dimanche 7 octobre 2012

Le vote de la loi sur la Céni pour après le 15 octobre

Contrairement à ce que l’opposition raconte Le vote de la loi sur la Céni pour après le 15 octobre Le vote de la loi sur la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a fait l’objet de beaucoup d’attention de la part des députés déterminés à mettre tous les garde-fous pour garantir le mécanisme de transparence électorale. Aussi le projet de loi présenté en ce sens a été déclaré recevable et sera enrichi dans la Commission PAJ. Le texte proposé par le gouvernement répondait ainsi aux dysfonctionnements épinglés par diverses missions dévaluation des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 et introduit, en conséquence, des innovations en vue d’améliorer le cadre d’organisation des scrutins en République démocratique du Congo. Si les députés de l’opposition tiennent que cela soit ainsi, par leur revendication, ils cherchent à obtenir en même temps le contraire de cela. Aussi certains de ces députés n’hésitent pas à sécher la plénière, en quittant la salle, en lieu et place de s’engager dans un débat républicain et démocratique. Ce qui est contraire au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et de la loi. Toutefois, la pratique démocratique leur reconnaît ce droit. Un comportement qui n’était pas du goût d’aux autres députés nationaux de l’opposition qui ont préféré rester dans la salle, estimant que la politique de la chaise vide est loin d’être payante pour les représentants du peuple qu’ils sont censés être. Tout compte fait, le comportement des députés de l’opposition ne peut procéder que de la mauvaise foi qui ont demandé au Bureau de l’Assemblée nationale de passer outre la plénière afin que la loi sur la restructuration de la Céni fasse l’objet de négociations au niveau des offices politiques. Cependant, le Bureau n’a pas voulu suivre l’opposition politique sur cette voie suicidaire. Il a ainsi opté nt pour des concertations d’ordre politique au sein d’une Commission spéciale dont la mise sur pied revenait à la charge de la plénière, eu égard à l’importance politique de la loi. La Commission a pour mission d’aplanir les divergences persistantes. Certains esprits avisés n’ont pas hésité à qualifier de paradoxale l’attitude de certains membres de l’opposition dont la finalité est de retarder la mise en place de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), eux qui passent pour des donneurs de leçons en matière des droits humains. Et pourtant l’adoption de la loi organique relative à cela a été prévue ce jour-là. En programmant l’examen de ces deux textes de loi, en dépit de leur caractère urgent, le Bureau de l’Assemblée nationale n’a jamais été guidé par un fixisme par rapport à la date du 15 octobre 2012 et que dans son agenda (du Bureau), le vote de la loi sur la restructuration de la Céni pour bien après la date du 15 octobre 2012. A tout prendre, il y a lieu de relever et d’encourager l’attitude responsable de l’honorable Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, qui, dans la direction des débats, a toujours été guidé par un esprit d’équilibre, d’équité et de consensus entre aussi bien les groupes parlementaires de la majorité, de l’opposition que des non-inscrits. Kléber Kungu

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