mercredi 13 février 2013

Le diamant de 114.63 carats de la Miba n’a pas trouvé acheteur

Mbuji-Mayi Le diamant de 114.63 carats de la Miba n’a pas trouvé acheteur La Minière de Bakwanga (Miba) n’a pas réussi à écouler sa pierre de diamant Gem Spécial de 114, 63 carats, mardi 12 février à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. La Miba a commencé par un million de dollars américains avant de revoir sa mise jusqu’à 480 000 USD. Mais, aucun des six comptoirs locaux d’achat présents à cette cérémonie d’adjudication ne s’est prononcé en faveur de l’achat de cette grosse pierre, a annoncé radio okapi. Les gestionnaires et la délégation syndicale de la Miba, les services publics de l’Etat et autres personnalités provinciales, présents à la cérémonie de vente, se sont dit déçus par le fait que ce diamant n’a pas eu de preneur. La mise à prix pour la Miba a débuté par un million de dollars américains avant d’être revue, jusqu’à l’annonce de la clôture de l’enchère, à 480 000 dollars. Malheureusement aucun comptoir n’est parvenu à décrocher cette pierre précieuse. Faute de preneur, la Miba a décidé de garder sa pierre pour une vente prochaine en dehors de la province. On rapporte que quelques moments forts ont marqué cette vente. Il s’agit notamment de la procédure de vente aux enchères verbales, la présentation des lots de diamant mis en vente par la Miba et l’ouverture des enchères. Deux sous-lots, respectivement de 100.60 et de 10.20 carats chacun, ont été, quant à eux, achetés par un comptoir local au prix d’environ 28.200 dollars. Les agents et travailleurs de la Miba ont pourtant boycotté, depuis le début du mois de janvier, la paie de 35 % du salaire rabattu à deux reprises, attendant la vente de cette pierre précieuse. Au cours d’une tribune d’expression populaire organisée par la société civile à Mbuji-Mayi, samedi 22 décembre, ces agents avaient déjà appelé les responsables de la Miba à une bonne redistribution des dividendes du diamant de 114.63 carats, découvert quelques jours auparavant dans une carrière de cette entreprise. A cette occasion, ils avaient souhaité «qu’on puisse définir un programme d’urgence pour le social». Kléber Kungu

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