mercredi 19 février 2014

L’INPP annonce la formation de 70 jeunes kimbanguistes



En marge des festivités du centenaire de papa Kisolokele

L’INPP annonce la formation de 70 jeunes kimbanguistes

            Invité spécial de l’Eglise kimbanguiste au centenaire de naissance de Papa Kisolokele Lukelo Charles-Daniel, à Nkamba Nouvelle Jérusalem, au Bas-Congo,  l’Institut national  de préparation professionnelle (INPP) a annoncé l’octroi des bourses à 70 jeunes kimbanguistes pour une formation à cet institut aux destinées duquel Kisolokele Lukelo avait présidé de 1965 à 1971 en qualité de directeur général, après avoir été l’initiateur dudit projet.
            L’information a été livrée par Camille Mayunda, directeur chargé de la comptabilité, qui représentait l’Administrateur délégué général de l’INPP, Maurice Tshikuya Kayembe, au cours d’une cérémonie de réception publique par le chef spirituel et représentant légal de l’Eglise kimbanguiste.
            Pour Camille Mayunda, la présence de l’INPP au centenaire de papa Kisolokele se justifiait par le fait que l’INPP, initiative du premier fils de Simon Kimbangu, dont il avait été le premier directeur général de 1965 à 1971 après avoir été nommé par le président Joseph Kasa-Vubu en 1964, était invité aux festivités qui marquent le centenaire de la naissance de son géniteur.
            Créé le 29 juin 1964, l’INPP est un projet qui a vu le jour après avoir été défendu au Conseil des ministres, puis aux Nations unies par son initiateur, papa Kisolokele, alors ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, qui avait compris que la formation était la base de développement d’une nation.
            Au sujet de la formation de la main-d’œuvre dont dispose l’Eglise kimbanguiste, le directeur en charge de la comptabilité de l’INPP a souligné que l’Eglise kimbanguiste travaille désormais en collaboration avec l’INPP. Alors qu’en ce moment l’Eglise est en train d’acquérir du matériel de génie civil nécessaire à la construction de la cité de N’Kamba et de l’Eglise en général, il est  important qu’elle sollicite des formations en faveur de ses fidèles  devant travailler pour son développement.
            Il a appelé la jeunesse kimbanguiste à s’auto-former étant donné que l’Eglise kimbanguiste est en pleine construction et qu’elle dispose d’une main-d’œuvre disponible et abondante. L’INPP entend aider l’Eglise dans ce sens, d’autant plus qu’elle dispose déjà de deux structures affiliées à l’INPP, en l’occurrence la Fondation papa Simon Kimbangu et la Mutuelle de santé mama Muilu qui sont déjà affiliées à l’INPP.

Kisolokele, une personne très intelligente 
            Selon des témoignages recueillis auprès du directeur général adjoint qui avait travaillé avec Charles Kisoslokele Lukelo, « Kisolokele fut une personne très sage et très intelligente. Tout le monde l’appelait papa, même les experts blancs. Il était toujours en contact avec les experts blancs pour rehausser le niveau de l’INPP ».
            Et de l’avis de Camille Mayunda, se fondant sur la photo qui trône sur la partie orientale de l’entrée du temple à Nkamba et représentant papa Kisolokele en compagnie des Blancs du Bureau international du travail, Charles Kisolokele avait une vision managériale très poussée, qui privilégiait la coopération bilatérale.
            Aujourd’hui, après le premier directeur général de l’INPP, c’est l’ADG Maurice Tshikuya Kayembe, avec sa politique de visibilité assez poussée, qui marche sur les traces de Charles Kisolokele en appliquant sa vision. En testent  plusieurs réalisations. L’INPP se trouve implanté dans tous les coins de la RDC avec 30 centres de formation. En plus, fruit d’une coopération bilatérale agissante, l’INPP travaille avec les Japonais (JICA) sur la modernisation de l’infrastructure, la pédagogie engineering, la formation des formateurs, le tronc commun et l’aide financière non remboursable, la construction d’un immeuble de 3 niveaux à Kinshasa/Limete dont le coût est évalué à 23 millions de dollars qui va servir à la formation des jeunes de l’Afrique.
            Les Français ont, avec l’Agence française de développement, ont emboîté le pas aux Japonais. Ils vont construire l’INPP/Matadi et l’INPP/Bukavu.
Kléber Kungu

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