mercredi 3 décembre 2014

La situation sécuritaire de la RDC au menu

Entretien José Eduardo dos Santos- Smail Chergui
La situation sécuritaire de la RDC au menu
            La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), de la République centrafricaine (RCA), en Libye et au Soudan du Sud a été au menu de l’entretien que le président angolais, José Dos Santos a eu avec le Commissaire de l'Union africaine (UA) pour  la Paix et Sécurité, Smail Chergui, à Luanda capitale de la République angolaise.
            Le chef de l'Etat angolais, José Eduardo dos Santos, a reçu en audience, mardi 9 septembre, à Luanda, le Commissaire de l'Union africaine (UA) pour la Paix et Sécurité, Smail Chergui. Les deux personnalités ont analysé l'application des mesures pour pacifier la Région des Grands Lacs et le continent africain, face aux conflits armés qui y persistent encore et qui déchirent les deux parties. Il s’est agi précisément des aspects relatifs à la situation en République démocratique du Congo (RDC), en république centrafricaine (RCA), en Libye et au Soudan du Sud.
            Pour le Commissaire de l’UA pour la Paix et la Sécurité, la  paix et la stabilité dans d'autres pays en conflit dans tout le Continent reste conditionnée à la pacification complète dans la région des Grands Lacs.
            La présence de Smail Chergui en Angola pour discuter des questions de paix et de sécurité dans la région et dans d'autres zones d'Afrique est justifiée par le fait que l'Angola assume la présidence de la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL). Pour ce faire, Luanda venait d’abriter, il y a quelques semaines, un mini-sommet consacré essentiellement sur cette question et qui avait donné aux rebelles des FDLR jusqu’au 31 décembre pour désarmer volontairement.
            Quant à la question de la situation sécuritaire de la RDC, Smail Chergui a affirmé qu'après avoir trouvé une solution pour la rébellion pro rwandaise, mais qu'il restait de trouver impérativement une solution pour l’épineuse question des éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), qui sont à la base de la difficile situation d’insécurité dans la partie orientale du Congo-Kinshasa.

Les FDLR ont une dernière chance
            Pour le cas de FDLR, le diplomate de l’Union africaine s'est dit optimiste quant à la solution de réintégration des éléments de cette force rebelle. Il fonde son optimisme sur le fait qu’il y a engagement des autorités angolaises qui ont déjà tenu deux sommets de Chefs d'Etat de la région et un autre au niveau ministériel, à Luanda, pour trouver une solution au cas.
            Il a cependant rappelé que les FDLR ont un délai pour l'intégration de leurs éléments, adopté lors de la réunion précédente de leaders de la CIRGL qui les ont appelés à se rendre volontairement.
            Quant à l’ultimatum que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL ont lancé aux éléments des FDLR, le Commissaire de l’UA pour la Paix et la Sécurité, a rappelé l’engagement de la CIRGL pour que cette date soit la dernière pour  leur reddition, qui constitue une opportunité qui leur est offerte, parce que l’option militaire n’est pas prioritaire pour l’instant.
            L'Angola assume, depuis janvier dernier, la présidence tournante de la CIRGL, organisme créé après les conflits enregistrés dans la zone des Grands Lacs, en 1994, dont le résultat a marqué la reconnaissance de sa dimension et la nécessité d'un effort concentré, en vue de la promotion de la paix et du développement de la Région et de l'Afrique, dans sa généralité.

Kléber Kungu

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