Collation
des grades académiques 2013-2014
Matata Ponyo a parrainé les tout premiers
médecins de l’UPC
L’Université protestante au Congo
(UPC) a procédé à la collation des grades académiques de ses tout premiers
médecins samedi 27 septembre dans la cathédrale du centenaire de l’Eglise du
Christ au Congo (ECC). Ils étaient 68 lauréats de la première promotion de la
faculté de médecine de la première session 2013-2014 de l’UPC. Ils ont eu
l’honneur et le privilège d’être parrainés par le Premier ministre Matata Ponyo
qui a assisté à la grande cérémonie.
Soixante-huit lauréats, dont dix-sept
avec distinction et cinquante et un avec satisfaction, de la première promotion
de la faculté de médecine de l’UPC, parrainés par le Premier Matata Ponyo Mapon
et chacun arborant une blouse blanche, ont été en fête, que des parents, amis
et connaissances en grand nombre a contribué à rehausser de leur présence.
La fête ? L’événement valait la
peine d’être fêté d’autant plus que de 250 appelés qu’ils étaient en 2006, ils
sont restés seulement 68 élus, pardon lauréats, après avoir usé leurs
pantalons, jupes ou pagnes huit longues et harassantes années durant sur les
écritoires de l’université.
Soixante-huit médecins désormais sur
le marché de l’emploi avec pour profession délicate mais noble : soigner
les humains. Le secrétaire général académique, le Pr Dr Mampunza ma Miezi a tenu
à leur rappeler dans son rapport académique. « La santé est le capital humain le plus précieux, elle n’a pas de prix,
dit-on. C’est pourquoi elle doit passer entre les mains expertes», a
prévenu le doyen de la faculté de médecine.
Le parrain de la toute première
promotion de la faculté de médecine de l’UPC, Matata Ponyo s’est longuement
tardé sur ce qu’il appelé des théories classiques sur la santé, l’économie et
le développement en démontrant que les trois secteurs sont intimement liés et
que leur maîtrise parfaite porte bonheur et satisfaction à la Nation et à sa
population.
Matata Ponyo, qui a souligné
l’importance de la cérémonie en y assistant en personne, a montré qu’en livrant
sur le marché de l’emploi 68 jeunes médecins, l’Université protestante au Congo
venait d’apporter sa contribution significative et louable « à
l’enrichissement du corps médical à l’heure de la reconstruction menée de main
de maître par le président et chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange ».
Le Premier ministre Matata Ponyo a
estimé que les 68 jeunes médecins que l’UPC venait de mettre à a disposition de
la nation est une pierre importante à la réalisation de l’édifice humain et que
ces jeunes médecins allaient contribuer à l’amélioration des conditions de vie
de la population. Un rêve qui devient donc une réalité. Grâce d’abord aux
« filles et fils représentés dans cette cérémonie qui ont choisi de se
consacrer avec assiduité à leurs études de médecine plutôt que la voie de
l’oisiveté ».
Ensuite aux parents dont les
sacrifices les ont poussés à consacrer leurs ressources au devenir de leurs
enfants. Enfin, au gouvernement qui a résolument choisi d’améliorer les
conditions de vie des corps enseignants universitaires parce qu’il croit au
développement et à l’investissement dans le capital humain.
Pour le gouvernement Matata, cela n’est possible qu’avec des structures
médicales bien équipées en matériels et approvisionnées en médicaments. D’où
l’ambitieux projet d’équipement des structures sanitaires (PESS) financé sur
fonds propres du gouvernement à hauteur d’environ 80 millions de dollars
américains sur instruction du chef de l’Etat Joseph Kabila. Ainsi, depuis 2013,
le gouvernement s’est lancé dans la construction, la réhabilitation et la
modernisation de 5 430 centres de santé et hôpitaux ainsi que leur
équipement en matériels et médicaments.
La santé de la
population, l’un des facteurs les plu solides
Au cours de 2013, a rappelé Matata
Ponyo, son gouvernement s’était lancé dans la construction, la réhabilitation
et la modernisation de 5 430 centres de santé et hôpitaux ainsi que leur
équipement en matériel et médicaments. Pour la première fois dudit projet
concernant 200 hôpitaux et 1 000 centres de santé répartis sur l’ensemble
du pays, 277 centres de santé non bénéficiaires d’appuis structurels ont été
réhabilités.
Ce qui montre que le gouvernement
est conscient que le pays a besoin des structures de santé mais aussi du corps
médical compétent et qualifié, a renchéri M. Matata. Qui a souligné que la
santé de la population est identifiée comme l’un des facteurs les plus solides
et les plus puissants de la croissance économique. Les individus en bonne santé
tendent à apporter une valeur ajoutée au rendement de leur travail. Car, a-t-il
expliqué, ils sont moins absents à leur lieu de travail, ils sont capables
d’améliorer leurs performances aussi. Ces individus en bonne santé gagnent
plus, épargnent plus, investissent plus, consomment plus.
Cela confirme des études
scientifiques qui ont démontré qu’il existe une forte corrélation entre une
meilleure santé de la population et les améliorations des productions
intérieures brutes (PIB).
Pas d’excellence sans sacrifices
Le parrain des jeunes médecins de
l’UPC leur a rappelé une vérité scientifique : « il n’ ya pas
d’excellence sans sacrifices » et ce à quoi ont voulu aboutir tous ceux
qui ont investi en leurs études – leurs professeurs, leurs parents ainsi que le
gouvernement.
En leur rappelant la sagesse de Jean-Paul
Sartre qui a dit ceci : « L’essentiel
n’est pas ce qu’on a fait de l’homme, mais de ce qu’il a fait de ce qu’on a
fait de lui », Matata Ponyo a exhorté à ses poulains à choisir la voie de la rigueur,
la voie du labeur, la voie du sacrifice, c’est-à-dire celles qui permettront de
donner à leur pays ce qu’il n’a pas de précieux, à savoir, le travail bien fait
et tous les bienfaits qui en découlent.
Qualité de la
formation dispensée
Le recteur de l’UPC, le Pr Mgr Ngoy
Boliya, a remercié le Premier ministre Matata Ponyo pour avoir accepté de
parrainer cette promotion des médecins formés dans cette Alma mater et de se
présenter personnellement à la cérémonie de collation de leurs grades académiques.
Il a également souligné le dynamisme
de la jeune faculté de médecine grâce autant au sens managérial des professeurs
et autres autorités académiques qu’au soutien dont elle a bénéficié de la part
de différents partenaires européens (Pain pour le monde et Service protestant
de développement en Allemagne pour les infrastructures et noirs américains (le Bureau de liaison en
Amérique du Nord investissant dans le laboratoire. Il a remercié le
gouvernement central pour avoir accepté la construction de la 3ème
phase du bâtiment de la faculté de médecine.
S’adressant aux finalistes, le
recteur de l’UPC a reconnu la reconnu aussi bien la qualité et la solidité de
la formation dispensée sur le plan scientifique qu’éthique, cheval de bataille
de son institution.
Aussi les a-t-il invités à ne pas
trahir le serment d’Hippocrate où qu’ils se trouvent, ni l’UPC qui les a
formés.
L’UPC compte quatre facultés, à
savoir : la faculté de théologie, la faculté de droit, la faculté de
l’administration des affaires et sciences économiques (FASE) et la jeune
faculté de médecine. Forte d’un effectif
de 1 247 étudiants, la faculté de médecine représente 15,7% des effectifs
totaux des étudiants de l’UPC qui compte 8 041 étudiants dont 4 379
étudiantes (54,45%) et 3 662 étudiants (45,54%).
Gérée par un Comité de gestion digne
et soutenue par divers partenaires, l’UPC est l’une des universités privées
congolaises qui font la fierté de la RDC par de la qualité, la solidité de la
formation dispensée dans ses quatre facultés par d’éminents professeurs.
Kléber Kungu
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