dimanche 15 septembre 2013

Le territoire de l’Ubangi envahi par des réfugiés centrafricains

L’Equateur dans une situation de pénurie de produits de première nécessité Le territoire de l’Ubangi envahi par des réfugiés centrafricains Rareté de produits de première nécessité, augmentation de leur prix. Voilà la situation que vivent les populations des de Zongo et Libenge, dans le Sud-Ubangi, en province de l’Equateur. A la base de cette situation dramatique l’afflux des réfugiés centrafricains fuyant les exactions l’insécurité persistante en République centrafricaine depuis le renversement du président Bozizé par la rébellion de la Seleka. Environ cinq cents nouveaux réfugiés sont arrivés mercredi 9 et jeudi 10 septembre dans les territoires de Zongo et Libenge, dans le Sud-Ubangi, en province de l’Equateur, apprend-on de radiookapi.net. D’autres se seraient réfugiés à Bili et Pandu, dans le Nord-Ubangi. Toutes ces personnes fuient l’insécurité persistante en République centrafricaine depuis le renversement du président Bozizé par la rébellion de la Seleka. Cette situation, soulignent les autorités locales, entraîne une rareté de vivres sur les marchés et perturbe la circulation routière. Pour le maire de Gbadolite, Egide Nyikingbo, le nombre élevé de personnes a rendu la vie difficile dans sa ville, en entraînant la hausse des prix des produits de première nécessité, dont les produits pharmaceutiques, conséquence de leur rareté sur les marchés. «Nous faisons face actuellement à une rareté des produits de première nécessité sur les marchés de Gbadolite. Ce qui a entraîné une hausse vertigineuse des prix. Ajouté à cela, la rareté des produits pharmaceutiques dans les hôpitaux», a-t-il fait remarqué. Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait recensé 72 heures plus tôt plus de 600 nouveaux réfugiés centrafricains à Gbadolite. D’autres, dont le nombre n’a pas été déterminé, ont afflué vers Libenge et Zongo, dans le Sud-Ubangi. Ces réfugiés accusent des militaires de la Seleka d’incendier des maisons, de commettre des exécutions sommaires et de piller des villages. On compte parmi ces réfugiés, des jeunes Centrafricains qui affirment vouloir poursuivre leurs études universitaires au Congo Kinshasa. Le chef du bureau du HCR à l’Equateur q indiqué que cette dernière vague venait s’ajouter aux anciens refugiés centrafricains sur le sol congolais, estimés actuellement à plus de 15 000. Ces réfugiés sont pris en charge notamment dans les sites de délocalisation de Mole dans le Sud-Ubangi, ainsi que d’Inke, de Boyabo et de Batanga, dans le Nord Ubangi. La prise de Bangui, capitale de la République centrafricaine par les rebelles de la Seleka en mars dernier, a entraîné au moins trente-cinq mille réfugiés centrafricains en Equateur et en Province Orientale. Kléber Kungu

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