mardi 29 octobre 2013

La Cour constitutionnelle, la Céni, le cors judiciaire en atelier de formation lead



Du mardi 29 octobre au samedi 2 novembre à Kinshasa

La Cour constitutionnelle, la Céni, le cors judiciaire en atelier de formation lead

            Du mardi 29 octobre au samedi 2 novembre 2013, les membres des administrations impliquées dans la gestion électorale, la Céni, la Cour  constitutionnelle, nouvellement mise en place, les représentants du Corps judiciaire, les Forces de sécurité, les représentants de la société civile, les confessions religieuses et les représentants des média seront en atelier de formation lead.
            L’Unité électorale de la CEEAC organise une série d’atelier dans les pays membres de la CEEAC. Aussi, après le Burundi, du 25 au 29 mars 2013 à Bujumbura,  le Cameroun, du 24 au 28 juin 2013 à Yaoundé, c’est le tour de la République démocratique du Congo de bénéficier de cette formation inscrite  au programme 2013 de l’agenda de l’Unité électorale de la CEEAC pour cette première année d’expérimentation.
            Selon un communiqué de presse de la CEEAC dont L’Observateur a obtenu copie, le public visé par la thématique épouse la diversité des parties prenantes à un processus électoral, à savoir : les membres des administrations impliquées dans la gestion électorale, la Céni, la Cour  constitutionnelle, nouvellement mise en place, les représentants du Corps judiciaire, les Forces de sécurité, les représentants de la société civile, les confessions religieuses et les représentants des média.
            Durant les travaux, des développements permettront aux participants de se familiariser avec certaines questions comme le leadership et la  gestion des conflits pour les acteurs électoraux, la présentation des défis et  enjeux du leadership dans les processus électoraux, les défis électoraux et réponses technologiques, les défis liés à la biométrisation des processus électoraux, la gestion des crises électorales et les  techniques de négociation y afférentes, l’appropriation de l’évolution du débat démocratique et du processus électoral en RDC, la prévention des crises électorales par l’exercice du leadership pour la consolidation de la démocratie en phase postélectorale.
            Avant l’ouverture de cet atelier,  le secrétariat général de la CEEAC tient à féliciter l’Etat congolais pour sa disponibilité et sa précieuse collaboration, notamment les administrations en charge des questions d’immigration et des affaires électorales. 
Cette excellente attitude du pays hôte s’inscrit dans la logique de la décision de Kigali n° 03/CCEG/VI/90 du 26/01/1990 relative à la libre circulation de certaines catégories de ressortissants des Etats membres à l’intérieur de l’espace CEEAC.
            En effet, s’agissant de l’entrée sur son territoire des fonctionnaires non congolais de la CEEAC parties prenantes à cette rencontre, la RDC s’est prêtée de bonne grâce à appliquer les dispositions de la décision précitée.

 L’ensemble de la délégation lui en sait gré.
            D’ores et déjà, la CEEAC se félicite aussi  de la disponibilité des autorités de l’Ecole de formation électorale en Afrique centrale, (EFEAC) et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), et sait pouvoir compter sur la mobilisation des personnes concernées et/ou intéressées par les présentes assises. 
            Eu égard à l’expertise éprouvée des facilitateurs choisis pour animer les différents modules inscrits au programme des cinq jours d’atelier, il ne fait aucun doute que la mutualisation de ces échanges d’expériences devrait doter la RDC  qui abrite ce séminaire des instruments d’analyse et d’action susceptibles de prévenir d’éventuels actes de violences consécutives à des processus électoraux tels qu’on l’a déploré ailleurs en Afrique.
            Ce séminaire se tient  au lendemain de la mise en place de la Cour constitutionnelle, dont la mission première est de veiller à la constitutionnalité des lois et  de servir de juge en dernier ressort des contentieux électoraux  d’une part  et de l’important discours du Président de la République, Chef de l’Etat, Joseph Kabila , devant les deux chambres du parlement réunis en congrès d’autre part, discours qui annonce des décisions prochaines visant à réconcilier le pays avec ses diverses composantes politiques et sociologiques.
            Après des années de violences postélectorales que l’Afrique en plein processus démocratique n’a cessé de connaître dans son histoire, aujourd’hui le continent noir est en train de cheminer sur une autre voie marquée par l’apprentissage démocratique.
            Ce nouveau cap comble de bonheur  le Secrétariat général de la CEEAC auquel nos chefs d’Etat et de gouvernement ont confié la lourde mission de servir de bras séculier à l’édification  d’une  communauté harmonieuse et déterminée à s’exprimer qualitativement dans toute ses dimensions.
            Des sessions de formation comme celle qui s’ouvre ce 29 octobre à Kinshasa  constituent à cet égard  des jalons importants dans cette quête d’un espace communautaire tourné vers l’avenir, désireux de se construire dans la paix et soucieux d’y parvenir en s’inspirant des meilleurs exemples en la matière, légions en maintes contrées du globe, avec  comme modèle phare, l’Union Européenne, notre partenaire et bailleur dans l’organisation de ces cycles de formation .
            Tout  entreprendre dans notre espace communautaire  pour enrayer le phénomène des violences postélectorales, telle est la réalité qui s’impose et qui reste un défi que les pays membres de la CEEAC tiennent à relever.
            C’est la CEEAC qui organise cet atelier de formation, grâce au soutien de l’Union européenne, à travers notamment le Projet d’appui à la CEEAC en matière de paix et de sécurité (PAPS II).
Kléber Kungu

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