mardi 25 septembre 2012

Francophonie : A dieu, Coco Tande : la presse congolaise te pleurent.

A dieu, Coco Tande : la presse congolaise te pleurent. « A dieu, Coco Tande : la presse congolaise te pleurent », c’est une information en boucle que je suis un jour sur CNTV. Ma réaction ne tarde pas : le français est en péril. Le péril est tel que ceux qui sont considérés par l’opinion comme les détenteurs de la connaissance et de la maîtrise de la langue de Voltaire se complaisent à l’enterrer à petit feu par des massacres à grande échelle. Voyons comment cette courte phrase a été massacrée. Premièrement, le mot « adieu » que nous aimons prononcer ou écrire à l’occasion du décès d’un parent, un ami ou une connaissance, s’écrit toujours en un seul mot. En l’écrivant en deux mots « A dieu », mes confrères ont certainement pensé que ce mot s’écrit en deux mots car, en le prononçant, on s’adresse à une personne qui s’en va à Dieu… Adieu est un terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu'on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n'est jamais. Deuxièmement, « … te pleurent ». Quelle monstruosité que l’accord fait au verbe pleurer ! Question : quel est le sujet du verbe pleurent ? Pour terminer, à ceux qui ont pris la liberté d’orthographier adieu en deux mots, je dirai ceci : adieu à ce type de monstruosité linguistique.

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