mardi 11 septembre 2012

« Huille moteur, huille hydraulique… »

« Huille moteur, huille hydraulique… » Ces écrits, ces monstruosités linguistiques, je les aperçois un jour sur un véhicule fourgon circulant sur l’avenue des Huileries, qui est stationné, dans un feu rouge, en face de ‘’Pain Victoire’’. Des écrits tellement gros qu’ils sont visibles à une cinquantaine de mètres. Il s’agit d’un véhicule appartenant à une société de fabrication et vente d’huile d’auto, destiné à assurer la réclame de cette marchandise qu’’est l’huile [à prononcer Hil]. Si je disposais d’un véhicule, soyez rassurés, je ne dépenserais, pour tout l’or du monde, aucun franc congolais pour acheter cette « huille » [à prononcer HiH] qui n’existe pas encore et qui, par conséquent, est incapable de graisser, de huiler le moteur ou tout dispositif ou mécanisme de mon véhicule. En plus, je crains que cette société ne vende pas assez de ces produits dont elle fait la réclame à coup de pub sur des véhicules qui sillonnent les artères de Kinshasa. Car les camionneurs doivent se poser mille et une questions avant de se décider d’ouvrir leur porte-monnaie. Pourquoi ce véhicule se permettait-il de circuler, sur l’avenue des Huileries, lui qui vend de l’huille? Kléber Kungu

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