lundi 30 septembre 2013

Bruxelles envisage de mettre en place un "plan Marshall" pour l'est de la RDC

Pour assurer la paix, la sécurité et accélérer le développement économique de la Région Bruxelles envisage de mettre en place un "plan Marshall" pour l'est de la RDC Joseph Kabila et la partie rwandaise sont favorables à un tel projet La crise qui sévit depuis des décennies dans l’est de la RDC est si criante aujourd’hui que la communauté internationale a du mal à ne pas s’en occuper. Ce qui explique sans doute l’engagement et des initiatives des uns et des autres dans la recherche du retour de la paix dans cette partie de la République démocratique du Congo. La dernière initiative en date serait la mise en place d’un plan Marshal pour l’est de la RDC, précisément pour la région des Grands Lacs. L’ancienne métropole en serait l’initiateur. Selon La Libre Belgique.be, citant les les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération, Didier Reynders et Jean-Pascal Labille, à l'issue d'une rencontre dans un grand hôtel new yorkais avec le président congolais Joseph Kabila, la Belgique a entrepris de mettre ensemble les efforts de la Banque mondiale, de l'Union européenne et de sa propre coopération en faveur d'un développement socio-économique de l'est de la RDC et de son voisinage, afin de favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs. "La Belgique est un peu l'initiateur, du fait de son expertise, mais c'est un projet collectif", a souligné Jean-Pascal Labille devant quelques journalistes belges et congolais, après avoir évoqué lundi une sorte de "plan Marshall" pour la région des Grands Lacs, en proie à des décennies de troubles qui ont fait des millions de morts et qui se poursuivent aujourd'hui, principalement dans la province du Nord-Kivu. En mai dernier, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, avaient effectué une tournée sous-régionale qui les avait conduits successivement en RDC, spécialement dans la région des Grands Lacs, en Ouganda et au Rwanda. A cette occasion, les deux personnalités avaient annoncé une série d’engagements pour assurer la paix, la sécurité et accélérer le développement économique de la région. Le président de la Banque mondiale avait, à cette occasion, promis une enveloppe de 1 milliard de dollars pour des projets, de préférence en coopération transfrontalière dans la région. L'Union européenne reste également un important bailleur de fonds et Jean-Pascal Labille projette de se rendre à Kinshasa à la mi-octobre en compagnie du commissaire européen au développement, Andris Piebalgs. Question de tâter le terrain pour se rendre compte de la faisabilité d’un tel projet. Joseph Kabila favorable à l’initiative La même source ajoute que le président Joseph Kabila s'était montré favorable à un tel projet. Il a affirmé qu'il souhaitait plutôt "construire un pont vers le Rwanda qu'un mur" entre les deux pays. Ce qui veut dire que le chef de l’Etat congolais souhaite tisser des liens cordiaux avec le Rwanda. Le Rwanda s'est aussi montré intéressé par de tels projets de coopération, a souligné M. Labille, qui s'est déjà rendu à plusieurs reprises en RDC, au Rwanda et au Burundi. Pour le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, outre le message de paix et de sécurité, il est important de "porter un message de développement", ajoutant que "la Belgique peut réorienter une partie de ses moyens, mais cela doit être tourné vers l'est du Congo" et son développement économique Selon M. Labille, les projets en question devraient notamment concerner les secteurs de l'énergie, de l'eau, de l'agriculture et du commerce transfrontalier, avec, pour la Belgique, une "forme de réorientation" des fonds de la coopération au profit des deux Kivu (nord et sud), mais sans abandonner les autres provinces de la RDC. "L'élément essentiel, c'est d'assurer un avenir à l'ensemble de cette population et un développement socio-économique à l'ensemble de ces pays de la région des Grands Lacs", a-t-il précisé. Le président Kabila, apprend-on, devait ensuite rencontrer, toujours dans sa suite du New York Palace, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, présent à New York pour la 68ème Assemblée générale des Nations unies. La situation sécuritaire dans la partie orientale était en général en bonne place au menu de l’entretien de deux personnalités. Kléber Kungu

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