dimanche 17 février 2013

Rencontre Kagame – Sassou : la paix en RDC au menu

Rencontre Kagame – Sassou : la paix en RDC au menu A l’issue de sa visite de deux jours en République du Congo, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé, et son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso ont exprimé dimanche à Oyo, à 400 kilomètres au nord de Brazzaville, leur volonté de contribuer au retour de la paix dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) où opère la rébellion du M23. C’est ce qui ressort en substance d’un communiqué officiel signé par les deux chefs d’Etat à l’issue de cette visite. Denis Sassou Nguesso et Paul Kagame ont "réaffirmé leur volonté de contribuer positivement au retour de la paix dans le Nord-Kivu et dans la région des Grands Lacs", selon ce texte publié à l'issue d'une visite de deux jours du chef de l'Etat rwandais dans le village natal du président Sassou Nguesso, selon La Libre Belgique. "La paix (dans la sous-région) est indispensable. Sans la paix, il n'y a pas de développement", a déclaré Paul Kagame dans une brève interview aux journalistes. Le président rwandais a par ailleurs évoqué avec son hôte la question du statut de quelque 7 000 réfugiés rwandais installés au Congo depuis 1997. "Les deux chefs d'Etat ont réaffirmé leur détermination à ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre de la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais qui entrera en vigueur le 30 juin 2013", selon le communiqué. Arrivé au Congo samedi midi, Paul Kagame en est reparti dimanche en début d'après-midi. La dernière visite de Paul Kagame au Congo remonte à 2011. Le 12 septembre dernier, le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, avait également séjourné à Oyo au cours d'un week-end. La province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, riche en minerai, est soumise à l'activisme de groupes armés locaux et étrangers. Depuis mai, l'armée combat le Mouvement du 23 mars 2009 (M23. Le gouvernement congolais et les rebelles du M23 sont en pourparlers à Kampala, capitale ougandaise, depuis le 9 décembre. Après plus de deux mois, le dialogue semble piétiner, rien de significatif n’a été déjà obtenu. Kléber Kungu

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