mercredi 3 décembre 2014

Les chauffeurs poids lourds mettent fin à leur grève

Route Matadi-Kinshasa
Les chauffeurs poids lourds mettent fin à leur grève
            Les chauffeurs et convoyeurs des véhicules poids lourds de la Nationale n° un viennent de mettre fin  à la grève jeudi 9 octobre qu’ils ont déclenchée lundi 29 septembre. Les négociations de deux parties auraient abouti à un accord.
            Selon un chauffeur joint au téléphone jeudi 9 octobre d’une des sociétés de transport exploitant le tronçon routier Kinshasa-Matadi, les chauffeurs et convoyeurs des véhicules poids lourds viennent de mettre au mouvement de grève, à l’issue d’un accord conclu après des négociations menées entre les propriétaires des véhicules poids lourds et le syndicat des chauffeurs poids lourds.
            Aussitôt la grève levée, des véhicules se sont descendus au port de Matadi, tandis que d’autres se sont mis en route pour la capitale kinoise, chargés de marchandises.
            Selon la source, les deux parties ont convenu que les chauffeurs et convoyeurs reprennent d’abord  le chemin du travail, les employeurs feront le reste à la fin de ce mois d’octobre.
            Déclenchée lundi 29 septembre, cette dernière grève des transporteurs des poids lourds est la 4ème déclenchée en l’espace de moins d’une année.
            La raison principale de ces grèves est que les grévistes accusent toujours leurs employeurs d’être de mauvaise foi en refusant de respecter les accords qu’ils ont toujours signés avec eux. Il s’agit de l’amélioration de leurs conditions de travail.
            Selon notre source, les propriétaires des véhicules poids lourds desservant le tronçon routier Kinshasa-Matadi ont l’habitude de retrancher dans leurs salaires les dépenses engagées par les chauffeurs en mission dans les réparations des pneus (600 dollars américains) ou dans l’achat du carburant supplémentaire.
            Quelle chance peut avoir cet énième accord que les chauffeurs et convoyeurs des poids lourds viennent de signer avec leurs employeurs ? Peu, sinon aucune, d’autant plus que les employeurs s’entêtent à fouler aux pieds ces accords, n’étant pas inquiétés par le ministère du Travail et Prévoyance sociale que les employés accusent souvent de se ranger du côté de l’employeur.
Kléber Kungu
            

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