Province Orientale
40 femmes enlevées
par des miliciens à Mambasa
Environ quarante femmes ont
été enlevées depuis trois jours dans un carré minier situé au groupement
Bakaiko, dans le territoire de Mambasa, Province Orientale, par les hommes
armés identifiés comme des miliciens de Manu, un proche de l’ex-chef rebelle
Morgan. Six cases ont été également incendiées.
C’est la société civile du
territoire de Mambasa, relayée par le site internet de Radio Okapi, qui a livré
cette information après des entretiens sur cette question avec les autorités
politico-administratives locales.
Le territoire de Mambasa est l’une
des entités politico-administratives où de nombreux groupes armés et autres
milices sèment tranquillement la terreur,
en raison entre autres du non-déploiement d’éléments des Forces armées de la
République démocratiques du Congo (FARDC)
Aussi les autorités
politico-administratives de cette entité ne cessent de plaider pour la
sécurisation de ce groupement et le renforcement de la présence d’éléments de
l’armée régulière. L’on y déplore l’activisme de plusieurs groupes armés,
notamment les rebelles ougandais des ADF et bien d’autres inciviques, y compris
les miliciens Maï-Maï de Morgan, chef milicien décédé en avril 2014.
Le territoire de Mambasa partage la
frontière terrestre avec le territoire de Beni, au Nord-Kivu, une autre zone
infestée par des groupes armés nationaux et étrangers comme les ADF. Le
territoire de Mambasa est victime de plusieurs cas d’enlèvements de personnes
par des hommes armés ou des groupes armés.
20 personnes enlevées en juin
Quatre mois plus tôt, vingt
personnes, dont deux femmes, avaient été kidnappées et conduites en brousse le
6 juin par des hommes armés à Salaté, village est situé à environ 270 km
au sud-ouest de Bunia, dans le territoire de Mambasa.
Des hommes armés de Kalachnikov et d’armes blanches avaient surgi aux environs de 20 heures à Salaté.. Ils avaient pillé toutes les boutiques et des maisons d’habitation sans tirer un seul coup de feu.Avant de quitter le village, ils avaient pris de force vingt personnes, dont deux femmes. Les otages avaient été obligés d’assurer le transport des butins appartenant aux assaillants identifiés comme des fidèles d’un certain Ringo Masimango, un ancien chef milicien de la région abattu à Mambasa-centre il y a plus de sept mois.
Des hommes armés de Kalachnikov et d’armes blanches avaient surgi aux environs de 20 heures à Salaté.. Ils avaient pillé toutes les boutiques et des maisons d’habitation sans tirer un seul coup de feu.Avant de quitter le village, ils avaient pris de force vingt personnes, dont deux femmes. Les otages avaient été obligés d’assurer le transport des butins appartenant aux assaillants identifiés comme des fidèles d’un certain Ringo Masimango, un ancien chef milicien de la région abattu à Mambasa-centre il y a plus de sept mois.
Le
village de Salaté n’est contrôlé par aucun élément des FARDC ni de la Police
nationale congolaise (PNC).
En dépit de l’ultimatum de Kinshasa après la signature de l’Accord de
paix d’Addis-Abeba par les onze Etats membres de la Conférence internationale
sur la région des Grands Lacs (CIRGL), plusieurs groupes armés restent
réfractaires à l’appel au désarmement volontaire. Quoique quelques groupes armés
aient rendu les armes.
L’accord de paix sur la RDC a été
signé dimanche 24 février 2013 au siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en
Ethiopie, par onze pays africains, en présence du secrétaire général des
Nations unies et de la présidente de la Commission de l’Union africaine. Cet
accord devrait permettre la restauration de la paix dans la partie Est de la
RDC, en proie à des conflits armés à répétition.
Kléber Kungu
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