lundi 18 février 2013

Charly Wenga Bulambo prend les commandes du Panu

Parti de l'alliance nationale pour l'unité Charly Wenga Bulambo prend les commandes du Panu Le député national Charly Wenga Bulambo a été élevé au rang de président national intérimaire du Parti de l'alliance nationale pour l'unité (Panu). Il a été présenté aux cadres et militants de ce parti politique au cours d’une cérémonie organisée par le Comité directeur national dimanche 17 février dans la salle Le Réseau dans la commune de Kasa-Vubu. La mission du président national a.i. est de redynamiser les activités du parti, convoquer le congrès qui élira le président national. Depuis le décès le 1er octobre 2009 à Paris de l’ancien président national du Panu et ministre de l'Economie nationale et du Commerce, André-Philippe Futa, le poste de présidence de ce parti est resté vacant. Il a plu au Bureau du Comité directeur national de le combler en y désignant un intérimaire conformément à la réunion extraordinaire du 8 février dernier du Comité directeur national dont le procès-verbal a été lu par le secrétaire général du Panu. Le 17 février 2013 restera une date inoubliable aussi bien dans les annales que dans la mémoire des militants du Panu. Mais surtout dans l’histoire de la vie politique de Charly Wenga, ainsi qu’il l’a reconnu dans son discours teinté d’émotion. Au cours duquel il a fait observer une minute de silence en mémoire de deux personnalités du parti disparus : André-Philippe Futa et Sylvain Joël Bifuila (dernier président national du Panu décédé le 25 janvier 2013). Dans son allocution articulée sur trois grands points : bref rappel de la philosophie politique du Panu, la situation actuelle du parti et la question de l’heure, Charly Wenga, dont le parti place l’homme au centre de toute la préoccupation de l’Etat, a déclaré que « la liberté des citoyens, l’égalité des chances entre homme et femme, la solidarité et l’amour de la patrie, la démocratie ainsi que la paix » sont des valeurs sur lesquelles la nation congolaise doit s’édifier. En outre, « la compétence, l’excellence, la responsabilité, le civisme et le militantisme patriotique » doivent aussi caractériser les membres du Panu. Mais en définitive, le principe selon lequel « l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut et au moment qu’il faut » doit guider ceux qu’il appelle « les architectes politiques de l’édifice congolais » dans les choix qu’ils sont appelés à opérer dans la désignation des personnes aux différents postes de responsabilités. Parlant de la situation actuelle du Panu, le nouveau président intérimaire a expliqué les circonstances de son choix comme numéro un du parti. Après la mort tragique du sénateur Sylvain Joël Bifuila, le dernier élu à assumer la présidence du parti, selon la décision du 18 décembre 2010 d’André Philippe Futa instituant « une présidence nationale intérimaire rotative de trois mois pour chaque élu national du parti », il a échu au Comité directeur national du Panu, dans sa réunion du 8 février 2013, de lui confier le flambeau de la direction du parti. Guerre d’agression Parlant de la situation de l’heure, le nouveau président du Panu a évoqué la guerre d’agression que, par voie des compatriotes aigris et égoïstes « certaines puissances étrangères » ont imposée à la RDC. Il a en outre salué le mot d’ordre du chef de l’Etat qui a « une mobilisation générale afin de se liguer contre l’ennemi commun extérieur pour qu’à l’intérieur le peuple congolais tout entier, comme un seul homme, réalise une cohésion nationale autour de la paix et de l’unité nationale afin que l’intégrité du pays soit maintenue de manière à ne pas permettre de laisser partir même un centimètre de son territoire. » L’un des partis membres de la Majorité présidentielle, le Panu, s’est dit prêt à apporter sa « contribution lors de la concertation nationale en vue de parvenir à la cohésion nationale. » Le clou de la cérémonie a été incontestablement la remise par le Cercle culturel Rega au nouveau président des deux cadeaux. D’abord, une statuette d’éléphant en bois à un seul ivoire, au cours d’une courte cérémonie pleine de signification ancestrale. Ce cadeau, selon les donateurs, symbolise un éléphant féroce et que les chasseurs qui osent l’attaquer, sans le connaître, finissent par mourir. Et cet éléphant, c’est Charly Wenga. Le deuxième cadeau était représenté par une bouture de manioc. Un homme, c’est une bouture de manioc. Elle germe partout où on la jette. Chaque animal se nourrit de la bouture du manioc soit au niveau des feuilles, soit au niveau des tubercules. Ainsi le président Charly Wenga est appelé à servir partout en RDC au même niveau. La remise de ces cadeaux a été précédée par la remise par le secrétaire général du parti des symboles nationaux constitués des statuts, du règlement intérieur, du projet de société, et d’autres symboles comme le drapeau national). Plusieurs personnalités ont rehaussé de leur présence cette cérémonie : les représentants des chefs coutumiers des provinces, de la Majorité présidentielle, certains députés nationaux…. Kléber Kungu

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