vendredi 3 février 2012

Le Burundi, la RDC et le Rwanda relancent les activités de l’IRAZ

Goma/Nord-Kivu
Le Burundi, la RDC et le Rwanda relancent les activités de l’IRAZ
Les ministres de l’Agriculture et de l'Elevage de du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC), trois pays de la Communauté économique des pays des Grands lacs (CEPGL) réunis à Goma, chef-lieu de la province du Nord- Kivu, ont convenu de relancer les activités de l’Institut de recherche agronomique et zootechnique (Iraz).
Réunis à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, les ministres de l’Agriculture et de l’Elevage du Burundi, Odette Kayitesi, du Rwanda, Agnès Karibata et de la RDC, Norbert Basengezi Katintina, ont convenu de relancer les activités de l’Institut de recherche agronomique et zootechnique(Iraz) dont le siège se trouve à Gitega au centre du Burundi, selon le site www.echos-grandslacs.info.
L’Iraz est une institution régionale de recherche agronomique et zootechnique dans les 3 pays de la CEPGL a entre autres missions, la mobilisation des fonds, la coordination régionale, la supervision, le suivi et l’encadrement de la recherche agronomique et zootechnique.
Les activités de cet institut de recherche viennent de passer près d’une quinzaine d’années de léthargie due notamment à la récurrence des conflits internes de ces dernières années. Cette situation a conduit les Etats membres de ne plus honorer leurs engagements financiers vis-à-vis de l’Institut. Conséquence : aujourd’hui, l’Iraz est incapable de s’acquitter convenablement de ses missions.
Malgré cette léthargie, le gouvernement burundais a empêché l’Iraz de pas sombrer corps et biens. Aussi a-t-il mis en place et financé une structure dite « provisoire », ainsi qu’à quelques bailleurs de fonds. Pendant cette période, l’IRAZ était limité à mener des recherches au niveau national et ne pouvait s’impliquer dans des recherches aux dimensions régionales ; c’est ainsi que le
Les 3 Etats membres de la CEPGL se sont par conséquent engagés à respecter la libération des contributions au budget de l’Iraz. L’engagement des pays s’est résumé en trois points :
« Il faut que les pays soient réguliers dans la contribution conformément aux statuts de l’Iraz et aux engagements des pays, que des assemblées générales se tiennent régulièrement conformément à ces statuts et qu’il y ait des engagements du personnel de l’Iraz », a déclaré la ministre burundaise de l’Agriculture et de l’Elevage et en même temps présidente de l’Assemblée générale.
Au sujet du personnel de l’Iraz, les 3 pays ont convenu d’en réduire l’effectif. La présidente de l’Assemblée générale a promis que cela se ferait dans la transparence.
En outre, il a été convenu, au cours de cette rencontre, que les activités de l’Iraz soient orientées vers la coordination des instituts de recherche nationaux des pays membres.
L’Iraz, comme institut de recherche, est appelé à faire face aux maladies des produits agricoles comme la mosaïque africaine, une maladie qui attaque le manioc, le café, le bananier ; la grippe aviaire, le charbon et d’autres maladies qui attaquent les animaux.
Faire revivre les activités de l’Iraz est une chose, tenir allumer la flamme des instituts de recherche de chaque pays, en est une autre. A quoi servirait Iraz si chaque pays ne se met pas à activer les activités de son institut de recherche ? A ce sujet, nous craignons que les choses n’aillent pas comme nous le souhaitons.
Kléber Kungu

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