lundi 12 août 2013

L’Observateur a fêté ses 22 ans dans la méditation

L’Observateur a fêté ses 22 ans dans la méditation (Reportage de Kléber Kungu)
Le quotidien L’Observateur a totalisé 22 ans d’existence depuis sa création le 12 août 1991. La nouvelle direction du journal a organisé une fête aussi modeste que discrète. Dans la méditation des deux de ses ténors ayant quitté ce monde : l’éditeur-propriétaire Mankenda Voka et le rédacteur en chef ayant quitté ce monde respectivement le 12 avril 2013 et le 17 décembre 2012. Une minute de silence a été observée par le personnel du journal et les invités. Quatre mois après la disparition de Mankenda Voka, le journal tient toujours, conformément à son vœu le plus cher. Ce que l’éditeur-délégué, Valery Mankenda et Thomas Makamu, le premier le rédacteur de L’Observateur ont souligné dans leurs mots de circonstance.
Du directeur de la rédaction, Luc-Roger Mbala, aux reporters Rombaut Otaba, Jean-Claude Ntuala, Freddy Longangu, Pathou Kinzala, Camus Kinkumi, Princesse Iso, Honoré Djeko en passant par les rédacteurs en chef Jerry Kalemo, Kléber Kungu, les secrétaires de rédaction Maurice Bakeba, Dovin Ntelolo et Blandine Lusimana, les grands reporters Philippe Mbayi Wete, Jean-Pierre Seke, les techniciens Roger Mabanza (metteur en page), Michel Kabeya (encodeur), le personnel administratif : Marthe Mbueno (assistante de l’éditeur-délégué), Candide Ngyuvula (secrétaire), le cœur rédactionnel et administratif du journal était présent pour en fêter les 22 ans.
Une fête à laquelle ont été conviés quelques amis triés sur le volet volet. Parmi les plus fidèles, Thomas Makamu, ancien premier rédacteur en chef du journal, Noël Iléo Katombe, ancien secrétaire de rédaction de L’Observateur, Raph Kidimbu, agent à l’Ifasic, Patricia Hamuli et Pepito Matondo, journalistes à Antenne A, Kabasele Dishi, chargé de communication à la CTB, Tity Bolumbu et un cameraman de Canal Kin. Luc-Roger Mbala Bemba, cet enfant-maison qui, avec Jerry Kalemo, a grandi et évolué avec le journal, se charge de la présentation aussi bien du personnel de la rédaction et de l’administration du journal que des invités. Pour égayer la fête, les fêtards, les journalistes en particulier se mettent à pimenter la présentation de chacun d’eux par des applaudissements et des commentaires vernis d’un peu d’humour qui arrache des éclats de rire à l’assemblée.
Pas une grande fête Des rires qui meublent la fête d’une ambiance dont elle a besoin. Le directeur de la rédaction et l’éditeur-délégué prennent soin d’annoncer ce que sera la fête. « Ce n’est pas une grande fête comme nous en avons l’habitude d’organiser auparavant, depuis l’existence du journal voici 22 ans », annonce Luc-Roger Mbala Bemba avant de passer la parole au numéro un de L’Observateur.
Celui-ci enfonce le clou. « Je ne suis pas très fort dans des discours, s’excuse Valery Mankenda. Je vous offre un petit verre en hommage des deux disparus : le rédacteur en chef Didier Munsala et l’éditeur-propriétaire Mankenda Voka. » Et s’adressant à ses collaborateurs, « Merci pour la confiance et l’assiduité ». Thomas Makamu, l’un de ceux qui ont non seulement vu naître L’Observateur, mais qui l’ont également aidé à faire ses premiers pas et qui, même s’ils l’ont quitté physiquement, continuent de le soutenir moralement, souhaite bonne chance à tout le journal. « A l’occasion de l’anniversaire du journal L’Observateur, je me rappelle beaucoup de souvenirs et souvent de bons souvenirs » et même des douloureux. Ici, allusion faite à la disparition du fondateur de L’Observateur. A ce sujet, il félicite le personnel du journal qui continue à tenir quatre mois après la disparition de Mankenda Voka. Et le journal survit toujours. Ce qui, explique le premier rédacteur en chef du journal, étonne plusieurs personnes qui n’ont peut-être pas cru à la survie du quotidien de l’avenue colonel Ebeya, c’est-à-dire à l’aventure après Mankenda Voka. « C’est une famille et c’est dans cet esprit que vous devez continuer à travailler. Bonne chance pour l’avenir », encourage Thomas Makamu.
Soudés comme les doigts d’une même main et unis comme un seul homme dans la communion de l’esprit familial que Mankenda Voka leur a inculqué de son vivant, ses collaborateurs, entre les mains de nouveaux dirigeants, n’ont qu’un seul défi à relever : honorer la mémoire de Mankenda Voka en observant scrupuleusement sa dernière volonté, celle de perpétuer son œuvre, L’Observateur. Qui se particularise par les dates 12 : le 12 août 1991, L’Observateur voit le jour, le 12 octobre 2009, il acquiert les machines de l’imprimerie Mavo, le 12 avril 2013, son fondateur meurt…

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