dimanche 17 février 2013

Francophonie : « Grâce aux équipements que l’entreprise a acquéris… ».

« Grâce aux équipements que l’entreprise a acquéris… ». « Grâce aux équipements que l’entreprise a acquéris… ». Cette phrase tirée du discours d’un grand responsable d’une entreprise locale ayant en charge des transports et des ports est une illustration éloquemment malheureuse de la mort du français. Les oreilles du confrère qui me l’a rapportée n’étaient peut-être pas si attentives pour enregistrer les autres monstruosités. Revenons à la faute elle-même : c’est « acquéris », du verbe acquérir, conjugué au passé composé et qui s’accorde avec le mot « équipement ». A supposer que ce mot soit « tronçonneuses », c’est-à-dire au féminin, comment notre chef allait s’y mettre pour accorder ce participe passé avec le mot « tronçonneuses » ? « Acquérises », allait-il dire ? Dommage : le participé passé du verbe acquérir est « acquis », les équipements « acquis » ? les tronçonneuses « acquises ». Vous n’allez pas me dire que c’est pour la première fois que vous entendez ce mot. Kléber Kungu

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