jeudi 29 août 2013

2 voitures 4X4 acquises par le ministre de l'IPME pour intensifier la lutte

Lutte contre les sacs en plastique 2 voitures 4X4 acquises par le ministre des IPME pour intensifier la lutte Le ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises (IPME), Rémy Musungayi, promet d’intensifier la lutte contre les sacs en plastique. Pour cela, il a indiqué avoir acquis deux voitures 4X4 pour arriver à cet objectif. Les emballages fabriqués avec de la matière qui n’est pas biodégradable sont encore visibles sur le marché kinois plus d’un an après les mesures interdisant leur production et leur commercialisation. Le ministre de l’Industrie, petites et moyennes entreprises, Rémy Musungayi, est loin de baisser la garde. Il veut reprendre la traque des producteurs de ces emballages. Pour cela, il a annoncé mercredi 28 août l’acquisition de deux voitures 4X4 pour accomplir cette mission à Kinshasa. « Je viens de bénéficier de deux jeeps pour quadriller toute la capitale et suivre les sachets et les bouteilles en plastique là où ils sont stockés, commercialisés puis abandonnés. C’est ça qui pollue notre environnement. Il doit y avoir ramassage et traque », a-t-il indiqué. Ces équipes bénéficient déjà de l’appui de la police qui encadrent les collaborateurs du ministre de l’IPME pour localiser les fabriques des emballages interdits. Mais les bouteilles d’eau ou de limonade en plastique non biodégradables peuvent être permises si leur vente s’effectue à un point précis avec poubelle et non de façon ambulante, a tenu à préciser le ministre Rémy Musungayi. L’interdiction de produire, commercialiser et importer les sacs en plastique est entrée en vigueur en RDC depuis 2012. Elle avait été prise 5 ans plus tôt lorsque le commerce d’alcool, d’eau de vie et de liqueur en sachet avait pris de l’ampleur dans plusieurs villes de la RDC. Selon les autorités congolaises, cette décision vise à « préserver l’environnement et d’améliorer les conditions de vie des populations ». Rémy Musungayi annonce une traque « sévère mais non violente ». La lutte contre les sacs en plastique est une bonne chose que bien des Congolais ont salué à l’époque où la mesure avait été prise. Cependant, le manque de suivi de cette mesure très salutaire rend la population congolaise très sceptique sur l’impact d’une telle mesure. A ce jour, le sol de la ville de Kinshasa est comme s’il est pavé du papier, tellement il est jonché de sachets. Si la lutte est saluée par tout Congolais encore épris de valeurs cardinales qui forment l’homme, il est cependant nécessaire de demander à l’autorité censée mener cette opération de veiller à éviter les dérapages qui sont souvent monnaie courante lors de ce genre d’opérations avec les agents de l’ordre. Kléber Kungu

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