mercredi 3 décembre 2014

Dieu devrait créer les femmes à leurs goûts

Si le monde était à recréer
Dieu devrait créer les femmes à leurs goûts
            Si le monde était à recréer,  Dieu devrait créer les femmes à leurs goûts. Cette assertion a tous les ingrédients pour paraître, aux yeux des lecteurs, aussi troublante qu’étonnante. Le trouble, comment Dieu devrait recréer d’autres êtres…  L’étonnement, c’est à s’imaginer que Dieu doive recréer ces êtres selon leurs goûts. Des femmes en plus…Fausses ongles, faux cils, faux cheveux, fausse grosseur… Les femmes adorent ce qui est faux, pour vu qu’il leur plaise !
            Les femmes adorent ce qui est faux en apparence. Je parle des femmes congolaises qui se laissent dominer par la modernité au point de l’adorer à mort. A mort, je dis ? Oui, car elles adoptent tout ce qui est faux sans réfléchir.
            De la tête aux pieds en passant par les mains, les Congolaises répugnent ce que Dieu leur a donné. Lorsque vous regardez sur la tête d’une Congolaise, surtout une jeune fille, vous verrez ce que les femmes congolaises aiment porter comme cheveux. Mettez-vous à contempler les passagères d’un taxi-bus dans lequel vous êtes embarqué, vous remarquerez que plus de la moitié –je reste encore très modeste – porte de faux cheveux.
            Si le monde était à recréer, Dieu prendrait soin d’offrir aux femmes congolaises de fausses chevelures – pardon des cheveux - de plusieurs couleurs, de plusieurs formes, de plusieurs longueurs et de plusieurs noms, comme elles en raffolent actuellement. Veuillez remarquer les nombreuses Congolaises que nous croisons sur les artères de Kinshasa et partout en RDC : elles portent de faux cheveux de couleurs verte,  rouge, bleue, chocolat.. Quant aux formes, je vous épargne de toutes ces formes que vous avez déjà eues sous vos yeux. Les unes plus attrayantes que les autres.
            Il y a des mèches et des perruques. Pour contenter les nouvelles femmes à créer en RDC, Dieu devrait offrir aux unes des mèches sous leurs trois catégories : les synthétiques qui ne se portent qu’une seule fois, c’est-à-dire à usage unique. Les naturelles qui ont l’avantage de se porter plusieurs fois et les brésiliennes ou cabello qui sont en fait des cheveux naturels traités. En agissant ainsi, le Créateur risque de devoir recréer plus tard une autre race de Congolaises, car toutes voudraient porter les brésiliennes…

La lutte contre la vieillesse
            Aux autres, Il donnerait des perruques ou chapeaux. Le Créateur n’aurait pas beaucoup à faire, le nombre de Congolaises qui en raffolent n’étant pas important. Les perruques n’ornent pas beaucoup les têtes des jeunes filles. Elles feront l’affaire des femmes âgées gagnées par la nostalgie.
            Que dis-je ? Que les femmes âgées adorent les chapeaux ? Je me trompe, car c’est chez le sexe faible que la lutte contre la vieillesse est plus âpre. Donc, Dieu devra prendre compte de cette donne.
            Les nouvelles créatures congolaises doivent demeurer éternellement jeunes : pas de rides sur un corps éternellement jeune, pas de cheveux blancs...
            L’étape ce cheveux achevée, Dieu devrait s’attaquer à un autre défi : celui des cils. Il devrait penser à donner aux nouvelles Congolaises de nouveaux cils. Pas comme ceux qu’Il a donnés à la première génération. A la génération à créer, Dieu penserait à donner des cils ayant la forme d’une brosse de balai qui donne à la porteuse la forme d’une sorcière, d’un vampire !
            Dieu devrait penser à retoucher les yeux de ses nouvelles créatures congolaises féminines. Laisser des sourcils à l’arcade sourcilière de nos compatriotes féminines équivaudrait à une négligence de la part de Dieu car bien des Congolaises se donnent le culot de raser tous leurs sourcils qu’elles remplacent par un simple coup de crayon de beauté…
            Quant aux oreilles, Il veillerait à les percer, selon les goûts de chaque créature féminine : aux unes un trou, aux autres plusieurs…
            Pour ne pas à voir à refaire une autre génération de Congolaises, à la denture de cette nouvelle génération, le Créateur pourvoirait d’un diastème. En effet, savez-vous que certaines Congolaises adorent l’espace entre les dents à tel point que celles qui n’en ont pas se la créent à tout prix. Cet espace dentaire est appelé soit dents du bonheur, soit dents de la chance ou médicalement, diastème. C’est un détail physique que Dieu ne devrait pas oublier car certains hommes tombent facilement amoureux des femmes qui en sont pourvues. J’avoue que je ne fais pas exception!
            L’étape de la tête terminée, le Créateur devrait s’attaquer au sentier de la retouche des bras. Où la vilaine et ancienne forme des ongles devrait porter une belle cure de jouvence. Voyez la forme des ongles que nos sœurs Congolaises aiment porter actuellement : cornues, longues, coloriées. C’est cette forme d’ongles que le Créateur devrait placer sur leurs doigts. J’ai envie de vomir à l’idée d’y penser !
            Les orteils des Congolaises « nouvelle génération » devraient aussi porter ce bain de jouvence pour bien les contenter.
            Pour terminer la nouvelle touche sur le corps de nouvelles Congolaises, Dieu veillerait à ne pas oublier un détail de taille : la taille. Pas question de taille svelte, mais il faudrait de la taille ronde ou mieux, rondouillarde qui frise le patapouf ou l’obèse. Avec en priorité, un derrière proéminent et un ventre bedonnant. Pour qu’une fois le pantalon mis sur un tel corps, ce derrière arrive à jouer le rôle que son propriétaire voudrait le faire jouer. Lequel ? A vous de répondre.
            Ouf ! Maintenant, le Créateur pourrait se reposer au terme d’un travail harassant, capricieux…

Kléber Kungu

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