mardi 10 septembre 2013

Plus de 1 000 détenus bénéficient d'une liberté conditionnelle

Plus de 1 000 détenus bénéficient d'une liberté conditionnelle La mesure ne concerne pas les détenus coupables de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et violences sexuelles" Plus de 1 000 détenus de République démocratique du Congo vont bénéficier d'une liberté conditionnelle, selon un arrêté de la ministre de la Justice Wivine Matipa lu mardi 10 septembre après-midi à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC). Cette mesure, précise le texte, ne concerne que des détenus condamnés pour des "infractions de droit commun". La source souligne que la mesure exclut les détenus coupables de "crimes de guerre, crimes contre l'humanité et violences sexuelles". Le texte insiste en outre sur le fait que pendant leur mise en liberté, les détenus devront notamment "ne pas causer de scandale". La mesure de la libération conditionnelle de ces détenus intervient 96 heures après le discours du président de la République, Joseph Kabila samedi 7 septembre, à l'ouverture de concertations nationales censées sortir la RDC de la crise politique, sociale et sécuritaire, par lequel il avait évoqué une prochaine mesure de libération conditionnelle des détenus. "A la faveur de la tenue des présentes assises, et pour permettre une décrispation de la situation, des mises en liberté conditionnelles de certains prisonniers vont être effectuées", avait-il promis. Une mesure qui avait été bien saluée par l’opinion tant nationale qu’internationale qui voyaient dans cette mesure une volonté bien affichée du chef de l’Etat de répondre aux nombreuses sollicitations des uns et des autres en faveur de la relaxation de certains prisonniers. Plus de 1 000 détenus déjà libérés auparavant Quelques jours plus tôt, plus de mille détenus de plusieurs prisons du pays venaient de bénéficier d’une libération conditionnelle, excepté les prisonniers politiques et militaires, selon le directeur de la prison de Makala, aux termes d’un arrêté du ministre de la Justice et des Droits humains du 31 août dernier. Parmi les bénéficiaires de cette mesure, environ 700 détenus du Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, ex- prison centrale de Makala à Kinshasa. Une cérémonie avait été organisée à cette occasion le dimanche 1er septembre par le directeur du CPRK, le colonel Thaddé Kabisa. Cette libération conditionnelle avait été accordée aux prisonniers condamnés pour des délits de droits communs. Il s’agit notamment des personnes condamnées pour escroquerie, vol simple et homicide involontaire. Ces prisonniers se sont dits heureux de sortir de la prison. Les détenus libérés à Makala sont sortis munis d’un certificat de libération remis par le directeur de la prison. Ce dernier les a prévenus des risques qu’ils couraient s’ils commettaient d’autres infractions : « Pendant cette période, tu ne peux pas commettre une autre infraction au risque de te retrouver condamné à deux peines. La peine de la nouvelle infraction et le reste de la peine interrompue », a prévenu le directeur de la prison aux heureux bénéficiaires de la libération conditionnée Le colonel Thaddé Kabisa a cependant expliqué que l’arrêté du ministre de la Justice n’accorde pas une liberté conditionnelle aux prisonniers militaires et politiques. Kléber Kungu

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