vendredi 28 octobre 2011

Les bus de la Stuc desservent désormais la ligne Kinshasa-Luozi


Grâce à l’implication de Joseph Kabila
Les bus de la Stuc desservent désormais la ligne Kinshasa-Luozi
La société de transport Stuc vient d’ouvrir la ligne Kinshasa-Luozi. A la grande satisfaction des bénéficiaires. Lorsque les pneus du bus n° 139 immatriculé KN 4073 BI ont foulé la terre rocailleuse de Luozi, la stupéfaction mêlée à une grande joie était perceptible sur le visage des Luoziens. La cérémonie inaugurale a eu lieu le dimanche 23 octobre à Luozi, chef-lieu du territoire du même nom. Une délégation de la Sodema (Solidarité pour le développement du Manianga) conduite par son président national, Dieudonné Bifumanu Nsompi, y a séjourné du 23 au 24 octobre. La concrétisation de ce projet a fait la joie des bénéficiaires.
L’arrivée du tout premier bus de la Stuc a été une grande joie pour Luozi qui venait de voir un bus de ce genre arriver sur son sol, et une véritable victoire pour la Sodema qui tient à tout prix à relever le défi du développement de son espace.
« C’est bien que ce rêve puisse se concrétiser. Cela prouve que toute la causerie de l’autre fois n’était pas vaine. C’est un moment formidable, inoubliable pour moi. J’espère que ça fera la joie de tout Luozi ». Ainsi s’exprimait joyeusement l’administrateur du territoire de Luozi, Germain Kapula, auprès de la délégation de la Sodema qui lui rendait à sa résidence officielle les civilités aussitôt arrivée.
Il a tenu à rappeler les péripéties qui ont conduit à la réalisation de ce rêve. L’administrateur du territoire de Luozi a ainsi souligné le pragmatisme de la Sodema qu’il déclara être son partenaire. «Pour tous, c’était un rêve, mais aujourd’hui cela est devenu une réalité que nous entendrons de la bouche du président de la Sodema. Aujourd’hui, je constate que la Sodema est plus ou moins pragmatique. Dans ma fonction d’administrateur de territoire, je chemine avec eux, car il s’agit du développement du Manianga qui ne saurait se réaliser sans la synergie. Hier, c’était une utopie de donner un bus pour venir à Luozi », a déclaré Germain Kapula dont le sourire cachait mal la joie qui rayonnait le cœur de celui qui préside aux destinées d’un territoire pliant sous d’innombrables défis.
M. Kapula a également rendu un grand hommage au président Joseph Kabila qui a concrétisé la paix sur l’ensemble du territoire national, particulièrement au Bas-Congo.
Le président de la Sodema, Dieudonné Bifumanu Nsompi, s’est appesanti sur le développement, cheval de bataille de son association. Pour lui, le développement est loin d’être un acquis lorsqu’il y a des bruits, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de paix. Aussi a-t-il invité tous les Manianga à cultiver la paix, l’amour et l’unité.
Il les a ensuite invités à oublier le passé pour ne regarder que l’avenir. « Si nous avons besoin du développement, nous devons être dans les prédispositions normales en oubliant le passé. Tous regardons vers l’avenir et nous vivrons dans la bénédiction », a-t-il déclaré au cours de la cérémonie inaugurale de la ligne Kinshasa-Luozi à laquelle ont assisté l’administrateur du territoire de Luozi, le Pr Kimpianga Mahaniah, le coordonnateur de la société civile du territoire de Luozi, Jonas Situtala Komba, des membres du Comité de gestion de la Sodema (le secrétaire général adjoint Kléber Kungu, le chargé de relations publiques, Emmanuel Nzungu, le permanent adjoint Bazungula Kingoma ) et d’autres notabilités de la place.
La Sodema, selon son président, a opté pour un schéma différent pour désenclaver le territoire de Luozi : mettre un bus sur la route Kinshasa-Luozi pour inciter les autorités provinciales à inscrire dans son agenda la réhabilitation de la route Kimpese-Luozi, longue d’une centaine de kilomètres. « D’où le bus que vous voyez là. Qui est pour la population qui doit bien le gérer », a déclaré Dieudonné Bifumanu.
Une salve d’applaudissements retentit dans la foule lorsqu’il a annoncé que le prix du billet était rabattu de 20 000 FC à 18 000 FC en attendant d’autres négociations avec la Stuc, tout en soulignant que le bus appartenait à la Stuc et non à la Sodema.

Remerciements au Chef de l’Etat
Le président du Comité de gestion de la Sodema a remercié toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à concrétiser l’ouverture de la ligne Kinshasa-Luozi, notamment les autorités coutumières, les chefs de secteur, l’administrateur, le gouverneur Simon Mbatshi Batshia.
Au niveau du sommet de l’Etat, ce sont des remerciements cordiaux que Dieudonné Bifumanu a adressés au Chef de l’Etat Joseph Kabila qui a favorisé l’autorisation de l’ouverture de cette ligne, signifiant que son implication personnelle a beaucoup pesé. La déclaration a arraché des salves d’applaudissements.
« Que faire d’une telle personne qui nous a aidé à obtenir cette ligne ? Faudra-t-il rompre avec ceux qui nous ont aidés à l’obtenir ou continuer avec eux ? Ne laissant aucune occasion à ses interlocuteurs de répondre à ces questions, l’orateur a lâché : « S’il y a un conseil à prodiguer, c’est vous dire de le soutenir pour ne pas créer la rupture », a-t-il répondu.
Le coordinateur de la Société civile du territoire de Luozi a remercié la Sodema pour avoir concrétisé du projet de la ligne Kinshasa-Luozi, auquel il a souhaité de réussir à 100%. Il a assuré la Sodema de l’accompagner dans son combat pour « le développement de l’espace manianga. « Un bus qui fait voyager des personnes dans de bonnes conditions est une bonne chose. Nous vous assurons de notre accompagnement », s’est exprimé Jonas Situtala Komba.

Félicitations et bénédictions
Les félicitations et les remerciements sont sortis de la bouche de nombreux Luoziens. Certains ont même ajouté des bénédictions à l’endroit de tous ceux qui ont eu cette belle initiative. « Quand j’ai appris cette nouvelle, je me suis demandé qui a pris cette belle initiative », s’est exclamé un dirécole. « Félicitations et merci à la Sodema qui a pensé à un tel projet », s’est réjoui un commerçant. « Depuis ma naissance, je ne suis jamais arrivé à Luozi à bord d’un bus », a avoué une passagère, la trentaine révolue, le jour du voyage à Luozi.
L’ouverture de la ligne Kinshasa-Luozi par Stuc doit être considéré comme un grand événement pour les originaires de Luozi qui y accèdent par des véhicules dans de mauvaises conditions. Maintenant, par effet d’entraînement, les universités de Luozi vont bénéficier des services de la Stuc, car les professeurs qui vont y enseigner peuvent désormais se déplacer sans beaucoup de soucis.
Certaines personnalités se sont également réjoui de l’ouverture de cette ligne. C’est le cas, par exemple, de l’administrateur du territoire de Luozi et du président et représentant légal de la Communauté évangélique du Congo (CEC), Rév. Marcel Diafwanakana Edi Diantete, qui ont estimé qu’ils pourront désormais se déplacer à bord du bus de Stuc pour minimiser les dépenses.
Coup de chapeau à la Sodema et à son comité de gestion pour l’initiative fort louable. Que les ancêtres du Manianga vous inspirent et vous aident à obtenir le moyen d’arracher certains projets comme la réhabilitation de la route Kimpese-Luozi et l’éternelle électrification du Manianga.
La Sodema englobe l’espace manianga qui comprend les dix secteurs du territoire de Luozi, les trois secteurs du territoire de Mbanza-Ngungu, le secteur du territoire de Songololo et les deux secteurs du territoire de Seke-Banza.
Kléber Kungu

mercredi 19 octobre 2011

La société Stuc envoie son premier bus à Luozi

En collaboration avec la Sodema
La société Stuc envoie son premier bus à Luozi
La Sodema va, dans quelques jours, réaliser un grand coup : l’ouverture de la ligne de transport par route Kinshasa-Luozi. Tout est déjà mis en place pour que le premier bus de la Société des transports urbains du Congo (Stuc) arrive à Luozi ce week-end, selon un programme de cette société des transports.
Sauf changement de programme de dernière minute, c’est ce vendredi 21 octobre 2011 que le tout premier bus de la Stuc va quitter Kinshasa pour la cité de Luozi, à 350 km et au sud-ouest de la capitale.
L’ouverture de la ligne Kinshasa-Luozi par la Stuc est un projet mijoté par le Comité de gestion de la Solidarité pour le développement du Manianga (Sodema) présidé par Dieudonné Bifumanu. En début d’octobre, une délégation composée de la Sodema et de la Stuc a effectué une mission de prospection et d’évaluation à Luozi, chef-lieu du territoire qui porte le même nom.
Les échos en provenance de la cité de Luozi ont été très favorables à l’ouverture de cette ligne : la population était impatiente de voir le premier bus. Au cours de la rencontre qui a réuni les forces vives de Luozi, l’Administrateur de territoire et la délégation, deux Luoziens n’ont pas hésité de s’exprimer en ces termes. « Le jour où je verrai le bus de la Stuc à Luozi, je pourrai mourir en paix », a déclaré le premier ; « Ce jour-là sera le meilleur de ma vie », s’est extasié le second.
Donc, ce qui a été un rêve, mieux un projet, va, d’ci à quelques jours, devenir une réalité pour les Luoziens qui, de mémoire de journaliste, n’ont jamais bénéficié d’un tel projet de la part d’une association regroupant les Manianga, sinon des initiatives privées des ressortissants de ce coin, en l’occurrence celle historique et inoubliable de feu Minimbu Bibola, M.B., dont les véhicules de marque Toyota ont sillonné sans relâche et pendant plusieurs décennies les routes cahoteuses du territoire de Luozi.
Les deux déclarations de Luoziens sur le projet d’ouverture de la ligne Kinshasa-Luozi prouvent à suffisance les besoins des Luoziens en matière de déplacement vers les centres urbains et villes (Matadi, Boma, Muanda, Kimpese, Kisantu, Kinshasa) reste encore un grand défi, à cause de l’enclavement de Luozi dû essentiellement au mauvais état de ses routes, principalement celle menant de Kimpese à Luozi, longue de 117 km.
Les commerçants de Luozi, bénéficiaires privilégiés de ce projet, ont déclaré à la délégation de la Sodema et de la Stuc que leurs besoins en transport étaient tels qu’ils avaient besoin de deux bus, l’un pour leur déplacement, l’autre pour le transport de leurs marchandises.
A ce jour, il n’y a rien qui puisse handicaper la réalisation de ce projet : l’état de la route Kimpese-Luozi est très satisfaisant, la CTB (Coopération technique belge) y travaille déjà, la clientèle (les passagers) est assurée pour la Stuc.
Dans ce partenariat, la Sodema va servir d’agence de voyage avec plusieurs agences à ouvrir à Kinshasa, à Luozi, à Kimpese notamment.
Mais en attendant, pour ce voyage inaugural, prévu à 16 heures, les lieux d’embarquement sont fixés à l’agence de Kasavubu (commune de Kasavubu) à Opala, à l’agence de Matete (commune de Matete) à Kinsaku. Le coût du billet s’élève à 20 000 FC.

Kléber Kungu

Les députés exigent d’abord 25 500 USD d’indemnités de sortie

Examen du budget 2012
Les députés exigent d’abord 25 500 USD d’indemnités de sortie
L’examen du projet de loi sur le budget 2012 tarde à se finaliser à l’Assemblée nationale. Les députés tant de la Majorité présidentielle (MP) que de l’opposition conditionnent leur participation à l’examen de ce projet de loi au paiement de leurs indemnités de sortie. Qui s’élèvent à …25 500 USD à chacun.
Le draft du projet loi de budget 2012 a été distribué aux députés depuis plus de dix jours. Sans qu’ils se soient donné à approfondir ce texte d’importance capitale.
Ce qui provoque d’incessants reports des plénières. Annoncé pour jeudi dernier à 10 heures (locales), le débat général sur cette loi a été d’abord repoussé à 14 heures, puis, renvoyé à vendredi 10 heures, avant d’être finalement reporté à une date ultérieure, rapporte Radio Okapi.
Les députés interrogés sur la raison de ce report n’ont pas mâché les mots: «Il faut d’abord régler l’affaire des indemnités de sortie avant d’examiner ce projet du budget», ont-ils affirmé.
Pour eux, l’examen de ce projet de loi importante pour le pays, «reste leur seul moyen de pression pour l’obtention de ces indemnités de sortie».
Chaque député a droit à 25 500 USD au titre d’indemnités de sortie, soit l’équivalent de six mois des émoluments, ont indiqué des sources parlementaires ; ajoutant qu’ à défaut d’avoir cette somme en espèces, il devrait recevoir en compensation une jeep 4×4.
Certains députés ont indiqué qu’ils n’attendaient que cet argent pour le financement de leur campagne électorale.
Voilà entre autres pourquoi on remarque un engouement évident des candidats à la députation nationale de 2011. Il faut donc avancer des arguments massue pour convaincre les plus avisés des Congolais pour lui dire que les intérêts du souverain primaire sont placés à l’avant-plan par ceux qui cherchent à être élus par lui.
Dommage.
Kléber Kungu

Le CDCE appelle les Congolais à surveiller et à observer les élections

Elections 2011
Le CDCE appelle les Congolais à surveiller et à observer les élections
Le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections (CDCE) a donné de la voix à quelque deux petites semaines du lancement de la campagne électorale. C’est par la voix de son Point focal, le Père Rigobert Minani Bihuzo s.j, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue dans la salle Père Boka au Cépas le vendredi 14 octobre. A cette occasion, il a appelé les Congolais bénévoles à faire « la surveillance et l’observation des élections car les élections sont avant tout une affaire des Congolais ». Il venait ainsi de lancer ‘’La campagne pour un vote utile et responsable’’.
A quelques semaines seulement du début de la campagne électorale de la présidentielle couplée aux législatives, le CDCE fait le rappel des troupes « pour une mobilisation des volontaires bénévoles pour déployer sa mission d’observation et de monitoring de la période préélectorale, électorale et postélectorale » avec une ambition de déployer au moins 2 observateurs par bureau de vote, soit un minimum de 124 000 observateurs locaux de proximité » pour les 162 000 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire pays.
L’enjeu est de taille et le temps presse car les élections approchent. Que tous les Congolais appellent de leur vœu. Elections, oui, mais lesquelles. Elles sont souhaitées crédibles, transparentes et apaisées. Voilà l’importance de la surveillance et de l’observation électorale. Leur importance est telle que « dans les élections modernes, les missions de surveillance des opérations électorales (…) améliorent la transparence et la crédibilité des élections et concourent à l’acceptation des résultats », a déclaré le Point focal de CDCE.

Importance de l’éducation civique et électorale
L’orateur s’est également penché sur l’importance de l’éducation civique qui permet à la population de comprendre le parcours qui aboutit à des élections correctes. Dix raisons étayent l’importance de l’éducation civique, parmi les plus importantes : la RDC sort de longs régimes dictatoriaux et de guerre, elle a un taux d’analphabétisme élevé, la population est pauvre et fragile à la manipulation politique, les partis politiques sont jeunes et faiblement implantés, l’éducation civique et électorale prépare la population à la démocratie qui mérite d’être entretenue après être instaurée. En plus, elle est aussi une éducation politique, tout en étant une formation au leadership. Bref, « l’éducation civique et électorale est un maillon essentiel dans l’organisation de bonnes élections. Si elle est bien assurée, elle ouvre à une authentique démocratie. Si elle est bâclée, elle prépare le lit de la dictature ».
C’est à la société civile organisée que revient la tâche d’assurer cette activité. Aussi, « la surveillance des élections par des groupes organisés de la société civile est le mécanisme par excellence d’observation électorale. Elle dépasse de loin les missions les plus sophistiquées de l’observation internationales ».
Pour étayer ses propos, le Père Rigobert Minani a présenté dix raisons pour privilégier ce qu’il a appelé « l’observation domestique de proximité », à savoir : les observateurs locaux peuvent plus facilement se mobiliser, ils peuvent être nombreux partout et, si nécessaire, dans tous les bureaux de vote, ils sont connus et leur présence rassure et restaure la confiance de la population dans le processus. En outre, tout en veillant plus longtemps à la transparence d’un processus électoral, ils peuvent prévenir la violence plus que ne le peuvent les observateurs étrangers. Ils connaissent les sensibilités politiques, la culture locale, la langue, les mœurs, le territoire…Ils peuvent voir et anticiper les achats de conscience plus que ne le peuvent les étrangers. Ils garantissent l’intégrité des élections…Autant d’atouts qui peuvent faire d’eux des observateurs dignes de confiance et qui coûteraient moins cher que ceux venus des milliers de kilomètres.
Des raisons qui poussent le Père Rigobert Minani à s’insurger « contre la tendance de certains bailleurs à préférer les missions d’observation étrangères au détriment de celles locales. Les missions d’observation internationales se limitent aux opérations électorales alors que les missions d’observations locales participent à la consolidation de la démocratie ».

«Se mobiliser avec des moyens locaux »
Loin d’engager une polémique contre les missions d’observation internationales qui, malheureusement, distillent de mauvaises informations auprès des bailleurs pour vilipender, l’orateur conclut que les intérêts de ces missions sont ailleurs et ne sont pas « la consolidation de la démocratie en RDC. »
En dépit du manque de financement et de toutes les campagnes de dénigrement des missions d’observation internationales à l’endroit des ONG locales, le Point focal de CDCE n’entend pas se décourager. Il entend plutôt éveiller la conscience des Congolais. « Face à un environnement politique de plus en plus explosif, et afin de prévenir l’aggravation de la situation, nous faisons appel à notre population, aux organisations de la société civile de se mobiliser avec des moyens locaux afin d’effectuer la surveillance et l’observation des élections pour des élections transparentes, démocratiques et apaisées. »
Dans tous les cas, le message final de Rigobert Minani est clair, déterminé à voir des élections démocratiques, transparentes et apaisées. « Nous sommes en mesure de faire le travail, même sans eux ». Il l’a déclaré devant de nombreux représentants des ONG des droits humains réunis dans une salle où flottait une banderole de Rodhécic qui portait ces écrits : « Campagne pour un vote utile et responsable. Ton vote est un pouvoir, ne le brade pas. Electrice, électeur, voici le moment d’exercer le pouvoir sans complaisance, ni légèreté, car notre éducation, notre santé et notre sécurité en dépendent ».
Un message qui disait long sur ce que doit faire son destinataire. Qui, le moment venu, est appelé à concrétiser les trois questions de base dans l’éducation civique et électorale : « Pourquoi voter ? Qui voter ? Comment voter ? »
Kléber Kungu

Tshisekedi, Kamerhe, Kengo, toujours dans la course

Présidentielle 2011
Tshisekedi, Kamerhe, Kengo, toujours dans la course
L’opposition politique congolaise est loin d’émettre sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne la candidature commune de l’opposition à la présidentielle 2011 pour faire face au candidat Joseph Kabila. Chacun campant dans sa position et tirant la couverture de son côté, accepte tout, sauf se retirer de la course à la magistrature suprême au profit d’un candidat unique. Ainsi, de déclaration en déclaration, de concertation en concertation, Etienne Tshisekedi de l’UDPS, Vital Kamerhe de l’UNC et Léon Kengo wa Dondo de l’UFC sont toujours candidats au fauteuil présidentiel.
Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dondo, du moins, ceux des candidats qui présentent plus de chances que d’autres d’engranger quelques voix lors de la présidentielle du 28 novembre refusent de céder au profit d’un autre.
Après le ballet fort médiatisé de dépôts de leur candidature à Kinshasa, ponctué de quelques déclarations sur leur intention de vouloir ou non tendre la perche aux autres pour désigner un candidat commun de l’opposition, les principaux challengers de la présidentielle du 28 novembre, se sont envolés en terre occidentale, comme pour se mettre à l’abri de toute oreille indiscrète congolaise. De là, ils se mettent à entonner la même chanson. Sans arriver à ce à quoi s’attendent leurs partisans et membres de leurs partis, les trois prétendants au fauteuil présidentiel continuent à multiplier des déclarations comme quoi ils vont se mettre d’accord pour désigner le candidat commun de l’opposition.
Non seulement, ils promettent de se rencontrer, mais aussi, ils sont incapables de tenir leurs paroles, le tout se limitant à des promesses.
L’opposant Vital Kamerhe a confirmé, mercredi 12 octobre à Radio Okapi, qu’il est toujours candidat à l’élection présidentielle de novembre 2011. Une rencontre annoncée à Bruxelles entre lui et l’opposant Etienne Tshisekedi sur la question de la candidature commune de l’opposition ne s’est pas tenue. Des raisons, pardon, des subterfuges ne manquent pas : le parti de Vital Kamerhe, l’Union pour la nation congolaise (UNC), a indiqué, dans un communiqué, que son président n’a pas pu répondre à l’invitation d’Etienne Tshisekedi en Belgique à cause de son agenda chargé.
Le président national de l’UNC a pris son avion pour Kinshasa le même jour, c’est-à-dire le mardi 11 octobre, à l’issue d’une tournée en Amérique du Nord, où se trouve Etienne Tshisekedi, et dans certains pays africains. Entre temps, le lider maximo, lui, continue sa tournée euro-américaine entamée en septembre.
Vital Kamerhe ne cesse de réaffirmer sa disponibilité à rencontrer les autres candidats de l’opposition pour trouver un candidat commun à la présidentielle. Mais faute de trouver actuellement un accord autour de cette question, il propose aux partis de l’opposition de travailler ensemble pour désigner des témoins à déployer dans les bureaux de vote.
L’ancien président de l’Assemblée nationale estime que s’il n’y a pas de tricherie aux prochaines élections, il y aura une alternance au pouvoir.
Plus de 1 mois après le dépôt de leurs candidatures, les déclarations de ces candidats au sujet de cette question sont loin d’être tenues. Lorsqu’il a déposé sa candidature à l’élection présidentielle, mercredi 7 septembre, Vital Kamerhe avait déclaré qu’il continuerait de discuter avec les autres partis de l’opposition pour trouver un candidat commun.
En revanche, Etienne Tshisekedi avait indiqué, lors du dépôt de sa candidature, qu’il mettait un terme aux discussions pour la désignation d’un candidat commun de l’opposition. Mais il a rencontré l’opposant Léon Kengo à Bruxelles fin septembre. Les deux candidats rivaux de l’opposition à la présidentielle avaient alors plaidé pour une candidature commune mais avaient précisé que rien n’était encore décidé.
Comme quoi, chacun tient à occuper le fauteuil présidentiel. La réalité est cependant tout autre : entre les intentions et leur réalisation, il y a un grand fossé. Les uns et les autres refusent malheureusement de voir cette réalité en face, aveuglés par la soif du pouvoir.
Kléber Kungu

Cession de la Cinat : Nova Cimangola et Pretoria Portland Cement dans la course

Ouverture des offres financières
Cession de la Cinat : Nova Cimangola et Pretoria Portland Cement dans la course
La course dans l’acquisition de la Cimenterie nationale (Cinat) est désormais lancée. Deux grandes sociétés de ciment sont entrées en compétition : l’angolaise Nova Cimangola et la sud-africaine Pretoria Portland Cement (PPC). Une cérémonie d’ouverture d’offres financières de ces deux sociétés a été organisée le jeudi 13 octobre au Grand Hôtel Kinshasa (GHK) en présence de leurs représentants, de ceux des ministères du Portefeuille et des Finances et du Copirep.
La vérification du caractère de scellé des enveloppes faite, le responsable des passations des marchés au Comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (Copirep), Marc Ejiba, a procédé à l’ouverture des enveloppes avant de lire le contenu, de l’une et de l’autre des offres financières des deux soumissionnaires sur les 10 préqualifiées pour la soumission.
Nova Cimangola (Nouvelle Cimangola), une société angolaise de ciment, offre 70 millions de dollars américains pour chaque pourcentage du capital cédé, tandis que le coût du plan d’investissement est de 30 millions de dollars sur 3 ans, 21 millions de dollars pour le coût du plan de désendettement et 5 millions de dollars pour le passif social.
En plus, Nova Cimangola s’engage à apporter 70% et l’Etat congolais 30%, tout en proposant d’augmenter le capital à hauteur de 7 millions de dollars.
Quant la société sud-africaine Pretoria Portland Cement (PPC), la seconde société soumissionnaire, la Cimenterie nationale (Cinat) vaut 75 millions de dollars américains sans dettes et cash et 58% des parts de l’Etat congolais. Cependant, l’offre de PPC est assortie de …11 conditions.

16 sociétés au départ
Au départ, lors du lancement de l’appel d’offre, il y a seize sociétés qui s’étaient intéressées à acquérir la Cimenterie nationale. Dix ont été pré qualifiées pour soumissionner. Seulement deux sociétés - Nova Cimangola et Pretoria Portland Cement – ont pu soumissionner, la troisième, une société portugaise s’étant désisté.
Selon le règlement des offres, c’est le candidat soumissionnaire qui obtient une note de 70% ou plus sur 100 qui est retenu. Aussi Nova Cimangola et Pretoria Portland Cement ont-elles été retenues après avoir obtenu respectivement 72% et 84%.
A cette étape des choses, il appartient à la Commission d’évaluation d’examiner les deux offres avant de soumettre les résultats de son examen à la ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda qui, à son tour, les soumettra au gouvernement réuni en conseil des ministres pour pouvoir se prononcer sur le meilleur, donc la plus offrante des deux sociétés soumissionnaires, a précisé Marc Ejiba.
Il a ajouté que les conditions contenues dans l’offre financière de la sud-africaine Pretoria Portland Cement seront examinées minutieusement en fonction du règlement en matière d’appel d’offres.
L’Etat congolais va désormais garder 30% du capital de la Cinat, en cédant 58% de ses actions.
Pour la petite histoire, il y a quelque 3 ans, l’Etat congolais avait décidé d’ouvrir le capital de la Cinat par la vente d’une partie de ses actions aux opérateurs privés –nationaux et internationaux – intéressés par la participation au capital de la Cinat, à sa relance par un apport financier et technique de niveau international ainsi qu’à sa gestion. Ce qui devait permettre à l’Etat propriétaire d’apporter les moyens financiers frais à l’entreprise et lui permettre, par conséquent, de jouer un rôle majeur dans la reconstruction du pays. le Gouvernement de la RDC décide d’ouvrir le capital de la Cinat par la vente d’une partie de ses actions aux opérateurs privés intéressés.
La Cimenterie nationale (Cinat) est une société par action à responsabilité limitée qui fut créée sous forme d’une société mixte le 24 octobre 1970 au capital de six millions de dollars. Depuis cette date, cette structure du capital ainsi que la composition de l’actionnariat ont sensiblement évolué à telle enseigne qu’à ce jour, l’Etat congolais détient 91,7 % des actions et 8,3 % sont détenus par deux actionnaires privés. La Cinat est située en République démocratique du Congo, dans la cité de Kimpese, dans le Bas-Congo, à environ de 215 Km de Kinshasa.
Bien que disposant d’une usine de fabrication de 1.000 tonnes de ciment par jour, l’entreprise n’a jamais atteint une production équivalente à cette capacité installée. La durée longue prise pour la réalisation de cet investissement, l’absence d’un financement adéquat pour l’acquisition des équipements et infrastructures supplémentaires pour le meilleur fonctionnement de l’entreprise ainsi que l’insuffisance d’un fonds de roulement d’exploitation nécessaire sont à la base des contre performances opérationnelle et financière que connaît la Cinat jusqu’à ce jour.
Cette société de ciment évolue à ce jour sur un marché fortement demandeur et concurrentiel et qu’elle dispose des gisements ainsi que des infrastructures nécessaires à asseoir sa rentabilité. Avec l’augmentation sensible de l’importation du ciment, la situation de la Cinat est loin de s’améliorer.
Comme l’a déclaré, en substance, le responsable des passations des marchés au Copirep, que le meilleur gagne. Pour le bonheur des actionnaires.
Kléber Kungu

30 tonnes de cassitérite saisies au Ka

Trafic illégal de minerais
30 tonnes de cassitérite saisies au Katanga
Un chargement non certifié de 30 tonnes de cassitérite vient d’être saisi par la police dans la province du Katanga, entre Lubumbashi et la frontière sud, vers la Zambie.
Le commerce de la cassitérite, le minerai d’étain dont est riche la République démocratique du Congo, est de manière théorique, soumis à des règles de traçabilité pour lutter contre le trafic illégal des ressources minières, causes de tensions récurrentes dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo (RDC).
Après de nombreuses plaintes des organisations de surveillance internationales, q mais aussi nationales, qui opèrent dans le secteur minier, le gouvernement sortant du Premier ministre Adolphe Muzito, a mis en œuvre des réformes dans ce secteur, qui prévoient, entre autres, l’examen des contrats et des concessions. Les demandes de certification augmentent de l’étranger, conformément aux normes internationales de boycotte du «minerais du sang».
Il arrive le plus souvent que des personnes physiques et morales, comme monseigneur Muteba, évêque du diocèse de Kilwa-Kasenga, dans la province méridionale du Katanga, tant nationales qu’internationales, dénoncent à maintes reprises la mégestion caractérisée notamment par de nombreuses fraudes dans le secteur minier. Ce qui est à la base, entre autres, de l’effondrement de l’économie congolaise.
« Tous les profits vont à l’étranger, la cassitérite extraite chez moi, dans le Katanga, va vers le Kivu, sort au Rwanda et arrive sur le marché international. Le cuivre, extrait chez nous, va jusqu’en Namibie, où il est travaillé, pour finir sur le marché international. Pour nous, il ne reste rien, ou presque », s’est plaint l’an dernier monseigneur Muteba dans une interview à l’agence catholique d’information MISNA.
L’importance et les enjeux que revêt la cassitérite sont tels que son usage est diversifié. Ce minerai est extrait de l’étain, et a de nombreuses applications industrielles, de l’électronique à la production de boites de conserve et canettes.
Kléber Kungu

Irina Bokova plaide pour la réduction des conséquences

Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles
Irina Bokova plaide pour la réduction des conséquences
Le 13 octobre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles. Irina Bokova, la directrice générale de l’Unesco en a profité pour appeler la communauté internationale à minimiser les risques et réduire les conséquences des catastrophes naturelles, dans un message dont L’Observateur a obtenu copie.
Dans son message à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a, de prime abord, rappelé les catastrophes qui ont frappé la planète cette année, des catastrophes qui « sont au cœur de nos sociétés.»
« Pour cette seule année, nous avons vécu la triple catastrophe japonaise avec le tremblement de terre puis le tsunami du Töhoku et l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima, une mousson diluvienne au Pakistan, des inondations en Australie et en Thaïlande, un séisme en Nouvelle-Zélande, des cyclones dans les Caraïbes et une sécheresse dévastatrice qui touche 13,3 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique », a-t-elle rappelé.
Etant donné le caractère de surprise qui caractérise une catastrophe naturelle et étant donné que « nous ne pouvons pas arrêter les catastrophes », Irina Bokova appelle à « en minimiser les risques et en réduire les conséquences ». Mais surtout, il faut agir tôt « avant que le désastre ne s’abatte, en particulier pour les enfants et les jeunes qui sont touchés dans des proportions beaucoup plus grandes que les autres par les catastrophes. »
Ces enfants et ces jeunes, a déclaré Irina Bokova, sont au cœur de la Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles. Elle donne les voies et moyens de minimiser ces risques. « Nous devons renforcer la résilience des infrastructures, des écoles, des hôpitaux, des routes, des systèmes d’approvisionnement en eau et des gouvernements », a-t-elle proposé. Mais, pour le numéro un de l’Unesco, cela ne suffit. C’est pourquoi, « il faut aussi cultiver la résilience de chaque fille, de chaque garçon, de chaque adulte », a ajouté Irina Bokova.

Importance de l’éducation
L’Unesco, a dévoilé sa directrice générale, intervient à ce niveau de prévention. C’est pour montrer l’importance de la prévention en matière de catastrophes naturelles, étant donné qu’on ne peut pas les empêcher de se produire. « L’Unesco coordonne les systèmes d’alerte précoce au tsunami et s’emploie à les généraliser à toute la planète ». Elle s’emploie également « à renforcer les capacités nationales de gestion et de prévision des inondations et des sécheresses », tout en cherchant « des moyens de mettre à profit les progrès de la science et de la technologie pour parvenir à des résultats tangibles en matière de préparation aux catastrophes et d’atténuation de leurs effets. »
L’Unesco a le mérite de « forger une culture de la réduction des risques », qui « commence par l’éducation, afin d’améliorer la résilience des communautés dans leur ensemble. L’éducation à la réduction des risques de catastrophe, a déclaré Irina Bokova, est déterminante pour donner forme à de nouveaux modes de pensée et de nouvelles pratiques qui permettent aux sociétés de faire face et de s’adapter à la pression du changement. » C’est toute l’importance de l’éducation pour la communauté internationale.
Compte tenu de cela, l’Unesco s’engage à renforcer son réseau du système des écoles associées à elle qui compte plus de 9 000 écoles dans le monde. Ce Réseau, reconnaît Irina Bokova, constitue « une plate-forme sans équivalent pour le lancement de campagnes d’information et pour notre travail d’engagement auprès des jeunes ».
La question de la prévention des catastrophes naturelles est si capitale pour l’Unesco qu’elle tient à « inscrire la réduction des risques de catastrophes dans les programmes scolaires ».
« Les catastrophes se multiplient et leur impact augmente. Mais nous ne devons pas nous résigner, car nous avons les moyens de réduire les risques et leurs conséquences. Pour cela, il faut commencer le plus tôt possible, nous engager auprès des enfants et des jeunes dans le monde entier et les éduquer », voilà en substance le message de la directrice générale de l’Unesco en cette Journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles.
Kléber Kungu

La RDC parmi les 26 pays fortement affectés par la faim

Faim dans le monde
La RDC parmi les 26 pays fortement affectés par la faim
La République démocratique du Congo (RDC) est l’un des quatre pays qui présentent un indice "très alarmant" parmi les 26 pays, pour la plupart en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, qui sont fortement affectés par la faim. C’est ce qui ressort d’un rapport conjointement publié dernièrement par l'Institut International de recherche sur l'Alimentation (IFPRI) et de trois ONG (ACTED, ONG française), de Concern Worldwide (ONG irlandaise) et de Welthungerhilfe (ONG allemande).
Vingt-six pays, pour la plupart en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, continuent d'afficher des niveaux de faim "alarmants", voire "extrêmement alarmants", se lamente ce rapport.
Le Burundi, le Tchad, l’Erythrée et la République démocratique du Congo (RDC) sont les quatre qui présentent un indice "très alarmant" parmi les 26 pays les plus affectés par la faim (sur un total de 122 pays pour lequel l'indice a été calculé), se situent tous en Afrique subsaharienne:
Le rapport note que dans six pays, la faim a empiré entre 1990 et 2011: La RDC, le Burundi, la Corée du Nord, les Comores, le Swaziland et la Côte d'ivoire. "Le cas de la RDC ressort particulièrement", note le rapport, qui souligne que le conflit et l'instabilité politique y ont accru le niveau de faim.
L'IFPRI se base sur des données recueillies entre 2004 et 2009 et a calculé cet indice de la faim (Global Hunger Index ou GHI) à partir de trois critères: le taux de sous-alimentation, le taux de sous-alimentation infantile et le taux de mortalité infantile avant de classer les pays en 5 catégories: GIH "bas", "modéré", "grave", "alarmant" et "très alarmant".
Le rapport sur l'Indice de la faim dans le Monde 2011, signé également de l'Agence d'aide à la coopération technique et au développement (ACTED) de Concern Worldwide et de Welthungerhilfe, montre que "le nombre de personnes qui souffrent de la faim a reculé depuis 1990, mais pas de manière significative, puisqu'il demeure à un niveau élevé correspondant à une situation ‘’grave".
Le rapport explique qu’au niveau mondial, le GHI 2011 a diminué de 26% par rapport à 1990, passant de 19,7 à 14,6 ("grave"), en particulier grâce à la baisse de la sous-alimentation infantile.
"La situation générale de la faim dans le monde demeure grave. La hausse récente du niveau et de la volatilité des prix agricoles constitue, comme en 2008, une menace pour la pérennité de la sécurité alimentaire mondiale et expose de nombreux foyers et groupes vulnérables à un risque accru de souffrir de la faim", note le rapport.
Les conflits armés et l'instabilité politique constituent, bien entendu, les facteurs qui contribuent à l’aggravation de la situation alimentaire de la RDC. Cependant, la mauvaise politique en matière de l’agriculture, mieux la relégation de l’agriculture au dernier rang des préoccupations de nombreux gouvernements qui se sont succédé en RDC a largement aggravé la situation alimentaire d’un pays essentiellement agricole disposant, par ricochet, des milliers d’hectares de terre arable et très fertile, mais non exploitée.
Donc, c’est pratiquement une grande honte pour la RDC d’être classée parmi les 4 pays des vingt-six pays qui sont fortement affectés par la faim. Heureusement que des efforts louables sont en train d’être réalisés par le gouvernement actuel avec la distribution de nombreux tracteurs agricoles à travers le pays.
Mais pour que l’on puisse en remarquer l’impact, il revient au ministère de l’Agriculture d’adopter une grande politique agricole avec l’appui des partenaires aguerris dans ce secteur, à l’instar de l’Italie. Etant un pays dit postconflit, la RDC a donc tout intérêt de se doter d’une politique agricole viable et à la hauteur de ses dimensions géographiques et démographiques.
Kléber Kungu

Les 5 présumés assaillants transférés à Kinshasa

Accusés d’avoir tenté d’attaquer Lukolela, à l’Equateur
Les 5 présumés assaillants transférés à Kinshasa
Cinq déserteurs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusés de tentative d’attaquer de la localité de Lukolela, à 180 kilomètres en aval de Mbandaka sur le fleuve Congo, ont été transférés dimanche 9 octobre à Kinshasa à partir de Mbandaka. Kinshasa accuse ces présumés assaillants en provenance du Congo Brazzaville d’avoir tenté de déstabiliser Lukolela dans la nuit de jeudi 6 à vendredi 7 octobre.
Selon Radio Okapi, qui rapporte la nouvelle, avant d’embarquer dans l’avion affrété par le gouvernement congolais à Mbandaka pour atteindre Kinshasa, les cinq accusés ont déclaré à la presse être d’anciens militaires des Forces armées zaïroises (FAZ) et des déserteurs des FARDC. Ils ont déclaré qu’un général des FARDC à la retraite les a recrutés à Brazzaville, capitale de la République du Congo pour « une simple opération au profit du président Kabila », sans fournir plus de détails.
C’est à Lukolela qu’ils ont appris qu’ils faisaient partie de la dernière vague des assaillants qui avaient traversé la rive pour prendre le contrôle de la localité de Lukolela, ont-ils ajouté.
Toujours d’après eux, ils y ont appris que d’autres éléments devaient mener d’autres attaques à Bolobo et Kwamouth (Bandundu), Kinshasa et Matadi (Bas-Congo).
Le gouverneur de l’Equateur, Jean-Claude Baende a indiqué, dimanche, que les militaires arrêtés seraient jugés à Kinshasa par le 2e groupement naval.
Les présumés assaillants ont été appréhendés par des éléments de la force navale qui ont dit avoir retrouvé dans les bagages de ceux qui se faisaient passer pour des commerçants des armes de guerre et des munitions.
Ces assaillants ont tenté donc de lancer une attaque contre des positions tenues par des éléments des FARDC en tirant des rafales et des coups de feu en l’air vers 22 heures ; ce qui a semé la panique au sein de la population.
La nouvelle de cette attaque vient à nouveau assombrir les relations entre Kinshasa et Brazzaville déjà refroidies par l’histoire de l’attaque de la résidence du président Joseph Kabila et la base logistique du camp Kokolo ayant eu lieu en février 2011. Le 27 de ce mois, un groupe de plusieurs dizaines d’hommes armés avaient lancé une attaque contre la résidence du président congolais Joseph Kabila.
Le bilan de cette attaque avait été lourd : dix assaillants et cinq militaires avaient été tués, suivie plus tard de l’arrestation de 130 personnes à Kinshasa.
La Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) avait mené une enquête qui avait révélé que les assaillants avaient franchi le fleuve Congo en provenance du Congo voisin.
Du coup, les relations diplomatiques des deux pays ont pris un coup : leurs ambassadeurs respectifs avaient été rappelés.
La situation entre Congo Kinshasa et Congo Brazzaville est d’autant plus tendue que plusieurs rebelles de la RDC se sont refugiés ces dernières années au Congo voisin et que Faustin Munene, général à la retraite et ex-chef d’état-major des forces aériennes sous feu Laurent-Désiré Kabila, s’est réfugié à Brazzaville après avoir fui la RDC en 2009, soupçonné d’avoir fomenté un coup d’Etat contre le président Joseph Kabila. Il avait été condamné par contumace à la prison à vie par Kinshasa qui attend son extradition.
Mais à ce sujet, le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui avait assuré son homologue Joseph Kabila que son pays ne servirait jamais de base arrière aux ennemis de la RDC, avait précisé que Faustin Munene ne serait pas extradé. Un gros bémol qui est loin de détendre le climat tendu des relations de deux pays voisins condamnés à s’entendre en entretenant des relations aussi cordiales, sincères que fraternelles.
Kléber Kungu

Bemba prêt à soutenir le "candidat commun" de l'opposition

Présidentielle 2011
Bemba prêt à soutenir le "candidat commun" de l'opposition
A quelques semaines de la présidentielle prévue le 28 novembre, les candidats de l’opposition politique continuent à tergiverser sur la question de la candidature unique. Cette question continue donc de défrayer la chronique ces derniers temps. Après en avoir débattu longuement sur place à Kinshasa, sans en avoir trouvé de solution, Etienne Tshisekedi, Léon Kengo wa Dondo, Vital Kamerhe se sont déplacés en Occident pour, peut-être, continuer des tractations. Mais pour également chercher à arracher le ralliement d’un autre opposant, cependant non partant pour cette course au fauteuil présidentiel : Jean-Pierre Bemba Gombo. Celui-ci serait favorable au soutien du candidat commun de l’opposition, quel qu’il soit.
C’est dans ce cadre que plusieurs candidats d'opposition au scrutin présidentiel de novembre, dont le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ont récemment rencontré Jean-Pierre Bemba, détenu à la prison de Scheveningue, près de La Haye (Pays-Bas), pour tenter d'obtenir son soutien.
Celui-ci a appelé tous les candidats de l'opposition politique à l'élection présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo (RDC) à s'unir autour d'un seul candidat de l'opposition. Dans un communiqué publié par son avocat de Bruxelles, Me Aimé Kilolo Musamba, le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo, a affirmé que le candidat unique devra être désigné par consensus, après concertation entre les principaux leaders des différentes formations politiques concernées.
Le document publié mardi le 4 octobre ajoute qu’"En ce qui le concerne, il (le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo), soutiendra le candidat commun de l'opposition qui sera désigné au terme de ce processus, quel qu'il soit".
Cependant, à ce jour, une question lancinante reste pendante : l'opposition en RDC va-t-elle réussir à s'unir et à trouver un consensus sur la désignation d’un candidat commun qui doit compétir contre Joseph Kabila, le candidat de la Majorité présidentielle?
Avant la fin de semaine, il est prévu une rencontre entre le leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi et le président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Pour les nombreux partisans de l'ancien président de l'Assemblée dans son fief de Bukavu, il est hors de question que Vital Kamerhe se désiste en faveur de l’homme de la 12ème rue de Limete.
Pour Guillaume Bonga, représentant de l’UNC dans le Sud-Kivu, les militants et autres supporters de Vital Kamerhe auront beaucoup de mal à accepter que Vital Kamerhe se désiste en faveur d’Etienne Tshisekedi : « Jusqu’à présent, j’insiste que Kamerhe est le candidat président de la République pour le Sud-Kivu. En 2006, on s’est laissé tromper parce que c’est lui qui est venu nous présenter monsieur Kabila, ici, comme candidat. Et si il nous vient le lendemain avec quelqu’un d’autre, ça ne sera pas facile que ça puisse passer ».
Le numéro un de l’UNC au Sud-Kivu va loin en déterrant les vieux démons. Il ne conteste pas seulement à Tshisekedi la nationalité congolaise, mais surtout son positionnement quand le Kivu était sous l’emprise de la rébellion pro-rwandaise du RCD. « La population du Sud-Kivu a de la peine à oublier la présence de monsieur Tshisekedi à côté des agresseurs, vers les années 1998-99, même 2000. On l’a vu défiler, on lui a déroulé un tapis rouge à Kigali, quand la population était en train de mourir », a rappelé Guillaume Bonga, cité par Radio France internationale.
Mettant un peu d’eau dans son vin, Guillaume Bonga va conclure en déclarant que si la discussion de Washington aboutit à un désistement, il faudra que Kamerhe en ressorte avec l’assurance d’être le vrai patron : « Qu’il soit le chef de l’exécutif et avec un pouvoir réel ! Un véritable chef de gouvernement ! ». Question de placer la barre très haut !
Des déclarations qui sont loin de faire évoluer l’épineuse question de la candidature commune de l’opposition politique. Quoiqu’il en soit, certains esprits continuent à croire que même en dernière minute les candidats de l’opposition à la présidentielle finiront par s’entendre. Comme on le sait, il faudra que les autres candidats (Vital Kamerhe, Léon Kengo) se désistent au profit d’Etienne Tshisekedi. Le contraire n’est pas envisageable pour l’UDPS qui croit que le moment est venu pour celui qui a lutté dans l’opposition pendant 32 ans occupe le fauteuil présidentiel. Comme si la victoire pour cette compétition électorale très ouverte est d’avance acquise pour le lider maximo.
Kléber Kungu

Steve Jobs, l’inventeur de l’informatique moderne, est décédé

iPad, iPod, iPhone, iTunes, Mac, Macbook…
Steve Jobs, l’inventeur de l’informatique moderne, est décédé
Steve Jobs, le patron d’Apple, a quitté, dans la nuit de mardi 4 à mercredi 5 octobre, ce monde, qu’il a contribué à transformer après y avoir vécu pendant 56 ans. Au terme d’une longue bataille contre le cancer. Laissant plusieurs millions d’utilisateurs de ces inventions dans une tristesse inconsolable.
Cofondateur et patron emblématique d'Apple, l’Américain Steve Jobs a laissé une inestimable richesse d’inventions. Son immense apport à l'informatique et sa créativité, qui ont révolutionné les pratiques quotidiennes de millions de personnes dans le monde, ont été immédiatement salués dans la classe politique et le monde des nouvelles technologies mais aussi parmi les clients d'Apple, souvent devenus des adeptes inconditionnels des produits nés de son imagination.
Aussitôt la nouvelle de la mort de ce patron visionnaire connue, le monde entier a retenti de nombreux messages louant les services que le disparu a rendus à l’humanité entière. "Steve Jobs faisait partie des plus grands innovateurs américains, suffisamment courageux pour penser différemment, suffisamment hardi pour se croire capable de changer le monde et suffisamment talentueux pour y parvenir", a déclaré le président des Etats-Unis Barack Obama, jugeant que le monde avait "perdu un visionnaire".
De Los Angeles à Sydney, des admirateurs ont commencé à rendre hommage à Steve Jobs devant les 'Apple Stores'. Devant l'un de ces magasins à New York, des bougies, des fleurs, une pomme ou encore un iPod ont été déposés en un mémorial improvisé. A San Francisco, certains ont brandi leurs iPads en faisant figurer sur l'écran un portrait en noir et blanc de Steve Jobs.
Le phénomène touche aussi de nombreux sites internet, dont celui d'Apple qui a modifié sa page d'accueil pour afficher une photo de son cofondateur, sobrement titrée : "Steve Jobs: 1955-2011."
Au siège de la société, les drapeaux ont été amenés à mi-mât. Des employés ont laissé des fleurs sur un banc.
"Pour ceux d'entre nous qui ont été suffisamment chanceux pour travailler avec lui, ça a été un honneur follement grand", a déclaré l'ex-rival Bill Gates, ancien patron de Microsoft et autre icône de l'informatique, en employant l'expression "insanely great" que se plaisait à utiliser Steve Jobs lui-même.
Devant la résidence de Steve Jobs à Palo Alto, voisins et amis ont déposé des fleurs et laissé des messages sur le trottoir. "Merci d'avoir changé le monde", peut-on lire notamment.
Et pourtant, la vie de celui qui est parvenu à monter l’une des grandes et prospères entreprises, n’a pas été rose. Enfant abandonné et adopté, il a affronté la maladie : un cancer du pancréas, une transplantation du foie. Cette année, c'était son troisième départ en congé maladie. Après avoir été écarté d'Apple une première fois ; après avoir surmonté ses problèmes de santé, perdu beaucoup de poids ; à chaque fois il revenait, et à chaque fois Apple faisait un carton. Dans les légendes, il n'y a pas de héros sans adversité, sans notion de dépassement.
Il est décédé à Palo Alto, en Californie, entouré de sa femme et de ses plus proches parents.
Il avait démissionné fin août de son poste de directeur général d'Apple, expliquant que sa santé ne lui permettait plus d'en assumer la charge. Il avait alors transmis à son bras droit Tim Cooks les rênes de l'entreprise, née, selon la légende, dans un garage.
Steve Jobs laisse une société suffisamment solide pour poursuivre son développement malgré la disparition de celui qui était aussi sa principale source d'innovation et son charismatique promoteur. Apple, deuxième capitalisation boursière à Wall Street derrière la major pétrolière Exxon Mobil, est toutefois confronté à de nombreux défis, notamment face à la concurrence de Google, dont le système d'exploitation Android équipe de plus en plus de 'smartphones'.

Apple, une société ‘’opaque’’
Personne ne sait exactement comment fonctionne Apple. Et c'est bien sa force : la non-transparence. Pourtant, une chose est sûre : à Cupertino, Steve Jobs, décédé à l'âge de 56 ans, a mis en place un véritable service de renseignement et de contre-espionnage, afin de surveiller ses employés. Jusque-là, rien d'exceptionnel : de nombreuses entreprises, notamment dans les nouvelles technologies, recourent à un service de sécurité un peu plus développé que de simples vigiles. Mais Apple semble avoir poussé ce concept à l'extrême, réduisant à néant la vie privée de ses salariés.
Tantôt "police secrète", tantôt "Worldwide Loyalty team" (équipe mondiale de loyauté), ou encore Gestapo lorsque certains sombrent dans une scandaleuse exagération, l'équipe spéciale de sécurité d'Apple a plusieurs noms, et elle fait couler beaucoup d'encre.
"C'est comme 1984", s'exclame Tom, un ancien employé, interrogé par Gizmodo. Cet homme raconte que les équipes d'ingénieurs seraient toutes infiltrées par des membres de la "police spéciale". Les managers ne sauraient pas qui, dans leur équipe, est un agent secret. Et pour cause : les espions rendraient compte directement à Steve Jobs et à l'un de ses vice-présidents, Peter Oppenheimer.
Selon l'ex-employé, il y aurait régulièrement des opérations de contrôle à Cupertino. Des équipes boucleraient les bâtiments, alors que les employés seraient sommés de débloquer leurs téléphones et de les confier aux enquêteurs. Les emails, les photos, les textos, les appels : tout serait analysé minutieusement. "Si un employé refuse de se conformer à ces règles, il lui est demandé de partir et de ne jamais revenir", expliquait-il.
Tout compte fait, l'entreprise est obsédée par le secret. Car, sans lui, pas de buzz ni de fanatisme autour des produits. En quelques années, le mystère est devenu la marque de fabrique d'Apple, presque autant que son logo. Voilà ce qui explique le souci permanent de Steve Jobs pour la sécurité.
La fortune de Steve Jobs est estimée par le magazine Forbes à sept milliards de dollars et on ignore comment elle sera répartie.
Kléber Kungu

Donné pour mort, Cobra Matata « ressuscité »

Chef du Front de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI)
Donné pour mort, Cobra Matata « ressuscité »
« Je suis bel et bien vivant. C’est moi-même Colonel Cobra Matata qui vous parle. Ce que Fal a dit est faux». C’est en ces termes que s’est exprimé le mardi 4 octobre celui que les FARDC ont dit être mort, démentant ainsi la nouvelle sur sa mort répandue il y a deux semaines par le colonel Fal Sikabwe, commandant de la zone opérationnelle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en Ituri, Province orientale.
Le 20 septembre, le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fal Sikabwe, avait annoncé, lundi 3 octobre sur les ondes des radios locales de l’Ituri que le colonel Matata Banaloki alias Cobra était décédé depuis le 20 septembre, au cours d’un accrochage entre les miliciens des Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et les FARDC aux environs des groupements Bukiringi et Matalatala, dans la collectivité des Walendu-Bindi en Ituri (Province Orientale).
« Ressuscité », le colonel Matata Banaloki alias Cobra Matata, chef du Front de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), a décidé de parler au téléphone le mardi 4 octobre pour démentir la nouvelle de sa mort en s’exprimant en ces termes sans équivoque, en Ituri. «C’est moi-même Colonel Cobra Matata qui vous parle. Ce que Fal a dit est faux.
«Dans le processus [de paix], nous nous sommes convenus que l’amnistie nous soit accordée et qu’on libère tous nos camarades emprisonnés et qu’on organise un mixage [opération de mise en commun des anciens miliciens intégrés dans l'armée nationale] pour nous. Si le gouvernement accepte de faire tout cela, nos bons rapports seront rétablis», a déclaré Cobra Matata, aux côtés du chef d’état major de sa milice de FRPI, Mbadu Adirodu.
Cobra Matata, officier déserteur des FARDC depuis juin 2010 a ainsi expliqué sa décision d’avoir choisi de retourner au maquis.
Le commandant de la zone opérationnelle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le colonel Fal Sikabwe, avait annoncé, lundi 3 octobre sur les ondes des radios locales de l’Ituri que le colonel Matata Banaloki alias Cobra était décédé depuis le 20 septembre, au cours d’un accrochage entre les miliciens des Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et les FARDC aux environs des groupements Bukiringi et Matalatala, dans la collectivité des Walendu-Bindi en Ituri (Province Orientale).
L’intéressé a dû démentir cette information auprès de la Radio Okapi, qui l’a joint au téléphone à Kinshasa où il est en mission. Le colonel Fal Sikabwe, commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, a donc nié avoir confirmé la mort de Cobra Matata auprès des journalistes de Bunia.
«Premièrement, je n’ai pas publié la mort de Cobra Matata. Nous avons des images des corps. Maintenant, il s’agit de vérifier les images avec les gens qui vont identifier les corps», a-t-il déclaré, confirmant qu’il y a un corps que l’on croit être celui de Cobra Matata.
De son côté, l’officier déserteur Cobra Matata s’engage à sécuriser les prochaines élections dans l’espace sous contrôle de sa milice.
Alors que bien des hommes des différentes milices qui pullulent dans la partie orientale de la RDC ont dû déposer les armes en faveur des accords de paix signés entre Kinshasa et ces groupes armés, il y a encore des hommes, appuyés par des miliciens qui continuent à leur faire allégeance de fidélité et de loyauté, qui s’arrogent le droit de promettre de sécuriser des élections de novembre.
En juin 2010, des éléments des FARDC de la zone opérationnelle du district de l’Ituri, en Province Orientale avait lancé une opération d’investigations pour mettre la main sur le colonel Cobra Matata qui se trouvait, à l’époque, dans les collines de la collectivité de Walendu Bindi.
Après avoir quitté Kinshasa, son lieu d’affectation au sein des FARDC, en transitant par Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale, le colonel Cobra Matata avait rejoint dans le maquis cette milice la milice de la Force de résistance patriotique pour l’Ituri (FRPI).
Les autorités militaires du district confirment la présence de cet ancien chef milicien dans les collines de Walendu Bindi et précisent que son mouvement, de Kinshasa en Ituri, n’a pas été autorisé par l’état-major général des FARDC.
La FRPI elle-même confirme aussi la présence de Cobra Matata en son sein.
Le commandant de la zone opérationnelle en Ituri, le colonel Falk Sibwe avait souhaité que son collègue – le colonel Cobra Matata - revienne à la raison et regagne son poste à Kinshasa le plus rapidement possible. Une invitation assortie de quelques menaces de sa traque et de son arrestation s’il ne se conformait pas aux dispositions de la hiérarchie militaire.

Il y a donc lieu de craindre pour la sécurité de ces élections. Pour quelque raison que ce soit, le gouvernement ne doit jamais accepter qu’un individu, tout colonel soit-il, se substitue à lui en s’arrogeant le droit de sécuriser des élections, cette tâche relevant exclusivement de l’Etat.
Kléber Kungu

Mukandu Basua Babintu a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en sciences médicales

A l’Université catholique de Louvain en Belgique
Mukandu Basua Babintu a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en sciences médicales
« Les enfants de la rue à Kinshasa et le Sida : approche de la prévention articulant les concepts d’éthique narrative et de ‘’capabilites ‘’ »
« Les enfants de la rue à Kinshasa et le Sida : approche de la prévention articulant les concepts d’éthique narrative et de ‘’capabilites ‘’ » est le sujet d’une thèse que Mukandu Basua Babintu Leyka a soutenue publiquement le 15 septembre dans l’auditoire central J. Maisin (Site woluwé) de l’Université catholique de Louvain (UCL) à Bruxelles
Mukandu Basua Babintu n’est pas allé très loin pour piocher le sujet de ce qu’il devait soutenir pour arracher un doctorat en science de la santé: les rues de Kinshasa où pullulent plusieurs centaines d’enfants de la rue. Un phénomène qui est devenu un problème national en RDC. Que d’enfants sont jetés dans la rue pour une simple présomption de sorcellerie. Le phénomène est tel qu’il ne cesse de connaître davantage d’adhérents. Leur nombre est en croissance sans cesse avec un taux de croissance annuel moyen 6,7% en RDC, soit 14 000 à 20 000 en 1995 et 35 000 à 45 000 en 2009 (Reejer, 2010).
Le malheur ne venant jamais seul, ce phénomène s’accompagne d’un lot d’autres problèmes majeurs : viol, torture, analphabétisme, alcoolisme, drogues, prostitution de survie.
Voués et contraints de mener une vie qui n’est vie par le nom, les enfants de la rue sont livrés à toutes sortes de maladies, principalement les plus dangereuses et mortelles qui soient : les infections sexuellement transmissibles (IST), le VIH/Sida…Mukandu Basua Babintu catalogue les premières : les IST, seconde maladie après la malaria dans le contexte de la rue en RDC, 5 enfants sur 10 reçus en consultation en souffrent, citant un rapport de Médecin du monde France de 2009.
De fil en aiguille, le doctorant Mukandu Basua Babintu est arrivé à établir une relation intime entre les IST et le VIH/Sida, comme quoi les IST constituent une voie privilégiée pour atteindre le VIH/Sida. La situation de la pandémie en Afrique subsaharienne est fort décourageante, selon des statistiques de 2009. Il est d’un fort taux de contamination par voie hétérosexuelle (83%), tandis que les personnes qui vivent avec cette maladie (PVVIH) présentent un taux de 88%, soit 22,5 millions en Afrique subsaharienne pour total mondial de 33,3 millions. Le taux de mortalité en Afrique due à cette pandémie est de 78%, soit 1,3 million contre 1,8 million dans le monde.
Voilà pourquoi, le 17 mars 2004, la RDC a créé le Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS) pour trois objectifs primordiaux : réduire la transmission des IST et du VIH, améliorer l’accès universel aux soins et traitement et atténuer l’impact socioéconomique du VIH et du Sida.
Ce programme devait faire bénéficier les enfants de la rue de son plan stratégique dans la prévention des IST/VIH/SIDA chez les enfants de la rue en RDC. On devait, par conséquent, mettre en place un projet de traitement et de prévention des IST : le projet du dispensaire PEKABO 1 et 2 et celui du dispensaire Laeso 1 et 2. On devait également mettre en place la stratégie universelle de l’OMS dans les dispensaires de REEJER.
Ces dispensaires ont servi de laboratoires au récipiendaire : il a découvert que les enfants de la rue, bénéficiaires de soins de santé, refusaient de continuaient d’être considérés comme des enfants. Ils voulaient s’émancipaient en adoptant ce que le récipiendaire appelle la capabilité (liberté de choisir le type de vie que l’on valorise le plus, selon Sen.). Donc, les enfants de la rue voulaient « fonctionner de manière autonome vis-à-vis de sa propre santé, ce qui implique une responsabilité individuelle essentielle à une théorie de la santé basée sur le fonctionnement et la capacité d’être agents des EDR. »
Dans cette logique, les prestataires de la santé ne devaient se contenter de ne donner que la voie à suivre aux enfants de la rue en ce qui concerne les soins de santé, le reste devait être de la responsabilité des bénéficiaires de soins.
Comprendre comment les prestataires œuvrant chez les enfants de la rue (EDR), par le processus de renforcement de capabilités, peuvent contribuer à améliorer, dans le respoect et la dignité, les capabilités des enfants de la rue et créer un modèle alternatif de prévention ainsi que des soins contextuels, tel est l’objectif général.

Question générale
Mais que signifie le processus de développement des capabilités des EDR atteints des infections sexuellement transmissibles (IST) et comment se construit-il ?, telle est la question générale de la thèse de Mukandu Basua Babintu.
A l’unanimité, les EDR rapportent un mal-être dans leur relation avec les soignants éducateurs et assistants sociaux de rue.D’un côté, les prestataires de soins qui usent de leur autorité (coercition), de l’autre, les enfants de la rue (EDR) qui se sentent dominés, méconnus, mais ne l’acceptent pas.
En résumé, les enfants de la rue sont convaincus que, pour faire bouger les choses dans la prévention des IST/VIH/SIDA en RDC, le PNMLS doit tenir compte de leurs libres réalisations, c’est-à-dire ce qu’ils sont capables de faire et d’être.
Au final, le récipiendaire conclut que la prévention par capabilités (Précap) participe à l’amélioration des normes institutionnelles partageables de prise en charge qui pourraient permettre l’atteinte d’une visée éthique au sens ricoeurien : « visée de la vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes ».
Le nouveau docteur en sciences médicales n’entend guère s’arrêter en si bon chemin. Il envisage, pour l’avenir, de pousser plus loin sa recherche, qui, pour lui, constitue un point de départ sur lequel il souhaite qu’on construise « un programme où les prestataires reconnaissent l’importance d’un modèle de comportement fondé sur les capabilités individuelles en santé ; et une transformation de l’attitude thérapeutique des soignants pour être à l’écoute des capabilités de leurs patients et adapter leurs pratiques en y associant les enseignements. »
Le jury de cette soutenance a été composé de la professeure Mylène Botbol Baum (HELESI) (promotrice) et des professeurs Alain Deccache (HELESI/UCL, Président), Marie Christine Closon (HELESI), Nathan Clumeck (CHU st pierre/ULB), François Hirsch (Directeur de recherche /INSERM), David Houéto (REFIPS/ASS) (membres).
Kléber Kungu

« Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats » présenté officiellement

Au cours d’une cérémonie officielle à l’Hôtel Vénus
Le « Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats » présenté officiellement
Le secteur judiciaire de la République démocratique du Congo vient de s’enrichir d’un ouvrage de grande importance : Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats qui a été présenté par l’Usaid et ProJustice le jeudi 29 septembre à l’Hôtel Venus devant plusieurs personnalités du monde judiciaire et des partenaires bilatéraux.
Fruit de plusieurs échanges entre les magistrats congolais au cours de nombreux ateliers tenus à Kinshasa et à l’intérieur du pays, Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats est un ouvrage qui a le mérite d’aborder « tous les aspects du déroulement d’une procédure disciplinaire des magistrats. Il s’agit de tous les débats et procès des magistrats qui partent de la commission des fautes disciplinaires par les magistrats jusqu’à l’exécution de la décision disciplinaire », comme l’a déclaré le Pr. Telesphore Kavundja, leader du volet « Institutions judiciaires » de ProJustice, lors de la présentation de l’ouvrage.
Le Pr Telesphore Kavundja a souligné le caractère pratique et simple de l’ouvrage compte tenu de son tenu (tableaux récapitulatifs d’encadrés, l’index des matières et les annexes qui facilitent sa compréhension. Le livre tire son importance par le fait qu’il « comporte tous les textes légaux en matière disciplinaire des magistrats », en intégrant « les observations des praticiens de droit et celles des praticiens du terrain en matière disciplinaire » : il s’agit de 105 magistrats principalement des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) siégeant en matière disciplinaire, des membres du secrétariat permanent du CSM, des barreaux et des différentes organisations des droits de l’homme.
Ravi d’avoir aidé à élaborer un document de grande importance, le responsable du volet « Institutions judiciaires » de ProJustice n’a pas hésité de proclamer que « c’est la première fois que les magistrats congolais auront dans leurs mains un ouvrage complet et pratique en matière disciplinaire » ayant intégré les grands principes qui régit le régime disciplinaire des magistrats, mais aussi et surtout les observations des hommes de terrain ».
Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats présente plusieurs avantages, à savoir, « il traite des questions pratiques relatives au fonctionnement des chambres de discipline, la procédure disciplinaire des magistrats et apporte des réponses aux questions concernant les fautes disciplinaires des magistrats, la saisine des chambres de discipline, le déroulement des procès disciplinaires, les voies de recours, l’exécution du jugement prononcé en matière disciplinaire ».
Ce livre a la particularité d’aider justiciers et justiciables. Les chambres de discipline auront à s’inspirer de ce document pour mieux organiser le déroulement des procès des magistrats dans le domaine disciplinaire. Il aidera aussi le ministère de la Justice, la société civile et toute personne intéressée à savoir dans quelles conditions saisir la chambre de discipline lorsqu’un magistrat a commis une faute disciplinaire. Quant aux magistrats, le livre lui offre les voies et moyens de mieux se comporter pour éviter d’être poursuivi dans le domaine disciplinaire et, s’il est poursuivi, les moyens de sa défense, tout en lui donnant également l’occasion de connaître ses droits.

Distribution à tous les magistrats de la RDC
Capable de permettre aux magistrats d’améliorer leur prestation dans le respect des règles d’éthique et de déontologie des magistrats, le livre sera distribué à tous les magistrats de la RDC, environ 4 000.
Le chef du projet Projustice, qui a produit le document, a souligné, pour sa part, l’importance particulière accordée à la profession et à la carrière des magistrats, deux volets traités dans cet ouvrage. Soucieux de contribuer au fonctionnement de la magistrature congolaise en structurant les règles de recrutement et de promotion des magistrats congolais, DPK ProJustice, avec le CSM et la collaboration du PNUD, a annoncé avoir commencé à établir une liste complète des magistrats congolais en vue de la mise en place d’une base de données retraçant la carrière intégrale desdits magistrats.
Le numéro un de DPK ProJustice a également souligné l’importance des règles de déontologie et d’éthique professionnelle. « Le pouvoir et la charge dévolues, a-t-il déclaré, aux magistrats qui reçoivent la lourde responsabilité de juger leurs concitoyens au nom du peuple doivent être accompagnés d’un grand sens de responsabilité et du respect des règles de déontologie et d’éthique professionnelle. » Ce souci a été concrétisé en 2010 par l’élaboration du Code d’éthique et de déontologie des magistrats en partenariat avec le CSM, le Bureau conjoint des Nations unies des droits humains (BCNUDH) et d’Eupol.

Approcher la justice du citoyen congolais
Approcher la justice du citoyen congolais est la préoccupation majeure de ProJustice DPK sur le fonctionnement de cette institution, sa mission étant de favoriser cette information.
Pour la directrice de la mission de l’Usaid en RDC, Dr Diana B. Putman, le Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats constituera pour le CSM et l’ensemble des magistrats congolais un instrument de travail et référence pratique qui permettra un meilleur fonctionnement des chambres de discipline. Tout en rappelant le travail déjà mené dans l’élaboration de plusieurs lois établissant de nouvelles institutions judiciaires, M. Diana a rappelé le ferme engagement de son institution d’appuyer la bonne marche de la réforme judiciaire dans laquelle la RDC est engagée depuis l’adoption de la Constitution de 2006. Aussi l’Usaid a ne cesse d’appuyer financièrement la formation des magistrats congolais, particulièrement les 2 000 nouveaux magistrats.
Pour elle, « le Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats est unique en son genre et constitue une source incomparable d’informations et de documentation sur les procédures disciplinaires et l’organisation des chambres. »
La représentante du ministre de la Justice a également souligné l’importance dudit document car la problématique de la déontologie du corps des magistrats est la préoccupation majeure du chef de l’Etat, Joseph Kabila, magistrat suprême, conformément à la mission qu’il a confiée au ministre de la Justice.
Quant au représentant du Premier président de la Cour suprême de justice et président du CSM, « le secteur de la justice, comme d’autres secteurs en RDC, souffre d’un dysfonctionnement, un problème qui affecte gravement la bonne marche de la justice congolaise souffrant de la crise de crédibilité. Ainsi, a-t-il préconisé, pour la conquête de la crédibilité de la justice, l’application du régime disciplinaire des magistrats, longtemps en veilleuse, demeure indispensable. D’où l’importance du Guide pratique de procédure disciplinaire des magistrats où chacun trouvera son compte.
Celui-ci est composé de 5 chapitres : la procédure antérieure à l’audience de la chambre de discipline (chapitre 1er), la procédure à l’audience de la chambre de discipline (chapitre 2), le délibéré et le prononcé des décisions disciplinaires (chapitre 3), les voies de recours (chapitre 4) et l’exécution de la décision disciplinaire (chapitre 5).
Le livre est pourvu d’annexes qui traitent du Code d’éthique et de déontologie des magistrats, la loi portant statut des magistrats, la loi portant organisation et fonctionnement du CSM et le règlement intérieur.
La présentation de ce document fait suite à d’autres instruments que l’Usaid/ProJustice a mis à la disposition des chambres de discipline : le recueil des textes juridiques relatifs aux chambres de discipline, le recueil de jurisprudence en matière de discipline des magistrats et le recueil de textes de doctrine de fonctionnement des chambres de discipline. L’Usaid/ProJustice continue à soutenir les audiences des chambres de discipline de Kinshasa, de Katanga, du Sud-Kivu, du Maniema et du Bandundu.
Kléber Kungu

Tenue d’un atelier national d’élaboration du Plan d’action humanitaire 2012

Du 28 au 29 septembre au Centre d’accueil de Caritas Congo/Gombe
Tenue d’un atelier national d’élaboration du Plan d’action humanitaire 2012
Un atelier national d’élaboration du Plan d’action humanitaire (PAH) 2012 de la République Démocratique du Congo (RDC) se tient du 28 au 29 septembre au Centre d’accueil de Caritas Congo dans la commune de la Gombe. Y prennent par plusieurs délégations : celles du Gouvernement central et des gouvernements provinciaux de la RDC, les représentants des structures techniques spécialisées de l’Etat, les bailleurs de fonds, les agences humanitaires des Nations unies ainsi que les organisations non gouvernementales.
Au cours de cet atelier, les participants vont passer en revue, selon un communiqué du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), les évaluations des besoins humanitaires afin de définir une stratégie de réponse humanitaire commune pour l’année prochaine.
Il sera également question de déterminer les priorités et les objectifs à atteindre dans le cadre du Plan d’action humanitaire 2012 (PAH) et de définir les rôles de chaque acteur dans la mise en œuvre de ce plan.
Pour la communauté humanitaire, cette rencontre de 2 jours revêt un caractère très importance, d’autant que l’atelier répond au souci de préserver le caractère inclusif du PAH qui joue un rôle central dans la coordination pour une action humanitaire plus efficace et plus efficiente.
L’atelier national du Centre d’accueil de Caritas Congo intervient après la tenue des ateliers dans chaque province. Il aura donc pour rôle principal de valider les besoins et les stratégies de réponse de ces provinces. Des conclusions de l’atelier national, apprend-on, découlera la rédaction du PAH 2012 de la RDC, dont le lancement intervient en novembre.
En 2011, la communauté humanitaire en RDC devait assister près de 7,5 millions de personnes vulnérables, dont 5 millions vivant dans des zones de conflits, pour des besoins évalués à 719.2 millions de dollars américains. Au 27 septembre 2011, seulement 54% de ce budget a été mobilisé.
Les provinces orientales de la RDC, pays post conflit, constitue la partie qui bénéficie beaucoup des actions humanitaires, puisque frappées constamment par des exactions et autres violences des groupes et autres milices armés qui y pullulent. Malgré des efforts inlassables qui y sont menés pour stabiliser la région, la situation sécuritaire y demeure très préoccupante.
Grâce à l’intervention des agences humanitaires, bien des populations civiles trouvent encore la joie de vivre dans une région où la sécurité et la paix demeurent encore des denrées très rares, donc très chères.
Kléber Kungu

Le CSAC dispose d’un bureau définitif

Organe de régulation des médias en RDC
Le CSAC dispose d’un bureau définitif
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) dispose d’un bureau définitif mis en place le lundi 26 septembre par ses membres qui se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire.
L’abbé Bahala Jean-Bosco a été élu président du Bureau du CSAC au terme de cette Assemblée générale extraordinaire. Alain Nkoy Nsasies, éditeur du journal Africa News, en est le vice-président, tandis que Chantal Kanyimbo, ex-présidente de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), Lwemba lu Mansanga et Onokoko Thadée ont été élus respectivement rapporteur, rapporteur-adjoint et questeur. Comme on peut le remarquer, 2 femmes font partie du bureau définitif de cet organe de régulation des médias.
Au cours de cette séance élective, le CSAC a également désigné ses commissions permanentes : Me Museka Sala est placé à la tête de la commission juridique, tandis que Banza Tiefolo et Tito Ndombi vont piloter respectivement la commission technique et la commission socioculturelle.
Le Bureau définitif du CSAC mis en place, ses membres ambitionnent de mettre les bouchées doubles pour faire évoluer les choses. Le président dudit bureau en donne déjà les couleurs. «Nous allons dans les deux jours qui suivent produire les directives sur les élections. La loi nous impose de le faire un mois avant le début de la campagne électorale. Cela est urgent. Nous allons mettre en place aussi comme il y en avait, le bureau d’information électorale, nous allons envoyer également des gens sur terrain, pour pouvoir vulgariser la loi électorale ou même la loi sur le CSAC,» a déclaré le président du CSAC l’abbé Jean-Bosco Bahala. Il a en outre promis d’assurer une régulation impartiale des médias au cours des élections à venir, pour qu’elles se passent dans un climat apaisé.
Le CSAC, qui remplace la Haute autorité des médias (HAM) est la seconde institution d’accompagnement à la démocratie après la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il a pour tâches principales d’assurer l’objectivité, la neutralité et l’impartialité de l’information pendant la période de précampagne et de campagne électorale. Une campagne qui a déjà annoncé ses couleurs avec toutes les violences qui se sont déroulées au lendemain du dépôt de la candidature à la présidentielle d’Etienne Tshisekedi, candidat de l’UDPS.
Le CSAC a aussi pour mission de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse, ainsi que de tous les moyens de communication de masse dans le respect de la loi. Il doit également veiller au respect de la déontologie en matière d’information et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’information et de communication.
Une mission qui relève de la gageure pour une presse parfois habituée à quelques dérives dans la pratique du métier.
Kléber Kungu

Près de 20 000 candidats pour… 500 sièges

Députation nationale
Près de 20 000 candidats pour… 500 sièges
* La liste définitive sera publiée le 27 septembre
Ils sont 19 497 candidats qui vont se disputer les 500 sièges à la députation nationale de la République démocratique du Congo (RDC), selon la liste provisoire publiée par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui s’est enrichie de la liste complémentaire des candidats aux élections législatives pour les circonscriptions de l’Equateur, du Bandundu et du Kasaï-Oriental. L’engouement des femmes et des hommes désireux de servir le peuple congolais en défendant ses intérêts a augmenté de 50% par rapport au nombre de candidats de 2006. Ce que les Congolais ont pris goût à se faire embaucher dans la politique, l’entreprise qui paie mieux en RDC !
En attendant la publication par la Céni le 27 septembre de la liste définitive des candidats, les candidats contestataires ou non retenus ont eu quatre jours pour saisir la Cour suprême de Justice à dater du jour de la publication de la liste provisoire le mercredi 21 septembre. Le 27 septembre prochain, la Commission électorale nationale indépendante publiera la liste définitive des candidats retenus pour les législatives du 28 novembre 2011 qui seront couplées à l'élection présidentielle.
Par ordre d’importance en nombre, les candidats par province se présente comme suit : Kinshasa: 5 734 pour 51 sièges avec 4 circonscriptions; Bandundu: 2 325 pour 56 sièges avec 20 circonscriptions ; Katanga : 2 255 pour 70 sièges avec 24 circonscriptions ; Kasaï Oriental: 1516 pour 45 sièges avec 18 circonscriptions; Equateur: 1 463 pour 60 sièges avec 27 circonscriptions; Nord-Kivu: 1 457 pour 47 sièges avec 9 circonscriptions; Kasaï Occidental: 1 304 candidats pour 39 sièges avec 12 circonscriptions ; Province Orientale: 1 259 pour 61 sièges avec 25 circonscriptions; Bas-Congo: 980 pour 25 sièges avec 12 circonscriptions ; Sud-Kivu: 879 pour 32 sièges avec 9 circonscriptions; Maniema: 325 pour 14 sièges avec 8 circonscriptions.
Concernant le matériel électoral, la Céni a déjà réceptionné 800 tonnes du matériel de bureautique en provenance de la Chine et 17 680 tonnes du matériel destiné aux centres locaux de compilation des résultats. Tout ce matériel est acheminé à Kinshasa et à Lubumbashi par avion, pour être ensuite transféré dans les différents bureaux de vote par la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).
Pour l’autre matériel, principalement les bulletins de vote, fabriqués en Afrique du Sud, il est attendu dans les tout prochains jours à Kinshasa.
Pour cette mandature, l’on observe un véritable engouement vers la fonction parlementaire.
En d’autres termes, il y a cette année plus de Congolais qui aspirent à la fonction parlementaire qu’il y en a eu voici cinq ans.
Pour certains observateurs, l’engouement que les Congolaises et les Congolais ont montré pour la fonction parlementaire se justifierait par le fait que davantage de Congolais croient qu’ils peuvent faire mieux que les députés de la mandature finissante dont une bonne partie n’a pas été à la hauteur des attentes du peuple.
De quoi les députés qui seront élus en novembre 2011 seront-ils capables par rapport à ceux dont la mandature vient d’arriver à terme ? Leur engouement et leur nombre élevé peuvent-ils signifier qu’ils sont mus par la volonté de faire mieux que leurs prédécesseurs ? De mieux servir leurs électeurs que ne l’ont fait les députés de la mandature écoulée ?

Kléber Kungu

8 provinces alignent environ 13 401 candidats

Candidats à la députation nationale
8 provinces alignent environ 13 401 candidats
La Commission électorale nationale indépendante a publié la liste provisoire des candidats déclarés recevables à la députation nationale pour 8 provinces : le Bas-Congo, l’Equateur, le Kasaï occidental, Kinshasa, le Maniema, la Province Orientale, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
Rien que pour les 8 provinces, qui représentent 72 % des 11 provinces du pays, on compte à ce jour…13 401 … pour seulement 329 sièges. Ce qui explique que la lutte sera très rude pour tous les candidats désireux de représenter le peuple congolais à l’Assemblée nationale. Il reste que la Céni publie les jours à venir la liste définitive de ces candidats après l’introduction des recours en contestations à la Cour suprême de justice du 22 au 25 septembre.
Kinshasa, la capitale de la RDC, compte 5 734 candidats, dont notre confrère Faustin Kuediasala Kiangebeni candidat sous le label de l’UFC de Léon Kengo wa Dondo, pour 51 sièges répartis dans 4 circonscriptions électorales. Les candidats se répartissent de cette manière : Kinshasa I : Lukunga : 1329 pour 13 sièges, Kinshasa II : Funa : 1 489 pour 12 sièges, Kinshasa III : Mont-Amba : 1 328 pour 11 sièges et Kinshasa IV : Tshangu : 1 588 pour 15 sièges.
Parmi les candidats, l’on retrouve l’actuel gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta Yango, qui postule sous le label du PPRD, Daniel Bikundu, ancien DG de l’Onatra, Dr Sondji Sondji Jean-Baptiste pour le compte de l’APC, Mme Luzala Siluvundi Sylvie sous le label du CNAP…Comme quoi, l’appétit venant en mangeant, les nouveaux candidats, qui n’ont pas postulé en 2006, se sont dit : ‘’si d’autres ont osé et réussi en 2006, pourquoi pas moi ? Ne puis-je pas valoir, faire mieux qu’eux ?’’
Ainsi, des femmes et des hommes, mus par l’élan de tout bousculer à l’Assemblée nationale, sont déterminés à goûter aussi aux délices, la joie de parler au nom du peuple, de défendre ses intérêts… Mais aussi ils sont prêts à affronter tous les stress, toute la peur, les hésitations qui gagnent bien nos représentants à l’Assemblée nationale pendant les plénières, au moment de prendre la parole devant ces nombreux honorables. Dont la plupart, durant la première législature, ont brillé par leur silence pendant…5 ans.
Oui, le souci de servir son peuple, au nom duquel tout candidat ne cesse de parler, ne cesse de caresser l’esprit de bien des Congolais qui postulent à la députation nationale.
Aujourd’hui, nous entamons la publication de la liste des candidats de 4 circonscriptions de Kinshasa. Découvrez ceux et celles que vous allez élire le 28 novembre pour qu’ils aillent défendre vos intérêts à l’Assemblée nationale.
La province du Bas-Congo va aligner 918 candidats à la députation nationale pour 25 sièges répartis de la manière suivante : la circonscription électorale de Boma compte 98 candidats pour deux petits sièges, Kasangulu 35 pour un petit siège. A Kimvula, les candidats députés nationaux vont se disputer un petit siège, à Lukula, les 2 sièges seront disputés par 57 candidats, tandis que 28 candidats, sans Ne Muanda Nsemi, vont tenter d’occuper un seul siège à Luozi.
La circonscription de Madimba va assister à une lutte sans merci où 86 candidats vont s’arracher 3 sièges, tandis qu’elle sera plus âpre à Matadi où 3 sièges seulement vont faire courir 173 candidats. Il n’en sera pas autrement à Mbanza-Ngungu où la boulimie de 210 candidats sera à l’épreuve le 28 novembre pour occuper seulement 4 sièges.
1. Bas-Congo : 25 sièges
2. Equateur : 60 sièges
3. Maniema : 14 sièges
4. Nord-Kivu : 47 sièges
5. Sud-Kivu : 32 sièges
6. Province Orientale : 61 sièges
7. Kinshasa : 51 sièges
8. Kasaï Occidental : 39 sièges
Kléber Kungu

Un soutien fort aux jeunes pour leur révolution pacifique

Journée internationale de la paix 2011
Un soutien fort aux jeunes pour leur révolution pacifique
Chaque le 21 septembre, le monde entier célèbre la Journée internationale de la paix. Ce 21 septembre 2011, cette journée est placée sous le thème: « Paix et démocratie, faites-vous entendre». Pour le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, cette journée tombe à point nommé en RDC qui connaît une année électorale. «Les Congolais doivent savoir qu’il n’y a pas de paix sans démocratie et pas de démocratie sans paix», a-t-il lancé à l’occasion.
A cette occasion, des dirigeants du monde entier, ainsi que des institutions ont adressé des messages. Il s’agit notamment du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, du porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai.
Ce dernier, qui s’est inspiré du message du Secrétaire général de l’Onu prononcé en marge de cet événement, Madnodje Mounoubai a invité les Congolais à renforcer la démocratie dans le pays en vue d’obtenir une paix durable en cette année électorale.
« Il faut choisir la voie de la démocratie et la renforcer dans le pays pour qu’on ait une paix durable. C’est-à-dire, il faut tourner le dos aux violences, donner la chance au dialogue, aux échanges et aux discussions, et lorsque la période électorale arrive, il faudrait que toutes les couches du pays fassent entendre leurs voix en votant», a-t-il déclaré.
Il a souligné, en paragraphasant le numéro un de l’Onu, que la notion de démocratie est l’une des notions fondamentales des Nations Unies, que la paix est déterminante pour les droits de l’homme, et que la démocratie offre des moyens de régler les différends et apporte l’espoir à ceux qui sont marginalisés en même temps qu’elle place le pouvoir entre les mains du peuple.
Plusieurs voix se sont élevées à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la paix. En l’occurrence celle de Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, qui a plaidé pour «une paix réelle».
A l’occasion de la célébration de cette journée internationale de la paix, l’évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda a appelé tous les acteurs politiques du Kasaï-Oriental à admettre les résultats des urnes afin de donner une chance à la paix. Selon lui, une tension est déjà visible dans la province, à quelques semaines des élections législatives et présidentielle.
Dans un message adressé à la communauté internationale, Ban Ki-moon afait l’apologie de la démocratie, ‘’une question ô combien actuelle’’. « La démocratie est une des valeurs fondamentales de l’Organisation des Nations unies. Elle déterminante pour les droits de l’homme. Elle offre des moyens de régler les différends. Elle apporte l’espoir à ceux qui sont marginalisés, et place le pouvoir entre les mains du peuple. Mais la démocratie n’arrive pas toute seule, il faut la nourrir et la défendre », a déclaré le secrétaire général de l’Onu.
Par ailleurs, il a ajouté que, grâce à la démocratie, chaque est libre d’exercer ses droits les plus élémentaires. « Chacun doit se faire entendre : en faveur de la justice sociale et de la liberté de la presse, de la protection de l’environnement et de l’autonomisation de la femme, de la légalité et du droit qu’à chacun d’être associé aux décisions qui concernent son avenir. »

Ban Ki-moon et Irina Bokova saluent la révolution des jeunes
Dans son message, Ban Ki-moon a également salué la place que les jeunes ont occupée dans le combat de la liberté.
Pour sa part, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a relevé l’importance de la paix qui « est plus que l’absence de guerre ». Dans une apologie faite sur les technologies de l’information et de la communication, sur les médias sociaux qui « créent de nouvelles conditions propices à la participation des individus et à la démocratie », dans un monde plongé chaque jour dans des crises multisectorielles et des violences de toute sorte, Irina Bokova a souligné « les valeurs essentielles de la paix qui, selon elle, « commence par la justice et par la dignité de chaque femme et de chaque homme ».
Comme Ban Ki-moon, la directrice générale de l’Unesco est revenue sur le rôle joué par « les jeunes des deux sexes » dans « leur combat pour la dignité, les droits et la justice » qui les a conduits « à descendre dans la rue, à mener des campagnes et à initier des mouvements en faveur d’un changement pacifique ».
Pour elle, le rôle des jeunes ces dernières années dans l’instauration des sociétés démocratiques est tel que « leurs voix doivent être entendues et, plus important encore, elles doivent être écoutées ».
Voilà pourquoi son institution, l’Unesco, soutient les jeunes qui se soucient « de renforcer les valeurs et les institutions démocratiques fondées sur la justice, l’égalité et le respect des droits de l’homme ».
Dans la foulée, Irina Bokova a annoncé l’organisation par l’Unesco du Forum des jeunes du 17 au 20 octobre 2011 sur le thème aussi évocateur « Les jeunes en tant que vecteur du changement ».
En ce 30ème anniversaire de la Journée internationale de la paix, la directrice générale de l’Unesco a annoncé le message de son institution en faveur des jeunes: étant des « éclaireurs » qui ouvrent la voie à un monde plus pacifique, le monde doit « soutenir leurs aspirations, écouter leurs avis et agir en accord avec leurs rêves ».
A bon entendeur, salut !
Kléber Kungu


Journée internationale de la paix en un mot
La Journée internationale de la paix a été instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1981.
L'Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 55/282, en date du 7 septembre 2001, a décidé que la Journée internationale de la paix serait observée chaque année le 21 septembre. L'Assemblée générale a déclaré que la Journée internationale de la paix serait observée comme une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités. Elle a engagé les États Membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la paix, y compris au moyen d'activités d'éducation et de sensibilisation, et à œuvrer, de concert avec l'Organisation des Nations Unies, à l'établissement d'un cessez-le-feu mondial.
Chaque 21 septembre est dorénavant une journée consacrée au renforcement des idéaux de paix au sein des nations et des peuples, ainsi que dans leurs relations. Le 21 septembre est un moment qui permet à l'ensemble du mouvement pacifiste, mais aussi à tout citoyen, de se réunir autour d'une date pour mieux agir encore vers un monde exempt de guerres, d'inégalités et d'injustices.
A l’occasion de cette nouvelle édition, nous entendons promouvoir les avancées faites en matière de culture de la paix sans oublier de faire le constat du long chemin et des échéances importantes qui restent pour faire cesser la violence et les conflits en vue d’arriver à un monde sans arme, sans guerre et plus solidaire.
A chacun de prendre le relais de la mission lancée par l’ONU en 2001, à savoir faire connaître cette journée afin qu'elle soit observée le plus massivement possible au sein de la société. De nombreuses initiatives sont organisées partout en France en partenariat avec les citoyens, les élus, les associations...
Le 21 septembre se veut chaque année plus encore le fer de lance de l'engagement pacifiste et marque toujours plus la volonté d’éducation et de sensibilisation de l’opinion en faveur d’un système des relations mondiales fondé non plus sur la violence et la supériorité mais sur la notion de culture de la paix et les valeurs qui lui sont inhérentes, à savoir l’égalité, le respect, la tolérance, la justice et la solidarité.
A chaque citoyen de participer à son niveau au renouveau de ce monde !
L'Assemblée Générale engage tous les états, les organisations et les particuliers à célébrer la Journée Internationale de la Paix, au moyen d'activités d'éducation et de sensibilisation, et à œuvrer à l'établissement d'un cessez-le-feu mondial.