Si le
monde était à recréer
Dieu devrait créer les femmes à leurs goûts
Si le monde était à recréer, Dieu devrait créer les femmes à leurs goûts.
Cette assertion a tous les ingrédients pour paraître, aux yeux des lecteurs,
aussi troublante qu’étonnante. Le trouble, comment Dieu devrait recréer
d’autres êtres… L’étonnement, c’est à
s’imaginer que Dieu doive recréer ces êtres selon leurs goûts. Des femmes en
plus…Fausses ongles, faux cils, faux cheveux, fausse grosseur… Les femmes
adorent ce qui est faux, pour vu qu’il leur plaise !
Les femmes adorent ce qui est faux
en apparence. Je parle des femmes congolaises qui se laissent dominer par la
modernité au point de l’adorer à mort. A mort, je dis ? Oui, car elles
adoptent tout ce qui est faux sans réfléchir.
De la tête aux pieds en passant par
les mains, les Congolaises répugnent ce que Dieu leur a donné. Lorsque vous
regardez sur la tête d’une Congolaise, surtout une jeune fille, vous verrez ce
que les femmes congolaises aiment porter comme cheveux. Mettez-vous à
contempler les passagères d’un taxi-bus dans lequel vous êtes embarqué, vous
remarquerez que plus de la moitié –je reste encore très modeste – porte de faux
cheveux.
Si le monde était à recréer, Dieu prendrait
soin d’offrir aux femmes congolaises de fausses chevelures – pardon des cheveux
- de plusieurs couleurs, de plusieurs formes, de plusieurs longueurs et de
plusieurs noms, comme elles en raffolent actuellement. Veuillez remarquer les
nombreuses Congolaises que nous croisons sur les artères de Kinshasa et partout
en RDC : elles portent de faux cheveux de couleurs verte, rouge, bleue, chocolat.. Quant aux formes, je
vous épargne de toutes ces formes que vous avez déjà eues sous vos yeux. Les
unes plus attrayantes que les autres.
Il y a des mèches et des perruques.
Pour contenter les nouvelles femmes à créer en RDC, Dieu devrait offrir aux
unes des mèches sous leurs trois catégories : les synthétiques qui ne se
portent qu’une seule fois, c’est-à-dire à usage unique. Les naturelles qui ont
l’avantage de se porter plusieurs fois et les brésiliennes ou cabello qui sont
en fait des cheveux naturels traités. En agissant ainsi, le Créateur risque de
devoir recréer plus tard une autre race de Congolaises, car toutes voudraient
porter les brésiliennes…
La lutte contre la
vieillesse
Aux autres, Il donnerait des
perruques ou chapeaux. Le Créateur n’aurait pas beaucoup à faire, le nombre de
Congolaises qui en raffolent n’étant pas important. Les perruques n’ornent pas
beaucoup les têtes des jeunes filles. Elles feront l’affaire des femmes âgées
gagnées par la nostalgie.
Que dis-je ? Que les femmes
âgées adorent les chapeaux ? Je me trompe, car c’est chez le sexe faible
que la lutte contre la vieillesse est plus âpre. Donc, Dieu devra prendre
compte de cette donne.
Les nouvelles créatures congolaises
doivent demeurer éternellement jeunes : pas de rides sur un corps
éternellement jeune, pas de cheveux blancs...
L’étape ce cheveux achevée, Dieu devrait
s’attaquer à un autre défi : celui des cils. Il devrait penser à donner
aux nouvelles Congolaises de nouveaux cils. Pas comme ceux qu’Il a donnés à la
première génération. A la génération à créer, Dieu penserait à donner des cils
ayant la forme d’une brosse de balai qui donne à la porteuse la forme d’une
sorcière, d’un vampire !
Dieu devrait penser à retoucher les
yeux de ses nouvelles créatures congolaises féminines. Laisser des sourcils à
l’arcade sourcilière de nos compatriotes féminines équivaudrait à une
négligence de la part de Dieu car bien des Congolaises se donnent le culot de
raser tous leurs sourcils qu’elles remplacent par un simple coup de crayon de
beauté…
Quant aux oreilles, Il veillerait à
les percer, selon les goûts de chaque créature féminine : aux unes un
trou, aux autres plusieurs…
Pour ne pas à voir à refaire une
autre génération de Congolaises, à la denture de cette nouvelle génération, le
Créateur pourvoirait d’un diastème. En effet, savez-vous que certaines
Congolaises adorent l’espace entre les dents à tel point que celles qui n’en
ont pas se la créent à tout prix. Cet espace dentaire est appelé soit dents du
bonheur, soit dents de la chance ou médicalement, diastème. C’est un détail
physique que Dieu ne devrait pas oublier car certains hommes tombent
facilement amoureux des femmes qui en sont pourvues. J’avoue que je ne fais pas
exception!
L’étape de la tête terminée, le
Créateur devrait s’attaquer au sentier de la retouche des bras. Où la vilaine
et ancienne forme des ongles devrait porter une belle cure de jouvence. Voyez
la forme des ongles que nos sœurs Congolaises aiment porter actuellement :
cornues, longues, coloriées. C’est cette forme d’ongles que le Créateur devrait
placer sur leurs doigts. J’ai envie de vomir à l’idée d’y penser !
Les orteils des Congolaises « nouvelle
génération » devraient aussi porter ce bain de jouvence pour bien les
contenter.
Pour terminer la nouvelle touche sur
le corps de nouvelles Congolaises, Dieu veillerait à ne pas oublier un détail
de taille : la taille. Pas question de taille svelte, mais il faudrait de
la taille ronde ou mieux, rondouillarde qui frise le patapouf ou l’obèse. Avec
en priorité, un derrière proéminent et un ventre bedonnant. Pour qu’une fois le
pantalon mis sur un tel corps, ce derrière arrive à jouer le rôle que son
propriétaire voudrait le faire jouer. Lequel ? A vous de répondre.
Ouf ! Maintenant, le Créateur
pourrait se reposer au terme d’un travail harassant, capricieux…
Kléber Kungu
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