Après l’investissement de son quartier général au mont Kibawa
Où se trouve Gédéon, ex-chef
de guerre ?
Après la
saisie par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) des
armes, des munitions, du matériel de communication de l’ancien seigneur de
guerre MaI-Mai, Gédéon Kyungu Mutanga, dans le Katanga , ce criminel court
toujours, lors que ses hommes, qui ont semé la mort et la désolation entre 2003
et 2006 dans le nord du Katanga, ont été délogés de leur Quartier général.
Mais où est passé Gédéon ? ne cesse-t-on de se demander.
Alors
que l'armée régulière a récupéré des armes, des munitions, du matériel de
communication, Gédéon Kyungu a réussi,
lui, à s'échapper. Comment est-il parvenu à passer entre les mailles des filets
des FARDC si ce malfrat n’aurait pas bénéficié des complicité ?
s’interrogent certains observateurs avisés.
Gédéon
Kyungu n’est pas à sa première escapade. Une fois arrêté, condamné et emprisonné,
Gédéon était parvenu à s’évader en septembre 2011 de la prison de Kasapa de
Lubumbashi pour reprendre du service dans le parc national de l’Upemba.
Son
évasion spectaculaire en 2011 de la prison de Lubumbashi, son retour quasi
facile dans le parc de Upemba, son fief, ne cessent de susciter des questions
dans l’opinion qui croit dur comme fer que cet homme ne peut arriver à ces
exploits sans complicités. De qui ? Lorsqu’on prend en compte toute la
logistique qui lui a permis de réaliser ses activités criminelles, on ne peut
ne pas conclure à des complicités.
Où et
comment s’est-il procuré tout cet armement, ces salopettes servant d’uniformes
pour les miliciens, ce pick-up pour les déplacements ? Et selon RFI, en
investissant le quartier général de Gédéon au mont Kibawa, les FARDC ont aussi
découvert que le chef milicien Gédéon disposait de radios positionnées sur la
fréquence de l’armée régulière. Il avait également à sa disposition un matériel
sophistiqué pour suivre les informations du monde entier. A conclure que le l’ancien chef de guerre
était bien renseigné sur les opérations des militaires congolais dans la
contrée, il n’y a qu’un pas. On comprend alors comment il a réussi à quitter
précipitamment son quartier général..
Arriverait-on
à découvrir un jour les complicités dont le chef de guerre jouissait dans le
« triangle de la mort », un secteur que l’on dit riche en or, en coltan et autres minerais.
Kléber Kungu
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