mardi 10 septembre 2013

Le Fonds au profit des victimes en Ituri évalue ses activités

Cour pénale internationale Le Fonds au profit des victimes en Ituri évalue ses activités La présidente de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome, Tiina Intelman, et le directeur exécutif des Fonds au profit des victimes (FPV), Pieter De Baan, séjournent à Bunia en Ituri depuis le week-end dernier. Les deux personnalités y sont venues pour évaluer les activités d’assistance générale menées par ce fonds institué par l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome qui crée la Cour pénale internationale (CPI). L’assistance psychologique et socio-économique fournie aux victimes des violences sexuelles et sexistes sont parmi ces activités d’assistance. Pieter De Baan a précisé que ces activités d’assistance générale n’ont pas de lien direct avec les cas des Congolais jugés à la CPI pour des crimes commis en Ituri. « Nos activités d’assistance générale qui sont menées par le Fonds sont liées par le fait qu’il y a une juridiction de la Cour en RDC. Mais il n’y a pas de lien direct avec les cas qui sont devant la Cour, les cas Lubanga ou Ntaganda », a-t-il expliqué. Parmi ces activités, les directeur exécutif des Fonds a notamment cité l’assistance psychologique et socio-économique fournie aux victimes des violences sexuelles et sexistes. Les ressources de ce Fonds au profit des victimes proviennent essentiellement de contributions volontaires des Etats et de donations privées. Il a deux missions principales. La première est d’exécuter les ordres de dédommagements de la CPI à l’encontre d’une personne condamnée lorsque la Cour lui enjoint d’agir ainsi. La deuxième est une mission d’assistance générale pour laquelle les contributions volontaires des donateurs fournissent un soutien matériel et/ou une réadaptation psychologique. Les victimes des crimes commis en Ituri bénéficient depuis 2008 d’un programme d’assistance de ce fonds au profit des victimes. Depuis le début de l’année, ledit fonds a déboursé plus de 800 000 dollars américains pour son programme d’assistance dans ce district de l’Est de la RDC. Le Fonds au profit des victimes, une de 2 institutions indépendantes de la CPI Le Statut de Rome a créé deux institutions indépendantes : la Cour pénale internationale et le Fonds au profit des victimes. Bien qu’il soit impossible d’effacer complètement les préjudices causés par un génocide, un crime d’agression, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, on peut aider les survivants, en particulier les plus vulnérables, à reconstruire leur vie et à retrouver leur dignité et leur statut de membres à part entière de la société qui est la leur. Le Fonds au profit des victimes défend la cause des victimes et, dans l’intérêt des victimes et de leurs communautés, fait appel au concours de personnes, d’institutions dotées de ressources ainsi qu’à la bonne volonté des gouvernants. Il finance ou met en place des projets innovants qui répondent aux besoins physiques, matériels ou psychologiques des victimes. Il peut également prendre part à des activités, chaque fois que la Cour en fait la demande. Le Fonds au profit des victimes peut agir dans l’intérêt des victimes de crimes, que soit intervenue ou non une condamnation par la CPI. Il coopère avec la Cour afin d’éviter toute interférence dans les procédures judiciaires en cours. Le Fonds au profit des victimes a été initialement conçu afin de faciliter la distribution du produit des amendes et des confiscations résultant d’une condamnation par la Cour. Kléber Kungu

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