« La RDC a du peint sur la
planche »
« La RDC a du peint sur la
planche ». C’est une consœur qui a écrit cette phrase. Une phrase qui, une
fois lue, nous paraîtrait sans faute. Mais qui révèle ses failles au grand jour
lorsqu’elle se présente sous la forme écrite.
Lorsque « la RDC a du peint sur
la planche », pour une raison ou pour une autre, c’est qu’il doit s’agir
d’une expression qui signifie autre chose que celle –expression – qui signifie
« avoir en perspective beaucoup de tâches fastidieuses à accomplir » et qui s’écrit
autrement : « La RDC a du pain sur la planche ».Une expression dont le sens a beaucoup évolué
à travers les siècles. A la fin du XIXe siècle, elle signifiait que l’on avait
assez de réserves pour affronter l’avenir. Car à cette époque les paysans
préparaient de grandes quantités de pain qu’ils conservaient sur une planche de
bois fixée au plafond. Par la suite, l’expression a pris le sens "d’avoir de quoi vivre
sans devoir travailler". Le sens actuel "avoir du travail en
réserve" semble n’être apparu qu’au début du XXe siècle.
Kléber Kungu
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