dimanche 15 juillet 2012
1ère convention du DFF de la paroisse CEC Bandalungwa
1ère convention du DFF de la paroisse CEC Bandalungwa
« Dieu nous éprouves souvent pour nous permettre de comprendre sa grandeur »
Le Département Femme et Famille de la Paroisse de la Communauté évangélique du Congo (CEC) de Bandalungwa a organisé la première convention des femmes du 11 au 15 juillet axée sur le thème central : « Tout va bien ». Durant trois jours, les femmes de cette Eglise ont appris comment être optimistes en comptant d’abord et surtout sur Dieu, seul capable de donner des réponses satisfaisantes à nos nombreux problèmes. Aussi les épreuves devant lesquelles Il nous place souvent servent à mesurer sa grandeur.
« Tout va bien » ou l’acceptation de soi, tel qu’on est, tel que Dieu nous a créés, est le thème central sur lequel était axée la première convention des femmes de la paroisse CEC Bandalungwa. A travers ce thème, le Département Femme et famille de cette paroisse a voulu inviter les femmes de fonder leur foi et confiance en Dieu, à compter d’abord et surtout sur Dieu et non aux hommes, car c’est Lui qui est le dépositaire de toutes les solutions à nos problèmes, a expliqué Mayengo Antoinette, toute ravie d’avoir organisé et réussi une telle conférence qui a fait drainer un grand nombre de personnes, spécialement des femmes.
Au cours de la messe de clôture dimanche 15 juillet, le pasteur Jean Mbonkini, de l’Eglise CBCO, a invité les femmes à s’inspirer de l’exemple de foi de cette femme stérile qui, après avoir perdu son unique enfant qu’elle avait eu, alors qu’elle était très âgée, a compté sur Dieu, à travers son serviteur qui lui avait prédit qu’elle enfanterait.
Avant de rencontrer le serviteur de Dieu, la femme stérile a accepté ce qu’elle était sans se soucier, sans se plaindre de sa stérilité comme le feraient bien des femmes aujourd’hui. Face à sa stérilité, dont elle était devenue la risée des autres femmes, elle ne cessait de dire : « Tout va bien ». Elle n’a donc pas flancher comme le seraient la plupart des femmes actuelles. « L’homme, c’est la tête (qui raisonne), la femme, c’est le cœur (le sentiment), mais cette femme a fait la différence », a déclaré le prédicateur.
Le pasteur a insisté sur le stoïcisme de cette femme devant les épreuves de la vie. Avec un seul enfant qu’elle a eu dans sa vieillesse, mais qui venait de mourir, elle n’a pas paniqué ; elle a plutôt gardé le sang-froid, fondant son espoir en Dieu qui lui avait donné cet enfant.
Son enfant mort, elle l’a amené chez le serviteur de Dieu qui avait prophétisé qu’elle en aurait un, en cachant la triste nouvelle à son époux, mais tout en disant « Tout va bien ». Mais si cela s’était passé à ce jour, qu’aurait dit l’opinion au sujet de cette femme en raison de son attitude, en cachant la nouvelle à son mari ? s’est interrogé le pasteur Jean Mbonkini. Réponse : qu’elle connaît de quoi est mort l’enfant.
Au cours d’une prédication entrecoupée de temps à temps par des « Tout va bien », le prédicateur a fustigé le comportement de certaines personnes qui, se fiant aux paroles d’autres personnes, croient que ces paroles sont plus puissantes celles de Dieu. Aussi sont-elles devenues des imbéciles parce qu’elles ignorent ce que Dieu a placé en elles, en croyant plutôt à ce que ces personnes ont dit d’elles qu’elles sont des imbéciles. Mais la femme a cru en la souveraineté, l’omniscience de Dieu.
Moralité : Dieu a tout prévu pour toi. Même si tu rencontres les obstacles sur ton chemin, dis seulement : « Tout va bien ». Il a rappelé que Dieu nous met souvent devant des épreuves pour qu’une fois sorti de ce souci, nous puissions bien nous servir de ce que nous pourrons recevoir de Lui et comprendre, par conséquent, sa grandeur.
Durant les 5 jours de cette première conférence, plusieurs sous-thèmes ont été débattus, à savoir : « Dieu fait et accomplit sa parole », « Que dois-je faire pour que moi aussi je dise : Tout va bien ?», « Dieu existe. Mon frère, accepte qu’Il existe ».
La paroisse CEC Bandalungwa est dirigée par la révérende Marie-France Bayedila. Cette servante de Dieu doit s’estimer heureuse aujourd’hui d’avoir réussi à organiser, par le truchement de son Département Femme et Famille, la première convention des femmes de sa paroisse, dont la culte de clôture s’est enflammé dans une ambiance festive animée par des chorales comme Kilombo, Past Day, Zola de la CEC Bumbu, Jeunes Eclairs et la Chorale CBCC.
La première convention des Femmes de la paroisse CEC Bandalungwa ayant vécu, il y a lieu de dire tout haut : « Tout va bien » ?
Kléber Kungu
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