lundi 6 juillet 2009

Michael Jackson est mort dans un état épouvantable


Conséquence d’une vie désordonnée
Michael Jackson est mort dans un état épouvantable
Les premiers résultats de l'autopsie pratiquée vendredi 3 juillet sur le corps Michael Jackson sont d’une réalité troublante sur l’état du corps de la star. Sa dépendance excessive en médicaments a été telle que Michael Jackson est décédé dans un état épouvantable. Il pesait 51 kg et n’était plus que n'était plus que l'ombre de lui-même lorsqu'il s'est éteint jeudi 25 juin. La maigreur très manifeste du chanteur n’est pas étonnant : on rapporte que le roi de la pop ne prenait plus qu'un très léger repas par jour. Dans son estomac, le médecin légiste n'a trouvé que des pilules qu'il prenait contre la douleur.
Bref, c’est donc un maigrichon qui s’était éteint à 50 ans d’une crise cardiaque le 25 juin. La prise excessive des médicaments, ainsi que ses dépenses excessives, a pratiquement ruiné la star de ma musique américaine. Des médicaments, il en a pris, même un peu plus, ces dernières semaines, tant il projetait de faire un retour à la Zorro sur scène musicale à partir du 13 juillet, avec une série de 50 concerts. Du Propofol, un puissant anesthésiant, a bel et bien été retrouvé dans la maison de Michael Jackson à Holmby Hills, relançant les spéculations sur les causes de la mort du chanteur. Ce médicament, connu également sous le nom de Diprivan, est un anesthésique d'action rapide, utilisé pour débuter et maintenir une anesthésie générale. Il «peut être utilisé à dose plus faible comme sédatif mais ce n'est pas un médicament à utiliser à domicile», a souligné samedi le Dr David Kloth, sur MSNBC. A la rigueur, «dans le cas d'une personne en phase terminale d'un cancer, ce peut être une indication. Mais pas dans ce genre de situation. Ce n'est pas juste pour dormir. Ce n'est pas un médicament pour faire dormir», a martelé l'anesthésiste, cité par Le Figaro.
L'Oxycontin, un puissant antalgique du même genre que la morphine et Demerol, un autre analgésique très puissant, n’ont pas eu de secret chez la défunte. Mais son médecin personnel, le cardiologue Dr Conrad Murray, entendu samedi 4 juillet par la police comme témoin dans cette affaire, a démenti avoir injecté l'Oxycontin, par intraveineuse au chanteur, qui était déjà sous Demerol. L'une des premières pistes de l'enquête s'orientait vers une overdose de morphine ou assimilé.
Mais l'ex-gouvernante des enfants de Michael Jackson, Grace Rwaramba, a, de son côté, raconté à la presse britannique qu'elle lui faisait des lavages d'estomac pour évacuer le trop-plein de médicaments.
On rapporte que le corps du chanteur - hanches, fesses, épaules- était également couvert de traces de piqûres dues aux trois injections quotidiennes d'antidouleurs, et de nombreuses cicatrices qui ont beaucoup ému les légistes: le roi de la pop, dont le formidable parcours musical s'est doublé d'une sinistre mutation vers un personnage quasi inhumain, aurait subi au moins treize interventions de chirurgie esthétique.
Michael Jackson, dont le père le surnommait «Big Nose» lorsqu'il était gosse, s'est notamment acharné à modifier l'aspect de son nez : à sa mort, le sien n'avait plus d'arête et la moitié droite était devenue quasi inexistante. La star, qui a vécu une enfance de brimades de la part de son père, notamment de nombreuses injures comme « Big Nose » (Gros nez) est resté marqué toute sa vie. Aussi s’est-il acharné à transformé ce corps en occidentalisant son nez et en se brunissant la peau. Ce qui n’a pas manqué des conséquences néfastes sur sa santé.
Ce sera donc demain que la cérémonie d'adieu de Michael Jackson sera organisée au stade du "Staples Center" de Los Angeles - la salle où le roi de la pop répétait son concert en vue de ses spectacles londoniens prévus en juillet. Sur 1.6 millions de fans qui ont tenté de décrocher des billets pour y assister, seuls 8 750 élus ont eu la chance d'être tirés au sort par les organisateurs. Pour éviter la revente des tickets, chaque gagnant recevra un bracelet nominatif qu'il ne pourra retirer qu'avec sa carte d'identité afin d'entrer dans le stade...En attendant, les gens continuent d'affluer tout autour du "Staples Center" afin de s'y recueillir et de laisser des dessins, des affiches, des mots, des bouquets et des peluches.

Des billets vendus par tirage au sort
Débordés par le nombre sans cesse croissant de fans désireux d’assister à cette cérémonie, les organisateurs ont organisé un grand "concours" pour choisir les 11 000 privilégiés de mardi 7 juillet. Mais puisque le complexe ne peut accueillir que 11 000 "spectateurs", ils ont décidé d’organiser un tirage au sort afin de "canaliser" l’affluence attendue, rapporte La Libre Belgique.
L’organisation a été confiée à la société AEG, celle-là même qui aurait dû prendre en main la série de concerts de Michael Jackson annoncée à Londres. Puisqu’il serait scandaleux de faire payer une cérémonie funèbre, les organisateurs ont songé à un système de loterie, une espèce de grand jeu funèbre. Vendredi et samedi, tous les demandeurs devaient taper l’adresse du site Internet du Staples Center. Formulaire très simple à remplir : nom, prénom, adresse e-mail, code postal et - on se demande pourquoi - date de naissance. Dès après s’être enregistré, on recevait un avis : "Vous avez maintenant une chance de gagner deux places. Vous saurez dimanche si vous figurez parmi les gagnants."
La suite n’est qu’une question de chance : c’est un tirage au sort qui a déterminé les heureux élus dimanche soir. Deux places étant attribuées par "gagnant", cela devait faire 8 750 heureux. Or, 500 000 demandes sont parvenues dès les deux premières heures et près de 1,7 million à la fermeture du site. Statistiquement, chaque participant avait 0,5 % de chances ou une chance sur 200 de décrocher la timbale. Bien sûr, toutes les précautions ont été prises pour éviter le marché noir. Les gagnants et leur invité seront priés de venir retirer ensemble les billets d’entrée au Staples Center où, pour éviter tout trafic, le personnel leur attachera un bracelet au poignet. Ce qui n’a pas manqué de décevoir de nombreux fans.

Debbie Rowe : ''Je veux mes enfants !''
De son côté, Debbie Rowe, l'ex-femme et la mère des deux premiers enfants de la star, est sortie de sa réserve concernant la garde de leurs enfants. Selon la chaîne de télévision locale NBC 4 de Los Angeles, qui s’est entretenue pendant une heure et demie avec elle, Debbie Rowe a exprimé son désir de se battre pour obtenir la garde de Prince Michael et Paris âgés de 12 et 11 ans.
"Je veux mes enfants. Je suis prête à subir un test ADN et un test psychologique pour prouver que je suis bien leur mère biologique et que je suis en état de m'occuper d'eux", a-t-elle réclamé. D’après la source, elle pleure la mort de son ancien mari et veut se charger du bien-être de leurs enfants. Mais pourquoi Rowe s'est tenue à l'écart de ses enfants durant toutes ses années ? Après avoir divorcé en 1999 et renoncé à son droit parental, en 2006, elle avait changé d'avis et obtenu un droit de visite...
Debbie Rowe affirme qu'elle souhaitait que les enfants soient élevés par leur père mais sa mort soudaine remet les choses en cause. Elle veut d'ailleurs fermement que Joe Jackson, le père de Michael, soit tenu juridiquement éloigné des enfants. On se souvient que l'homme avait été accusé de violences à l'égard de ses enfants, dont Michael.
En revanche, la famille du défunt ne la reconnaît guère. La cour supérieure de Los Angeles a confié lundi à la mère du chanteur, Katherine Jackson, 79 ans, la garde provisoire des deux aînés Prince Michael (12 ans) et Paris (11 ans), ainsi que de Prince Michael II, né d'une mère porteuse dont l'identité n'a jamais été révélée.
Les autorités de la ville, dans un Etat de Californie qui affiche un déficit budgétaire de 24 milliards de dollars, ont quant à elles lancé un appel aux généreux donateurs pour aider au remboursement des dépenses entraînées par l'événement.

Résidence transformée en lieu de mémoire
Selon l'homme d'affaires et styliste français Christian Audigier, la demeure du quartier huppé de Holmby Hills à Los Angeles, où Michael Jackson résidait avant sa mort le 25 juin dernier, sera transformée en temple à la mémoire du "Roi de la pop". La villa de Carolwood Drive, résidence que louait la star, d'où elle préparait son retour sur scène, deviendra un lieu dédié à sa mémoire est actuellement la propriété de la femme d'Hubert Guez, président exécutif de la marque de vêtements très prisée des célébrités créée par Christian Audigier, a-t-il expliqué. "A l'issue du bail qui court jusqu'à fin décembre et pour lequel le loyer est déjà réglé.
L’homme d’affaires français a fait savoir en outre qu’un vaste système via Internet a été mis en place pour récupérer dans le monde entier tous les objets souvenirs liés à Michael afin qu'ils puissent être entreposés dans ce lieu qui ne sera ouvert au public que le jour anniversaire de sa mort (chaque 25 juin, NDLR) mais que l'on pourra visiter via le Net de façon virtuelle".
Le styliste français souhaite créer "l'endroit de référence auquel tous ses fans puissent avoir accès pour perpétuer la mémoire" de son ami Michael Jackson "à l'instar de Graceland pour Elvis Presley".
Christian Audigier était un proche du "Roi de la pop", avec qui il avait, dit-il, "fêté Noël en avril dernier" en compagnie de ses enfants dans la cuisine de cette résidence d'une douzaine de pièces évaluée à 32 millions de dollars (22,83 millions d'euros) et louée par Michael Jackson 100.000 dollars par mois (71.360 euros).
Kléber Kungu






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