jeudi 20 septembre 2012

Francophonie : « Sans chemin de fer le Congo ne vaut pas un pénis »

Stanley a dit : « Sans chemin de fer le Congo ne vaut pas un pénis » Mon confrère qui me fait cette confidence me le fait avec de gros et bruyants éclats de rire. « C’est authentique », me certifie-t-il en guise de conclusion. C’est une stagiaire qui signe cette grosse bourde capable de retourner dans leur sommeil éternel tous mes ancêtres dont la pudeur était l’une des vertus cardinales. C’est avec toute son innocence renforcée par une ignorance de la langue française que cette stagiaire – en G3 communication sociale – a rapporté les propos d’un dirigeant de la Société congolaise des transports et des ports (SCTP), ex-Onatra qui se plaignait des vols répétés de cornières, de fils électriques…, bref des biens de sa société à Kasangulu par des inciviques. Pour terminer, l’homme en a appelé à la réhabilitation des trains, estimant que « Sans chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny » et non « pénis » comme l’a écrit notre future journaliste. Quand je crie haut et fort que le français est en péril, il y en a qui pensent que je suis en train de délirer. Alors, peut-on vraiment accepter qu’une étudiante puisse arriver à confondre penny avec pénis, deux choses très différentes, ayant un seul lien que celui qui veut utiliser beaucoup son pénis, sans retenue, doit avoir beaucoup de penny ? Kléber Kungu

1 commentaire:

  1. M. Kléber Kingu,
    Pour un enseignant vous manquez de culture. Au lieu de vous attaquer à votre stagiaire veuillez plutôt le féliciter de son audace. Comment ? En l'informant qu'en français des mots homophones existent. Penny et Pénis s'en approchent. Qu'est-ce que votre pudeur et pas celle de vos ancêtres vient faire dans cette histoire à dormir debout ? Votre stagiaire fait preuve sur le plan philosophique d'une maîtrise éclairée de la langue française en signifiant l'expression ancienne; « Sans chemin de fer le Congo ne vaut pas un penny", par une neuve: Sans chemin de fer, le Congo ne vaut pas un pénis ». Si vous doutez réécoutez Mario et demandez-vous que vaut le pénis de ce monsieur bardé de diplômes mais sans travail !
    Boyikasse Buafomo

    RépondreSupprimer