mercredi 5 février 2014

Le Paracétamol de Zenufa interdit de consommation au Bas-Congo



A cause d’un soporifique endorme les malades pendant 24 heures

 Le Paracétamol de Zenufa interdit de consommation au Bas-Congo

            Le paracétamol de Zenufa est interdit de consommation dans la province du Bas-Congo. La décision émane du pharmacien inspecteur provincial du Bas-Congo, Julien Mvemba. Celui-ci a interdit aux habitants de cette province de consommer le paracétamol fabriqué par le laboratoire Zenufa de Kinshasa. Selon Julien Mvemba, cité par radiiookapi.net, ce médicament contient un soporifique qui plonge les malades qui le prennent dans un sommeil pendant plus de 24 heures.

            Le pharmacien Julien Mvemba a cité l’exemple de trois membres d’une même famille qui sont restés endormis pendant 24 heurs dans  la commune de Mvuzi à Matadi. Il a indiqué qu’au total c’était une quinzaine de personnes qui ont ressenti les mêmes effets après la prise de ce médicament.
            Une analyse effectuée au laboratoire de l’inspection provinciale de la pharmacie montre la présence d’un élément soporifique dans les comprimés de Paracétamol fabriqué par Zenufa, selon la même source.

Saisie d’un lot de 310 000 comprimés
            L’inspection provinciale de la santé du Bas-Congo a saisi un lot de 310 000 comprimés à Matadi. Par conséquent, certains vendeurs des officines pharmaceutiques ont été arrêtés. Reste à savoir pourquoi ils ont été arrêtés. Est-ce pour avoir vendu ces comprimés qu’ils avaient eux-mêmes achetés ou pour s’être entêtés d’avoir vendu des medicaments interdits de vente ?
            Julien Mvemba demande à la population de la province de ne pas consommer ce produit jusqu’à l’aboutissement des enquêtes qui ont été ouvertes.
            Relayant le pharmacien Julien Mvemba, le président de l’ordre des pharmaciens du Bas-Congo a lancé le même appel à la population du Bas-Congo.
            Selon notre source, le représentant de Zenufa à Matadi a confirmé que ces comprimés sont fabriqués par son entreprise. Selon lui, des études sont menées pour identifier  la provenance de l’élément soporifique dans ce produit.
            Cela dit, le ministère de la Santé publique est appelé à interdire la vente de ces comprimés pour éviter qu’un grand nombre de Congolais arrivent à les consommer, et d’ouvrir une enquête pour voir clair dans cette situation.
            Coup de chapeau au pharmacien Julien Mvemba pour la vigilance. Mais est-on capable de savoir le nombre de personnes ayant déjà consommé et qui continuent à consommer ce Paracétamol ? Quelles sont les conséquences sanitaires que vont subir ceux des Congolais qui ont consommé ces soporifiques qui ont été fabriqués pour autre traitement ?
Kléber Kungu

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