A l’issue d’une rencontre à Mahagi Centre (Province
Orientale)
Kinshasa et Kampala coalisés pour combattre
l’insécurité transfrontalière
Les
autorités du territoire de Mahagi (Province Orientale) en République
démocratique du Congo (RDC) et celles du district de Nebbi, en Ouganda se sont
échangées dernièrement à Mahagi Centre
sur les voies et moyens de lutter contre l’insécurité transfrontalière. Les
participants ont décidé d’échanger leurs informations sur les arrestations et
extraditions des malfaiteurs transfrontaliers ainsi que le contrôle des
mouvements migratoires
Au
cours de cet échange, les deux parties ont évoqué les points (endroits) de
chaque pays respectif qui constituent le tendon d’Achille en matière de
sécurité. Ainsi le lac Albert pour la RDC et l’Ouganda est présenté comme un
ilot d’insécurité commun au territoire de Mahagi et le district ougandais de
Nebbi. L’administrateur du territoire de Mahagi, Jean Bosco Ngamubiem Essese, a
souligné la porosité des frontières. Cet état des choses, a-t-il conclu, est à
la base de la fuite de part et d’autre de la frontière lacustre entre les deux pays des malfaiteurs
de tout bord
Par
conséquent, a-t-il fait reùarquer, des cas d’insécurité sont enregistrés chaque
année aux postes douaniers de Togo et Nyarambe, en territoire de Mahagi, et
Erusi Subcountry, en Ouganda
Des cas de tracasseries de pêcheurs par les forces
navales ougandaises sont aussi signalés
Jean
Bosco Ngamubiem Essese a, à cette occasion,
rappelé la saisie des poissons et du matériel de pêche des pêcheurs
congolais par les agents de Beach Management Unity, l’Unité de gestion de Beach
ougandais, entre autres, à Kolokoto, Kakoko et Awe
Des
informations confirmées par le chargé de la surveillance de pêche sur le lac
Albert, coté congolais, et le commandant de la force navale congolaise à
Mahagi-port, à 54 Km à l’est de la cité de Mahagi
Il
est prévu une autre rencontre entre les autorités ougandaises et congolaises devant
intervenir sous peu. Question d’assurer régulièrement le suivi des rencontres précédentes en vue
d’une gestion maximale des questions frontalières entre la RDC et l’Ouganda.
Kléber
Kungu
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