lundi 6 juillet 2009

Testament de Michael Jackson : sa fortune et ses enfants confiés à sa mère


Dossier
Testament de Michael Jackson : sa fortune et ses enfants confiés à sa mère
Michael Jackson a laissé un testament qui a été dévoilé. Le "roi de la pop" confie sa fortune, ses enfants et sa mère, à la chanteuse Diana Ross et à la fondation "Michael Jackson Family Trust". Tandis que sa deuxième femme et son père ne sont pas bénéficiaires de son l'héritage.
Le document, en date du 7 juillet 2002, confirme que Michael Jackson avait prévu de confier la garde de ses trois enfants à sa mère, Katherine Jackson. La surprise est venue de sa décision de nommer également la chanteuse Diana Ross responsable de ses enfants et de leurs biens, si sa mère venait à disparaître, révèle Le Nouvel Observateur. Le testament stipule par ailleurs que les biens de la star sont intégralement légués au Fonds de la Famille Michael Jackson ("Michael Jackson Family Trust"), sans préciser la composition ni les membres de ce fonds. La chanteuse Diana Ross, 65 ans, diva américaine de la soul et ancienne chanteuse du groupe The Supremes, était une amie de longue date de Michael Jackson, qu'elle avait connu enfant, lorsqu'il faisait partie des Jackson 5. Katherine Jackson, 79 ans, s'est déjà vu confier par la garde provisoire de Prince Michael (12 ans), Paris (11 ans) et Prince Michael II (7 ans), ainsi que l'administration provisoire de ses biens. Cependant, une audience est prévue le 6 juillet pour statuer à plus long terme. Le père de Michael Jackson, Joe Jackson, n'est mentionné à aucun moment dans le document. La seule personne nommément exclue de l'héritage est Deborah Rowe, la deuxième femme de Michael Jackson, mère de ses deux premiers enfants. Des documents adjoints au testament en 2002 évaluaient la fortune du chanteur, à l'époque, à plus de 500 millions de dollars. Mais à sa mort, Michael Jackson laisse un empire vidé de son contenu, sinon encore très populaire.

Michael Jackson utilisait des pseudonymes pour obtenir ses médicaments
Alors que l'enquête sur la mort de Michael Jackson se poursuit, chaque jour qui passe, quelques zones d’ombre sur la vie de l’ancien roi du pop s’éclaircissent, une semaine après son décès d’une attaque cardiaque. Michael Jackson aurait utilisé une série de pseudonymes pour se procurer les médicaments délivrés sur ordonnance, selon certaines sources, dont le site américain tmz.com. Le roi de la pop se serait procuré les médicaments, notamment du Demerol, sous les noms d'Omar Arnold et Jack London, mais il aurait aussi emprunté le nom de l'un de ses gardes du corps ainsi que celui d'un employé de l'un de ses médecins.
Pour tenter d'élucider le mystère de la disparition brutale du "King of pop", qui a succombé à un arrêt cardiaque, les enquêteurs de la police de Los Angeles vont être rejoints par les spécialistes de l'agence américaine de lutte contre la drogue (Drug Enforcement Administration). Les hommes de la DEA seront notamment chargés d'enquêter sur les médecins dans l'entourage de la star pour déterminer s'ils sont régulièrement inscrits et autorisés par la DEA à prescrire des médicaments inscrits au tableau de classification des drogues. Les policiers devront également déterminer l'origine exacte des médicaments prescrits à Michael Jackson ou à ses collaborateurs et vérifier qu'ils ne proviennent pas d'une forme de trafic.
Par ailleurs, deux anciens confidents du chanteur, son ex-garde du corps Matt Fiddes et le médium Uri Geller, ont souligné qu'ils avaient essayé en vain d'empêcher le chanteur d'abuser des calmants et d'autres médicaments suspectés d'avoir provoqué son décès, mais que d'autres personnes de son entourage n'avaient pas eu la même attitude. "J'ai confisqué des paquets, tout comme Uri. Uri a confisqué du matériel pour faire des injections dans sa chambre", a affirmé Matt Fiddes dans un entretien diffusé jeudi par Sky News.
Une femme prétend être son épouse
Nona Paris Lola Ankhesenamun Jackson, qui prétend également être la princesse Zaynab Bint Fahd Bint Khalid El Saud, fille du roi de Bahrein, déclare être mariée à Michael Jackson! Depuis décembre dernier, elle a déposé une requête au tribunal de Los Angeles afin que leur union soit reconnue. Depuis la mort de la star américaine, elle redouble de zèle, réclamant la dépouille du King, la totalité de son héritage et... la garde des enfants, qu'elle prétend être les siens! Elle avance comme affirmations farfelues, entre autres, elle serait une Juive née en Angleterre, qui serait devenue noire en grandissant- son père ne serait autre que Satan- elle aurait 15 enfants biologiques avec Bambi Bien que ces délires ne soient pas pris très au sérieux, plusieurs sources affirment que Michael avait une petite amie de longue date...

La star souffrait d'un mal secret
Ian Halperin, un journaliste québécois, avait révélé que Michael Jackson souffrait d’un mal secret. La nouvelle de la mort de la star américaine lui est parvenue au moment où son livre intitulé Les derniers jours de Michael Jackson, consacré à Michael Jackson, était sous presse. À Montréal, son éditeur, Pierre Turgeon (Transit), a stoppé les rotatives, et, en trois jours et trois nuits, l'auteur a écrit 50 pages supplémentaires sur la fin du chanteur. Le résultat était tel qu’avant même sa parution, le 7 juillet, le livre suscite la convoitise de plus grandes maisons d'édition du monde. D'autant qu'il apporte des révélations troublantes, si l’on fait foi au journal Le Point.
S'il écarte les soupçons de pédophilie - témoignages et documents à l'appui -, Halperin évoque l'homosexualité de " Bambi ", étayée par plusieurs ex-amants. L'un d'eux, ouvrier, raconte son aventure d'un soir avec la star dans un hôtel glauque. Surtout, Ian Halperin, qui est déjà l'auteur des biographies de Kurt Cobain et de Céline Dion, assure que Michael Jackson souffrait d'une maladie génétique rare, le déficit en "alpha 1-antitrypsine", qui entraîne des affections mortelles des poumons et du foie. Fort de ses recherches, le journaliste avait prédit, en janvier, dans un magazine américain, que le chanteur mourrait "avant six mois" faute d'une greffe pulmonaire. Il avait au moins raison sur la date...
Le journaliste Ian Halperin revient également sur les pressions subies par le chanteur en vue de tenir 50 concerts à Londres dès juillet 2009. Michael Jackson, qui souhaitait, en remontant sur scène, éponger ses faramineuses dettes avant sa disparition, n'était partant que pour 10 dates.
Ce best-seller a déjà été imprimé à 300.000 exemplaires aux États-Unis et 50.000 en France.

Les funérailles de Michael Jackson inquiètent
Les funérailles de Michael Jackson auront lieu demain mardi 7 juillet et les autorités de Los Angeles s’inquiètent du débordement. En attendant, les fans de la star noire américaine se pressaient à Los Angeles dès ce début de week-end. Les fans du roi de la pop viennent de partout, notamment des Etats-Unis, du Japon ou du Mexique, alors que les Américains ont célébré la fête nationale américaine. Dès vendredi, 17 500 billets gratuits pour assister à la cérémonie ont été proposés sur Internet aux plus mordus... et aux plus patients. Le site du Staples Center, une salle située au centre de Los Angeles, avait reçu un demi-milliard de connexions, deux heures après l'annonce de la mise en ligne des tickets.
Une fois les demandes enregistrées - les candidatures sont possibles jusqu'à dimanche - les billets seront distribués par paires, lors d'une loterie.
C’est à 17 heures – 18 heures, heure de France, que la cérémonie d’adieu à Michael Jackson commencera, où quelque 11 000 spectateurs seront accueillis dans l'enceinte du Staples Center, tandis qu'une salle voisine, le Nokia Theater, projettera en direct la cérémonie à 6500 autres privilégiés.
La police de Los Angeles a exhorté les admirateurs de Michael Jackson à ne pas se rendre à l'événement, à moins de disposer soit le billet, soit l’accréditation. Sinon, l’accès est hermétiquement fermé.

Pas de cortège funèbre
Par crainte d'être débordés, les organisateurs ont précisé qu'il n'y aurait pas de cortège funèbre ni de retransmission de la cérémonie sur des écrans géants à l'extérieur du Staples Center. Et aucune information n’est livrée sur le déroulement des funérailles proprement dites. Le Staples Center est la propriété d'AEG, promoteur des concerts que devait donner Michael Jackson à Londres à partir du 13 juillet, et qui devaient marquer son grand retour sur scène. C'est là que le chanteur avait répété son spectacle, jusqu'à la veille de sa mort, le 25 juin.
Beaucoup se sont étonnés du choix de cette salle relativement modeste, quand Los Angeles dispose des lieux pouvant accueillir des foules bien plus importantes, à l'instar du Memorial Coliseum, un stade de 90 000 places.
Les autorités de la ville, dans un Etat de Californie qui affiche un déficit budgétaire de 24 milliards de dollars, ont quant à elles lancé un appel aux généreux donateurs pour aider au remboursement des dépenses entraînées par l'événement. Plusieurs chaînes de télévision, dont MTV, ont prévu de diffuser la cérémonie en direct, ce qui devrait combler les fans dépourvus de billets et rassurer les autorités.
Avec la mort du chanteur, les objets ayant appartenu à l'artiste pourraient bien se vendre à des sommes astronomiques. En 2007, une chemise noire en soie rehaussée de décorations dorées que Michael Jackson a portée sur scène, a été vendue 19 000 dollars lors d'une vente aux enchères à Las Vegas.
Contrairement donc à ce que le commun des mortels des Congolais racontent, comme quoi, le corps de Michael Jackson, compte tenu de sa fortune, sera exposé sur satellite, ne peut être qu’une des rumeurs dont la très puissante radiotrottoir kinoise est capable d’inventer.
Kléber Kungu

Michael Jackson est mort dans un état épouvantable


Conséquence d’une vie désordonnée
Michael Jackson est mort dans un état épouvantable
Les premiers résultats de l'autopsie pratiquée vendredi 3 juillet sur le corps Michael Jackson sont d’une réalité troublante sur l’état du corps de la star. Sa dépendance excessive en médicaments a été telle que Michael Jackson est décédé dans un état épouvantable. Il pesait 51 kg et n’était plus que n'était plus que l'ombre de lui-même lorsqu'il s'est éteint jeudi 25 juin. La maigreur très manifeste du chanteur n’est pas étonnant : on rapporte que le roi de la pop ne prenait plus qu'un très léger repas par jour. Dans son estomac, le médecin légiste n'a trouvé que des pilules qu'il prenait contre la douleur.
Bref, c’est donc un maigrichon qui s’était éteint à 50 ans d’une crise cardiaque le 25 juin. La prise excessive des médicaments, ainsi que ses dépenses excessives, a pratiquement ruiné la star de ma musique américaine. Des médicaments, il en a pris, même un peu plus, ces dernières semaines, tant il projetait de faire un retour à la Zorro sur scène musicale à partir du 13 juillet, avec une série de 50 concerts. Du Propofol, un puissant anesthésiant, a bel et bien été retrouvé dans la maison de Michael Jackson à Holmby Hills, relançant les spéculations sur les causes de la mort du chanteur. Ce médicament, connu également sous le nom de Diprivan, est un anesthésique d'action rapide, utilisé pour débuter et maintenir une anesthésie générale. Il «peut être utilisé à dose plus faible comme sédatif mais ce n'est pas un médicament à utiliser à domicile», a souligné samedi le Dr David Kloth, sur MSNBC. A la rigueur, «dans le cas d'une personne en phase terminale d'un cancer, ce peut être une indication. Mais pas dans ce genre de situation. Ce n'est pas juste pour dormir. Ce n'est pas un médicament pour faire dormir», a martelé l'anesthésiste, cité par Le Figaro.
L'Oxycontin, un puissant antalgique du même genre que la morphine et Demerol, un autre analgésique très puissant, n’ont pas eu de secret chez la défunte. Mais son médecin personnel, le cardiologue Dr Conrad Murray, entendu samedi 4 juillet par la police comme témoin dans cette affaire, a démenti avoir injecté l'Oxycontin, par intraveineuse au chanteur, qui était déjà sous Demerol. L'une des premières pistes de l'enquête s'orientait vers une overdose de morphine ou assimilé.
Mais l'ex-gouvernante des enfants de Michael Jackson, Grace Rwaramba, a, de son côté, raconté à la presse britannique qu'elle lui faisait des lavages d'estomac pour évacuer le trop-plein de médicaments.
On rapporte que le corps du chanteur - hanches, fesses, épaules- était également couvert de traces de piqûres dues aux trois injections quotidiennes d'antidouleurs, et de nombreuses cicatrices qui ont beaucoup ému les légistes: le roi de la pop, dont le formidable parcours musical s'est doublé d'une sinistre mutation vers un personnage quasi inhumain, aurait subi au moins treize interventions de chirurgie esthétique.
Michael Jackson, dont le père le surnommait «Big Nose» lorsqu'il était gosse, s'est notamment acharné à modifier l'aspect de son nez : à sa mort, le sien n'avait plus d'arête et la moitié droite était devenue quasi inexistante. La star, qui a vécu une enfance de brimades de la part de son père, notamment de nombreuses injures comme « Big Nose » (Gros nez) est resté marqué toute sa vie. Aussi s’est-il acharné à transformé ce corps en occidentalisant son nez et en se brunissant la peau. Ce qui n’a pas manqué des conséquences néfastes sur sa santé.
Ce sera donc demain que la cérémonie d'adieu de Michael Jackson sera organisée au stade du "Staples Center" de Los Angeles - la salle où le roi de la pop répétait son concert en vue de ses spectacles londoniens prévus en juillet. Sur 1.6 millions de fans qui ont tenté de décrocher des billets pour y assister, seuls 8 750 élus ont eu la chance d'être tirés au sort par les organisateurs. Pour éviter la revente des tickets, chaque gagnant recevra un bracelet nominatif qu'il ne pourra retirer qu'avec sa carte d'identité afin d'entrer dans le stade...En attendant, les gens continuent d'affluer tout autour du "Staples Center" afin de s'y recueillir et de laisser des dessins, des affiches, des mots, des bouquets et des peluches.

Des billets vendus par tirage au sort
Débordés par le nombre sans cesse croissant de fans désireux d’assister à cette cérémonie, les organisateurs ont organisé un grand "concours" pour choisir les 11 000 privilégiés de mardi 7 juillet. Mais puisque le complexe ne peut accueillir que 11 000 "spectateurs", ils ont décidé d’organiser un tirage au sort afin de "canaliser" l’affluence attendue, rapporte La Libre Belgique.
L’organisation a été confiée à la société AEG, celle-là même qui aurait dû prendre en main la série de concerts de Michael Jackson annoncée à Londres. Puisqu’il serait scandaleux de faire payer une cérémonie funèbre, les organisateurs ont songé à un système de loterie, une espèce de grand jeu funèbre. Vendredi et samedi, tous les demandeurs devaient taper l’adresse du site Internet du Staples Center. Formulaire très simple à remplir : nom, prénom, adresse e-mail, code postal et - on se demande pourquoi - date de naissance. Dès après s’être enregistré, on recevait un avis : "Vous avez maintenant une chance de gagner deux places. Vous saurez dimanche si vous figurez parmi les gagnants."
La suite n’est qu’une question de chance : c’est un tirage au sort qui a déterminé les heureux élus dimanche soir. Deux places étant attribuées par "gagnant", cela devait faire 8 750 heureux. Or, 500 000 demandes sont parvenues dès les deux premières heures et près de 1,7 million à la fermeture du site. Statistiquement, chaque participant avait 0,5 % de chances ou une chance sur 200 de décrocher la timbale. Bien sûr, toutes les précautions ont été prises pour éviter le marché noir. Les gagnants et leur invité seront priés de venir retirer ensemble les billets d’entrée au Staples Center où, pour éviter tout trafic, le personnel leur attachera un bracelet au poignet. Ce qui n’a pas manqué de décevoir de nombreux fans.

Debbie Rowe : ''Je veux mes enfants !''
De son côté, Debbie Rowe, l'ex-femme et la mère des deux premiers enfants de la star, est sortie de sa réserve concernant la garde de leurs enfants. Selon la chaîne de télévision locale NBC 4 de Los Angeles, qui s’est entretenue pendant une heure et demie avec elle, Debbie Rowe a exprimé son désir de se battre pour obtenir la garde de Prince Michael et Paris âgés de 12 et 11 ans.
"Je veux mes enfants. Je suis prête à subir un test ADN et un test psychologique pour prouver que je suis bien leur mère biologique et que je suis en état de m'occuper d'eux", a-t-elle réclamé. D’après la source, elle pleure la mort de son ancien mari et veut se charger du bien-être de leurs enfants. Mais pourquoi Rowe s'est tenue à l'écart de ses enfants durant toutes ses années ? Après avoir divorcé en 1999 et renoncé à son droit parental, en 2006, elle avait changé d'avis et obtenu un droit de visite...
Debbie Rowe affirme qu'elle souhaitait que les enfants soient élevés par leur père mais sa mort soudaine remet les choses en cause. Elle veut d'ailleurs fermement que Joe Jackson, le père de Michael, soit tenu juridiquement éloigné des enfants. On se souvient que l'homme avait été accusé de violences à l'égard de ses enfants, dont Michael.
En revanche, la famille du défunt ne la reconnaît guère. La cour supérieure de Los Angeles a confié lundi à la mère du chanteur, Katherine Jackson, 79 ans, la garde provisoire des deux aînés Prince Michael (12 ans) et Paris (11 ans), ainsi que de Prince Michael II, né d'une mère porteuse dont l'identité n'a jamais été révélée.
Les autorités de la ville, dans un Etat de Californie qui affiche un déficit budgétaire de 24 milliards de dollars, ont quant à elles lancé un appel aux généreux donateurs pour aider au remboursement des dépenses entraînées par l'événement.

Résidence transformée en lieu de mémoire
Selon l'homme d'affaires et styliste français Christian Audigier, la demeure du quartier huppé de Holmby Hills à Los Angeles, où Michael Jackson résidait avant sa mort le 25 juin dernier, sera transformée en temple à la mémoire du "Roi de la pop". La villa de Carolwood Drive, résidence que louait la star, d'où elle préparait son retour sur scène, deviendra un lieu dédié à sa mémoire est actuellement la propriété de la femme d'Hubert Guez, président exécutif de la marque de vêtements très prisée des célébrités créée par Christian Audigier, a-t-il expliqué. "A l'issue du bail qui court jusqu'à fin décembre et pour lequel le loyer est déjà réglé.
L’homme d’affaires français a fait savoir en outre qu’un vaste système via Internet a été mis en place pour récupérer dans le monde entier tous les objets souvenirs liés à Michael afin qu'ils puissent être entreposés dans ce lieu qui ne sera ouvert au public que le jour anniversaire de sa mort (chaque 25 juin, NDLR) mais que l'on pourra visiter via le Net de façon virtuelle".
Le styliste français souhaite créer "l'endroit de référence auquel tous ses fans puissent avoir accès pour perpétuer la mémoire" de son ami Michael Jackson "à l'instar de Graceland pour Elvis Presley".
Christian Audigier était un proche du "Roi de la pop", avec qui il avait, dit-il, "fêté Noël en avril dernier" en compagnie de ses enfants dans la cuisine de cette résidence d'une douzaine de pièces évaluée à 32 millions de dollars (22,83 millions d'euros) et louée par Michael Jackson 100.000 dollars par mois (71.360 euros).
Kléber Kungu






L’obtention du passeport biométrique : un long chemin très coûteux




Une longue et fatigante attente de près de 2 mois
L’obtention du passeport biométrique : un long chemin très coûteux
Près de 300 dollars, un mois et trois semaines d’attente, d’incessants déplacements entre mon domicile et les ministères de la Justice, des Affaires étrangères, la Police judiciaire des parquets, des coups de fil quotidiens pour vérifier le niveau d’avancement des démarches, toute une paperasse à photocopier : voilà ce que le fameux passeport biométrique m’a coûté. Le tout dans une attente très stressante et infiniment longue. Voici comment j’ai pu obtenir ce document tant convoité à l’issue d’une série de 7 étapes : certificat de nationalité congolaise (CNC), Extrait du casier judiciaire, Achat du formulaire de demande de passeport, dépôt de 150 dollars à la BIAC, Direction de l’identification, Centre de capture, retrait du passeport…Un long chemin que les impatients feraient mieux de ne pas emprunter. Car, même muni du CNC et de l’extrait du casier judiciaire, il est impossible d’obtenir son passeport biométrique après les 4 jours officiels ! J’en ai fait l’amère expérience.
Mardi 12 mai. Je décide, comme bien d’autres Congolais, de m’offrir un passeport biométrique, le document le plus cher et le plus convoité par les Congolais, en ce moment. Cap ministère de la Justice pour le CNC. Le Bureau d’exécution des jugements, élaboration et exécution du budget est affecté momentanément à cette tâche. Il ne désemplit pas. Les requérants y entrent et en sortent constamment.
Un agent, M. Kisalu Mebanda [nom d’emprunt que je lui colle], est derrière une montagne de fardes et autres dossiers. Il est presque dépassé, en servant entre deux coups de fil, sortant et rentrant constamment. En descendant au guichet de la Biac pour nous renseigner sur le taux de change en dollar, le garçon qui m’accompagne, me confie. « Awa soki ofongoli miso te, pasi. Soki ovandi na ndako nayo, kaka ba coups de téléphone, mawa trop » (Ici, si vous n’êtes pas vigilant, c’est difficile. Si vous préférez rester chez vous et n’utiliser que le téléphoner pour vous renseigner, c’est malheureux), me déclare-t-il. Et d’ajouter « Tika na fongola yo. 30 dollars oyo basengi yo, eza officiel te. En réalité, basengaka 15 dollars, 15 dollars mosusu eza ya bango moko » (Laissez-moi vous dévoiler tout : des 30 dollars qu’on vous a demandés, 15 dollars sont officiels, les 15 autres c’est pour eux-mêmes), me confie-t-il, en m’invitant à la discrétion.
Trois jours après, j’atterris à la Police judiciaire des parquets pour l’obtention de l’Extrait du casier judiciaire. Comme au ministère de la Justice, ici, l’affluence est aussi totale. Une connaissance me facilite les démarches. C’est un inspecteur. Il prend soin de remplir lui-même la fiche décadactylaire qui me coûte 2 300 FC, car, me déclare-t-il, la précision des données est exigée à telle enseigne qu’une moindre erreur annulerait le document. La fiche remplie, je me fais prélever des empreintes digitales. Deux agents s’y affairent. Le garçon qui prélève les empreintes digitales me rafle 1000 FC de pourboire. « Papa, awa okopesa ngai kaka Vitalo moko, eza na 1000 FC » (Papa, vous allez me remettre seulement l’équivalent d’une bouteille de Vital’o, 1000 FC), me souffle-t-il d’une voix inaudible. L’inspecteur me demande de repasser dans deux semaines. C’est finalement le 2 juin que je retire mon extrait du casier judiciaire : 18 jours après !
Trois semaines plus tard, pas de CNC. Vendredi 5 juin, je fais un tour chez Kisalu Mebanda. Je découvre une magouille dans le chef de cet agent, la soixantaine. La farde contenant mon dossier porte ces annotations : frais (écrit au crayon) et AN (écrit au stylo rouge) – qui peut signifier Attestation de naissance. Après avoir retiré une farde dans un tiroir, il sort dans le couloir pour vérifier Dieu seul sait quoi. « Attends-moi », me demande-t-il. Il rentre quelques minutes plus tard et se met à gommer les annotations « frais » et biffer « AN ». Pourquoi est-il sorti vérifier, loin de mon regard ? Qu’a-t-il vérifié ? Que signifiaient « frais » et « AN » écrits sur ma farde ? Voudraient-ils dire que je n’avais pas encore versé les 30 dollars de Certificat de nationalité congolais ni déposé l’Attestation de naissance ? C’est depuis le 12 mai que j’ai versé les 30 dollars pour le CNC et que l’Attestation de naissance a été déposée le 15 mai. L’attitude de cet homme, que d’autres appelaient « Maître », me paraît suspecte.
Je rentre déçu. Je me mets à maugréer à bord du taxi qui me transporte avec trois autres passagers. Le quatrième, se présentant comme un agent du ministère de la Justice, se met à nous expliquer la procédure d’obtention du CNC et de l’extrait du casier judiciaire, condamnant en même temps la décision du ministre de la Justice Luzolo Bambi, quoique très occupé, de signer lui-même tout CNC, à la place de l’Attestation tenant lieu de CNC, qui était délivré auparavant. Il descend du taxi en me promettant de parler à son collègue Kisalu Mebanda.
C’est finalement le 9 juin que je retire mon…attestation tenant lieu de certificat de nationalité congolaise, au lieu du CNC : 29 jours après ! Avant de me la remettre, comme d’habitude, il va se retirer dans le couloir avec sa mythique farde. Il m’y appelle et me remet le document. Je lui demande si ce document est un authentique et qu’il ne peut pas me poser des problèmes. Kisalu Mebanda me rassure que je détiens un document en bonne et due forme et que c’est une attestation tenant lieu de CNC, parce que face aux multiples demandes, le ministre Luzolo Bambi a dû déléguer ses pouvoirs. Je le quitte sans me convaincre. Le policier à la réception du ministère de la Justice, auprès de qui je me confie, me rassure également. Lui non plus ne me convainc, étant des oiseaux de même plumage, me suis-je dit. Somme toute, je n’aurai plus à escalader les 28 marches de l’escalier de ce ministère que j’ai escaladés…à six reprises ! Mes inquiétudes vont s’accentuer lorsque je découvre plus tard que ce document porte la date du…10 avril 2009, alors qu’après en avoir amorcé les démarches le 12 mai, je l’ai obtenu le 9 juin. Alors pourquoi porte-t-il cette date ? La réponse au mystérieux Kisalu Mebanda et sa clique.

Vive la voie officieuse ou le « coup direct »
Le garçon, qui me photocopie le document, renforce mes appréhensions. Voici sa réponse lorsque je lui lance, en blaguant, « Mikol’oyo bozo lia kitoko ! » (Vous trouvez votre compte financièrement en ces moments) [Face aux nombreux documents à photocopier] : « Mikol’oyo lisusu te, kala nde. Mikol’oyo batu bazo préférer coup direct, mpo ezo wumela trop » (Nous nous retrouvions hier, mais pas maintenant. Aujourd’hui, les gens préfèrent le coup direct [la voie officieuse, NDLR], car le document prend trop de temps). Vive donc la voie officieuse ou le coup direct.
Le 11juin, cap de nouveau ministère des Affaires étrangères pour la 3ème étape : l’achat du formulaire de demande de passeport pour 20 dollars. Porteurs de FC et les pressés s’abstenir ! Comme partout ailleurs, le requérant doit s’armer de beaucoup de patience à la 4ème étape : dépôt de 150 dollars pour le passeport biométrique, et de 5 dollars de frais bancaires au guichet de la Biac, dans une petite salle qui ne désemplit pas. J’y passe une quarantaine de minutes pour déposer et retirer trois documents (attestation de paiement de la DGRAD, reçu et note de perception).
Toute cette paperasse en main, direction Direction de l’identification où grouillent beaucoup de requérants piaffant d’impatience, et une dizaine d’agents occupant chacun une table et deux chaises. La 5ème étape est l’une des plus lassantes. Je suis accueilli par l’un des agents qui m’identifie sur une fiche, avant de me faire prendre les empreintes digitales par un autre agent, qui est tout, sauf pressé.

« Etes-vous de BDK ? »
Après avoir lu attentivement mon nom, l’agent lance, en guise d’entrée en matière : « Oh ! Mpangi a munu ! » (Oh! L’un des miens!) S’exclame-t-il. L’esprit aux aguets, je ne me laisse pas impressionner. Après s’être rendu compte qu’il a affaire à un journaliste, il ajoute : « Okanisaka nini na démocratie na RDC ? » (Que pensez-vous de la démocratie en RDC). Ah ! ce « frère » croit vraiment m’avoir facilement en m’attendant répondre comme le tonitruant Gabriel Mokia ! Ma réplique est sans équivoque, à malin, malin et demi. « Démocratie ezali processus molayi. Ba résultats nango eyaka malembe-malembe. Ba mboka lokola Etats-Unis, France bawuti mosika » (La démocratie est un long processus dont les résultats sont également lents à obtenir. Des pays comme les Etats-Unis et la France viennent de loin). L’agent est loin de me lâcher. « Oza mutu ya Bundu dia Kongo ? » (Vous êtes membre de Bundu dia Kongo ?) Ma réplique ne se fait pas attendre. « Pourquoi prenez-vous tous les ressortissants du Bas-Congo pour des membres de BDK ? C’est comme ceux qui estiment que tous les Baluba sont des membres de l’UDPS et que ceux du Bandundu membres du Palu ». Cet uppercut l’atteint au point sensible. Il répond par un sourire.
Mon identification terminée, il lance son hameçon. « Quand voulez-vous avoir votre passeport ? » « Même aujourd’hui ou demain ! », je lui réponds. Sa prise assurée, il ne lâche pas prise. « Si vous donnez 20 dollars au chef, il traitera rapidement votre dossier ». Le marché se conclut avec 7 500 FC, l’équivalent de 10 dollars, qu’il empoche comme un pickpocket, avant de me demander de rentrer vérifier mon nom le 17 juin. Après la prise d’empreintes digitales, je remarque qu’une trentaine de minutes viennent d’être consommées.
Après plusieurs jours d’attente infructueuse, le bordereau où mon nom est inscrit ne sera publié que le 22 juin alors qu’il est daté du 13 juin ! Quel désordre !
Intervient alors la 6ème étape, l’une des plus cruciales : le Centre de « capture » où, en plus de billets de banque, le requérant doit se munir de beaucoup de patience. 23 juin, une grande foule attend impatiemment, chacun son tour pour se faire « capturer ». Pendant cette attente, un agent, qui se présente comme le chef du Centre, nous conseille. « Ici, quand vous êtes pressés, rentrez chez vous », dit-il. Entre-temps, un de nombreux requérants fait cette constatation : « Ici, tout le monde se fait important, comme ces policiers ». Ils sont trois à la porte pour assurer l’entrée. J’arrive au bout de cette étape 3 jours après.

« Prouvez que nous sommes corrompus »
Mardi 24 juin, j’attends toute la journée, dépité. Tous les requérants candidats à la capture sont impatients. Les esprits sont surchauffés et le désordre est à son comble. Celui qui passe pour être le numéro un du Centre, un certain Jean-Luc, que j’apprécie beaucoup pour son tempérament et son esprit franc, vient s’implanter devant nous. Il calme le jeu. Il cite toutes les catégories de personnes prioritaires ou les urgences : les personnes ayant payé cash 320 dollars, les enfants de 0 à 13 ans, les vieillards, les agents des ministères, ceux des services de renseignements. Pragmatique, à cette liste, il ajoute aussi les connaissances. « A supposer que je découvre parmi vous une personne qui m’avait sauvé la vie, croyez-vous vraiment que je vais la laisser traîner ? ». Lui parti, le désordre refait surface. Les trois policiers commis à la porte vont se faire soudoyer à la vue de tous. Interpellé, l’un d’eux répond avec culot : « Montrez-nous les preuves ! » Il a raison : qui est capable de distinguer l’argent de corruption à celui d’un salaire, par exemple ?
La capture est si lente qu’elle excède les 10 minutes déclarées par Jean-Luc. Elle va au-delà de trois quarts d’heures, voire une heure.
Mercredi 24 juin, je décide de passer à la grande vitesse, de faire comme les autres, de me jeter à l’eau. Je décide de mettre momentanément en veilleuse mon honnêteté. Le policier que j’aborde me demande trois bières. Je lui remets 2 000 FC, l’équivalent de deux bières. « Attendez », me dit-il joyeusement, avant de se lever très courageusement ; ses deux bières empochées.
Le coup a porté. Je n’attends que quelque deux minutes et une voix appelle mon nom. J’ai même honte d’accepter. « Que diront ceux qui m’ont vu venir ? » M’interrogé-je. Il est 10h02’. Une quarantaine de minutes plus tard, c’est tout souriant que je sors du Centre, en lâchant en sourdine un ouf de soulagement. Le rendez-vous est pris dans 5 jours pour le retrait du passeport.
Le retrait du passeport, la 7ème et dernière étape, est pour moi la moins longue et la moins coûteuse. Mais j’y perds quand même quelques plumes. Toutes les formalités remplies, la femme qui me sert a une savante manière de se remplir le sac. « Donnez-moi 500 FC », me dit-elle, après avoir exigé 1000 FC à la personne qui m’a précédé, pour une farde qui coûte…200 FC. Le fameux document en poche, tout joyeux, le détenteur du passeport n’hésite pas à débourser même 2 000 FC. Lorsqu’on fait le compte, la moisson est abondante toute la journée.
Une fois à l’extérieur, je prends soin de regarder calmement, pendant quelques minutes ce document si précieux, si mystifié et si convoité par les Congolais. Je quitte le ministère des Affaires étrangères, bien déplumé, au propre et au figuré, le passeport précieusement protégé. Je ne suis vraiment pas prêt à refaire ce long chemin. Pour tout l’or du monde. Cependant, le rendez-vous est pris pour 2014.
André Mumpasi Mbakidikio

Passeport biométrique : diverses dépenses
Frais passeport : 150 dollars
Frais bancaires : 5 dollars
Formulaire de demande de passeport : 20 dollars
Certificat de nationalité congolaise (ou attestation tenant lieu) : 30 dollars
Frais bancaires : 3 000 FC
Extrait de casier judiciaire : 30 dollars
Frais bancaires : 3 000 FC
Fiche décadactylaire : 2 300 FC
Attestation de naissance : 8 000 FC (10 dollars)
Frais de déplacement : 9 600 FC
Frais de communication (appels téléphoniques) : 3 050 FC
Frais de photocopies : 1 750 FC
Frais de dessous de table : 10 800 FC
Total - en dollars : 235 dollars
- en FC : 41 500 FC

Comment Michael Jackson est mort au bord de la faillite

Comment Michael Jackson est mort au bord de la faillite
Propriétés gigantesques, dépenses extravagantes, procès criminels... Voici comment la star de la musique qui a battu le record mondial de ventes d'albums a fini sa vie avec 500 millions de dollars de dettes.
Michael Jackson laisse derrière lui une colossale dette de 500 millions de dollars, selon le Wall Street Journal. Et ce sans compter un défaut de paiement sur un prêt de 24,5 millions de dollars. Pourtant, Michael Jackson a toujours gagné beaucoup d'argent, même quand sa carrière musicale était en déclin. En 25 ans, il a empoché plus de 300 millions de dollars en royalties sur ses chansons. Et surtout, les droits sur 251 compositions des Beatles, acquis en lui ont rapporté 400 millions de dollars. Vendu à 51 millions d'exemplaires dans le monde, Thriller lui avait rapporté 125 millions de dollars. Sorti en 1982, l'album reste le plus vendu de l'histoire de la musique enregistrée. Mais tous ces revenus n'auront pas suffi à éponger des dépenses, plus qu'extravagantes.
Car c'était un "millionnaire qui vivait comme un milliardaire". A partir de la fin des années 80, Michael Jackson commence effectivement à dépenser plus que ce qu'il gagne. Entre 20 et 30 millions de plus, selon les observateurs. Mais où va tout cet argent ?
En 1989, il achète une propriété de 2500 hectares en Californie, dont il fait le fameux Ranch de Neverland, pour 17 millions de dollars. Il y installe un zoo, un cinéma et un parc d'attraction, doté d'un petit train. L'entretien et le personnel coûtent à eux seuls 5 millions de dollars par an.
En 1993, confronté à la plainte d'un adolescent de 13 ans l'accusant d'attouchements sexuels, Michael Jackson se débarrasse de l'affaire réglée à l’amiable avec les parents de l’enfant, en déboursant 23,3 millions de dollars. Selon Marc Levine, son publiciste à l'époque, "Cela marque le début de sa chute tragique, tant au niveau financier, émotionnel, spirituel, psychologique, que légal". Ses deux divorces d'avec Lisa Marie Presley, en 1996, puis Deborah Rowe, en 1999, vont également contribuer à sa chute financière.
A partir de ce moment, la star planétaire va commencer à perdre toute discipline budgétaire. Selon l'un de ses nombreux conseillers, Alvin Malnik, 8 millions de dollars partent chaque année en voyages, chambres d'hôtel, antiquités et tableaux. Ses excursions shopping sont légendaires. En quelques minutes, 150 000 dollars s'évaporent au Harrods de Londres et 250 000 dollars partent dans les caisses d'une boutique d'antiquités à Beverly Hills. Mais la star est aussi généreuse avec ses amis qu'avec lui même : il offre quantité de Rolls Royces, hélicoptères et bijoux à son amie Elizabeth Taylor. Résultat, à la fin des années 90, le chanteur croule sous 200 millions de dettes.
L'état de plus en plus tendu de ses finances ne l'empêche pas de se payer des petits luxes, comme avoir Marlon Brando pour invité d'honneur à un gala en 2001. La présence de la star se monnaye à un million de dollars.
L'argent disparaît également dans des projets artistiques. Le moyen métrage 'Ghost', qu'il co-écrit avec le romancier Stephen King, lui coûte 15 millions de dollars. Au total, 65 millions de dollars servent à financer une variété de projets vidéo. Mais au début des années 2000, il semblerait que le plus gros de ses dépenses relève moins de shopping compulsif que du paiement des intérêts sur ses dettes. Selon un article du New York Times, les mensualités du chanteur s'élèvent à 4,5 millions de dollars en 2005, pour une dette de 270 millions. Michael Jackson est au bord de la faillite.
En désespoir de cause, le roi de la pop va tenter un dernier retour sur la scène musicale pour remettre ses finances à flot, après 12 ans d'absence. Il espère gagner 100 millions de dollars pour une série de 50 concerts à Londres. Il n'est pas certain que cela aurait suffi. Malheureusement, le destin est venu, jeudi 25 juin, mettre fin à une vie aussi chaotique.
Kléber Kungu

De quoi esl mort Michael Jackson ?


La famille de la star tient à voir clair
De quoi esl mort Michael Jackson ?
La star planétaire Michael Jackson est décédée jeudi 25 juin à l’âge de 50 ans, officiellement, d’une attaque cardiaque, au centre hospitalier de l'université de Californie. Aujourd’hui, la question la plus lancinante reste celle de savoir de quoi est mort celui qui, par sa peau blanchie et son nez occidentalisé, a renié la peau noire. Cette question en appelle d’autres : qui l’aurait tué et pourquoi ? Un rapport préliminaire d'autopsie, conduite le 26 juin, exclut tout acte traumatique ou criminel, mais ne détermine pas la cause exacte du décès. Les conclusions définitives des analyses toxicologiques ne seront connues que dans quatre à six semaines. Le médecin légiste a confirmé que la star avait absorbé des médicaments, mais refusé de préciser lesquels; une rumeur fait état d'une injection de Demerol (médicament contre la douleur) peu de temps avant sa mort. Mais la star serait-elle tuée ? Par qui ? Pourquoi ? Les réponses à toutes ces questions dans près de deux mois.
Selon certaines sources, le chanteur recevait une injection quotidienne de Demerol, un antalgique opiacé, pour soigner ses nombreuses blessures dues à la danse. Un représentant des forces de l'ordre a déclaré sur ABC News que Michael Jackson était "fortement dépendant" à l'antalgique Oxycontin, dont il recevait une injection quotidienne, en plus du Demerol. Un conseiller juridique de la famille a déclaré qu'il avait craint que le recours à des médicaments pour traiter des blessures liées à la danse finisse par être fatal mais que les proches du chanteur n'avaient pas tenu compte de ses mises en garde. La famille Jackson est convaincue que la mort du Michael Jackson a été provoquée par une overdose de ce médicament.
Le Dr Conrad Murray, le médecin personnel de Michael Jackson qui se trouvait aux côtés du chanteur lorsqu’il s’est effondré jeudi à son domicile de Los Angeles, a été interrogé samedi 27 juin pendant trois heures par la police. Les enquêteurs ont estimé que le cardiologue n’est «en aucune façon suspect et reste un témoin».
Au-delà de toutes les folles spéculations sur les causes de la mort de la star, il y a une évidence : l’un des chanteurs les plus riches du monde est mort hyperendetté. L’auto-proclamé " roi de la pop", a laissé une montagne de dettes et une série de concerts programmés pour juillet à Londres – dont le premier programmé le 13 juillet, auraient été les premiers depuis 12 ans et étaient censés rapporter quelque 450 millions de dollars à Michael Jackson, selon le promoteur AEG Live. Cette tournée devait durer trois ans et demi.
Que faire de 900 000 billets vendus pour des concerts non joués ?
Quelque 900 000 billets avaient été déjà vendus en quelques heures seulement depuis la mi-mars pour une série de concerts programmés pour juillet à Londres – dont le premier programmé le 13 juillet, étaient censés rapporter quelque 450 millions de dollars à Michael Jackson. La star décédée, aujourd’hui la question reste de savoir si l’organisateur de ces concerts doit rembourser tous ces billets. Ils étaient vendus jusqu’à 657 par minute. Les places coûtaient 50 et 75 livres, et jusqu’à 770 livres pour le "thriller package" avec champagne et accueil VIP.
On rapporte que cet engouement s’explique par le fait que ces concerts devaient marquer le retour sur scène du roi de la pop pour la première fois depuis 1997, et qu’ils allaient également signer ses adieux.
Comment celui qui était déjà célèbre avant l'âge de dix ans, grâce au groupe familial "Jackson Five", avant de passer au statut de star planétaire avec "Thriller" (1982), l'album le plus vendu au monde, s’est éteint endetté jusqu’au cou. On parle de près de 500 millions de dollars.

Top secret : l'état des finances de Michael Jackson
L’état des finances de Michael Jackson reste un secret bien gardé. La seule certitude est que la série de concerts à laquelle il s'était engagé devait conforter sa situation financière. La société d'investissements Fortress Investment Group, qui avait racheté en 2006 les dettes du chanteur, s'est refusée à tout commentaire.
En 1985, la star avait acheté l'éditeur musical ATV, propriétaire de l'essentiel du catalogue des chansons des Beatles, pour 47,5 millions de dollars. Dix ans plus tard, il a apporté ces actifs à Sony, pour créer une co-entreprise possédée à 50% par une société fiduciaire à son nom. Aujourd'hui Sony/ATV possède les droits sur les chansons de Michael Jackson, des Beatles, mais aussi de Bob Dylan et Joni Mitchell, et de musiciens best-sellers actuels comme Lady Gaga ou encore les Jonas Brothers.
Faute de publication du chiffre d'affaires de cette entreprise, il est impossible de connaître les revenus qu'en tirait le chanteur, au train de vie notoirement extravagant. Selon le Wall Street Journal cité par La Libre Belgique, Michael Jackson gagnait 19 millions de dollars par an au moment de sa mort, 7 millions émanant de sa part dans Sony/ATV. De source informée, on estime à deux milliards de dollars la valeur de l'entreprise, soit un milliard de dollars pour la fiducie Michael Jackson.

Grand dépensier
Cette fortune n'empêchait pas le chanteur d'affronter des difficultés financières récurrentes. Lors d'un procès retentissant pour attouchements sexuels en 2005, les autorités avaient indiqué que la star dépensait chaque année 20 à 30 millions de dollars de plus qu'elle ne gagnait et avait accumulé des dettes équivalentes à plus de 270 millions. Michael Jackson était connu pour dépenser des sommes énormes en jouets ou en antiquités.
En 2005, durant son procès pour attouchements sur un garçon, son comptable l'avait accusé de dépenser chaque année 20 à 30 millions de dollars de plus que ce qu'il gagnait.
Il pouvait en partie s'offrir ce train de vie luxueux grâce à un prêt de 200 millions de dollars garanti par sa part dans le catalogue des Beatles. Sa propre musique était gérée au sein de Sony/ATV, une coentreprise créée avec Sony Corp.
Pour éviter l'insolvabilité, Michael Jackson avait négocié un refinancement de ses prêts en 2006. En novembre dernier, il avait dû céder son titre de propriété sur son ranch californien de Neverland à une société créée par lui-même et un groupe d'investissement immobilier de Los Angeles, Colony Capital LLC, qui détient aujourd'hui son prêt de 23 millions de dollars sur la villa.
Michael Jackson n'avait plus sorti d'album depuis 2001 et n'avait plus donné de concert depuis 1997. Ce qui aggravait sa situation financière. La société financière Colony Capital de l'homme d'affaires Tom Barrack , aurait versé en mai 2008 22,5 millions de dollars pour éviter la saisie et la vente aux enchères du cher ranch de Neverland, dans la campagne californienne, alors que Michael Jackson était en défaut de paiement sur son emprunt hypothécaire. Et pendant quelques années après son acquittement, Michael Jackson avait bénéficié de la générosité du fils du roi de Bahreïn, après la fermeture par les autorités de Neverland en raison des salaires non versés.
Mais cette relation s'est terminée devant les tribunaux: en novembre dernier le cheikh Abdulla bin Hamad Al Khalifa affirmait avoir avancé 7 millions de dollars au chanteur américain en contrepartie de la promesse de celui-ci de produire un disque, écrire une autobiographie et jouer dans une comédie musicale, et que Michael Jackson s'était dérobé à ses engagements.
En attendant les résultats de la seconde autopsie faite sur le défunt à la demande de sa famille, la dépendance du chanteur aux médicaments est pour l'instant l'élément le plus tangible dans l'enquête sur les causes de la mort du chanteur. L'ancienne nurse de trois enfants de Michael Jackson a affirmé de son côté avoir été contrainte de faire régulièrement des lavages d'estomac au chanteur pour le débarrasser des cocktails d'analgésiques qu'il prenait. Grace Rwaramba, 42 ans, brutalement licenciée en décembre dernier par le chanteur, a également fait part de ses craintes pour l'avenir des enfants et s'est envolé d'Europe pour Los Angeles dans l'espoir de pouvoir les revoir.
Grace Rwaramba a affirmé qu'une fois elle avait appelé la mère du chanteur, Katherine, et sa soeur, Janet, pour leur demander d'intervenir et de le persuader de suivre un traitement contre cette dépendance, mais que Michael s'était retourné contre elle et l'avait accusée de l'avoir trahie.
Mme Rwaramba, née au Rwanda, a travaillé pour Michael Jackson pendant plus d'une décennie, d'abord comme secrétaire, puis comme nurse de ses trois enfants, Prince Michael, 12 ans, Paris Katherine, 11 ans, et Prince Michael II, 7 ans.
Le sort de trois enfants de Michael Jackson restait flou samedi et les médias évoquaient la possibilité de voir la mère biologique des deux aînés, l'infirmière Deborah Rowe, batailler en justice pour en obtenir la garde.
Michael Jackson a eu deux enfants avec sa deuxième épouse, l'infirmière Deborah Rowe: un garçon, Prince Michael, et une fille, Paris Katherine. Un troisième enfant, Prince Michael II, est né d'une mère porteuse dont l'identité n'a jamais été révélée. Tous se trouvaient vendredi sous la garde de la mère de Michael Jackson, Katherine, à Los Angeles.
La mort du King’s pop est loin d’avoir livré ses secrets.
Kléber Kungu

J.-P. Bemba en liberté provisoire en Belgique ?


A l’issue d’un an de détention à La Haye
J.-P. Bemba en liberté provisoire en Belgique ?
Jean-Pierre Bemba pourra bénéficier d’une liberté provisoire auprès de la Cour pénale internationale (CPI) où, détenu depuis le 24 mai 2008, le délai de sa détention d’un an expire le 3 juillet. Et le Règlement de procédure et de preuve de la CPI impose, en sa règle 118-3, qu’au moins chaque année, une audience sur la détention de l’accusé soit tenue avant le procès. Les parties au procès, c’est-à-dire, le Procureur près la CPI, Luis Moreno O’Campo et les avocats de la défense du Sénateur Bemba Gombo ont été entendues devant la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale.
Le gouvernement belge devra remettre d'ici au 10 juillet à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye un avis sur une éventuelle remise en liberté de l'opposant congolais et sur son accueil en Belgique. A Bruxelles, on confirme de bonne source que la Belgique a été saisie d'une telle demande et qu'elle compte y répondre dans le délai imparti, après une consultation impliquant plusieurs ministères (Intérieur et Affaires étrangères), mais aussi le parquet fédéral et les services du Premier ministre.
La CPI elle a rendu une ordonnance demandant aux autorités du Portugal, de la France, de la Belgique et du Pays Bas, de soumettre au plus tard le 10 juillet prochain leurs observations sur la requête de mise en liberté provisoire du sénateur congolais Jean-Pierre Bemba Gombo ainsi que sur les conditions que ces pays pourraient lui imposer s’ils l’accueillaient sur leurs territoires en cas de cette liberté provisoire. Cette décision sera fondée sur les observations que les parties ont faites durant cette audience ainsi que sur les observations des Etats où l’ancien vice président de la République souhaite être accueilli en cas de libération provisoire. Selon Paul Madidi, chargé de communication de la CPI en RDC, au cours de l’audience, toutes les parties ont présenté leurs arguments. La défense soutient que son client doit être remis en liberté, tel qu’elle l’a toujours souhaité depuis longtemps, parce qu’elle estime que le risque de fuite n’a jamais existé et les charges retenues contre lui ont changé. En revanche, l’accusateur estime que le prévenu devrait rester en détention.

Belgique ou France


D’après ses avocats, le leader du MLC a souhaité être accueilli dans ces pays pour plusieurs raisons. Par exemple, en Belgique, pour ses propriétés, ses comptes bancaires et aussi parce que ses enfants y sont scolarisés. Ou encore, en France, pour ses liens sociaux importants.
Le chairman du Mouvement de libération du Congo (MLC), l’ancien mouvement rebelle mû par la suite en parti politique d’opposition, est mis en cause pour les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Bangui par sa milice, qui était intervenue en 2002 en République Centrafricaine à la demande du président de l’époque, Ange Patassé, confronté alors à la rébellion du général François Bozizé, devenu entre-temps chef de l’Etat.
C’est en Belgique que le candidat malheureux à la présidentielle de 2006 avait été arrêté à Rhode Saint-Genèse le 24 mai 2008 en exécution d'un mandat d'arrêt délivré par la CPI avant d’être transféré à La Haye début juillet 2008. Vivant alors habituellement au Portugal, il avait quitté Kinshasa sous escorte de blindés de l'Onu dans la nuit du 11 avril 2007, quelques semaines après de sanglants combats, les 22 et 23 mars, entre l'armée congolaise et sa garde rapprochée, qui avaient fait plusieurs centaines de morts.
Il avait quitté Kinshasa sous escorte des blindés onusiens dans la nuit du 11 avril 2007 après de violents affrontements qui avaient fait plus de 300 morts et le parquet avait ouvert une information judiciaire contre lui. Invoquant des raisons de santé, puis des craintes pour sa sécurité, M. Bemba, devenu sénateur en janvier 2007, vivait en exil, se partageant entre sa résidence au Portugal et la Belgique, où vit son épouse et où ses enfants sont scolarisés du côté de Mons. Il se préparait cependant à repartir la semaine suivante pour l’Afrique, vraisemblablement pour Kinshasa où venait d’être voté un statut de chef de l’opposition qui lui aurait octroyé un statut de ministre d’Etat et une réelle immunité.
Se croyant protégé en Belgique, Jean-Pierre Bemba, avait encore déjeuné samedi 24 mai à midi, dans une brasserie uccloise avec des personnalités politiques belges qui souhaitaient voir cet homme au charisme indéniable reprendre la tête de l’opposition congolaise. Son arrestation, le même soir, à son domicile de Rhode-Saint-Genèse, obtenue grâce à la collaboration entre la CPI et les autorités judiciaires belges, sans que le pouvoir politique en soit informé, fut donc une surprise totale. Depuis lors, c’est en vain que les avocats de M. Bemba ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire, assurant qu’il se présenterait librement devant ses juges.
Dans son dernier jugement, la CPI a estimé que Jean-Pierre Bemba Gombo était pénalement responsable, en sa qualité de chef militaire, des actes commis par ses troupes, meurtres, viols, vols et pillages, qui sont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. La Chambre estime que « M. Bemba était au courant des crimes commis durant l’intervention ». La défense relève cependant que la Chambre préliminaire a refusé de confirmer que Bemba était pénalement responsable de torture et d’atteinte à la dignité de la personne. La CPI a néanmoins reconnu que M. Bemba ne serait pas individuellement responsable en tant que coauteur des crimes contre l’humanité et crimes de guerre ; accusations mises à sa charge par Luis Moreno.
En contre-attaque, le secrétaire général du MLC, le député François Mwamba, n’a cessé de répliquer en ces termes : « Il ne suffit pas d’affirmer que Bemba était le chef hiérarchique de ses troupes, il faut aussi prouver qu’il leur a donné des ordres. »
Jean-Pierre Bemba est détenu à la prison de Scheveningen, près de La Haye. Il y reçoit souvent la visite de son épouse, qui vit à Bruxelles. Ses enfants viennent le voir pendant le week-end.
Kléber Kungu