dimanche 14 octobre 2012

L’appel n’aura plus lieu grâce à la Sodema

Procès Déo Nkusu- Venant Wabelo L’appel n’aura plus lieu grâce à la Sodema La Solidarité pour le développement du Manianga (Sodema), par son président national, Dieudonné Bifumanu Nsompi, est parvenue à laver le linge sale en famille en s’impliquant à fond pour étouffer ou éteindre le feu qui allait embraser la maison. Elle est parvenue à étouffer la guerre qui a failli entredéchirer Déo Nkusu Kunzi Bikawa et Venant Wabelo Lufuansoni, deux fils de l’espace manianga. Elle s’est impliquée pour pousser le second à abandonner la saisine de la Cour suprême de justice (CSJ) après avoir perdu le procès qui l’opposait au premier qu’il accusait d’avoir utilisé abusivement les biens publics lors de sa campagne électorale. Effet, après avoir perdu le procès qui l’opposait à Déo Nkusu qu’il accusait d’avoir utilisé abusivement des biens publics dans la campagne électorale en qualité de candidat gouverneur, Venant Wabelo Lufuansoni, de l’Union pour le développement du Congo (Udco) a décidé d’interjeter appel à la Cour suprême de justice à Matadi. Sous l’impulsion de son président national, la Sodema s’est impliquée pour que le feu allumé par Venant Wabelo n’arrive pas à embraser toute la maison. Pour Dieudonné Bifumanu, tout pourrait passer, sauf accepter que deux fils manianga, à quelques jours de l’élection du gouverneur du Bas-Congo, s’entredéchirent, au grand dam d’une communauté qui peine à se classer dans les institutions politiques de la RDC. Aussi a-t-il demandé à Venant Wabelo Lufuansoni de désister, c’est-à-dire de laisser tomber son intention d’interjeter appel à la Cour suprême de justice à Kinshasa. Le 1er octobre, Venant Wabelo Lufuansoni a saisi la Cour d’appel de Matadi pour contester la décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) n° 035/Céni/Bur/12 ayant publié le 29 septembre Nkusu Kunzi Bikawa Déo comme candidat au poste de gouverneur de la province du Bas-Congo. Aussi a-t-il contesté demandé la radiation de la candidature de Nkusu Kunzi Bikawa Déo pour violation de l’article 36 de la loi électorale. Parce que le 17 septembre, la présidence de l’Union pour le développement du Congo (Udco) dénonçait déjà auprès du secrétariat exécutif provincial de la Céni/Bas-Congo l’abus des biens publics par Nkusu Kunzi Bikawa Déo, le 16 septembre, jour du dépôt de sa candidature. L’article 32 de la Loi électorale stipule que « est interdite à l’utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l’Etat, des établissements et organismes publics et des sociétés d’économie mixte. L’utilisation des biens, des finances et du personnel public visé ci-dessus est punie de radiation de la candidature ou de l’annulation de la liste du parti politique ou du regroupement politique incriminé. Toute autorité politico-administrative, tout parti politique, tout candidat ou toute personne peut saisir la Commission électorale nationale indépendante ou l’officier du ministère public aux fins d’obtenir l’application des dispositions de l’alinéa ci-dessus. » Malheureusement, Venant Wabelo n’a pas pu obtenir gain de cause dans ce procès fort retentissant qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Blessé dans son for intérieur et déterminé à obtenir coûte que coûte gain de cause, Venant Wabelo avait décidé d’interjeter appel. La nouvelle arriva dans les milieux de la Sodema jusqu’à la présidence nationale. Mis au courant de cette situation, le président national de la Sodema n’a pas tardé à prendre le taureau par les cornes en réunissant les sages qui décidèrent de s’entretenir avec Venant Wabelo Lufuansoni qui venait d’arriver à Kinshasa muni de son dossier interjetant appel. Dieudonné Bifumanu lui a donc demandé d’accepter l’arrêt de la Cour d’appel de Matadi et d’abandonner par conséquent la saisine de la Cour suprême de justice de Kinshasa. Après plusieurs heures d’intenses négociations avec la Sodema, l’intéressé parvint à revenir sur ses bons sentiments en mettant de l’eau dans son vin. Ainsi par leur clairvoyance, leur perspicacité, leur prudence et leur sagesse, les sages de la Sodema sont parvenus à remettre la paix au sein de la grande famille manianga en évitant que les deux fils de l’espace manianga n’arrivent à s’entredéchirer. Il faut également saluer la grandeur d’âme et l’humilité de Venant Wabelo qui a accepté d’abandonner la saisine de la CSJ en faveur de la restauration de la paix entre les deux personnalités. Les uns et les autres en sortent ragaillardis et prêts à aborder le futur avec beaucoup d’optimisme. Kléber Kungu

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