Sécurisation de la population congolaise
Matata Ponyo
inaugure le centre d’appel de la police
Le Premier ministre, Matata Ponyo, a
inauguré mercredi 1er octobre à Kinshasa deux bâtiments dont l’un va
abriter le centre d’appel de la police. Ce Centre va servir à recevoir les appels
des habitants du pays en général, de Kinshasa en particulier, qui peuvent
désormais signaler, grâce à un numéro vert : le 112, les cas d’insécurité dont
ils pourraient être victimes.
Ce centre d’appel de la police,
apprend-on, va fonctionner 24 heures sur 24. Dans un premier temps, il
fonctionnera à titre expérimental pour la seule commune de Kinshasa, l’un des
fiefs et repaires des gangsters de la ville de Kinshasa.
Au cours de la cérémonie
d’inauguration de ce centre, le commissaire général de la police nationale
congolaise, le général Bisengimana, a expliqué toutes ces dispositions. « Ce
numéro est gratuit et mis à la disposition de la population pour atteindre
directement le commandement de la police et bénéficier de l’aide d’urgence que
sollicite la population. Ce projet est encore expérimental pour la commune de
Kinshasa ».
Comme l’a souligné le
général Bisengimana, tout porte à croire que la mise en service d’e ce numéro vert va aussi bien faciliter
l’implantation d’une police de proximité que lui permettre de bien mener sa
mission d’assurer la protection de la population civile.
Sept camionnettes neuves et cinq
motos
En outre ce numéro vert, les
policiers ont bénéficié d’un don de sept camionnettes neuves et de cinq motos
pour leurs interventions tant diurnes que nocturnes dans une ville très vaste
en proie à de nombreux cas de banditisme caractérisé notamment par des attaques
à main armée, des agressions diverses au moyen d’armes blanches.
Le général Bisengimana a précisé que
ce service allait étendre sa couverture sur le reste de la ville de Kinshasa et
du pays lorsqu’il sera doté d’autres matériels.
La construction de ces nouveaux
bâtiments de la police a été financée par la coopération britannique et l’Union
européenne.
Face à la montée fulgurante de la
criminalité dans la capitale congolaise, la population des 23 autres communes
de la ville de Kinshasa, en proie à de nombreux actes de criminalité depuis
quelques mois, piaffent d’impatience de voir s’installer dans leur commune
respective ce Centre d’appel de la police.
La population kinoise qui salue
cette action de grande portée sécuritaire en sa faveur souhaite seulement que
le moment venu que les interventions de la police ne soient pas handicapées par
des raisons superflues comme le manque de carburant, le nombre réduit des
effectifs commis à ce service ou le manque de moyens de mobilité ou encore leur
panne…
Kléber Kungu
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