mardi 6 août 2013

Francophonie : « Les quatres otages en vie »

« Les quatres otages en vie » « Les quatres otages enlevés en 2010 au Niger sont en vie » ; (veuillez prononcer cette phrase en faisant la liaison entre quatre et otages pour obtenir ce que j’ai entendu !). La nuit de jeudi 25 au vendredi 26 juillet, alors que mon petit poste récepteur allumé, j’ai suivi, couché dans mon lit, cette faute ( ?) prononcée par un confrère de … RFI, la radio mondiale. Et moi de me demander si mes oreilles ont bien entendu. Si ! Mes oreilles ont bien entendu. Le confrère était victime – je suis bien convaincu – de ce lapsus linguae dans lequel nombreux d’entre nous – surtout ceux qui ont la belle manie de faire des liaisons – ont l’habitude de tomber lorsqu’il s’agit de lier quatre et un nom commençant par une voyelle. Parce que je suis sûr que, comme cela se passe avec d’autres adjectifs numéraux en l’occurrence de « deux », « trois », « six », etc., notre estimé confrère, ayant l’habitude des liaisons, a pensé qu’il en fallait à cet endroit. Conclusion : les caprices de la langue français n’épargnent personne, y compris ceux à qui elle appartient. Kléber Kungu

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