mercredi 3 décembre 2014

FRANCOPHONIE : « Préoccupation » ou « question »

« Préoccupation » ou « question »
            « J’ai deux préoccupations : la première, que pensez-vous de la révision constitutionnelle qui divise la Majorité présidentielle ? La seconde, quels sont les articles visés par cette révision ? » Ce n’est qu’un exemple que j’ai pris parmi tant d’autres que ceux des confrères qui ont l’habitude de participer ou assister dans des conférences de presse ou points de presse ont déjà entendus.
            Ma question est celle de savoir pourquoi les confrères préfèrent utiliser le mot « préoccupation » au lieu de « question », étant donné que ce qu’ils prennent pour des préoccupations sont en réalité des questions. Quoiqu’elles constituent, selon la définition, des soucis, ennui, inquiétudetourment, tracas… le tout étant des synonymes.
            L’usage de « préoccupation » va école dans les milieux des journalistes qu’il est en passe de remplacer le mot « question ». En attendant d’avoir une réponse satisfaisante, je préfère rester encore collé avec « question » pour éviter d’avoir beaucoup de préoccupations dans mon métier.

Kléber Kungu

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