jeudi 25 juillet 2013

Francophonie: « Soyont sérieux »

« Soyont sérieux » C’est sur la vitre derrière d’une Kombi aussi sale que vieille de plusieurs décennies qu’est écrit ce « Soyont sérieux ». A la vue de ces écrits, je me suis demandé qui du rédacteur du message ou de ses destinataires doit mériter cette interprétation. Si, pour avoir embrassé un autre métier que celui qui vous demande de faire attention à l’usage correct de la langue française, on doit se permettre de la massacrer, il est temps d’arrêter d’en faire usage. Pour cette raison, je vous demande ceci : « Soyons sérieux » ! Kléber Kungu

Francophonie: « Ceci » et « Cela »

« Ceci » et « Cela » « Ceci » et « Cela » sont deux petits mots, précisément deux pronoms démonstratifs, qui s’emploient en opposition l’un de l’autre. « Ceci » désigne la chose, la pensée la plus proche, ce qui va suivre, ou simplement une chose opposée à une autre. « Cela » désigne ce qui est éloigné, ce qui précède, ce qu’on oppose à « ceci ». L’explication faite de ces deux mots veut tout simplement insinuer que leur usage est également différent. Exemple : Je vous annonce ceci : dans deux jours vous verrez votre salaire doublé. N’écrivez jamais sur les murs du bureau, cela est une recommandation à ne pas enfreindre. Explications : dans le premier exemple, « ceci » annonce la phrase qui suit : « dans deux jours vous verrez votre salaire doublé. Tandis que dans le second, « cela » désigne une phrase précédemment annoncée : «N’écrivez jamais sur les murs du bureau ». Leur emploi est similaire à celui de « voici » pour le premier et de « voilà » pour le second. Voilà ce que je lui ai dit. Voici ce qui va arriver. Que dire de nombreux « ceci dit » que nous entendons à longueur d’entretien ? Qu’ils sont fautifs, car la bonne formulation serait « cela dit », car il s’agit de ce qu’on a dit. Kléber Kungu

La CEC à l’heure de l’élection de ses dirigeants

Synode électif de la Communauté évangélique du Congo La CEC à l’heure de l’élection de ses dirigeants Dans quelques jours se tient à Luozi, chef-lieu du territoire du même nom, mais aussi siège des institutions de la Communauté évangélique du Congo (CEC), des assises du synode de cette Eglise. Des assises d’autant plus importantes qu’elles sont électives. La CEC doit élire ses dirigeants, le président et représentant légal et le vice-président, tous des pasteurs. Le pasteur Diafwanakana Edi-Diantete (président et représentant légal) et le pasteur Matondo Balungisa (vice-président), au pouvoir, ont plus de chance d’être reconduits. Mais d’autres prétendants ne l’entendent pas de cette oreille : les pasteurs Angelo Mayambula Nkoyi-Sweswe, Blaise Bilongo, Mgr Paul Tekasala Mawa, … Dans les milieux de la Communauté évangélique du Congo en général, l’attention est focalisée sur les assises du Synode qui commencent dimanche 28 juillet. Plusieurs activités religieuses sont souvent organisées au cours de cette méga rencontre qui réunit plusieurs milliers de fidèles de la CEC et d’autres invités. Il se passe deux sortes de synodes : ordinaire (chaque deux ans) et électif (chaque 4 ans). Symbole et modèle des pratiques démocratiques, l’élection du président et du vice-président de la CEC donne à tout candidat en règle de critères l’occasion, la chance et la possibilité de briguer la présidence et la vice-présidence de cette Eglise plus que centenaire qui compte actuellement 106 pasteurs en fonction. Pour prétendre être élu à la tête de la CEC pendant 4 ans, les candidats doivent remplir certaines conditions ou critères. Tout candidat, homme ou femme, doit être pasteur, les fonctions de diriger la CEC n’étant pas encore ouverte aux laïcs. Il doit également avoir accompli à partir de 10 ans de ministère pastoral au moment de postuler, être âgé de 40 ans ou plus. Dans le système électif des dirigeants de la CEC, il n’est vraiment pas question de poser de candidatures de manière officielle comme cela se fait lors des élections auxquelles on est habitué. Les conditions sont telles que la possibilité de postuler est accordée à tous les pasteurs ayant rempli les critères d’éligibilité. Environ 300 électeurs Quant aux électeurs, tout fidèle de la CEC que l’on puisse être, il n’est pas donné à tous les fidèles de cette communauté religieuse d’élire. Sont électeurs les 186 délégués de 93 paroisses que compte la CEC à raison de 2 délégués – un homme et une femme obligatoirement – par paroisse, et 84 délégués pasteurs à raison de quatre par consistoire pour les 21 que compte l’Eglise. Si les statistiques sont bonnes, il y aura plus ou moins deux cent soixante-dix électeurs à Luozi sur lesquels va reposer la vie de l’Eglise forte de quelque 70 000 fidèles à travers la RDC et outre-mer, notamment en France, en Suède, en Belgique, en Angleterre, au Canada, en Afrique du Sud, en Angola, même si son implantation effective dans ces pays a encore beaucoup de chemin à parcourir l’ Il ya quelques années, il revenait aux paroisses d’élire les dirigeants de l’Eglise. Un système qui n’a fait que le temps de l’expérimenter avant de revenir à l’ancien système. La particularité de cette élection, selon certains analystes bien avertis, est qu’elle présente quelques hypothèses. La première hypothèse est que l’équipe au pouvoir a beaucoup de chance d’être reconduite. Cependant, si la reconduction peut s’avérer un défi pour les deux, le président, comme d’ailleurs lors de précédentes élections, a plus de chance d’être reconduit, en compagnie d’un nouveau vice-président. Et dans ce cas, les analyses penchent beaucoup sur le candidat Angelo Mayambula, pour occuper le poste de vice-présidence de l’Eglise. Candidat malheureux en 2009, le révérend Mayambula dit Pasmay n’a jamais désarmé. Il sera parmi les candidats déclarés postulants aux hautes fonctions de l’Eglise, aux côtés de Mgr Paul Tekasala Mawa, du révérend Blaise Bilongo. Mais l’hypothèse qu’une nouvelle équipe soit élue n’est pas à écarter. Même si cela venait à se réaliser, ce serait la première fois que l’Eglise vivrait cela. Car de mémoire de journaliste, cela n’est jamais arrivé dans l’histoire de la 23ème Communauté évangélique du Congo. C’est en août 2009 que le Synode de la CEC a élu l’équipe dirigeante actuelle pour un mandat de 4 ans, une fois renouvelable. Il s’agit des pasteurs Marcel Diafwanakana Edi Diantete comme président et représentant légal et de Lévy Matondo Balungisa comme vice-président. Kléber Kungu

mercredi 24 juillet 2013

Francophonie : « Sous le haut patronnage de… »

« Sous le haut patronnage de… » Bien des communiqués officiels que comportent des banderoles qui surplombent les rues de Kinshasa raffolent de cette formule devenue quasiment stéréotypée à force d’être utilisée : « Sous le haut patronnage de Son Excellence… ». Une formule parfois massacrée par d’imprudents rédacteurs qui prennent la liberté de doubler la lettre « n » du mot « patronnage », alors qu’il n’en faut qu’un ! Ces rédacteurs oublient souvent que le mot « patron », qui n’a qu’un seul « n », arrive à se le doubler ou à maintenir le seul « n » au gré des mots de même origine que lui. Suivez ma plume : on écrit « patronal » (adjectif), « patronat », « patronage » alors qu’il double le « n » dans le verbe « patronner », une cérémonie « patronnée » par le chef de l’Etat. Donc, veuillez résister aux tentations des pièges que tendent tous les mots issus de « patron » ! Ne vous en étonnez pas : le français est une langue aux caprices multiples ! Kléber Kungu

Kibali Gold dans la fièvre de l’attente de son premier or

Grand projet installé en Province Orientale Kibali Gold dans la fièvre de l’attente de son premier or A ce jour, plus d’un million de tonnes de minerais déjà stockés
C’est un président et un staff de Kibali Gold tout heureux qui ont accueilli un grand monde dans la salle Virunga II de l’hôtel Memling dans la soirée de mardi 23 juillet pour leur annoncer une bonne nouvelle : le projet Kibali Gold attend sa première coulée d’or d’ici au quatrième trimestre. Son président Mark Bristow et PDG de Randgold Resources a annoncé la nouvelle au cours d’un point de presse devant plusieurs personnalités politico-administratives, du secteur minier, des élus (sénateurs et députés) originaires de la Province Orientale et quelques étudiants du département de géologie de l’Université de Kinshasa (Unikin). Au cours de son 15ème point de presse, Kibali Gold, ce géant projet minier installé en Province Orientale au nord-est de la RDC, a, par la voix de son président, le Dr Mark Bristow, a parlé de l’état d’avancement des activités du projet qui a atteint le stade de pré production et dont les préparatifs pour la première coulée d’or, prévue pour octobre de cette année, sont en cours. A ce jour, a-t-il livré, plus d’un million de tonnes de minerais provenant de l’exploitation à ciel ouvert avaient déjà été stockés pour alimenter le circuit oxyde de l’usine métallurgique qui sera mise en service au courant du troisième trimestre de cette année. Toutes les batteries sont mises en œuvre pour concrétiser ce projet : 36 générateurs diesel sont arrivés sur le site, ainsi que la station thermique d’appoint, avec six des 15 générateurs nécessaires au démarrage de l’usine déjà mise en service.
Par ailleurs, Mark Bristow a annoncé l’achèvement au premier trimestre de 2014 de la construction de la première centrale hydroélectrique. Il sera suivi de celle de trois autres centrales hydroélectriques. Quant à la mine souterraine, on annonce l’avancement des travaux avec la construction des inclinés et du puits vertical qui atteindra 183 mètres de profondeur à la fin de cette année. Randgold Resources, fidèle à sa politique sociale en faveur des populations bénéficiaires de ses services, précisément en matière d’emploi et de renforcement des capacités, a fait bénéficié une formation à 71 personnes issues de la communauté locale (et 22 autres Congolais) en tant qu’opérateurs d’usine et superviseurs à la mine de Randgold à Tongon en Côte d’Ivoire et à celle de Monla au sud du Mali. En outre, comme partout où Randgold a installé ses mines, l’équipe de direction de Kibali est composée en grande partie des ressortissants de la RDC, c’est-à-dire du pays d’accueil. Mark Bristow a également a annoncé que le programme de réinstallation, qualifié des plus complexes et délicats des volets du projet, est en train d’être achevé. Ce programme concerne plus de 3 000 familles réinstallées dans le nouveau village modèle de Kokiza dont la gestion sera bientôt confiée à l’administration locale. Bientôt une autre mine d’or de classe mondiale
La haute direction de Randgold Resources n’attend pas s’arrêter en si bon chemin, comme elles ne sont de la catégorie des investisseurs qui font les choses à moitié. Aussi son PDG, Mark Bristow a annoncé que le Groupe s’apprêtait « à produire une autre mine d’or de classe mondiale » pour ses parties prenantes, assurant qu’elle sera une aubaine économique énorme pour la RDC, la Province Orientale, la communauté locale ainsi que ses investisseurs, étant donné qu’elle sera la première de cette taille en RDC. C’est un dirigeant fier d’avoir réalisé ses projections et même d’être allé plus loin que les promesses, qui s’est exprimé devant une audience très attentive. « Nous sommes particulièrement fiers d’avoir toujours su respecter nos engagements à tous les stades du projet, commençant peu à de temps après son acquisition, lorsque nous avons réussi à doubler la taille de ses réserves conformément à nos communications initiales au gouvernement. Depuis lors, nous avons réalisé tout ce que nous avons promis et plus encore », s’est extasié le Dr Mark Bristow.
Appel au soutien Comme pour un enfant qui a grandi et qui requiert davantage de soutien de la communauté, Mark Bristow a appelé le soutien des autorités congolaises à tous les niveaux en faveur de Kibali Gold. « Maintenant que Kibali a atteint ce stade, il a besoin du soutien des diverses autorités de la RDC pour s’assurer que tout se déroule comme prévu de manière à ce que cette première barre d’or soit produite et livrée à temps », a-t-il déclaré, tout en faisant remarquer que la baisse récente du prix d’or a eu des répercussions importantes sur l’industrie minière, entraînant l’annulation des projets, les coupures budgétaires et la croissance revue à la baisse. « Kibali représente un investissement initial de 1,7 milliard de dollars américains par Randgold et son partenaire AngloGold Ashanti qui financent aussi Sokimo, société aurifère de l’Etat congolais qui détient 10% des parts sociales dans la joint-venture sans débours… », a déclaré le PDG de Randgold qui a émis ses vœux sur la révision du Code minier. « Nous travaillons avec la RDC dans la révision du Code minier, et nous espérons que ce code ne sera pas modifié de manière à décourager d’autres investissements dans ce pays. Le code actuel est utile aussi bien à l’Etat qu’à l’industrie, et Kibali est la première mine d’or à être développée sous ce code. Ce qui est important, ce n’est pas l’amender, mais plutôt qu’il soit appliqué d’une manière effective ». Cinq questions cruciales Mark Bristow a évoqué cinq questions cruciales qui tiennent à cœur la direction de Kibali. Il s’agit de la révision du Code minier dont elle attend le nouveau projet du gouvernement pour l’intérêt aussi bien de Kibali que de l’Etat congolais. Pour la deuxième question au sujet du transport de l’or dans les jours à venir, Mark Bristow a déclaré qu’alors que Kibali va bientôt livrer sa première barre d’or, il était en train de finaliser des accords avec tous les services de l’Etat pour permettre le transport de l’or directement à partir du site. Il a en outre évoqué le problème des harcèlements constants que Kibali subit des services de l’Etat l’empêchant de se rendre facilement et en toute sécurité sur le site. Ce qui préjudicie le programme très serré de construction du site. Il y a aussi la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) avec un montant de 31 millions de dollars à rembourser mais bloqué par le gouvernement. Dans le cadre de son programme de relocalisation, Kibali est en train de construire 14 écoles, 5 centres médicaux, 5 marchés, 29 lieux de culte pour diverses congrégations religieuses, et la prise en charge de l’entretien de 70 km de routes. Aussi Kibali Gold sollicite le soutien aussi bien de l’autorité provinciale que nationale pour permettre le renforcement des capacités de l’administration locale pour la gestion efficace de l’administration quotidienne de ces infrastructures. Dans la foulée, un groupe d’étudiants du département de géologie de l’Université de Kinshasa a bénéficié d’un don du matériel de laboratoire des mains du président de Kibali Gold. Kibali, projet dirigé par Randgold Resources, est une association entre Randgold Resources (45%), AngloGold Ashanti (45%) et Sokimo (10%). Au stade final de son développement, ce gigantesque projet comprendra une exploitation à ciel ouvert ainsi que souterraine, et également une usine de traitement métallurgique de classe mondiale. Kléber Kungu

Francophonie : « …très comptant d’être..., Madame et les enfants vous salues »

« …très comptant d’être actuellement connecté sur facebook, Madame et les enfants vous salues » C’est toujours et encore un des accros de Facebook qui nous livre le secret de ses limites dans l’usage de la langue française. L’homme, qui s’est déclaré « très content » en se sachant connecté actuellement sur Facebook, n’a pas oublié de transmettre à sa correspondante les salutations de son épouse et de ses enfants. En étant convaincu que le verbe saluer se conjugue « salues » avec un sujet pluriel (Madame et les enfants). Dommage : vous ne pouvez pas imaginer le nombre de dégâts que cet accro de réseaux sociaux occasionne en inoculant des virus destructeurs avec de tels messages ! Kléber Kungu

Fonds Africa 50 : 100 milliards de dollars que la BAD veut financer

Méga projets d’infrastructures en Afrique Fonds Africa 50 : 100 milliards de dollars que la BAD veut financer Les dirigeants des principales organisations économiques africaines ont réfléchi, vendredi 19 juillet, à Tunis, sur les moyens d'assurer le financement de méga projets d’infrastructures en Afrique estimé à environ 68 milliards de dollars américains. Lors de leur dernier sommet tenu à Addis-Abeba, Ethiopie, les chefs d'Etats et de gouvernements africains ont estimé que l’Afrique a besoin de 68 milliards de dollars américains pour assurer le financement de grands projets d’infrastructures. La Banque africaine de développement (BAD) a présenté, vendredi, son initiative «Fonds Afrique 50 », qui a été adopté en mai 2013 par les ministres des Finances lors des assemblées annuelles de la BAD à Marrakech, au Maroc (27-31 mai 2013). Un fonds conçu pour financer les mégaprojets d'infrastructures (énergie, transport, connectivité...) en Afrique, au cours des 50 prochaines années, et ce grâce à des ressources propres et à un rythme d'exécution accéléré, selon le vice-président de la BAD chargé des finances, Charles Boamah, cité par Kapitalis. Il a précisé que le capital initial de ce fonds, provenant de différentes sources d'investissement, s'élevait à 3 milliards de dollars et devrait atteindre 100 milliards de dollars durant les 10 années à venir. Selon un communiqué de la BAD, les financements doivent provenir tant des banques centrales que de la diaspora, des fonds souverains, des fonds de pension et de grosses fortunes du continent. Il sera à la fois « flexible, efficace et commercial ». Son rôle : financer prioritairement les projets entrant dans le cadre du Programme pour le développement de l’infrastructure en Afrique (PIDA), exécuté par l'institution panafricaine. Le président de la BAD, Donald Kaberuka, a relevé, à l'ouverture des travaux de cette table-ronde, que le financement des infrastructures, en Afrique, souffre d'un déficit de 45 milliards de dollars, malgré les ressources financières mobilisées par la BAD et estimées à 25 milliards de dollars. Aussi a-t-il proposé de passer des visions du court terme vers celles du long terme et de prendre les mesures correctives permettant de financer les projets d'infrastructure en Afrique, notamment dans une conjoncture de crise économique que le monde connaît pour pouvoir maintenir le même rythme de croissance en Afrique. Le numéro un de la BAD a appelé à adopter des politiques d'atténuation des risques, à travers la fourniture aux investisseurs privés des garanties permettant d'assurer le retour sur leur investissement et à bien utiliser les ressources financières nationales. Pour garantir un avenir prospère et sécurisé en Afrique d’ici à 2063, c’est-à-dire les 50 années à venir, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca), Carlos Lopes, a, quant à lui, estimé nécessaire de « résoudre les problèmes de sécurité, de fixer les objectifs futurs et de profiter du potentiel non exploité en Afrique ». Des objectifs à réaliser, selon lui, grâce à la mise en place d’une vision stratégique permettant une intégration régionale et un développement du commerce interafricain. Il s'agit également, a-t-il ajouté, d'améliorer la qualité des capitaux humains, en assurant une adéquation entre l'enseignement et les offres du marché du travail. La présidente de la Commission de l'Union africaine (CUA), Nkosazana Dlamini Zuma, a, pour sa part, précisé que l'étape suivante, qui sera axée sur la prospérité et la paix en Afrique, devra répondre à trois aspects dont l'autodétermination, l'autosuffisance et la solidarité, appelant à opérer des changements au niveau des méthodes de mobilisation des ressources publiques et privées. Mme Zuma affirme que la réussite du progrès des projets phares en Afrique devra bénéficier de la confiance de tous les citoyens africains. Cette table ronde a été organisée conjointement par la Commission de l'Union africaine (CUA), et la BAD ainsi que la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Uneca), avec la participation de nombreux représentants d'établissements bancaires, de fonds d'investissements et d'opérateurs des infrastructures. Le plan d'Obama pour électrifier l'Afrique Entre temps, lors de sa dernière visite en juillet en Afrique du Sud, le président américain, Barack Obama, a annoncé un plan de sept milliards de dollars sur 5 ans, baptisé « Power Africa » destiné à « doubler l'accès à l'électricité en Afrique sub-saharienne ». Donc, "doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne" est l'objectif fixé par le président américain Barack Obama dans un discours prononcé à l'Université du Cap (UCT), dimanche 30 juin. Il s'agit de répondre aux immenses besoins énergétiques d'un continent en pleine croissance, mais dont le développement et les investissements restent freinés par des déficits électriques chroniques. "L'accès à l'électricité est fondamental pour saisir les opportunités de ce monde. C'est la lumière qui permet à l'enfant d'étudier, l'énergie qui permet aux idées de devenir des grandes entreprises" a déclaré Obama. L'électrification, "c'est l'assurance pour les familles de subvenir à leur besoin, mais aussi la clé pour connecter l'Afrique à l'économie mondiale" a-t-il ajouté. Bref, l’énergie électrique est à la base du développement d’un pays. Énorme potentiel Dans un communiqué publié à cette occasion, la Maison Blanche a estimé que "plus des deux tiers de la population de l'Afrique subsaharienne vivent sans électricité et plus de 85% des habitants des zones rurales n'y ont pas accès. Power Africa ambitionne donc de s'appuyer sur l'énorme potentiel énergétique de Afrique, y compris les nouvelles découvertes de vastes réserves de pétrole et de gaz, et sur le potentiel de développement d'énergies propres, géothermique, hydroélectrique, éolienne et solaire", précise la Maison blanche dans un communiqué. Le plan américain devrait "aider les pays à développer de façon responsable des ressources récemment découvertes, construire des centrales et des lignes électriques, et élargir les solutions de mini-réseaux et de systèmes hors-réseau". Bien que cette initiative soit annoncée en Afrique du Sud, le pays n'est pas concerné par le plan Power Africa, alors qu'il peine à produire suffisamment d'électricité pour répondre à ses énormes besoins. Les États-Unis vont d'abord travailler avec l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigeria et la Tanzanie, des pays affectés par des coupures d'électricité fréquentes, mais qui ont des "objectifs ambitieux" en matière de production d'électricité. 10 000 mégawatts Les États-Unis annoncent vouloir leur apporter 10 000 mégawatts d'électricité "plus propre" supplémentaires. Cela permettrait de connecter 20 millions de foyers et d'entreprises. Selon la Maison Blanche, l'initiative américaine associera plusieurs agences gouvernementales et des entreprises privées, avec l'objectif d'entraîner à terme 9 milliards de dollars d'investissements privés. Le géant américain General Electric contribuera notamment à ce que le Ghana et la Tanzanie produisent 5 000 mégawatts supplémentaires dans les cinq ans à venir. La BAD a saisi cette opportunité pour annoncer qu’elle était partie prenante de l'initiative. Sur les cinq dernières années, l'institution panafricaine a notamment engagé 1,63 milliard de dollars pour financer des projets énergétiques dans les six pays bénéficiaires. D'autre part, Heirs Holding, société d'investissement de l'homme d'affaires nigérian Tony Elumelu, a annoncé son intention de contribuer à Power Africa à hauteur de 2,5 milliards de dollars. Par sa dernière tournée africaine de leur président, les Etats-Unis d’Amérique ont voulu montrer qu’ils sont loin d’avoir oublié le continent africain et qu’ils étaient prêts à refaire le retard par rapport à la Chine qui leur a damé le pion sur le terrain africain. Les États-Unis restent, en Afrique, loin derrière la Chine, qui y a considérablement accru sa présence et son influence ces dernières années. Le niveau du commerce sino-africain est désormais deux fois plus important que celui du commerce afro-américain. Un retard qui risque d'être difficile à rattraper, sans une véritable réorientation stratégique. Kléber Kungu

lundi 22 juillet 2013

Francophonie: « Moellon » : mwalon ou mwelon ?

« Moellon » : mwalon ou mwelon ? Qu’avons-nous coutume de dire : « mwalon » ou « mwelon » lorsque nous lisons le mot « moellon » ? A chacun de répondre. Mais le plus souvent, nous disons à tort : « mwelon ». Et pourtant, « cette pierre de construction maniable en raison de son poids et de sa forme », selon Le Nouveau Petit Robert de la langue française, doit se prononcer « mwalon », comme bien des maçons ou autres constructeurs ont l’habitude de dire. C’est que, parfois et généralement le plus souvent, nous ne faisons pas attention à la prononciation (ou à l’écriture) de certains mots alors que, issus de la même racine que ceux que nous prononçons bien, ils devraient être prononcés sans problème. C’est le cas de « moellon » dont la prononciation est similaire à « moelle » épinière. Et pourtant, nous avons coutume de bien prononcer ces derniers mots ! Kléber Kungu

Francophonie « OEBK accompagne (...) Joseph Kabila et son gouvernement dans sa vision de la Révolution de la Modernité »:

« OEBK accompagne le Chef de l’Etat Joseph Kabila et son gouvernement dans sa vision de la Révolution de la Modernité ». Cette belle déclaration couchée sur une très belle banderole et portant la signature de l’Organisation pour l’équipement Banana-Kinshasa (OEBK) est malheureusement entachée d’un gros péché sur le plan syntaxique. Suivez mon raisonnement : l’auteur de cette déclaration de foi flottant au coin du croisement des avenues colonel Ebeya et des Huileries, précisément en face de l’immeuble abritant l’entreprise Sesomo, a mis les lecteurs de cette banderole dans une confusion totale. Ceux-ci – les lecteurs – et du moins ceux parmi les plus avisés, se posent certaines questions : à qui se rapporte « sa vision» ? Qu’il se rapporte séparément au « Chef de l’Etat Joseph Kabila » ou à « son gouvernement », la faute est consommée. En effet, « sa vision » doit se rapporter nécessairement aux deux groupes de mots unis par « et ». Ainsi devrions-nous voir écrire ceci : « …dans leur vision… ». Moralité : la Révolution de la modernité, c’est aussi dans l’usage correct du français ! Kléber Kungu

Le 15ème anniversaire de la CPI accusée de racisme

Cour pénale internationale Le 15ème anniversaire de la CPI accusée de racisme La Cour pénale internationale (CPI) a célébré le 17 juillet le 15e anniversaire de la signature du Statut de Rome qui l’a instituée en 1998. Quel bilan pour cette juridiction internationale de plus en plus l’objet virulente des critiques, surtout des Africains qui estiment qu’elle est faite seulement pour juger les ressortissants du continent noir. Des accusations qui semblent faire accréditer la thèse de la « chasse raciale » qu’elle mènerait d’autant plus qu’à ce jour pas moins de 27 Africains sont ou ont été dans le viseur de la CPI. Instituée le 17 juillet 1998 avec la signature du Statut de Rome par les représentants de 120 pays, la CPI fête ses 15 ans sur fond des critiques sur sa politique des poursuites judiciaires. De l’Ougandais Joseph Kony au couple ivoirien Laurent et Simone Gbagbo en passant par les Congolais Jean-Pierre Bemba, Thomas Lubanga, Mathieu Ngudjolo, Germain Katanga, Bosco Ntaganda, les Soudanais Omar el-Béchir, Ahmed Mohammed Haroun, le Rwandais Callixte Mbarushimana, les Libyens Abdallah Senoussi, Seif el-Islam Kaddafi…, la liste des ressortissants du continent noir est longue. En tout, 27 Africains de huit pays africains sont concernés par les enquêtes de la CPI : le Soudan, la RDC, l’Ouganda, la Centrafrique, le Kenya, la Libye, la Côte d’Ivoire et le Mali. S’il n’ y a presque rien à dire dans les efforts menés par la Cour pénale internationale dans la lutte contre l’impunité, la poursuite et le jugement des personnes accusées d’avoir commis des crimes graves (crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide et crimes d’agression), cependant des voix, surtout africains, s’élèvent de plus en plus pour dénoncer la politique menée par la CPI dans la traque des personnes sous le coup de ces crimes. Sous peu, le Premier ministre éthiopien et président en exercice de l’Union africaine, Hailemariam Desalegn, n’a pas hésité de la qualifier de raciste en l’accusant de mener « une sorte de chasse raciale ».. Si en 15 ans d’existence, les yeux de la CPI n’ont été ouverts que sur le continent noir en ne menant des enquêtes que dans ses huit pays, alors que les crimes dont elle est censée combattre sont constamment commis de partout dans le monde, aussi bien dans les pays ayant ratifié le Statut de Rome que dans ceux ne l’ayant pas ratifié, voilà qui donne l’occasion pour douter de l’impartialité de cette juridiction pénale internationale. Que dire de toutes les atrocités commises sur les populations civiles par le pouvoir syrien depuis plusieurs années sous la barbe de la CPI qui est entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2002? Face aux critiques de ce genre, la procureure Fatou Bensouda rétorque qu’elle suit déjà, même si ce n’est pas connu, les crimes commis sur tous les autres continents. » Une déclaration qui ne convainc personne, d’autant plus que c’est tambour battant qu’elle mène des enquêtes sur les pays africains. Pourquoi ? Dans tous les cas, raciste ou pas, la CPI constitue pour le moment un bouclier pour des populations civiles africaines toujours victimes des dérives autoritaires de leurs dirigeants. Avec la CPI, bien qu’ils s’entêtent à se comporter comme bon leur semble, certains dirigeants africains ont eu peur de se comporter n’importe comment, se sachant exposés au collimateur de la CPI. Kléber Kungu

Les journalistes invités à l’unité, au travail bien fait et au professionnalisme

Journée nationale de la presse de la RDC Les journalistes invités à l’unité, au travail bien fait et au professionnalisme Bientôt seront organisés à Kinshasa, les états généraux de la presse de la RDC C’est ce 22 juillet de chaque année que la République démocratique du Congo célèbre la journée dédiée à la presse. A cette occasion et la veille de cette journée, le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Michel Momat Mwana –Sompo, a fait une déclaration dont L’Observateur a obtenu copie, à travers laquelle il a invité les journalistes à l’unité, au travail bien fait et au professionalisme. Une journée qui sera célébrée sur fond des préparatifs des Concertations nationales initiées par le chef de l’Etat Joseph Kabila. Pour le président de l’UNPC, la journée nationale de la presse de cette année sera célébrée sur fond des signes annonciateurs de changements ou d’événements, et d’une situation délétère qui caractérise les médias de la RDC. Alors que le pays s’efforce de sortir d’une guerre d’agression – la énième – qui endeuille, voici plusieurs mois, sa partie orientale, des concertations politiques nationales s’annoncent, sur l’initiative du premier Congolais. Des "Concertations nationales", sorte de « combat » que la presse congolaise, « observe dans le calme sa mise en forme possible » (…) entre composantes. Les journalistes congolais dans leur ensemble se souviennent, selon Michel Momat, du combat mené par leurs aînés d’hier pour faire de la presse congolaise un « véritable 4ème pouvoir ». Un véritable défi que les professionnels de média de la RDC sont appelés à relever. Des médias qui évoluent dans un environnement qui les plonge encore dans un amateurisme, une étiquette dont ils sont affublés « en raison, selon le président de l’UNPC, de la floraison des titres des journaux, des chaines de radios et de télévisions, généralement pour la plupart, sans le moindre respect de règles éthiques et déontologiques ». D’où la nécessité pour cette presse « de s'interroger sur sa vraie place dans le système voulu démocratique… » Le président de l’UNPC saisit l' « occasion de la célébration de cette Journée nationale de la presse de la RDC pour saluer « le courage et la bravoure de ceux des professionnels des mêdias qui se donnent encore au métier dans les zones troubles du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, ainsi que dans ces autres de la Province Orientale, des deux Kasaï, de l'Equateur, du Katanga, du Bandundu, du Bas-Congo et de la ville Province Kinshasa. » Rappel des engagements pris par le Gouvernement Ce 22 juillet, l’UNPC, par la voix de son président, rappelle le combat quotidien des journalistes congolais dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Aussi rappelle-t-elle aux gouvernants de respecter les engagements pris notamment sur l'aide directe à la presse, l'aide indirecte qui concerne particulièrement les différentes exonérations liées entre autres à l'importation des intrants de presse. « L'Union nationale de la presse du Congo saisit l'occasion de la célébration de cette journée pour inviter les professionnels des médias à l'unité, au travail bien fait et surtout, au professionnalisme dans l'exercice de leur mission », précise le document, tout en appelant « les autres pouvoirs à savoir: le législatif, l'exécutif et le judiciaire, à oeuvrer à l'amélioration des conditions de travail du journaliste, dans tous ses aspects. » Le président de l’UNPC invite également « particulièrement le Présidium des Concertations nationales, la Coordination du mécanisme national de suivi de l'Accord d'Addis-Abeba, le président de la Céni ainsi que le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants, à faciliter aux journalistes en ordre avec la corporation, toutes les conditions nécessaires à la couverture des enjeux nationaux les plus brulants. Michel Momat a annoncé la tenue prochaine à Kinshasa des états généraux de la presse congolaise. Kléber Kungu

Francophonie : « Entre autres »

« Entre autres » « Entre autres » est une expression que des compatriotes ont pris l’habitude d’employer n’importe comment. Et pourtant, elle ne peut s’employer, en principe, que pour faire référence à un nom ou à un pronom exprimé tout de suite avant ou tout de suite après « autres ». Ex : Je connais plusieurs villes de la RDC, entre autres, Kinshasa, Lubumbashi, Matadi, Goma, Bukavu. Ou Le manguier, le safoutier et l’avocatier, entre autres, fournissent des fruits succulents. Par contre, on commet une faute lorsqu’on dit ou écrit : Il m’a annoncé, entre autres, qu’il se rendra à Matadi. Pourquoi ? Parce que dans ce cas, « entre autres » reste « en l’air » et ne se rapporte à aucun nom ou pronom exprimé. C’est pourquoi, il convient de dire : « Il m’a annoncé, entre autre choses, qu’il se rendra à Matadi ». Kléber Kungu

mardi 16 juillet 2013

Francophonie: Des équipements de « dernière qualité » ou de « première qualité » ?

Des équipements de « dernière qualité » ou de « première qualité » ? Du matériel médical dernier cri a été remis à un hôpital de Kinshasa. La journaliste qui a présenté le journal dans une télévision de la place a recouru à ses dernières cartouches pour présenter la qualité de ces équipements en ces termes :… des équipements de « dernière qualité » ! De dernière qualité ? Et pourtant, les yeux et les oreilles de mes confrères qui ont suivi cette information avec beaucoup d’attention étaient bien ouverts. La réalité est que ces équipements n’étaient pas de dernière qualité, mais plutôt de première qualité ! La faute proviendrait du fait qu’en lingala nous avons pris la belle habitude de dire, pour un bien de qualité supérieure, « eza ya qualité ya suka » (Il est de dernière qualité). Les donateurs de ces équipements ont tel respect de la RDC et de ses autorités qu’ils ne peuvent jamais leur offrir des équipements de « dernière qualité ». Ce serait une injure ! Kléber Kungu

Les enseignants de Luozi fâchés contre Tigo

Impayés pendant deux mois Les enseignants de Luozi fâchés contre Tigo La cité de Luozi, chef-lieu du territoire qui porte le même nom a connu une ambiance inhabituelle et mouvementée le lundi 15 juillet. Pas moins d’une centaine d’enseignants des écoles publiques de ce territoire ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis de la société de téléphonie cellulaire Tigo pour son retard de paiement de leurs salaires depuis déjà deux mois, soit mai et juin. Pour cela, les manifestants sont descendus dans la rue. La première action a été d’immobiliser l’incontournable bac afin d’empêcher toute traversée sur le fleuve. Puis, la marche est partie de ce point focal de la cité, qu’elle a pratiquement traversée, jusqu’au bureau administratif. Pendant la marche, les manifestants ont scellé le bureau local de Tigo et dressé une dizaine de barrières. Ce qui a eu pour conséquence d’empêcher tout trafic à Luozi. Mais, fidèles à leur nature, les enseignants ont manifesté dans l’ordre et la discipline, sans causer la moindre casse. A l’origine, la société de téléphonie cellulaire Tigo s’est chargée de payer les enseignants des écoles du territoire de Luozi avec la méthode du « Mobile Banking ». Mais seules 2 ou 3 écoles étaient servies par jour alors que le territoire compte 325 écoles pour 3.600 enseignants. A ce jour donc, seuls 1.200 enseignants ont été payés. C’est ce qui a provoqué le ras-le bol des enseignants.
Favorables à la bancarisation de la paie D’après le Sous-Proved du territoire, M. Basiba Lolo Kiambi, contacté au téléphone, les enseignants ne sont nullement contre les nouveaux mécanismes de paiement initiés par le Gouvernement de la République. Ils demandent juste que les banques se chargent de leur paie comme cela se fait ailleurs, afin d’éviter des désagréments comme ceux qu’ils connaissent présentement avec Tigo. Mais il n’est pas question pour eux d’envisager le retour au tant décrié système de paiement par listing comme avant. Ils veulent être payés dans une des banques, même si elles doivent être situées à Kimpese ou à Mbanza Ngungu. En attendant, Tigo a rassuré tout le monde, en prenant l’engagement de tout payer dans un meilleur délai en commençant par le mois de mai, ce qu’il est du reste en train de faire déjà. L’administrateur du territoire de Luozi n’est pas resté muet. Il a proposé des pourparlers entre les représentants des enseignants et les responsables locaux de Tigo, afin d’essayer de décanter la situation. Mais cette entreprise doit être butée aux problèmes de trésorerie dans la cité de Luozi. Si elle y était bien implantée, elle s’en sortirait certainement mieux. Dans l’intérêt de tous, un terrain d’entente devrait finir par être trouvé. Car lorsque les enseignants demandent à être payés à travers les institutions bancaires, qu’ils n’ont pas dans un rayon de plus ou moins deux cents kilomètres, ils doivent y regarder par deux fois. Déjà pour atteindre Luozi, le déplacement coûte cher à nombre d’entre eux. D’autres doivent effectuer plusieurs jours de marche. Alors, leur demander d’aller chaque mois à Mbanza Ngungu ne sera certainement pas aisé. Le territoire de Luozi, situé sur la rive droite du fleuve Congo, à 108 kilomètres de Kimpese et à environ 340 kilomètres de Matadi, a depuis toujours de très sérieuses difficultés liées à son enclavement. On y accède par deux voies principales à partir de la nationale n°1. La première voie, lorsqu’on vient de Kinshasa, va de Mbanza-Ngungu à Mpioka. Mais cette route est devenue impraticable depuis des années. C’est ainsi que le petit bac qui servait de pont flottant a été ramené à Luozi. La deuxième voie va de la bifurcation située à quelques kilomètres de Kimpese jusqu’à la localité de Kimbemba, sur la rive gauche du fleuve. Mais on accède également à Luozi par le Congo Brazzaville et le Mayombe. Important grenier, Luozi voit souvent, à son corps défendant, une grande partie de sa riche production agricole pourrir suite aux difficultés d’évacuation. L’entretien des routes dans le territoire, ainsi que de celles y conduisant, est un problème épineux qui, à ce jour, n’a pas encore trouvé de solution adéquate. L’espoir de tout le territoire est que la révolution de la modernité, dans son aspect réhabilitation du réseau routier, puisse passer par-là aussi. La cité de Luozi, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province du Bas-Congo, compte dix secteurs. Jean-Claude Ntuala et Kléber Kungu

lundi 15 juillet 2013

Plan national agricole : le gouvernement cherche environ 6 milliards de dollars

Sécuritaire alimentaire en RDC Plan national agricole : le gouvernement cherche environ 6 milliards de dollars Une réunion d’affaire convoquée pour les 17 et 18 septembre courant à Kinshasa Le gouvernement congolais est en quête de cinq milliards sept cent trente millions de dollars américains pour financer son plan national d’investissement agricole (PNIA) de huit ans (2013-2020), alors que 15% seulement de cette somme ont été réunis par le gouvernement et ses partenaires. Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) dispose d’un plan national d’investissement agricole 2013-2020 validé depuis avril courant à l’issue d’un atelier de deux jours organisé sur ce sujet à Kinshasa. Pour le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Jean-Chrysostome Vahamwiti, ce plan constitue un cadre national de planification des fonds nationaux et extérieurs pour le secteur agricole et du développement rural. Cependant, tout programme national ne vaut que par un budget susceptible de le concrétiser. Or, à ce jour, rien de consistant n’est jusque-là tombé dans l’escarcelle du gouvernement sinon 15% seulement du coût total de ce programme national agricole ambitieux. Pour mobiliser de l’argent nécessaire à la concrétisation du Plan national d’investissement agricole (PNIA) et, en même temps, sensibiliser les investisseurs privés étrangers sur ce vaste marché, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Jean Chrysostome Vahamwiti a annoncé l’organisation d’une réunion d’affaire les 17 et 18 septembre prochain à Kinshasa. A cette occasion, le ministre Vahamwiti a invité les hommes d’affaires et autres investisseurs à participer à cette réunion au cours de laquelle le gouvernement compte leur présenter des opportunités d’investissement dans le secteur presque inoccupé qu’est l’agriculture. Plan de 8 ans Le plan national d’investissement agricole, qui va s’étaler de 2013 à 2020, prend en compte des besoins, des acquis et des gaps à rechercher pour l’investissement et le fonctionnement du secteur agricole pour une période de huit ans. Ce plan fédère un ensemble de programmes, des projets en cours et en perspective dans ce secteur. Son objectif global est de stimuler une croissance annuelle soutenue du secteur agricole de plus de 6%, nécessaire à la réduction de la pauvreté, à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations congolaises et à générer des emplois et des revenus. Le Plan national d’investissement agricole comprend cinq grands axes prioritaires portant sur la promotion des filières agricoles de manière durable, l’amélioration de la gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’amélioration de la gouvernance agricole, la promotion de l’intégration de l’approche genre, le renforcement des capacités humaines et institutionnelles ainsi que sur la réduction de la vulnérabilité du secteur agricole aux changements climatiques. Pour répondre directement à ces grandes orientations, le plan national d’investissement agricole est structuré en cinq programmes répondant aux cinq axes prioritaires du secteur, affirmant que l’élaboration du cadre national est la résultante des différentes recommandations faites par les experts au cours de différents forums organisés par le gouvernement en partenariat avec des organismes internationaux opérant dans le secteur. L’objectif global du PNIA est d’induire une croissance agricole d’au moins 6% l’an et l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) vers 2020. Par contre, il y a quatre objectifs spécifiques, à savoir : Promouvoir durablement les filières agricoles, au premier rang desquelles les filières vivrières, et développer l’agri business afin d’améliorer les revenus des paysans et des autres opérateurs du secteur ; améliorer la gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et constituer des réserves stratégiques ; développer et diffuser les produits de la recherche auprès des utilisateurs ; améliorer la gouvernance agricole, promouvoir l’intégration de l’approche genre et renforcer les capacités humaines et institutionnelles ; et réduire la vulnérabilité du secteur agricole aux changements climatiques Programme Coût (millions $) Programme 1 : Promotion des filières agricoles et de l’agri business (64%) 3 652.5 Programme 2 : Gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des réserves stratégiques (9%) 536.9 Programme 3 : Recherche, vulgarisation et enseignement agricoles (13%) 738.3 Programme 4: Gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et institutionnelles (11%) 607.3 Programme 5 : Adaptation aux changements climatiques (3%) 195.8 Total : 5 730,8 L’atelier qui a abouti à la validation du Plan national d’investissement agricole a réuni des ministres provinciaux de l’Agriculture et du Développement rural, des représentants des organismes internationaux et des partenaires au développement, des experts de différents ministères, des inspecteurs provinciaux de l’Agriculture et du Développement rural, des représentants du secteur privé ainsi que ceux de la société civile. Historique Au commencement du processus du PNIA était le lancement de la mise en œuvre officielle du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine intervenu les 7 et 8 juin 2010. A l’issue de ce lancement, une feuille de route était adoptée entre le gouvernement congolais, le Comesa, le Nepad, l’Ifri (International Food Policy Research Institute pour Institut international de recherche sur les politiques alimentaires) et les autres parties prenantes. Le 17 mars 2011, une table ronde fut organisée, qui avait pour deux objectifs : réaffirmer l’engagement du gouvernement congolais pour le respect des engagements de Maputo: au moins 6 % de croissance et au moins 10% de budget ; et promouvoir l’engagement pour une vision du développement agricole et de l’agenda du PDDAA. Le Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA) est le programme pour l’agriculture du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) qui est lui-même un programme de l’Union africaine (UA). Kléber Kungu

Francophonie : « 5ème races »

« 5ème races » « 5ème races », ce sont ces écrits qui ornent le pare-brise d’un taxi-bus vulgairement appelé 207 circulant sur les artères de Kinshasa. A la vue de ces écrits qui portent le virus de la destruction de la langue française, une question me passe à la tête. Qui compose cette 5ème race (s) ? m’interrogé-je, la mort dans l’âme. Je me crée quand même une réponse : cette race doit être composée de tous ceux qui se donnent le plaisir de traiter la langue française avec une légèreté coupable qui les pousse à commettre des fautes même dans un groupe de deux mots ! Donc, après les races noire, blanche, jaune et…, nous pouvons nous réjouir d’avoir la cinquième race dont la couleur de la peau est… Kléber Kungu

L’hôpital CEC de Kingoyi a 100 ans

Territoire de Luozi/Bas-Congo L’hôpital CEC de Kingoyi a 100 ans Fondé en 1912 par des missionnaires suédois, l’hôpital de Kingoyi de la 23ème Communauté évangélique du Congo (CEC) de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) vient de totaliser un siècle d’existence. Son centenaire a été célébré du 21 au 23 juin 2013 à la mission de Kingoyi où il est installé, sous le thème « Jésus-Christ, le thérapeute éternel ». Plusieurs personnalités religieuses et politico-administratives, des missionnaires suédois, des délégations venues de Belgique, du Congo Brazzaville ont pris part à cette fête, ainsi plusieurs cadeaux ont été remis au centenaire. Les festivités marquant les 100 ans de l’hôpital de Kingoyi, le plus vieux de tous les hôpitaux que compte cette Eglise, qui devaient avoir lieu en juillet 2012, ont connu plusieurs temps forts, dont les mots du chef du consistoire CEC de Kingoyi, du chef du département des œuvres médicales de la CEC, du médecin chef de zone de santé de Luozi ainsi que le mot et l’acte d’ouverture du président et représentant légal de la CEC. Plusieurs messages bibliques tirés des livres de Marc, 1Thess., Luc, Mathieu et Jean ont cimenté ces festivités. Les orateurs, les pasteurs Luzolo, Diangitukua, Adrien Mvwezolo et Nyambudi Mulunda ont souligné la relation qui existe entre la Parole divine et le corps soignant avec cette particularité que c’est Jésus-Christ qui donne la guérison ; tous les médicaments administrés aux malades par les infirmiers et médecins ne valent rien si Jésus-Christ ne les bénit pas. Voilà pourquoi le corps soignant est appelé à mettre à l’avant-plan la prière dans son travail pour faire intervenir la puissance de Dieu. L’hôpital CEC de Kingoyi a bénéficié de plusieurs cadeaux. La présidence de la CEC a remis deux sacs de riz, deux kits de lampes à panneaux solaires, la Fraternité des anciens ressortissants de Kingoyi (Fark), représentée par le pasteur Adrien Mvuezolo Muzita et mademoiselle Gunnel Jönsson ont présenté au nom du président de cette association, Ray Ngwala Mbumba, les cadeaux de la Fark Kinshasa- Suède composés d’un appareil d’échographie, de six cartons de médicaments, 18 mousses dont 12 payées par les médecins originaires de Kingoyi et 6 par la Fark. Le Département des œuvres médicales de la CEC a donné 30 draps de lit, tandis que l’ancien député Batangu Mpesa alias Manadiar, a remis 20 exemplaires du livre Congo sans paludisme (Cospa). Le plus vieil hôpital de la CEC Créé en 1912 par des missionnaires suédois, l’hôpital CEC de Kingoyi, situé au nord-ouest du chef-lieu du territoire de Luozi et dans le secteur de Mongo-Luala, est le tout premier de tous les hôpitaux de la Communauté évangélique du Congo. Aussitôt ouvert, cet hôpital qui n’avait pas à l’époque l’envergure d’un hôpital, ne survécut que l’espace d’un matin. A sa réouverture, il a échu au docteur Mwimba, qui provenait de l’hôpital de Kibunzi (dans le territoire de Luozi) d’en assurer la supervision. C’est en 1979 que le premier médecin, le Dr Bonga Nsangu, y fut affecté. A qui succédera le docteur Nsingulu Bakadila Joseph. C’est à son époque que l’hôpital va prendre un essor considérable avec l’amplification du service médical et l’ouverture de nombreux dispensaires dans plusieurs localités de secteur de Mongo-Luala : Yalala (1987), Muzanza (1987), Mbemba (1988), Nganda-Mona, Boyo-Matadi, Yanga-Pompe, Susa-Tembisa (1994). L’hôpital de Kingoyi rend d’énormes services tant aux malades nationaux qu’étrangers, particulièrement ceux en provenance du Congo-Brazzaville. Dans le cadre des activités récréatives, un match de football a opposé l’équipe composée d’infirmiers de l’hôpital de Kingoyi, de médecins venus d’autres hôpitaux de la CEC, de tous les centres et postes de santé du consistoire de Kingoyi à celle composée d’enseignants du complexe scolaire de Kingoyi (du primaire et du secondaire). La première équipe a battu la seconde sur le score de 4 buts à 3. Kléber Kungu

Les 13 membres de la Céni déclarent leurs biens

Après leur prestation de serment Les 13 membres de la Céni déclarent leurs biens Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont déposé la déclaration écrite de leur patrimoine auprès du Greffier en chef de la Cour suprême de justice. Conformément à l’article 21 de la Loi organique de la Céni, les membres de la CENI, investis par l’ordonnance du 12 juillet 2013, ont déposé, individuellement, par écrit, la déclaration de leur patrimoine auprès du Greffier en chef de la Cour Suprême de justice, apprend-on d’une source proche de cette institution électorale. C’est tous les membres de la Céni qui ont fait la déclaration écrite de leur patrimoine : les 6 membres du Bureau et les 7 membres de l’Assemblée plénière. Sous la conduite de l’abbé président Malumalu, les membres de la Céni ont déclaré leurs biens, conformément aux dispositions de l’article 21 de la Loi organique de la Céni qui stipule : « Avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, les membres de la Céni sont tenus de déposer devant la Cour constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, obligations, autres valeurs, comptes en banque ; leurs biens immeubles, y compris terrains non bâtis, forêts, plantations et terres agricoles, mines et tous autres immeubles, avec indication des titres pertinents. Le patrimoine familial inclut les biens du conjoint selon le régime matrimonial, des enfants mineurs et des enfants, même majeurs, à charge du couple. La Cour constitutionnelle communique cette déclaration à l’administration fiscale. Faute de cette déclaration, endéans les trente jours, le membre concerné est réputé démissionnaire. Dans les trente jours suivant la fin des fonctions, faute de cette déclaration, en cas de déclaration frauduleuse ou de soupçon d’enrichissement sans cause, la Cour de cassation est saisie ». Les 13 membres de la nouvelle Céni entendent ainsi donner l’exemple à l’ensemble de tous les Congolais, particulièrement de tous les élus, qui sont astreints à respecter cette disposition leur demandant de faire une déclaration de leur patrimoine à l’entrée et à la sortie de leurs fonctions. Par cet acte, les membres de la Céni tiennent à insuffler une nouvelle dynamique à l’institution électorale de la République démocratique du Congo Ils ont ainsi observé attentivement toutes les dispositions légales avant leur entrée en fonction dans le respect strict de l’article 108 de la Constitution, spécialement en son alinéa 2 ; des articles 17 et 18 de la Loi organique de la Céni. Donc, laprès la prestation de serment, la passation des pouvoirs entre les bureaux sortant et entrant de la Céni intervenue jeudi 27 juin 2013 et le dépôt de la déclaration du patrimoine le 12 juillet dernier, les membres de la Céni ont respecté la Loi n°13/012 du 21 avril 2013, modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI. Biens meubles, immeubles et patrimoine familial essentiellement pour les 13 membres de la nouvelle Céni sont désormais signifiés officiellement à la justice congolaise. Le président de la Céni, l’abbé Apollinaire Malumalu a brièvement déclaré que « cet acte est conforme à la Constitution et à la Loi électorale ». Cela dit, le plus dur leur reste à faire. Kléber Kungu

jeudi 11 juillet 2013

Francophonie : « Papa JP, schoth, SVP… »

« Papa JP, schoth, SVP… » Ce message, au style télégraphique, est apparemment sans signification pour ceux qui ignorent de quoi il s’agit ; d’autant plus que certains mots qui le composent sont massacrés. Peut-on me dire ce que signifie « schoth » ? Personne n’est capable de me donner la bonne réponse. Il s’agit tout simplement du papier « scotch » que nous avons pris l’habitude d’appeler tout court « scotch » mal orthographié par le rédacteur de cette petite note que j’ai ramassée quelque part et adressée à un certain papa JP. Il peut s’agir soit de papa Jean-Pierre, soit de papa Jean-Paul… Kléber Kungu

Malumalu obtient le soutien des bailleurs de fonds

Processus électoral Malumalu obtient le soutien des bailleurs de fonds Le président de la Commission électorale nationale internationale (Céni), l’abbé Apollinaire Malumalu, a reçu dernièrement, au cours de la première réunion du Comité de partenariat avec le nouveau bureau de la Céni, les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques. Ceux-ci n’ont pas hésité à exprimer leur satisfaction sur l’idée d’un audit organisationnel à la Céni. Ce qui a ouvert en même temps le soutien des bailleurs de fonds et partenaires internationaux pour l’organisation des élections provinciales et locales. Quelques membres du gouvernement et le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies, Monsieur Moustapha Soumaré ont également pris part à cette réunion. Le nouveau Bureau de la Céni envisage de mener un audit organisationnel avant la tenue d’un séminaire d’imprégnation de ses membres. Ce qui va permettre de dégager la nouvelle architecture institutionnelle et une nouvelle mise en place des agents et cadres de la Commission électorale nationale internationale (Céni). La Céni prévoit d’organiser en deux étapes un séminaire d’imprégnation programmé du 5 au 15 août 2013, selon une source proche de la Céni. La première étape portera sur le leadership et la gestion des conflits électoraux et la seconde, qui aboutira sur l’élaboration de la feuille de route du processus électoral de la RDC, abordera les défis. Ce séminaire aura pour conséquence directe la réévaluation de tous les outils de gestion quotidienne du processus, la budgétisation du processus électoral pour l’année 2014, la restructuration de la CENI et le renforcement des capacités de l’administration électorale. Les défis logistiques seront également pris en compte dans le plan de financement du processus électoral attendu du Gouvernement. Tenue régulière des réunions du Comité de partenariat La communication faite par l’abbé Apollinaire Malumalu mercredi 10 juillet devant les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC, en présence des membres du gouvernement a permis d’éclairer de manière satisfaisante et complète les défis réels de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante. Au cours de cette première réunion du Comité de partenariat, il a été décidé désormais de tenir de manière régulière les réunions afin de faire l’évaluation objective des différents processus. Au cours de cette réunion, l’abbé Malumalu a rappelé l’importance des élections urbaines, municipales et locales qui n’ont jamais été organisées en République démocratique du Congo. Voilà qui doit conférer à la Céni « new look » de nouveaux défis fondés sur l’installation des tribunaux de paix à travers les différentes circonscriptions électorales, ainsi que l’attente des lois essentielles relatives à la décentralisation et inhérentes aux élections locales. Par conséquent, chaque institution, en ce qui le concerne, est appelée à mettre les bouchées doubles pour faire avancer le processus électoral. Ainsi le gouvernement Matata est-il invité à accélérer les réformes dans le domaine de la justice, principalement en ce qui concerne le droit électoral. Défi de taille : cartographie des sites et bureaux de vote Le président de la Céni a aussi évoqué un autre défi de taille : celui lié à la cartographie des sites et bureaux de vote. Cet aspect doit être regardé avec beaucoup d’attention afin d’offrir au processus électoral congolais toutes ses chances de réussite. Les différents représentants et chefs des missions diplomatiques ont tour à tour félicité et salué l’initiative du Bureau de la Céni de redynamiser les différents cadres de concertation, notamment les réunions du comité de partenariat. Le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies, Moustapha Soumaré a salué la vision claire du nouveau management électoral de la RDC tout en rappelant la Résolution 2098 des Nations unies en ce qu’elle met l’accent sur le soutien que les Nations unies apportent au processus électoral congolais. « Maintenant avec la nouvelle Céni, les conditions sont réunies pour bâtir un nouveau partenariat », a-t-il déclaré. Le représentant de l’Union européenne a, quant à lui, clairement déclaré qu’il accordait un bénéfice de confiance à la nouvelle équipe de la CENI, soulignant que des moyens conséquents vont être apportés aux élections prochaines dans les domaines les plus variés de la sensibilisation électorale, des cadres de concertation et des opérations. L’Union européenne a souligné l’importance d’un audit organisationnel dans la mesure où il permet de faire le point sur les dépenses faites par les anciens gestionnaires sur les fonds alloués aux élections. L’ambassadeur de Belgique a renchéri sur le même point, soulignant que l’audit est élément de crédibilisation du processus électoral. Le Gouvernement Matata rassure Malumalu Le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangez a félicité le président de la Céni, l’abbé Malumalu et son équipe en leur rassurant le soutien du Gouvernement de la République au processus électoral en cours. Il a invité le leadership de la Céni à identifier tous défis et salué l’élan de solidarité des partenaires. Muyej Mangez Mans a affirmé engager l’ensemble du gouvernement de la République dans une pleine conviction et un sérieux d’Etat que les élections prochaines seront bel et bien soutenues par l’Etat congolais. A l’occasion de cette première réunion du Comité de partenariat Céni-bailleurs de fonds-Gouvernement, l’abbé Malumalu a présenté à ses partenaires les nouveaux membres du Bureau de la Céni, récemment investis par l’ordonnance du Chef de l’Etat du 7 juin dernier. C’est sur l’engagement de la Céni à redynamiser les cadres de concertations avec tous les partenaires (nationaux ou internationaux) au processus électoral en RDC réitéré par son président que la première réunion de partenariat a pris fin, sur fond des promesses de relancer les contacts avec les différents partenaires, de reconstituer les groupes thématiques et d’engager une mobilisation de haut niveau. Kléber Kungu

Destruction des boîtes de sardines impropres à la consommation

Kasaï-Occidental Destruction des boîtes de sardines impropres à la consommation Les lots de boîtes de sardines de marque Diamond de la société Beltexco, déclarés, il y a quelques mois, impropres à la consommation par l’Office congolais de contrôle (OCC), ont tous été détruits, nous renseigne radiookapi.net citant le procureur près la Cour d’appel de Kananga, Baudouin Booto, alors qu’une autre quantité du même produit restituée à cette entreprise, sur injonction du procureur général de la République, a été déclarée propre à la consommation par l’OCC. Pour la Beltexco, c’est le maire de Tshikapa qui est à l’origine de la confusion qui a persisté autour de cette affaire. Le procureur près la Cour d’appel de Kananga a indiqué que la justice a détruit deux lots de boîtes de sardines déclarés impropres à la consommation. Elle a restitué, par contre, à l’entreprise Beltexco quatre autres lots déclarés propres à la consommation. Ce, conformément à la note technique de l’OCC du 8 avril 2013. «Au terme de cette note technique, nous avons détruit les lots de sardines AN236B et AN238B saisis à Tshikapa. Toujours sur la note technique de l’OCC, il y a les lots de boites de sardines AN237B, AN361B, AN164B et AN107B qui ont été saisis à Tshikapa mais jugés propres à a consommation, dont nous avons ordonné la restitution à la Beltexco», a expliqué le procureur près la Cour d’appel de Kananga. Le procureur près la Cour d’appel de Kananga a tenu à éclairer l’opinion sur cette opération salutaire pour la population indiquant que «la confusion n’existe que dans le chef de ceux qui veulent la créer pour alarmer inutilement la population». De son côté, l’entreprise Beltexco a accusé le maire de la ville de Tshikapa d’avoir entretenu cette confusion, suite à une manipulation de ses concurrents. L’avocat conseil de Beltexco a précisé que le maire de Tshikapa avait saisi une nouvelle fois le 24 juin 2013 les lots de boîtes de sardines dont le procureur général de la République avait ordonné la restitution à la Beltexco deux mois plus tôt. Ces lots avaient été saisis une première fois en juin 2012, a-t-il indiqué. La société Beltexco a affirmé que c’est seulement la semaine dernière que le maire de Tshikapa a libéré à nouveau cette marchandise, soit les quatre lots de sardines déclarés propres à la consommation par l’OCC. La source précise que les deux lots déclarés impropres à la consommation par le même rapport ont été incinérés devant le maire de Tshikapa. L’etreprise Beltexco a imputé l’avarie de la marchandise à sa mauvaise conservation pendant les onze mois de sa saisie par le parquet de grande instance de Kananga en attendant les résultats des contrôles. Il arrive que plusieurs produits ou marchandises déclarés impropres à la consommation sont régulièrement saisis par l’OCC. A ce sujet, l’OCC/Lukala mérite la mention « Excellent » dans la saisie des produits impropres à la consommation. Malheureusement, en dépit de toutes ces saisies, le phénomène ne faiblit plus. Il y a lieu de craindre que ce ne sont pas tous les produits avariés et impropres à la consommation qui tombent dans les filets des agents de l’Office congolais de contrôle. Cette éventualité fait craindre que tous les produits avariés qui échappent à la vigilance de l’OCC atterrissent dans le ventre des consommateurs. L’on peut alors imaginer le mal que cela entraîner sur la santé des Congolais qui, aidés par la précarité des conditions de la vie, ont pris la périlleuse habitude de consommer n’importe quoi, sans se poser au préalable des questions. Voilà pourquoi l’Etat doit beaucoup veiller sur cet état des choses pour aider sa population à ne consommer que ce qui doit être consommé. Kléber Kungu

mardi 9 juillet 2013

Francophonie : "...un combat de galant qui auras lieu..."

« Catch-Choc Club Espoire du Congo organisent un combat de galant qui auras lieu : ce jeudi 20 au jeudi 27 juillet… » Avec toute la campagne visant à inoculer le virus de la mort de la langue française dans le mental des Ndjilois, il y a lieu de craindre que ce drame vienne de N’djili. Que de banderoles surplombant le ciel de cette commune farcies de monstruosités de tout genre ! En voici une des plus cruelles et la plus assassine que j’aie jamais rencontrée : « Catch-Choc Club Espoire du Congo organisent un combat de galant qui auras lieu : ce jeudi 20 au jeudi 27 juillet… » C’est une petite banderole, mais farcie d’innombrables fautes ! Est-ce que c’est en massacrant le mot « Espoir » que ce club, de surcroît « choc » peut envisager devenir l’espoir du Congo ? Le rédacteur et le « commanditaire » de cette banderole ont seulement contribué à envenimer les choses : sans doute victimes de la confusion créée par le nombre de mots composant le sujet du verbe « organisent », ils ont conjugué malencontreusement ce verbe au pluriel ! Sans raison ! En outre, je piaffe d’envie d’assister à un combat de « galant » auquel je n’ai jamais assisté, pour établir la différence entre un « combat de gala » (qui aura lieu du jeudi 20 au jeudi 27 juillet…) et un « combat de galant » (qui auras lieu : ce jeudi 20 au jeudi 27 juillet…) Kléber Kungu

lundi 8 juillet 2013

Francophonie : « …Je confirme que la beauté afriquennes est au bas congo… »

« …Je confirme que la beauté afriquennes est au bas congo… » « …Je confirme que la beauté afriquennes est au bas congo… » C’est en ces termes flatteurs d’un homme victime de la beauté d’une jeune fille que cet internaute a commenté la photo de sa correspondante, une autre internaute sur Facebook. Si le fond du commentaire est irréprochable, sa forme laisse à désirer. Comment un internaute, de surcroît un intellectuel – sans doute qu’il est allé au-delà du niveau d’un diplômé d’Etat – peut ignorer encore le mot « africaine » ? Pour lui, le chemin est très court : « Afrique – Afriquen (africain) – Afriquenne (africainne) ». Avec de telles incongruités, je ne peux que demander à mon Créateur de me mettre loin de toutes ces… Kléber Kungu

Six groupes théâtraux de Mbanza-Ngungu sur le même plateau que Mundangandanga

Sur l’initiative du P-D.G de GKV José Mambwini Six groupes théâtraux de Mbanza-Ngungu sur le même plateau que Mundangandanga (Kléber Kungu, notre envoyé spécial, de retour de Mbanza-Ngungu)
Depuis 18 heures, des techniciens de la chaîne de télévision GKV s’affairent à mettre les choses au point. Guelor, Aly, Pitshou, pinces et autre matériel en main, assurent le déplacement du plateau de l’intérieur à l’extérieur. Un grand événement se prépare ce vendredi 5 juillet là dans la soirée. Six groupes théâtraux de la cité de Mbanza-Ngungu vont se produire sur le même plateau qu’un invité de marque : l’artiste kinois de renom, Mundangandanga, de ses vrais noms Mayinga Gizenga Venant Mike. Une première qui porte la signature de José Mambwini, président-directeur général de GKV. Il est 21h52, lorsque Bienvenue et Trésor, deux animateurs de GKV, sont aux commandes pour animer cette grande soirée. Au programme de cette soirée inlassablement suivie par les nombreux téléspectateurs du territoire de Mbanza-Ngungu, six groupes de Mbanza-Ngungu, qui vont défiler à tour de rôle sur le plateau : Le Chemin, Les Jeunes Talents, La Cour des Grands, Cinéma africain, GTKI, Bolingo-Mibeko-Misala.
Chaque groupe théâtral, dont la production est précédée par le passage de son leader sur le plateau, va présenter un gag de dix minutes. Des moments qui vont faire découvrir les jeunes talents des artistes comédiens de la cité de Mbanza-Ngungu dont l’âge moyen est 20 ans. C’est GTKI, un groupe kimbanguiste, qui ouvre le bal avec comme gag, Matuku. Le secrétaire du groupe, Justin Masiala et la secrétaire adjointe, Mamie Mfoko. Il est suivi par le groupe Le Chemin représenté au plateau par son leader papa Théo, et mama Marie, et qui présente « Escalier » comme gag. Les Jeunes Talents, qui présente Délestage comme gag est représenté sur le plateau par Fondé Miel de Son et Madofolo. Cour des Grands de papa Aïk va présenter pour gag « Escroquerie » qui met en exergue les pratiques d’un féticheur qui profite de l’ignorance des personnes qui le consultent pour les escroquer.
L’appétit venant en mangeant, le gag « La Foi » du groupe Cinéma africain, représenté sur le plateau par papa Likemba et Kisanola, va faire monter la cote de ce groupe. C’est le groupe Bolingo-Mibeko-Misala de papa Lupemba et le Meilleur qui va clôturer la série avec son gag intitulé « Cas ya violence ». 0 heure 14. Mundangandanga monte sur la scène avec une dizaine d’artistes comédiens de Mbanza-Ngungu, triés parmi les meilleurs, selon lui, pour présenter « Scandale ». Un spectacle intéressant d’une trentaine de minutes qui relate l’histoire d’un bailleur militaire, rôle que Kibindibindi va incarner, qui, en véritable bourreau, va mener la vie dure à son locataire. Il va être au centre d’un scandale incestueux en rendant grosse sa nièce. Le scandale va éclater lorsque son neveu Kosovo, en famille, va dévoiler que la première grossesse, dont il était accusé être l’auteur, était de son oncle Mundangandanga et que la seconde était la sienne… C’est à 1 heure 36 que les rideaux sont tombés sur cette soirée très captivante que les Ngungoises et les Ngungois ne se sont pas lassés de suivre avec beaucoup d’intérêt. Pour preuve, les appels téléphoniques des téléspectateurs qui ont sonné à cette heure de la journée…
Désormais, à l’instar des artistes musiciens de Kinshasa, les artistes comédiens de la capitale se mettent à explorer le marché de Mbanza-Ngungu. 24 heures après le passage de Mundangandanga, c’est le tour des artistes comédiens Tito et Mbata Siala de fouler le sol poussiéreux de Mbanza-Ngungu. Passage obligé : GKV où, le samedi 6 juillet, son P-D.G José Mambwini, en compagnie du président de Sofraco, Vicky Mbeni Zemakanda alias Big Zemak, va le recevoir…La suite est très longue. Et selon le numéro un de GKV, après les artistes comédiens, il envisage de recevoir sur le plateau de sa télé tous les sportifs de différentes disciplines Mbanza-Ngungu. Au grand plaisir de tous ces faiseurs d’opinion qui ne jurent que de passer à la télé de José Mambwini.

Francophonie : « Un milliards de raisons de croire en l’Afrique »

« Un milliards de raisons de croire en l’Afrique » « Un milliards de raisons de croire en l’Afrique ». J’ai retrouvé cette réclame sur une boisson sucrée, qui orne certains endroits de Kinshasa, dans un état très piteux. Car un rédacteur étourdi a cru « corriger » le texte original en ajoutant un « s » de trop au mot « milliard », assassinant ainsi le français. Et pourtant, « milliardaire » est précédé d’un article indéfini, « un », qui en détermine le nombre. Pourquoi alors vouloir « pluraliser » « milliard » qui est un seul ? On ne parle pas de plusieurs « milliards » pour que le « s » se justifie. Lorsque le français est entre les mains de n’importe qui, surtout de ceux qui se complaisent à massacrer des textes originaux bien écrits, il faut avouer qu’il existe « un milliard de raisons de croire que cette langue est vouée à la mort. » Kléber Kungu

José Mambwini fait un don du matériel médical et des médicaments

Centre de santé de référence CBFC/Ville Haute de Mbanza-Ngungu José Mambwini fait un don du matériel médical et des médicaments Le P.-DG de la GKV a pris en charge les frais d’hospitalisation et de maternité de 4 malades et accouchées. (Kléber Kungu, notre envoyé spécial, de retour de Mbanza-Ngungu)
En vacances dans son pays, le président honoraire de Solidarité France-Congo, José Mambwini, accompagné de l’actuel président de cette ONG basée en France, Vicky Mbeni Zemakanda, a fait un don du matériel médical composé d’un tricycle, de trois béquilles, des blousons pour personnel soignant, et des médicaments de spécialité, au Centre de santé de référence de la Communauté baptiste du fleuve Congo/ Ville haute de Mbanza-Ngungu, qu’il a visité samedi 6 juillet. En présence des membres du Comité d’actions et de soutien aux initiatives de papa José Mambwini, Casim. Le P.-DG de la GKV a pris en charge les frais d’hospitalisation et de maternité de 4 malades et accouchées. La cérémonie de remise de ce don par José Mambwini, président honoraire de Sofraco, une ONG basée en France, a eu lieu en compagnie de Vicky Mbeni Zemakanda dit Big Zemak, président de Sofraco, et en présence des membres de Casim ; avant la visite guidée du Centre de santé de référence CBFC/Ville Haute de Mbanza-Ngungu.
Dans son mot de circonstance, José Mambwini, président-directeur général de la chaîne de télévision Global Kongo Vision Network Television (GKV), basée à Mbanza-Ngungu, a rappelé les nombreuses actions qu’il a déjà posées en faveur de la population de Mbanza-Ngungu, celle du Bas-Congo en général. Parmi lesquelles, la télévision GKV, car, a-t-il expliqué, une population sans communication est une population sous-développée. Il y a également des actions culturelles en l’occurrence de la bibliothèque qui est en voie d’être installée. Il a présenté son successeur à la tête de Sofraco qu’il a eu à diriger pendant plusieurs années. Mais ses nombreuses charges ne lui ayant pas permis de continuer, il lui a passé le flambeau à l’issue des élections. Ancien professeur de l’ITC Badika fonctionnant à côté du Centre de santé de référence CBFC/Ville haute, Vicky Mbeni a soutenu que la cérémonie de ce jour entrait dans le cadre des actions sociales que tout ressortissant du territoire de Mbanza-Ngungu est appelé à poser en faveur de sa population. Il s’est dit être chargé par les membres de Sofraco de remettre ce don au Centre de santé de référence CBFC/Ville haute qui, faute de moyens, ne réalise pas de profits, mais fait des actions sociales qui méritent d’être soutenues. Il n’a pas caché la reconnaissance de sa famille ainsi que la sienne envers ce Centre médical qui les avait beaucoup aidés pendant leur séjour à Mbanza-Ngungu.
En commençant par le Centre de santé de référence CBFC/Ville haute, le président de Sofraco a promis d’élargir l’aide à d’autres centres médicaux. C’est aux mains du médecin directeur, le Dr Basunga Lengo, accompagné de quelques agents de ce Centre que Vicky Mbeni a remis un tricycle, trois béquilles, des blousons ainsi qu’une bonne quantité de médicaments de spécialité. C’est sous l’émotion que le Dr Basunga Lengo a remercié les donateurs, au nom du centre qui a besoin d’actions sociales de ce genre. Il a remercié la Sofraco au nom de la CBFC, tout en promettant que ce don allait servir aux malades. Prise en charge des frais d’hospitalisation et de maternité
Au cours de la visite guidée des services du Centre (pédiatrie, chirurgie, laboratoire, médecine interne, laboratoire…), le Dr José Mambwini a dû prendre en charge la moitié des frais d’hospitalisation de deux malades pour un total de 110 000 FC et la totalité des frais d’accouchement des deux femmes pour 56 000 FC. Les intéressées n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude à l’endroit de José Mambwini en faveur de qui les bénéficiaires ont prié pour que le Seigneur le bénisse.

jeudi 4 juillet 2013

Francophonie: Point d’exclamation

Point d’exclamation Le point d’exclamation est un signe de ponctuation dont raffole la presse congolaise, au point d’en abuser. Il est un quotidien kinois qui en raffole si bien que la une de chacune de ses éditions en est tellement farcie qu’on la prendrait pour une clôture plantée de petits piquets ! N’abusons pas l’usage de ce signe. Un jour, un lecteur m’a interpellé en me faisant cette remarque : « Pourquoi la presse congolaise utilise beaucoup les points d’exclamation ? » Rappel : outre qu’il accompagne les interjections, le point d’exclamation se place à la fin de toute phrase affirmative ou négative commençant par ô, que, comme, combien, pourquoi, quand…lorsqu’elles expriment un sentiment de surprise, d’admiration, d’émotion, d’indignation. Il peut aussi terminer toute phrase exprimant l’incrédulité, l’ironie, le doute, la colère, la protestation… En dehors de tout cela, l’usage du point d’exclamation n’est que l’expression d’une ignorance totale de l’usage de ce signe. Kléber Kungu

La qualité de l’eau fournie à Kinshasa par la Régideso sondée par SMS

Projet IDF/société civile La qualité de l’eau fournie à Kinshasa par la Régideso sondée par SMS « Contrôle citoyen sur la qualité de service public de l’eau »
Quelle est la qualité d’eau que la Regideso offre à sa clientèle à travers la ville de Kinshasa ? Un atelier vient d’être lancé jeudi 4 juillet, à l’Hôtel Sultani, sur le sondage par SMS « contrôle citoyen » sur le service public de l’eau dans la ville de Kinshasa dans le cadre du Fonds de développement institutionnel (IDF) et dont la cérémonie a été ouverte par le ministre du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la Modernité, Célestin Vunabandi. La particularité de cette enquête est qu’elle sera réalisée par SMS (texto) et pour la première fois dans l’histoire de la RDC. Mener une enquête sur la qualité d’un produit d’une grande importance vitale comme l’eau, et par SMS, vise à « améliorer le cadre de vie et les conditions sociales de la population ». Voilà l’un des principaux objectifs du programme d’actions du Gouvernement Matata, selon le Célestin Vunabandi. D’autant plus que, souligne-t-il, cette denrée précieuse constitue un problème majeur pour les populations tant du milieu urbain que rural, mais dont le Gouvernement a fait son cheval de bataille en mettant dans son programme le relèvement substantiel du taux de desserte en eau potable, en qualité et en quantité, qui est loin de rencontrer la demande de la population. Pour y arriver, le Gouvernement s’appuie sur le projet IDF financé par la Banque mondiale.
Célestin Vunabandi a salué l’originalité du contrôle citoyen qui permet de favoriser un dialogue social entre les usagers et les pourvoyeurs du service public de l’eau. Il a également salué le fait que le projet IDF s’appuie sur le renforcement des capacités des organisations de la société civile. Ce projet a à son actif l’expérimentation du budget participatif au Sud-Kivu et, en cours à Kinshasa, l’apprentissage du « contrôle citoyen ». Importance du projet IDF Le représentant de la Banque mondiale en RDC, représentant le directeur des opérations de la Banque mondiale, a souligné l’importance du projet IDF avec de nombreuses actions qu’il ne cesse de poser en RDC, notamment dans l’amélioration de la qualité des services publics. Ainsi en 2010, 465 000 dollars américains avaient été alloués par la Banque mondiale à la société civile pour améliorer la qualité des services publics par le renforcement des capacités des organisations de cette société civile comme partenaire social dans le dialogue de la réforme de la gouvernance. Le représentant de la Banque mondiale en RDC a rappelé les deux volets qu’IDF soutient dans les actions des organisations de la société civile. Il s’agit de mener des enquêtes avec l’aide des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en vue de contrôler, mesurer et évaluer l’efficacité des performances des services publics en l’eau potable ; et établir des mécanismes de participation du budget qui place le citoyen à s’engager dans l’élaboration, l’exécution et le suivi des investissements publics aux diverses entités territoriales décentralisées (ETD).
En soulignant le succès récolté par le deuxième volet au Sud-Kivu et l’effet boule de neige que cela entraîne dans d’autres provinces, il a fait remarquer que le choix des NTIC dans la collecte et le traitement des données est loin d’être un fait du hasard, mais un message lancé à tous. C’est qu’avec la téléphonie mobile, on peut non seulement téléphoner, mais aussi et surtout créer une plateforme de dialogue permanent entre les fournisseurs des biens et services publics et les consommateurs de ces biens et services publics pour améliorer la gouvernance et la redevabilité sociale. D’où l’importance des Nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la vie publique des peuples, des Congolais en particulier. « L’eau étant une denrée importante, la qualité des services publics en l’eau potable est l’affaire de nous tous, surtout en cette période où la Régideso est en pleine transformation », a fait remarquer le représentant de la Banque mondiale en RDC. Voilà, a-t-il conclu, les résultats de cette enquête sont attendus tant par la Rgideso que par les partenaires de la RDC impliqués dans l’amélioration des services publics en l’eau potable, dont le projet Pemu financé par la Banque mondiale. Il a placé la société civile devant ses responsabilités, d’autant plus qu’il lui appartient de prouver comment elle allait se servir des résultats de l’enquête pour augmenter la demande dans la qualité des services publics en l’eau potable. Le coordonnateur du Secrétariat national pour le renforcement des capacités (Senarec), Basile Omalowete Katako, a insisté sur le raison d’être du projet IDF en ce qu’il apporte à la société civile des outils et méthodes appropriés pour promouvoir la participation directe des populations aux choix publics à travers le budget participatif, et à l’évaluation des services publics à travers le contrôle citoyen. Importance de l’enquête par SMS Par la suite, plusieurs experts se sont succédé à la tribune pour donner plus d’éclaircissements sur le pourquoi et le comment de cette enquête par SMS, dont le but est de renforcer les capacités institutionnelles dans le cadre de l’accord signé avec la Banque mondiale. Le projet IDF, qui est une expérimentation du contrôle citoyen sur les services rendus à la population, va s’étendre sur 64 quartiers de Kinshasa. Les enquêtés vont envoyer leurs préoccupations à partir du téléphone sous la supervision de l’enquêteur. L’enquête par SMS est réalisée pour la première fois en RDC. Le représentant du Pemu/CEP-O a estimé que le financement de ce projet est de 180 millions de dollars américains. Il couvre trois villes : Lubumbashi, Kinshasa et Matadi. Il vise à améliorer l’alimentation en eau potable dans ces trois villes qui à elles seules représentent la moitié des recettes de la Régideso. Le Pr Kalambayi Banza, consultant recruté pour mener l’enquête, a détaillé la fiche technique sur la manière dont sera menée l’enquête. Kléber Kungu

mardi 2 juillet 2013

Francophonie: « Prière de bien vouloir » et « prière de vouloir bien »

« Prière de bien vouloir » et « prière de vouloir bien » Que dire : « Prière de bien vouloir » ou « Prière de vouloir bien » ? Il arrive à nombre d’entre nous d’hésiter de choisir entre ces deux formes ou, le plus souvent, d’utiliser l’une à la place de l’autre. Ce qui peut pousser, si on n’a pas assez de chance, à commettre « un crime de lèse-majesté » à langue française. Lorsqu’on dit : « Je vous prie de bien vouloir » me rencontrer cet après-midi, il s’agit bel et bien d’une prière. Il est prudent de bien l’utiliser lorsqu’on s’adresse à son supérieur ou à une personne plus âgée que soi. Surtout si cette personne est plus avisée dans l’usage du français. Mais lorsqu’on dit ceci : « Je vous prie de vouloir bien » me rencontrer cet après-midi, sachez qu’il s’agit d’un ordre. Avec, bien entendu, toutes les implications qu’un ordre comporte. Donc, à un subalterne ou à un enfant qui s’est mal comporté, vous n’allez pas tenir ce langage : « Je vous prie de bien vouloir » ne plus répéter ce comportement, et à votre patron dont vous n’avez pas bien saisi une recommandation donnée, « Je vous prie de vouloir bien » me reprendre votre recommandation. Kléber Kungu

Bus Transco : 23 desservent seulement deux lignes

Faute de routes en bon état Bus Transco : 23 desservent seulement deux lignes
Sur 200 bus commandés par le gouvernement Matata dont le coup d’envoi de la mise en circulation a été donné le 30 juin par le président de la République Joseph Kabila, vingt-trois seulement sont en circulation, desservant deux lignes : Place du 30 juin (ex-Gare centrale)-Kintambo Magasin et Ngiri-Ngiri – Place du 30 juin, dans une rotation de 15 minutes. Transport au Congo (Transco), la société des transports qui gère les 200 bus de marque Mercedes Benz, a jugé bon de ne mettre en circulation que 23 bus pour desservir deux lignes seulement pour l’instant : la ligne partant de la Place du 30 juin (ex- Gare centrale) à la place Kintambo-Magasin et celle partant de Ngiri-Ngiri à la Place du 30 juin. Ils sont répartis de la manière suivante : 11 bus (petits bus) sur la ligne Place du 30 juin (ex- Gare centrale) à la place Kintambo-Magasin, et 12 grands bus desservant la ligne Ngiri-Ngiri - Place du 30 juin. Selon Malueki David, chef des mouvements (responsable du trafic), la différence du choix opéré sur l’affectation des bus dans les lignes a été dicté par le fait qu’il n’ya pas assez de personnes (passagers) à transporter sur la ligne Place du 30 juin à la place Kintambo-Magasin ; les bus risquent de rouler à vider ; tandis que sur celle de Ngiri-Ngiri à la Place du 30 juin on trouve beaucoup plus de potentiels passagers à transporter. A ce jour, les nouveaux bus fonctionnent à deux vacations : le matin, de 5 heures à 12 heures et l’après-midi de 12 heures à 21 heures, le dernier départ des bus étant prévu à 21 heures. Le matin, à l’ouverture du trafic, les bus qui quittent le dépôt de Siforco au quartier Kingasani ya Suka, rentabilisent le trajet en transportant des passagers de ce coin. Il en est de même, le soir, en allant déposer les bus, tous les passagers à cette destination sont transportés. Pourquoi seulement deux lignes pour 200 bus ? Plusieurs Kinois se demandent pourquoi ces nouveaux bus sont rares sur les artères de la capitale, alors qu’il y en a 200. Les réponses, nous les avons obtenues auprès du responsable du trafic de la société Transco. Selon lui, Transco a mis en circulation seulement 23 bus pour la simple raison que bien des artères de la capitale ne sont pas en bon état. Les artères des lignes desservies sont en bon état. Ensuite, la société a pris l’option de ne servir d’abord que les lignes pourvues d’abribus où les passagers peuvent attendre les bus. Transco entend faire les choses de manière professionnelle. Ainsi les rotations des bus sont faites chaque 15 minutes. Selon un chauffeur contacté à la Place du 30 juin, à bord de son bus, il est fortement interdit à un chauffeur de dépasser un autre. Les régulateurs sont postés à chaque terminus de bus, tandis les contrôleurs sont placés dans des arrêts. Contrairement aux anciennes pratiques des chauffeurs, d’autres bus, les bus Transco n’attendent pas d’être remplis avant de quitter un arrêt. Il n’est pas interdit aux passagers dans les grands bus de se mettre debout pendant le trajet. Tout est prévu pour des passagers désireux de se mettre debout : ces bus sont pourvus de mains courantes. Pour certains Kinois, l’Etat qui interdit aux autres bus de transporter des passagers debout devrait commander des bus devant permettre à tout passager de s’asseoir. Quant aux non-payants, deux seulement en tenue sont autorisés à voyager sans payer. Pas plus. La faisabilité de cette mesure est le grand défi à relever. Car plusieurs anciennes sociétés, comme la Sotraz avait mordu la poussière devant la ténacité et la détermination des hommes en uniforme d’enfreindre cette mesure. La joie se lisait sur les visages des personnes qui s’embarquaient lundi 1er juillet dans les bus Transco à la Place du 30 juin et dans lequel moi-même j’ai embarqué. Nous étions en train d’ouvrir une nouvelle ère dans les transports en commun : celle consistant à voyager autrement, c’est-à-dire dans de bonnes conditions, comme des hommes. Kléber Kungu

Francophonie : « Combien m’en restent-ils ?»

« Combien m’en restent-ils ?» « Combien m’en restent-ils ? » Ce bout de phrase, trouvé dans Echo d’espoir n° 077 de janvier-mars 2013 publié par l’Armée du Salut, se trouve dans un article humoristique publié dans ce journal. C’est un enseignant qui pose cette question à ses élèves à qui il demande, en tenant un beignet dans chaque main, ce qui lui reste, après avoir consommé ces deux beignets. Notre préoccupation n’est pas de savoir ce qui lui reste, mais, comme d’habitude, le bout de phrase massacré par nos confrères. Car ici la faute commise est de considérer que le sujet du verbe « restent » est « ils » qui remplacerait les beignets. Non ! Le vrai sujet de ce verbe, du reste, impersonnel, est « il » qui doit être au singulier. On dit habituellement par exemple : il me reste deux dollars, il lui reste quelque chose, etc. Mais on peut aussi dire : Deux dollars nous restent. Mais dans ce cas, par rapport à la question, on aurait écrit : « Combien m’en reste-t-il ?» C’est-à-dire en français facile : « Combien me reste-t-il de ces beignets ? » Ou « Combien de beignets me reste-t-il ? » Kléber Kungu

lundi 1 juillet 2013

Protestants et catholiques unis de Ngaliema pour la paix et l’amour

Célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance de la RDC Protestants et catholiques unis de Ngaliema pour la paix et l’amour
Les fidèles des Eglises protestantes des paroisses de la Communauté évangélique du Congo (CEC), de la Communauté baptiste du Congo Ouest/ Communauté anglicane au Congo (CBCO/CAC), de la paroisse universitaire de l’Université chrétienne de Kinshasa (UCKIN) et de la paroisse catholique saint Christophe de Binza/Ozone de la commune de Ngaliema ont prié pour la paix, l’amour, l’unité, le dialogue, le pardon, la bénédiction de la République démocratique du Congo (RDC) et de ses habitants à l’occasion du 53ème anniversaire d’accession de ce pays à la souveraineté nationale et internationale. Au cours d’un culte d’action de grâce œcuménique organisé jeudi 28 juin au temple de la paroisse saint Christophe. Les pasteurs responsables de ces 4 paroisses, dans un esprit d’union et d’unité au sein de l’œcuménisme ont organisé un culte d’action de grâce concélébré par le révérend père Sébastien de la paroisse saint Christophe et le révérend pasteur Désiré Kinkela Tezulwa, aumônier de la paroisse universitaire chrétienne de Kinshasa (UCKIN). Peu avant les prêches, les chorales de ces paroisses ont donné le ton du culte par des chants invitant fidèles, pasteurs, dirigeants de la RDC et tout le peuple congolais à la paix, l’unité, l’union, le pardon, l’amour, le dialogue… Le révérend père Sébastien qui a ouvert la prédication tirée sur plusieurs livres de la Bible, notamment Actes des apôtres, Jérémie et saint Jean, a souligné le fait que le Créateur de ce monde a donné à chaque peuple son pays. Ainsi a-t-il donné aux Congolais la RDC. A chaque pays, Il a également pourvu ces pays de toutes les richesses du sol et du sous-sol, avec la volonté qu’elles soient gérées au profit des peuples.
Malheureusement, les dirigeants les gèrent de leurs manières, en dehors de la volonté de Dieu. D’où le fait qu’il y ait des gens qui n’ont encore rien mis sous la dent et que bien des enfants finalistes n’ont pas participé à l’examen d’Etat faute de moyens financiers… Et le prédicateur de se demander : « Pourquoi toutes ces différences alors que nous sommes tous créateurs de Dieu ? » Voilà pourquoi, a-t-il révélé, Dieu nous a rassemblés en ce moment pour prier pour notre pays, tout en invitant tout le monde, jeunes et vieux, hommes et femmes, pasteurs et laïcs, à s’unir pour que la RDC aille de l’avant, se développe. « Peut-être est-ce en raison de notre comportement égoïste et indigne aux yeux du Créateur que nous bloquons notre pays la RDC », a-t-il déclaré. Quant au second concélébrant, le révérend pasteur Désiré Kinkela, qui a tiré sa prédication des Chroniques, a souligné le fait que la prière a toujours de la manifestation lorsqu’elle est faite à l’unisson. Comme tous les apôtres qui étaient réunis le jour de la pentecôte ont été tous remplis du saint Esprit. Aussi a-t-il invité les chrétiens à se réveiller et à prendre conscience de son rôle dans le développement de leur pays. Pour cimenter sa prédication, il a pris l’exemple d’une anecdote au sujet de la construction de la rampe d’accostage du bac à Luozi. Où un Blanc avait demandé aux autochtones d’enlever une souche d’arbre au bord du fleuve où devait être construite la rampe. Mais ceux-ci lui ont répondu qu’il n’y avait aucun problème, que la rampe pouvait y être construite sans problème car l’arbre avait poussé de lui-même.
Potentiellement riches, mais incapables de profiter de leurs richesses A la fin, le Blanc avait conclu en ces termes après avoir compris ceci : Dieu avait donné beaucoup de richesses à la RDC en même temps en privant à ses habitants cette capacité d’exploiter et de profiter de ces richesses ; tandis qu’aux Blancs, en leur dotant de pays sans richesses, Il leur a pourvu de l’intelligence qui leur permet de se créer de richesses. Le pasteur Désiré Kinkela a fait remarquer que l’unité dans la prière produit toujours des changements dans l’histoire d’un pays. Il a invité l’Esprit saint à purifier les mentalités des Congolais qui, vivant dans un environnement malsain et insalubre, ils sont contents de vivre dans ces conditions inhumaines. Le prédicateur a également souligné l’œuvre, les actions patriotiques des personnalités comme le cardinal Malula et Simon Kimbangu qui doivent inspirer tout dirigeant de ce pays ainsi tout Congolais. « L’indépendance est une œuvre de Dieu. Que l’Eglise du Christ dans ce pays tienne ferme dans la prière car l’Esprit saint ne l’abandonnera jamais », a-t-il conclu, avant plusieurs personnes prient pour le pays afin qu’elle décolle, pour ses autorités pour qu’elles soucient de la vie du peuple, pour l’unité de l’Eglise. Le révérend pasteur Zacharie Ntsiama Yeta, premier secrétaire du Comité œcuménique pool de Binza/Ozone a, dans un mot de circonstance, rappelé aux dirigeants du pays par les autorités invitées interposées – dont aucune présente – leur devoir vis-à-vis des dirigés en les invitant à la pratique des valeurs cardinales, comme le recommandent les Saintes Ecritures.
« (…) Nous tous dirigeants et dirigés de ce pays, clergés et laïcs, faisons l’introspection. Qu’avons-nous fait de ce pays pendant les 53 ans de l’indépendance ? Comment avons-nous assumé nos responsabilités ? Que laisserons-nous comme modèle à notre jeunesse montante ? », s’est-il interrogé. Tout en les invitant au changement des mentalités, le 1er secrétaire du Comité œcuménique pool de Binza/Ozone les appelés à « bannir les mauvais mœurs et mauvais comportements tels que les injustices, la mégestion, le détournement des biens publics, la corruption, le vol, le viol, le tribalisme et le régionalisme » au profit « de l’amour du prochain et de notre pays, la justice distributive, l’esprit du travail bien fait et le respect des biens publics (…) ». C’est le Rév. Désiré Kinkela qui préside aux destinées du Comité œcuménique pool de Binza/Ozone, secondé par le père curé Sébastien (vice-président), le Rév. Zacharie Ntshiama Yeta, de l’ECC/23ème CEC-Ozone, en est le premier secrétaire, tandis que le Rév. Lumeya Adisola, de l’ECC/15ème CBCO/CAC-Ngaliema, est le conseiller et doyen du Comité, assisté par 3 autres conseillers : les révérends Komawila, Kianza et Kaleme. Kléber Kungu