dimanche 17 mars 2013

Le tribunal examine la demande de liberté provisoire ce lundi

Procès de 20 Congolais en Afrique du Sud Le tribunal examine la demande de liberté provisoire ce lundi Le procès des vingt Congolais arrêtés en Afrique du Sud et accusés de vouloir renverser le régime de Kinshasa se poursuit au tribunal régional de Pretoria. C’est ce lundi 18 mars que cette juridiction traitera la demande de liberté provisoire de ces Congolais. Auparavant, le tribunal a suivi les différents arguments de l’accusation et de la défense à l’audience du vendredi 15 mars dernier. Les avocats de la défense ont plaidé pour la libération sous caution de leurs clients afin de leur permettre de vaquer à leurs occupations pour subvenir aux besoins de leurs familles. Les Congolais arrêtés ont, par le biais de leurs avocats, présenté des garanties comme quoi la tribunal ne peut craindre leur fuite. Ils ont exprimé leur volonté de se plier aux conditions de la cour si la liberté provisoire leur est accordée et ils ont promis de remettre leurs passeports aux autorités sud-africaines, à en croire rédiookapi.net. Toutes ces garanties n’ont pu attendrir l’accusation, qui a vite les affirmations de ces accusés. Le procureur a présenté son scepticisme sur les affirmations des accusés, en se fondant sur la manière illégale dont sont arrivés la plupart de ces accusés en Afrique du Sud. Par conséquent, il a conclu que le fait pour les accusés de remettre les passeports ne les empêcherait pas de sortir sans difficulté du pays. Aux propos de l’accusation, la défense va réagir ce lundi. C’est à l’issue et en fonction de cette réaction que le juge pourra décider s’il faut ou non accorder la remise en liberté provisoire sollicitée par les 20 Congolais. Ces Congolais étaient arrêtés en février par le service secret sud-africain. La justice sud-africaine les accuse d’avoir voulu déstabiliser le régime de Kinshasa. Ils auraient promis aux infiltrés des services de renseignements sud-africains des concessions minières en échange d’une formation militaire. Ces hommes appartiendraient à l’Union démocratique des nationalistes pour le renouveau (UNR). Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, les a accusés de détenir, le jour de leur arrestation, 5 000 fusils AK47, 500 roquettes TKM, des missiles sol-air, 50 valises satellitaires, 200 talkies-walkies et 1000 grenades offensives. Au moment de leur arrestation, ils étaient dix-neuf. Le vingtième, chef du groupe, a été arrêté par la police sud-africaine le 10 février et il porte le nom d’Etienne Kabila. Celui-ci prétend être l’un des fils de Laurent Désiré Kabila, père et prédécesseur de l’actuel président de la RDC, Joseph Kabila. Kléber Kungu

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