
Mais rien de tel pour quelqu’un qui se croit convaincu de ses connaissances en
langue de Voltaire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> En effet, s’il croit qu’il est
« pre » à affronter un adversaire physiquement, il se trompe
largement s’il croit qu’il est « prêt » à affronter quelqu’un sur le
terrain linguistique.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-57118643779560172882015-02-25T11:36:00.002-08:002015-02-25T11:36:58.469-08:00Des Indiens brutalisent le Ministre Félix Kabange<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Situation scandaleuse à
l’Hôpital du Cinquantenaire<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Des
Indiens brutalisent le Ministre Félix Kabange<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<i><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">A
l’origine de cette situation, une femme en grossesse, étudiante de l’UPC, y
meurt après avoir bu du formol à la place de l’eau qu’une infirmière indienne
lui a donné.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Ce
qui s’est passé à l’hôpital du
Cinquantenaire dimanche 15 février dépasse tout entendement, tant les deux
événements malheureux qui s’y sont produits, l’un consécutif à l’autre, donne
matière à réflexion sur le comportement des Indiens, surtout ceux qui exercent
dans les services publics. Une femme de diplomate y meurt après avoir bu du
formol à la place de l’eau qu’elle a demandée, avant que le ministre de la
Santé publique, Félix Kabange Numbi, venu aux nouvelles, ne soit brutalisé par
ces Indiens…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> A en croire plusieurs sources, Julietta
N. N. Firmino, épouse du ministre conseiller à l’ambassade d’Angola en RDC, M.
Maria, en état de grossesse, se rend dimanche 15 février courant, à l’hôpital
du Cinquantenaire pour une visite médicale de routine. Etudiante en G3 droit à
l’Université protestante au Congo (UPC), Julietta N. N. était en compagnie
d’une de ses amies étudiantes. Une autre source rapporte que la pauvre n’était
pas grosse.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Au secours. Sauvez-moi »<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Elle sera reçue au cabinet du
médecin-directeur, sujet indien. Les grosses chaleurs actuelles aidant, elle va
demander de l’eau à boire. Que va lui apporter une infirmière indienne.
« Au secours ! Sauvez-moi », aurait-elle crié aussitôt les
premières gouttes avalées, <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Des cris qui vont parvenir aux
oreilles de sa condisciple en attente. Qui accourt sans tarder pour
secourir son amie sans savoir exactement
de quoi il s’agit. C’est une mourante qu’elle trouve vomissant du sang ! A
la place de l’eau qu’elle a demandée, l’Indienne lui aurait apporté du formol.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> La pauvre femme est donc décédée
aussitôt après avoir bu du formol, à la place de l’eau qu’elle a demandée. C’est
informé de cette situation malheureuse que le ministre de la Santé publique,
Félix Kabange Numbi, se rend sur les lieux, en compagnie d’une importante
délégation.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Une fois à l’hôpital, le Ministre et
sa délégation vont constater butter à une grande résistance et une indifférence
des Indiens. Que voulaient-ils cacher ou protéger ? Félix Kabange
vont constater qu’aucune disposition était en place montrant qu’ils y sont
attendus. C’est plus tard qu’ils seront rejoints dans la salle de réunions où
ils se sont rendus, par une délégation du groupe indien Padiyath, gestionnaire
de l’hôpital, <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les indiens refusent l’entrée du
cameraman<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Premier couac : Se considérant
comme chez eux, les Indiens vont exiger à Félix Kabange le départ du caméraman
jugé par eux persona non grata avant toute concertation. Le Ministre accède à
leur exigence<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Second couac : Les Indiens reviennent
à la charge pour exiger également le départ de toute la délégation accompagnant
Félix Kabange. Cette fois-ci, il n’y accède pas, étant donné que la délégation
comportait toute sorte d’experts auxquels le Ministre recourt pour élucider un
tel problème.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Mais l’entretien de deux délégations
ne va pas durer : les Indiens vont se montrer arrogants et le ton ne tarde
pas à monter, mettant ainsi en sécurité Félix Kabange Numbi que sa sécurité
rapprochée ne tarde pas à extirper de cet endroit.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> A l’arrivée de la police scientifique, le
climat va pourrir : les Indiens vont manifester un tel mécontentement
qu’il a failli de peu que tout s’enflamme. La police va intervenir - sans
succès - en cherchant à interroger l’infirmière donneuse
« d’eau-formol » ne parviendra pas, car les Indiens vont avancer
plusieurs prétextes entre autres son incapacité à s’exprimer même en anglais. Sans
doute les Indiens ont dû protéger la leur !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> C’est donc en queue de poisson que
l’entretien se termine. A la fin, lorsque les policiers tentent d’arrêter le
responsable de Padiyath, les Indiens s’asseyent par terre pour empêcher la
sortie du leur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Ayant appris la triste nouvelle de
la mort accidentelle de leur condisciple, les étudiants de l’UPC descendent
lundi 16 février à l’hôpital du Cinquantenaire pour exiger entre autres la
démission de son gestionnaire qu’ils qualifient d’incompétent. La police
intervient en dispersant les manifestants. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Ainsi Félix Kabange descend-il
quelques heures plus tard à l’UPC pour calmer les étudiants, leur demandant
d’attendre les résultats de l’enquête en cours.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> La situation qui a prévalu ce week-end à l’hôpital du Cinquantenaire est
de nature à interpeller les autorités congolaises. Cette situation
rocambolesque suscite plusieurs interrogations sans réponses pour l’instant. A
supposer qu’à la place de l’eau, c’est du formol que l’infirmière ait apporté à
l’infortunée. Est-ce possible que cela se passe ainsi d’autant plus que le
formol est un produit dangereux qui n’est pas à la portée directe de qui que ce
soit, infirmière indienne soit-elle ? Ce produit ne peut, en aucun cas, se
trouver ni dans un cabinet médical ni dans une salle d’urgence.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Est-il possible qu’un agent
soignant - de nationalité indienne
soit-il - remette par mégarde du formol en lieu et place de l’eau ? En
règle médicale, un produit dangereux comme le formol doit se trouver dans un
récipient étiqueté comme tel pour éviter une telle mégarde.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Peut-on admettre qu’une personne
arrive à boire du formol, sans qu’elle ne s’en rende compte, qu’autant plus
qu’il est piquant et n’est pas inodore ? L'inhalation
ou l'ingestion du formol peuvent causer de graves troubles et être mortels.
L'inhalation cause maux de tête, nausées, vomissement, irritation des voies
respiratoires. L'ingestion peut causer des brûlures des voies digestives et
rendre aveugle.<span class="apple-converted-space"> </span>C'est une
substance cancérigène. Sa manipulation nécessite des protections adéquates :
blouse, gants, lunettes de protection et hotte ventilée. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Ce qui s’est passé à l’hôpital du
Cinquantenaire est-il un acte criminel ou une erreur médicale due à
l’inexpérience de l’infirmière ? Quelle que soit la réponse à cette
interrogation, il est vrai que continuer à croire que les Congolais est
incapable d’exercer les activités qu’on lui refuse en raison de sa peau ou de
sa nationalité et qu’on confie à des expatriés, en l’occurrence des Indiens, ne
peut être qualifié que de complexe et de discrimination raciale. A des diplômes
égaux et des salaires alléchants, les Congolais, quelque soit le domaine, est
capable de rivaliser de compétence avec les autres peuples.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> En dehors de cet aspect des choses,
il n’est pas admissible d’admettre qu’une autorité congolaise soit défiée, en
plein exercice de ses fonctions, par des expatriés qui se comportent comme dans
un territoire conquis. Sans être inquiétés le moins du monde, parce que
protégés. Gageons : le comportement des Indiens de l’hôpital du
Cinquantenaire ne sera jamais sanctionné.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Si les Indiens arrivent, sans
crainte de qui que ce soit, à brutaliser un ministre, donc une autorité
politique congolaise, qu’on imagine le sort qu’aurait subi un Congolais
ordinaire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> De quoi est morte Julietta N. N.
Firmino ? L’enquête diligentée par le ministère de la Santé publique va
apporter, les jours à venir, la réponse à cette question lancinante. Il est
important que la lumière soit vite faite à cette affaire qui risque de ternir
l’image de cet hôpital appelé à apporter des solutions aux nombreux problèmes
de santé des Congolais.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3177099015397049008.post-19712168642934270562015-02-25T11:34:00.001-08:002015-02-25T11:34:45.082-08:00Ngudianza Bayokisa accueillie en grande pompe par la Sodema<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Ministre
du Commerce extérieur du gouvernement
Matata II<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Ngudianza Bayokisa accueillie en grande pompe
par la Sodema<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Plus de 3 000 Manianga vivant à
Kinshasa se sont mobilisés pour réserver un accueil délirant et princier au
cours d’une grande réception festive organisée par la Sodema ASBL, dimanche 15
février courant, au pavillon 10 de la Fikin, à Néfertitii Ngudianza Bayokisa,
ministre du Commerce extérieur du gouvernement Matata II. Un événement qui restera gravé à jamais aussi bien dans les
annales de cette association que dans l’histoire de la vie de cette juriste.<o:p></o:p></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQuKISZWiu57dZazTkCKpq_J36iG4uNJ4sInB6BeteaQjVoo7PB_p1GJ4iqcd-HZpUcHukEa59V3aKvRJS2_QM4YUb4pVIESBPrKX1rejwG2p8zTJORGor5eKsfjpoJCusQBpVN1UEyC4/s1600/IMG_0468.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQuKISZWiu57dZazTkCKpq_J36iG4uNJ4sInB6BeteaQjVoo7PB_p1GJ4iqcd-HZpUcHukEa59V3aKvRJS2_QM4YUb4pVIESBPrKX1rejwG2p8zTJORGor5eKsfjpoJCusQBpVN1UEyC4/s1600/IMG_0468.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> De mémoire de journaliste, jamais
une manifestation de ce genre n’a drainé autant de monde. C’est parce que tous
les ressortissants manianga de l’espace manianga ont voulu exprimer leur joie,
leur affection en recevant l’une des leurs, en l’occurrence Ngudianza Bayokisa
en compagnie de son mari, Me Kisula.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Les Manianga ont afflué de tous les
coins de Kinshasa : la Sodema a mis à contribution les esprits de tous ses
ancêtres pour battre le rappel des troupes. Ainsi les Bangunza, les
catholiques, les protestants, jeunes et vieux toutes catégories
socioprofessionnelles confondues, hommes et femmes, ont tenu à voir de visu et
soutenir moralement leur sœur, mère, fille à qui une opinion mal informée a voulu renier
l’appartenance à la tribu bakongo, manianga en particulier.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcLF72otUiKn-hGo1AucZ4LD0-piK_RBb3BJt95cKrHOOuBiGiRJRKITeaN7nUaDvJcajNrG62mO0lY_Frw0n6qn46HB7vOsJtHNiy6Yu-24p2L40VueR38NORZ_y7xXhO8PemoEcgJnk/s1600/IMG_0469.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcLF72otUiKn-hGo1AucZ4LD0-piK_RBb3BJt95cKrHOOuBiGiRJRKITeaN7nUaDvJcajNrG62mO0lY_Frw0n6qn46HB7vOsJtHNiy6Yu-24p2L40VueR38NORZ_y7xXhO8PemoEcgJnk/s1600/IMG_0469.JPG" height="320" width="240" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Le soutien, Néfertiti Ngudianza Bayokisa, l’a eu en abondance. Sous le coup
de l’émotion, elle n’a prononcé que quelques mots de remerciements adressés
d’abord à Dieu, ensuite au Président Joseph Kabila pour le choix porté sur elle
comme l’un des membres du gouvernement Matata II, ensuite à ses frères et sœurs
Manianga réunis au sein de la Sodema.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Lorsqu’ elle lance, dans un kikongo
sans accent « Kiamboteeee ! </span><span lang="EN-US" style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; mso-ansi-language: EN-US;">Lumbu kiaki
kia kiese ye kiese ! Lumbu kiaki kiayenge ye yenge » (Bonjour ! </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Cette journée est
d’allégresse, de joie), à une foule surexcitée et en liesse, en dépit de la
chaleur étouffante qui faisait suer la foule à grande eau, la salle explose
« mboteeee ! ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> <i>« Mon
cœur est rempli de beaucoup de joie…Pas de discours aujourd’hui, car c’est une
journée d’allégresse, de fête »</i>, conclut-elle, laissant la foule dans
la soif.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq8Kz8-ZWU6gCoMMFQPBWn3qfnHhUZEY3ML1tePK6w3FDynnQLCH6WyvB1CLpHKlwIK9fTm3JlzxGFtBTdZ_LWptdLZTmKqb6i8AOZdaydNPb0dC3NnHECMdTg6-TDF2T8D1BVfE_mxbE/s1600/IMG_0471.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq8Kz8-ZWU6gCoMMFQPBWn3qfnHhUZEY3ML1tePK6w3FDynnQLCH6WyvB1CLpHKlwIK9fTm3JlzxGFtBTdZ_LWptdLZTmKqb6i8AOZdaydNPb0dC3NnHECMdTg6-TDF2T8D1BVfE_mxbE/s1600/IMG_0471.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Sans soute n’a-t-elle pas pu
résister à l’émotion de la joie face à ce nombre impressionnant des frères,
sœurs, parents, grands-parents venus témoigner leur affection envers
elle : étalage des pagnes par terre, une sorte de « tapis rouge »,
sous un rythme des tam-tam de son terroir qu’elle adore au son desquels elle
n’hésite pas à exécuter quelques pas de danse… L’affection, c’est aussi ces
nombreux cadeaux reçus des mamans manianga : une lampe à pétrole allumée
symbolisant le chemin qu’elle est censée montrer aux Manianga, un pagne, une
statuette symbolisant l’union de son couple, Un autre cadeau d’un tableau des
jeunes, représentant la carte géographique de l’espace manianga de la Sodema…</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_w_MvEz-iBkY3f2rzykIlMJU3MV9_vTBCAcadn2RkSFiRikFvhCX-0QNBX30AavEGdYNJHFhtP2WYH4yyYZRxA_8C-7HFN13GViXG_jEkaCmKt735DplIFo12mPHJhVz7xfkm0-R1uJg/s1600/IMG_0475.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_w_MvEz-iBkY3f2rzykIlMJU3MV9_vTBCAcadn2RkSFiRikFvhCX-0QNBX30AavEGdYNJHFhtP2WYH4yyYZRxA_8C-7HFN13GViXG_jEkaCmKt735DplIFo12mPHJhVz7xfkm0-R1uJg/s1600/IMG_0475.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">« Laisse des
traces »<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Les mamans manianga, par la voix de
Bayindudila Victorine, ont transmis un message fort sous forme des conseils à
la Ministre Ngudianza. Après avoir fait remarquer que plusieurs décennies se
sont passées sans avoir une ministre manianga, elles lui ont demandé de bien
faire son travail, de respecter les lois du pays, de penser au terroir en
pleine destruction et de laisser des traces. « Montre aux yeux des gens
que les femmes peuvent aussi construire ». Un mot abondamment applaudi ;</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ9a72k0ANT1jIJ2sjMDjQraXeJNwoECzxMqlW65AWk0tu7RL-HNxwoCo54f3qFFhhIxwSv70TrAw6ZLW4qX1p8YbWPnJvA9Osmfsh-uc_fpSGyPv6Kh4nN0DYsQ1NEaa60EbTg3rvvDM/s1600/IMG_0506.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ9a72k0ANT1jIJ2sjMDjQraXeJNwoECzxMqlW65AWk0tu7RL-HNxwoCo54f3qFFhhIxwSv70TrAw6ZLW4qX1p8YbWPnJvA9Osmfsh-uc_fpSGyPv6Kh4nN0DYsQ1NEaa60EbTg3rvvDM/s1600/IMG_0506.JPG" height="320" width="240" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Le secrétaire général de la Sodema,
le Pr Mbelolo ya Mpiku, a expliqué cette ASBL en en donnant une brève
l’historique et les objectifs. N’étant ni un parti politique ni une religion,
la Sodema, qui s’étend sur 16 secteurs de 4 territoires (Luozi, Mbanza-Ngungu,
Songololo, Seke-Banza) s’investit dans la revalorisation de la culture
(notamment la langue kikongo pour laquelle les jeunes éprouvent de la honte à
parler publiquement) et le développement du Manianga.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Quant au développement, la Sodema
entend le réaliser d’abord avec les Manianga eux-mêmes tout en entretenant de
bons rapports avec l’autorité établie.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw3eH3h0R1UftpVvi6nSnXLtD_g4tNdQqbIrDbLOTJbe4wXEIFMwgvkhTYy2s3tOT0HrJeamPO9YDefsQ7c4FpzaRy7bn8HBKe3TaSMUd-gJFaDv0FS0uMhrxO39G9lYjWosFyvLeDeEw/s1600/IMG_0513.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw3eH3h0R1UftpVvi6nSnXLtD_g4tNdQqbIrDbLOTJbe4wXEIFMwgvkhTYy2s3tOT0HrJeamPO9YDefsQ7c4FpzaRy7bn8HBKe3TaSMUd-gJFaDv0FS0uMhrxO39G9lYjWosFyvLeDeEw/s1600/IMG_0513.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Origines manianga de
Me Ngudianza<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Démontrant les origines manianga de
Néfertiti Ngudianza Bayokisa, dont les éléments biographiques étaient bien
spécifiés dans les invitations, le secrétaire général de la Sodema a expliqué
le nom de « Ngudianza » (littéralement Mère du monde en kikongo) qui
veut dire « génératrice de l’univers incarné dans les 4 parties du
jour : lever du soleil, midi,
coucher du soleil et minuit), tandis que « Néfertii » est la grande
épouse royale d’Akhenaton, l’un des derniers rois de la XVIIe dynastie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Le président national de la Sodema,
Dieudonné Bifumanu Nsompi, après avoir remercié le chef de l’Etat Joseph Kabila
pour avoir essuyé les larmes des Manianga en nommant au ministère du Commerce
extérieur, Me Néfertiti Ngudianza Bayokisa, et présenté son mari, Me Kisula,
avocat général, s’est attardé sur trois virages qui ont marqué ce pays depuis
1885. Il s’agit du réveil spirituel
survenu en 1921 avec les Bangunza sous le prophète Simon Kimbangu,
l’indépendance en 1960 et maintenant le développement, devenu le leitmotiv de
tout le monde.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj22QporYWSom_PSeD6T4rRXiWfL9YFcaHQKgdgqtg3q2YfPxE9jkIrcGH-rOqHLPchE2n4hyBQLE1_us0d7LQ222Zv00xduC3THWVFDRHtnOFOUCTXFxFdPMQEJuNwi3UVpchwzvwx4K0/s1600/IMG_0476.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj22QporYWSom_PSeD6T4rRXiWfL9YFcaHQKgdgqtg3q2YfPxE9jkIrcGH-rOqHLPchE2n4hyBQLE1_us0d7LQ222Zv00xduC3THWVFDRHtnOFOUCTXFxFdPMQEJuNwi3UVpchwzvwx4K0/s1600/IMG_0476.JPG" height="240" width="320" /></a></b></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">L’ISP/Luozi, le point
de départ du développement du Manianga<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Concernant le dernier virage,
Dieudonné Bifumanu a souligné que la Sodema s’investit dans le développement de
l’espace manianga, du Bas-Congo et de la RDC, Mais pour y parvenir, il faut
qu’il y ait la paix sur tout le territoire national. Aussi lutte-t-elle pour
faire rencontrer le Chef spirituel Simon Kimbangu avec le cardinal Monsengwo,
les deux personnalités devant parler de la paix.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Pour terminer, il a informé l’assistance
du fonctionnement de l’ISP/Luozi qui est le point de départ de développement de
l’espace manianga et pour lequel la Sodema a déjà obtenu plus de 1 000 ha
de terres devant servir à réaliser plusieurs projets agricoles.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga6KH5UqbyXu2saDhhYJ-M-4sRdxVxVLX0X7Cli0nqD_4gRcAIOOjuOgURPY3vW6T_gBtvKEIQY0leFJZrnwtXRTKDNyw6R2YkP0UbOGxPsp-YIwaTwSsBMRFHBY53HqjIDrGuU8RaTqU/s1600/IMG_0477.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga6KH5UqbyXu2saDhhYJ-M-4sRdxVxVLX0X7Cli0nqD_4gRcAIOOjuOgURPY3vW6T_gBtvKEIQY0leFJZrnwtXRTKDNyw6R2YkP0UbOGxPsp-YIwaTwSsBMRFHBY53HqjIDrGuU8RaTqU/s1600/IMG_0477.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Marie Madeleine Mienze Kiaku,
secrétaire générale adjointe du PPRD, qui a avoué que la Sodema est organisée,
a demandé qu’elle s’étende plus loin que son espace actuel, en souhaitant de
voir d’autres « Sodema » au Bas-Congo. Elle a demandé également de
prier pour Me Ngudianza Bayokisa qu’elle qualifiée de « patrimoine
kongo », tout en appelant à l’unité de tous les kongo.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Par la cérémonie de réception de
Ngudianza Bayokisa, la Sodema a montré sa capacité de mobiliser les Manianga,
que s’ils le veulent, ils peuvent réaliser de grandes choses, des actions
importantes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;"> Ngudianza Bayokisa vient
rallonger la liste ö combien courte de
femmes bakongo ayant occupé des postes au sein de l’appareil de l’Etat en
RDC : SophieKanza, Wivine Landu, Justine Kasa-Vubu (ministres), Bafundisa,
Marie-Madeleine Mienze (députées).<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right;">
<b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt;">Kléber Kungu<o:p></o:p></span></b></div>
KLEBER-LOBSERVATEURhttp://www.blogger.com/profile/08790115870996990162noreply@blogger.com0