jeudi 6 décembre 2012

Francophonie : « Bandal-opital »

« Bandal-opital » On n’en aura jamais vu, ces massacres à grande échelle du français que l’Histoire nous donnée comme langue de travail. Pour en voir de toutes les couleurs, je ne cesserai de le répéter, il suffit seulement d’être autant plus observateur que connaisseur. « Bandal-opital » est l’autre offense faite à la langue de Voltaire qu’un lecteur assidu de L’Observateur m’a fait parvenir par téléphone. Il l’a découverte sur le pare-brise d’un taxi-bus de marque Mercedes 207. Lui, qui dispose de bases très solides d’une instruction acquise à l’époque de vaches grasses, m’a déclaré avoir mal au ventre chaque fois que ses yeux en voient ou ses oreilles en entendent. Si le Congolais doit pousser son ignorance de la langue française au point de massacrer des mots aussi familiers que « hôpital », il doit alors décider de n’utiliser dans sa communication que son lingala qu’il a, ma foi, de la peine à maîtriser ! Kléber Kungu

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