Route
Matadi-Kinshasa
Les chauffeurs poids lourds mettent fin à
leur grève
Les chauffeurs et convoyeurs des
véhicules poids lourds de la Nationale n° un viennent de mettre fin à la grève jeudi 9 octobre qu’ils ont
déclenchée lundi 29 septembre. Les négociations de deux parties auraient abouti
à un accord.
Selon un chauffeur joint au
téléphone jeudi 9 octobre d’une des sociétés de transport exploitant le tronçon
routier Kinshasa-Matadi, les chauffeurs et convoyeurs des véhicules poids
lourds viennent de mettre au mouvement de grève, à l’issue d’un accord conclu
après des négociations menées entre les propriétaires des véhicules poids
lourds et le syndicat des chauffeurs poids lourds.
Aussitôt la grève levée, des
véhicules se sont descendus au port de Matadi, tandis que d’autres se sont mis
en route pour la capitale kinoise, chargés de marchandises.
Selon la source, les deux parties
ont convenu que les chauffeurs et convoyeurs reprennent d’abord le chemin du travail, les employeurs feront
le reste à la fin de ce mois d’octobre.
Déclenchée lundi 29 septembre, cette
dernière grève des transporteurs des poids lourds est la 4ème
déclenchée en l’espace de moins d’une année.
La raison principale de ces grèves
est que les grévistes accusent toujours leurs employeurs d’être de mauvaise foi
en refusant de respecter les accords qu’ils ont toujours signés avec eux. Il
s’agit de l’amélioration de leurs conditions de travail.
Selon notre source, les
propriétaires des véhicules poids lourds desservant le tronçon routier
Kinshasa-Matadi ont l’habitude de retrancher dans leurs salaires les dépenses
engagées par les chauffeurs en mission dans les réparations des pneus (600
dollars américains) ou dans l’achat du carburant supplémentaire.
Quelle chance peut avoir cet énième
accord que les chauffeurs et convoyeurs des poids lourds viennent de signer
avec leurs employeurs ? Peu, sinon aucune, d’autant plus que les
employeurs s’entêtent à fouler aux pieds ces accords, n’étant pas inquiétés par
le ministère du Travail et Prévoyance sociale que les employés accusent souvent
de se ranger du côté de l’employeur.
Kléber Kungu
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