Ebola : la triste histoire de sa naissance
Près du village Yambuku,
territoire de Bumba, district de Mongala dans la province de l’Equateur. dans
le nord de la République démocratique du Congo (RDC) – à l’époque Zaïre - coule une rivière au nom
d’ « Ebola » (signifiant eau
blanche). Nous sommes en septembre 1976, lorsqu’un directeur d’école et une
religieuse meurent d’une maladie effroyable qui provoque des fièvres intenses,
puis génère des caillots sanguins et des hémorragies mortelles.
C'est à
l'hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut
identifié, en septembre 1976, par le médecin belge Peter Piot de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers3,4, annonçant une première épidémie qui allait alors
toucher 318 personnes et en tuer 280. Le virus responsable est
identifié à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers en Belgique et aussitôt
répertorié « pathogène de classe 4 » (P4), soit hautement dangereux et contagieux, uniquement
manipulable en laboratoire protégé. On lui donne le nom de la rivière Ebola, et
de la maladie qu’il induit, « fièvre
hémorragique Ebola »
Entre 1976 et 2012, Ebola
gagne quatre pays d’Afrique centrale et orientale : la RDC, le Gabon,
l’Ouganda et le Soudan. Les équipes de santé multiplient la publication de
rapports effrayants. En plus des hommes, la maladie à virus Ebola affecte des
milliers de grands primates et d’autres animaux sauvages. Le simple contact
avec le sang, la salive, la sueur, les excréments, la peau, suffit à
transmettre le virus, si bien que les familles et les soignants peuvent être facilement
infectés.
K.K.
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