mercredi 19 octobre 2011

30 tonnes de cassitérite saisies au Ka

Trafic illégal de minerais
30 tonnes de cassitérite saisies au Katanga
Un chargement non certifié de 30 tonnes de cassitérite vient d’être saisi par la police dans la province du Katanga, entre Lubumbashi et la frontière sud, vers la Zambie.
Le commerce de la cassitérite, le minerai d’étain dont est riche la République démocratique du Congo, est de manière théorique, soumis à des règles de traçabilité pour lutter contre le trafic illégal des ressources minières, causes de tensions récurrentes dans les provinces orientales de la République démocratique du Congo (RDC).
Après de nombreuses plaintes des organisations de surveillance internationales, q mais aussi nationales, qui opèrent dans le secteur minier, le gouvernement sortant du Premier ministre Adolphe Muzito, a mis en œuvre des réformes dans ce secteur, qui prévoient, entre autres, l’examen des contrats et des concessions. Les demandes de certification augmentent de l’étranger, conformément aux normes internationales de boycotte du «minerais du sang».
Il arrive le plus souvent que des personnes physiques et morales, comme monseigneur Muteba, évêque du diocèse de Kilwa-Kasenga, dans la province méridionale du Katanga, tant nationales qu’internationales, dénoncent à maintes reprises la mégestion caractérisée notamment par de nombreuses fraudes dans le secteur minier. Ce qui est à la base, entre autres, de l’effondrement de l’économie congolaise.
« Tous les profits vont à l’étranger, la cassitérite extraite chez moi, dans le Katanga, va vers le Kivu, sort au Rwanda et arrive sur le marché international. Le cuivre, extrait chez nous, va jusqu’en Namibie, où il est travaillé, pour finir sur le marché international. Pour nous, il ne reste rien, ou presque », s’est plaint l’an dernier monseigneur Muteba dans une interview à l’agence catholique d’information MISNA.
L’importance et les enjeux que revêt la cassitérite sont tels que son usage est diversifié. Ce minerai est extrait de l’étain, et a de nombreuses applications industrielles, de l’électronique à la production de boites de conserve et canettes.
Kléber Kungu

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