mercredi 24 juillet 2013

Kibali Gold dans la fièvre de l’attente de son premier or

Grand projet installé en Province Orientale Kibali Gold dans la fièvre de l’attente de son premier or A ce jour, plus d’un million de tonnes de minerais déjà stockés
C’est un président et un staff de Kibali Gold tout heureux qui ont accueilli un grand monde dans la salle Virunga II de l’hôtel Memling dans la soirée de mardi 23 juillet pour leur annoncer une bonne nouvelle : le projet Kibali Gold attend sa première coulée d’or d’ici au quatrième trimestre. Son président Mark Bristow et PDG de Randgold Resources a annoncé la nouvelle au cours d’un point de presse devant plusieurs personnalités politico-administratives, du secteur minier, des élus (sénateurs et députés) originaires de la Province Orientale et quelques étudiants du département de géologie de l’Université de Kinshasa (Unikin). Au cours de son 15ème point de presse, Kibali Gold, ce géant projet minier installé en Province Orientale au nord-est de la RDC, a, par la voix de son président, le Dr Mark Bristow, a parlé de l’état d’avancement des activités du projet qui a atteint le stade de pré production et dont les préparatifs pour la première coulée d’or, prévue pour octobre de cette année, sont en cours. A ce jour, a-t-il livré, plus d’un million de tonnes de minerais provenant de l’exploitation à ciel ouvert avaient déjà été stockés pour alimenter le circuit oxyde de l’usine métallurgique qui sera mise en service au courant du troisième trimestre de cette année. Toutes les batteries sont mises en œuvre pour concrétiser ce projet : 36 générateurs diesel sont arrivés sur le site, ainsi que la station thermique d’appoint, avec six des 15 générateurs nécessaires au démarrage de l’usine déjà mise en service.
Par ailleurs, Mark Bristow a annoncé l’achèvement au premier trimestre de 2014 de la construction de la première centrale hydroélectrique. Il sera suivi de celle de trois autres centrales hydroélectriques. Quant à la mine souterraine, on annonce l’avancement des travaux avec la construction des inclinés et du puits vertical qui atteindra 183 mètres de profondeur à la fin de cette année. Randgold Resources, fidèle à sa politique sociale en faveur des populations bénéficiaires de ses services, précisément en matière d’emploi et de renforcement des capacités, a fait bénéficié une formation à 71 personnes issues de la communauté locale (et 22 autres Congolais) en tant qu’opérateurs d’usine et superviseurs à la mine de Randgold à Tongon en Côte d’Ivoire et à celle de Monla au sud du Mali. En outre, comme partout où Randgold a installé ses mines, l’équipe de direction de Kibali est composée en grande partie des ressortissants de la RDC, c’est-à-dire du pays d’accueil. Mark Bristow a également a annoncé que le programme de réinstallation, qualifié des plus complexes et délicats des volets du projet, est en train d’être achevé. Ce programme concerne plus de 3 000 familles réinstallées dans le nouveau village modèle de Kokiza dont la gestion sera bientôt confiée à l’administration locale. Bientôt une autre mine d’or de classe mondiale
La haute direction de Randgold Resources n’attend pas s’arrêter en si bon chemin, comme elles ne sont de la catégorie des investisseurs qui font les choses à moitié. Aussi son PDG, Mark Bristow a annoncé que le Groupe s’apprêtait « à produire une autre mine d’or de classe mondiale » pour ses parties prenantes, assurant qu’elle sera une aubaine économique énorme pour la RDC, la Province Orientale, la communauté locale ainsi que ses investisseurs, étant donné qu’elle sera la première de cette taille en RDC. C’est un dirigeant fier d’avoir réalisé ses projections et même d’être allé plus loin que les promesses, qui s’est exprimé devant une audience très attentive. « Nous sommes particulièrement fiers d’avoir toujours su respecter nos engagements à tous les stades du projet, commençant peu à de temps après son acquisition, lorsque nous avons réussi à doubler la taille de ses réserves conformément à nos communications initiales au gouvernement. Depuis lors, nous avons réalisé tout ce que nous avons promis et plus encore », s’est extasié le Dr Mark Bristow.
Appel au soutien Comme pour un enfant qui a grandi et qui requiert davantage de soutien de la communauté, Mark Bristow a appelé le soutien des autorités congolaises à tous les niveaux en faveur de Kibali Gold. « Maintenant que Kibali a atteint ce stade, il a besoin du soutien des diverses autorités de la RDC pour s’assurer que tout se déroule comme prévu de manière à ce que cette première barre d’or soit produite et livrée à temps », a-t-il déclaré, tout en faisant remarquer que la baisse récente du prix d’or a eu des répercussions importantes sur l’industrie minière, entraînant l’annulation des projets, les coupures budgétaires et la croissance revue à la baisse. « Kibali représente un investissement initial de 1,7 milliard de dollars américains par Randgold et son partenaire AngloGold Ashanti qui financent aussi Sokimo, société aurifère de l’Etat congolais qui détient 10% des parts sociales dans la joint-venture sans débours… », a déclaré le PDG de Randgold qui a émis ses vœux sur la révision du Code minier. « Nous travaillons avec la RDC dans la révision du Code minier, et nous espérons que ce code ne sera pas modifié de manière à décourager d’autres investissements dans ce pays. Le code actuel est utile aussi bien à l’Etat qu’à l’industrie, et Kibali est la première mine d’or à être développée sous ce code. Ce qui est important, ce n’est pas l’amender, mais plutôt qu’il soit appliqué d’une manière effective ». Cinq questions cruciales Mark Bristow a évoqué cinq questions cruciales qui tiennent à cœur la direction de Kibali. Il s’agit de la révision du Code minier dont elle attend le nouveau projet du gouvernement pour l’intérêt aussi bien de Kibali que de l’Etat congolais. Pour la deuxième question au sujet du transport de l’or dans les jours à venir, Mark Bristow a déclaré qu’alors que Kibali va bientôt livrer sa première barre d’or, il était en train de finaliser des accords avec tous les services de l’Etat pour permettre le transport de l’or directement à partir du site. Il a en outre évoqué le problème des harcèlements constants que Kibali subit des services de l’Etat l’empêchant de se rendre facilement et en toute sécurité sur le site. Ce qui préjudicie le programme très serré de construction du site. Il y a aussi la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) avec un montant de 31 millions de dollars à rembourser mais bloqué par le gouvernement. Dans le cadre de son programme de relocalisation, Kibali est en train de construire 14 écoles, 5 centres médicaux, 5 marchés, 29 lieux de culte pour diverses congrégations religieuses, et la prise en charge de l’entretien de 70 km de routes. Aussi Kibali Gold sollicite le soutien aussi bien de l’autorité provinciale que nationale pour permettre le renforcement des capacités de l’administration locale pour la gestion efficace de l’administration quotidienne de ces infrastructures. Dans la foulée, un groupe d’étudiants du département de géologie de l’Université de Kinshasa a bénéficié d’un don du matériel de laboratoire des mains du président de Kibali Gold. Kibali, projet dirigé par Randgold Resources, est une association entre Randgold Resources (45%), AngloGold Ashanti (45%) et Sokimo (10%). Au stade final de son développement, ce gigantesque projet comprendra une exploitation à ciel ouvert ainsi que souterraine, et également une usine de traitement métallurgique de classe mondiale. Kléber Kungu

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