lundi 23 septembre 2013

La paix en RDC, l’un des points à l’ordre du jour

68ème Assemblée générale de l’Onu La paix en RDC, l’un des points à l’ordre du jour Le dossier syrien au cœur des débats de la rencontre Depuis lundi 23 septembre, près de 200 dirigeants de la planète ont fait le déplacement de New York, au siège de l’Onu, pour participer à sa 68ème Assemblée générale qui s’ouvre ce mardi 24 septembre pour clôturer les travaux le 1er octobre. Au menu, plusieurs points chauds du globe, en priorité le dossier syrien, mais aussi celui sur le retour de la paix en République démocratique du Congo (RDC). La journée de lundi, a-t-on appris, a été essentiellement consacrée à des réunions à haut niveau sur les moyens de réaliser les objectifs de développement durable fixés par l'Onu et de ramener la paix en République démocratique du Congo (RDC) déchirée dans sa partie orientale par une guerre sans fin et où les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par les Casques bleus de la Monusco et la Brigade de l’Onu, s’affrontent avec des groupes armés. L'émissaire de l'Onu pour les Grands lacs, Mary Robinson, a réuni le lundi des ministres des grandes puissances et des pays de la région, qui avaient signé en février à Addis-Abeba un accord-cadre censé ramener la paix aussi bien dans la région des Grands lacs qu’en particulier en RDC. Les populations civiles paient le plus grand tribut de ces affrontements. Elles sont constamment chassées de leurs foyers et victimes d'exactions. Le nombre de personnes déplacées internes est si élevé qu’elles vivent dans des conditions humaines très exécrables dans des campas de réfugiés. Au sujet des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en 2000, l'Onu s'était engagé à réduire la pauvreté et à améliorer l'accès aux soins, à l'eau et à l'éducation sur la planète, l’année 2015 étant la première échéance. En général, les participants à la 68ème Assemblée générale de l’Onu vont évaluer les progrès du désarmement ou de la lutte contre la pauvreté. Baisse de l’aide publique au développement Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a fait lundi le point des progrès accomplis et encourager chefs d'Etat et ministres à redoubler d'efforts sur ces points. Selon un récent rapport d'étape de l'Onu, qualifié de "mitigé" par M. Ban, l'aide publique au développement a baissé l'an dernier pour la deuxième année consécutive sous l'effet de la crise économique et les médicaments essentiels sont toujours trop chers pour être accessibles dans les pays en développement. Au cours de cette rencontre, le sujet du désarmement sera notamment abordé. L’Iran et la Syrie seront au cœur des discussions. Le gouvernement de Bachar Al-Assad s’est engagé à démanteler son arsenal chimique et a fourni une première liste de ces armes à l’Onu, le vendredi 20 septembre. Le président iranien nouvellement élu Hassan Rohani, plus modéré que son prédécesseur, ne ferme pas la porte à des négociations sur le programme nucléaire de Téhéran. Il rencontrera d’ailleurs, en marge du sommet et à sa demande, le président de la République française. Le conflit syrien devrait être également au centre du tête à tête. Toutefois, les débats risquent d’être âpres entres les pays occidentaux menés par les Etats-Unis et l’axe Iran-Syrie qui bénéficie du soutien de la Russie. En effet, l’Iran voit dans son programme nucléaire militaire et civil un gage de souveraineté dans la région. La situation syrienne est aussi loin d’être réglée. Malgré la proposition russe acceptée par Damas et Washington, les tensions restent palpables entre Américains et Russes au sujet de son exécution. De plus, le gouvernement français souhaiterait une résolution contraignante du Conseil de sécurité des Nations unies, se fondant sur le chapitre VII de la charte, prévoyant l’usage force en cas de non-respect des engagements pris par Bachar Al-Assad. Mais cette solution est inenvisageable pour l’exécutif russe qui l’a fait savoir par la voix du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. La coalition Washington, Paris et Londres d'un côté et Moscou de l'autre s'opposent depuis dix jours sur les moyens d'appliquer un plan pour éliminer les armes chimiques que Damas est accusé par les Occidentaux d'avoir utilisées contre sa population. Dimanche, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé les Etats-Unis d'exercer un "chantage" sur la Russie afin qu'elle accepte une résolution contraignante pour son allié syrien. Si les positions des uns et des autres venaient à se rapprochent, le Conseil de sécurité pourrait ainsi adopter une résolution dans le courant de la semaine, sortant ainsi de sa paralysie dans la crise syrienne. La rencontre prévue ce mardi entre Hassan Rohani et François Hollande sera une première depuis 2005: les contacts à ce niveau entre l'Iran et les Occidentaux restent assez rares depuis la révolution islamique de 1979. L’Assemblée générale des Nations unies est le principal organe délibérant, décisionnaire et représentatif des Nations Unies. La 68ème assemblée générale des Nations unies s'ouvre mardi pour prendre fin le 1er octobre sous le thème "Le programme de développement pour l'après 2015 : préparons le terrain". Composée des représentants des 193 Etats membres de l'Organisation, elle est un forum multilatéral de discussions sur les questions internationales. Kléber Kungu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire