lundi 11 février 2013

La Cenco explique la procédure de l’élection du nouveau Pape

Démission de Benoit XVI La Cenco explique la procédure de l’élection du nouveau Pape Aussitôt la nouvelle de la démission de Benoît XVI a été annoncée, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) n’a pas attendu pour expliquer la procédure de la succession de la papauté, notamment de l’élection du nouveau pape. Âgé de 85 ans, le souverain pontife a annoncé sa démission à partir du 28 février prochain. Il a dit « ne plus avoir les forces nécessaires pour diriger l’Église ». L’Abbé Leonard Santedi, secrétaire général de la Cenco, a affirmé que pour certains, « Benoit XVI a vécu, comme cardinal Ratzinger, les derniers moments de Jean Paul II et qu’il ne voudrait pas refaire ce qu’il avait vécu ». L’Abbé Léonard Santedi, a également rappelé que le Pape Benoit XVI avait déjà évoqué « sans tabou » la question de sa succession. « Si les forces physiques ne me permettaient plus d’être apte à exercer mes fonctions, je démissionnerais », a-t-il déclaré, paraphrasant Benoit XVI. Dès que le Pape va quitter le Vatican, « le doyen des cardinaux prendra les choses en mains. C’est lui qui va expédier les affaires courantes ; il va convoquer le consistoire et le conclave pour l’élection du nouveau pape », a ajouté l’Abbé Léonard Santedi. Le Code de Droit Canonique dit que le souverain pontife peut démissionner s’il le désire de façon libre. Ainsi stipule l’article 1 du droit canonique : « S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit ». Un nouveau Pape avant la Pâques Après la démission de Benoit XVI, le porte-parole du Vatican a annoncé que le nouveau pape devrait être élu avant la fête des Pâques, soit le 31 mars. L’élection du successeur de Joseph Ratzinger devrait donc débuter mi-mars. En théorie, tout archevêque, évêque ou prêtre peut être élu Pape. Personne ne se porte officiellement candidat pour une élection soumise à beaucoup de règles. Cependant, dans les faits, c’est généralement l’un des cardinaux qui est choisi comme nouveau pape. Ce sont les cardinaux de moins de 80 ans qui éliront le nouveau souverain pontife. Ils sont appelés « cardinaux électeurs ». Actuellement, ils sont 118 sur 209. Ils devront se réunir en conclave pour délibérer et voter. Avant le vote, les cardinaux sont convoqués au Vatican. Ils sont tenus « sauf raison de santé ou empêchement grave » de se soumettre à cette convocation, dans un délai de 15 à 20 jours. Jusqu’à l’annonce publique de l’élection, toute communication avec l’extérieur est interdite. Les cardinaux prêtent serment de garder perpétuellement le secret sur tout ce qui concerne l’élection. Le vote se déroule à bulletin secret. Pour qu’un nouveau pape soit élu, il faut qu’il recueille la majorité des deux tiers des suffrages. Mais si aucun pape n’est élu après un certain nombre de jours et de tours de scrutin, des dispositions spéciales sont prévues : la majorité simple suffit ou le vote ne se déroule qu’entre les deux candidats arrivés en tête aux précédents scrutins. Après chaque scrutin, les bulletins sont brûlés dans un poêle dont la cheminée est visible de la place Saint-Pierre. Si le vote n’est pas concluant, la fumée est noire, dans le cas contraire, elle est blanche. Lorsqu’un nouveau Pape est élu, le doyen des cardinaux lui demande son consentement et le nouveau souverain pontife devra ensuite choisir son nom. Il faut attendre début avril pour connaître le nouveau pape. De quel pays appartiendra-t-il, Benoît XVI étant originaire d’Allemagne. Kléber Kungu

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