jeudi 27 février 2014

FRANCOPHONIE / « …Je vous appel vons appariel se faire mais… »



« …Je vous appel vons appariel se faire mais… »

            « Je données 20$+9 000 FC ches votre amie de travail. Je vous appel vons appariel se faire mais… ». C’est l’essentiel du message qu’une étudiante m’a écrit sur un bout de papier de cahier après m’avoir manqué. à mon lieu de service.
            S’il arrivait de demander à la rédactrice de lire cette phrase truffée de fautes monstrueuses, voici ce qu’elle dirait pour les deux premiers mots : « J’ai donné ». Elle serait dans le bon !
            Au « chez » qu’elle a confondu avec « ches » on devoit préférer « à ». En dehors de tout cela, c’est la dernière partie de cette phrase qui est un véritable repaire de monstruosités. Si la fille a écrit « appel » pour « appelle », c’est que dans sa tête il n’y a que les « appels » que nous avons l’habitude de voir dans des cabines téléphoniques qui pullulent dans nos quartiers.
            « Vons appariel se faire mais » !  Après avoir usé d’armes de petit calibre dans la partie précédente, l’ « assassin » du français a fini par opté pour les armes lourdes pour en finir une fois pour toutes avec cette langue. Par quel miracle « Vos appareils, c’est fermé » doit devenir « Vons appariel se faire mais » ? Par le miracle exclusif du massacre à grande échelle de la langue française !
Kléber Kungu

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