Du 28 au 29 septembre au Centre d’accueil de Caritas Congo/Gombe
Tenue d’un atelier national d’élaboration du Plan d’action humanitaire 2012
Un atelier national d’élaboration du Plan d’action humanitaire (PAH) 2012 de la République Démocratique du Congo (RDC) se tient du 28 au 29 septembre au Centre d’accueil de Caritas Congo dans la commune de la Gombe. Y prennent par plusieurs délégations : celles du Gouvernement central et des gouvernements provinciaux de la RDC, les représentants des structures techniques spécialisées de l’Etat, les bailleurs de fonds, les agences humanitaires des Nations unies ainsi que les organisations non gouvernementales.
Au cours de cet atelier, les participants vont passer en revue, selon un communiqué du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), les évaluations des besoins humanitaires afin de définir une stratégie de réponse humanitaire commune pour l’année prochaine.
Il sera également question de déterminer les priorités et les objectifs à atteindre dans le cadre du Plan d’action humanitaire 2012 (PAH) et de définir les rôles de chaque acteur dans la mise en œuvre de ce plan.
Pour la communauté humanitaire, cette rencontre de 2 jours revêt un caractère très importance, d’autant que l’atelier répond au souci de préserver le caractère inclusif du PAH qui joue un rôle central dans la coordination pour une action humanitaire plus efficace et plus efficiente.
L’atelier national du Centre d’accueil de Caritas Congo intervient après la tenue des ateliers dans chaque province. Il aura donc pour rôle principal de valider les besoins et les stratégies de réponse de ces provinces. Des conclusions de l’atelier national, apprend-on, découlera la rédaction du PAH 2012 de la RDC, dont le lancement intervient en novembre.
En 2011, la communauté humanitaire en RDC devait assister près de 7,5 millions de personnes vulnérables, dont 5 millions vivant dans des zones de conflits, pour des besoins évalués à 719.2 millions de dollars américains. Au 27 septembre 2011, seulement 54% de ce budget a été mobilisé.
Les provinces orientales de la RDC, pays post conflit, constitue la partie qui bénéficie beaucoup des actions humanitaires, puisque frappées constamment par des exactions et autres violences des groupes et autres milices armés qui y pullulent. Malgré des efforts inlassables qui y sont menés pour stabiliser la région, la situation sécuritaire y demeure très préoccupante.
Grâce à l’intervention des agences humanitaires, bien des populations civiles trouvent encore la joie de vivre dans une région où la sécurité et la paix demeurent encore des denrées très rares, donc très chères.
Kléber Kungu
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